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mercredi 12 février 2020

Resident Evil


Resident Evil

En mai 1998, d'étranges événements se produisent dans les montagnes d'Arklay entourant la petite ville de Raccoon City : de nombreuses personnes sont portées disparues et le corps déchiqueté d'une jeune randonneuse est retrouvé au bord d'une rivière. Les forces de police pensent d'abord avoir affaire à une meute de chiens sauvages ou à de très gros prédateurs, comme des ours ou des pumas. Mais les meurtres se succèdent et les enquêteurs découvrent des traces de cannibalisme sur les corps ; la présence éventuelle d'une secte cachée dans l'immense forêt entourant la cité est alors envisagée. En juillet 1998, les autorités font intervenir les membres de l'équipe Bravo des S.T.A.R.S. (Special Tactics And Rescue Service), une unité d'élite spécialisée dans les interventions périlleuses. Mais les communications avec cette équipe sont soudainement coupées. Albert Wesker, capitaine de l'équipe Alpha des STARS de Raccoon City, décide de mener l'enquête avec son groupe. Ceux-ci découvrent l'hélicoptère de l'équipe Bravo écrasé au sol et, quelques instants plus tard, se font attaquer par d'horribles molosses : Joseph Frost est dévoré vivant par ces Cerbères ; Brad Vickers, le pilote de l'hélicoptère de l'équipe Alpha, panique et s'enfuit avec son appareil ; et les autres survivants doivent se réfugier dans un mystérieux manoir situé non loin de là…


Resident Evil
Éditeur : Capcom
Développeur : Capcom
Concepteur : Shinji Mikami
Date de sortie : 22 mars 1996
Pays d’origine : Japon
Genre : Survival Horror
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation

Mon avis : Pour mon retour, sur ce blog, du coté des jeux vidéos, je ne pouvais pas mieux trouver que ce qui restera, indéniablement, comme l’une des sagas les plus importantes du genre, du moins, au tournant des années 90/2000, je veux bien évidement parler de Resident Evil ou, comme se nomme le soft au Japon, Bio Hazard. Bien entendu, depuis la sortie de ce premier volet, en cette lointaine année 1996, c’est-à-dire, il y a plus de vingt ans, beaucoup d’eau a couler sous les ponts depuis et, que cela nous plaise ou non, cela fait bien longtemps que celle-ci a, qualitativement parlant, baisser, au point même que toute sortie d’un nouvel épisode se fasse, peut-être pas dans l’indifférence mais, en tous cas, avec une certaine méfiance – ma foi, a raison. Mais si l’on remonte a la fin des années 90, il en était tout autrement et il faut dire que, après ce premier épisode de Resident Evil qui, a lui tout seul, lança tout un genre désormais célèbre, le Survival Horror, la saga faisait partie des toutes meilleures existantes sur le marché. Ainsi, partant d’un scénario tenant sur un timbre poste – il faut le reconnaitre – le postulat de départ de ce premier volet de Resident Evil nous met dans la peau de deux membres des forces spéciales, un homme et une femme – le premier démarre avec sa bite et son couteau, la seconde avec un pistolet, bref, le mode sera plus ou moins difficile selon votre choix de personnage – qui, alors qu’ils recherchent d’anciens compagnons, explorent un ancien manoir où ils tomberont, très rapidement, sur des flopées de zombies, des chiens pas très nets, des araignées géantes, des hommes batraciens et autres joyeusetés du même genre… Et c’est parti pour un soft incroyable pour l’époque où chaque munition comptera et où les concepteurs de la chose joueront à fond, tout au long du jeu, sur l’effet de surprise – dans le même genre, Silent Hill qui viendra par la suite fera indiciblement plus peur en étant plus malsain. Par la force des choses, ce premier volet de Resident Evil sera un immense succès et lancera, à la fois une saga – qui finira, au bout de plusieurs années, par tomber dans la médiocrité – mais aussi un genre qui connut, pendant bien des années, les faveurs du public. Alors, si vous êtes fans de survival horror et même si, graphiquement parlant, ce soft a bien vieillit, il serait tout de même dommage de passer a coté de ce premier volet de Resident Evil, sans nul doute, le seul épisode indispensable de la saga, en tous cas, le meilleur !


Points Positifs :
- Le premier volet d’une saga culte et qui, accessoirement, lança un genre qui connu très rapidement ses lettres de noblesses : le Survival Horror ! Il faut se remettre dans le contexte de l’époque et se rappeler a quel point la sortie de Resident Evil fut, alors, une véritable révolution dans le monde vidéoludique.
- Scénario qui tient sur un timbre poste mais terriblement efficace, degrés de difficultés suivant le choix initial des personnages, créatures diverses et qui marquent les esprits, et puis, n’oublions pas ce manoir infernal qui nous fera suer tout au long de l’aventure. Un concept simple mais parfait pour un genre qui ravira le public.
- Les concepteurs cherchent, tout au long du jeu, a nous surprendre et a nous faire hurler de peur, non pas avec des scènes malsaines ou gores, mais plutôt en jouant a fond sur l’effet de surprise et, ma foi, cela fonctionne de fort belle manière !
- Graphiquement, ce soft a terriblement vieillit, mais bon, il faut savoir se remettre dans le contexte de l’époque et se rappeler que nous étions, là, au tout début de la Playstation.

Points Négatifs :
- La scène d’introduction qui met en scène des acteurs de série B est digne des plus grands nanards ! Franchement, cela aurait été mieux que les concepteurs s’en passent…
- Bien évidement, au bout de vingt ans, le jeu accuse sacrément son age, mais bon, il faut se remettre dans le contexte de l’époque ; nous sommes ici au tout début de la Playstation.
- Scénaristiquement, cela ne vole pas bien haut. Alors certes, c’est un survival horror et non un RPG, mais bon, dans le même genre, Silent Hill fera beaucoup mieux !

Ma note : 8/10

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