Le Lion de Macédoine – Le Prince Noir
Le
Lion de Macédoine – Le Prince Noir
Alexandre,
le premier fils de Philippe de Macédoine est né et porte en lui le Dieu Noir,
malgré les efforts conjugués de Parménion, d’Aristote le magus, de Tamis et de
l’héritière de cette dernière. L’enfant est âgé de quatre ans, et Kadmilos n’a
pas encore pris l’ascendant sur le corps de cet innocent. Mais ses pouvoirs
n’en sont pas moins là et intéressent fortement le Dieu Noir d’un monde
parallèle, qui pourrait ainsi obtenir la vie éternelle…
Le Lion de Macédoine – Le Prince Noir
Auteur
: David
Gemmell
Type
d'ouvrage : Fantasy, Mythologie, Historique
Première
Parution : 1991
Edition
Poche : 4 décembre 2002
Titre
en vo : Dark Prince
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Eric
Holweck, Thomas Day
Editeur : Folio
SF
Nombre
de pages : 404
Mon
avis : Avant toute chose, une petite précision
s’impose quant à ce troisième tome de la saga mythologique de David
Gemmell, Le
Lion de Macédoine : en effet, si aux éditions Folio SF,
le cycle est composé de quatre volumes, en version originale, celui-ci ne se
compose que de deux tomes, Lion of Macedon et Dark
Prince, du coup, en anglais, on évite les bouquins qui se finissent un peu
au milieu d’une intrigue, chose qui arriva déjà dans le premier tome, et qui
fut encore plus flagrante dans ce troisième. Bien évidemment, cela n’empêche
pas la lecture de l’œuvre dans son ensemble, mais bon, si un jour, vous avez
l’occasion de découvrir celle-ci, je pense que vous comprendrez ce que je veux
dire. Mais pour en revenir au fond du problème, c’est-à-dire, ce troisième
volume de la saga, que pouvons-nous en dire ? La qualité, franchement
excellente depuis les débuts est-elle toujours au rendez-vous ? Eh ben, en
fait, disons que pas mal de choses ont changé… Suite à un énième saut dans le
temps, la narration reprends quelques années plus tard avec l’enlèvement du
très jeune futur Alexandre le Grand, qui, pour rappel, porte en lui l’Esprit du
Chaos, rien que ça, et si la fin de La
Mort des Nations nous entrainait déjà de plein dans le fantastique
avec une petite virée du côté de l’Hadès, ici, oubliez tout ce que vous avez lu
jusqu’à présent, ou presque, puisque, d’un récit qui dans sa première partie,
lorgnait davantage du côté du roman historique – avec un soupçon de magie de
temps en temps – désormais, on bascule carrément dans les univers parallèles,
les créatures mythologiques – Centaures, Minotaures – et la magie. Du coup, ce
bouleversement narratif ne peut que troubler les lecteurs et ce fut bien
évidement mon cas, car bon, si pour être franc, je n’ai rien contre le
multivers a la Moorcock (les références sont d’ailleurs multiples, alors,
Parménion, avatar du Champion Eternel ?), je dois reconnaitre que je
préférais largement quand Gemmell s’en tenait à une intrigue historique
romancée. Mais bon, malgré ce gros changement auquel il m’aura fallu un certain
temps pour m’habituer, force est de constater que Gemmell est diablement
toujours aussi doué pour nous livrer un récit captivant au possible et que, une
fois de plus, il est difficile de poser ce livre avant la fin, celle-ci,
d’ailleurs, étant plutôt frustrante et fort heureusement, j’ai pu enchainer
immédiatement sur le quatrième tome !
Points
Positifs :
-
Cela commence à faire maintenant un certain temps que je suis les péripéties de
ce brave Parménion et, ma foi, c’est toujours un plaisir que de suivre ce
dernier, vieux compagnon de route désormais.
-
Rassurez-vous, malgré l’arrivée en force du fantastique, de la magie et
des créatures mythologiques, l’intrigue est toujours aussi captivante.
-
Comment ne pas voir les références plus qu’évidentes aux récits de Moorcock
avec le Multivers, le Chaos, etc.
-
Le personnage d’Attalus prend ici toute son importance et, ma foi, gagne en
consistance.
Points
Négatifs :
-
Je regrette tout de même la première partie de l’œuvre de Gemmell où la magie
était moins présente et où le récit lorgnait davantage du côté du roman
historique.
-
Les créatures comme les Centaures ou le Minotaure qui se transforment en
humains, c’est original mais je n’ai pas trop accroché.
-
Il est toujours risqué de nous présenter deux univers parallèles et dans le cas
présent, si certaines différences sont plutôt bien trouvées, je n’en dirais pas
autant de quelques point communs : après tout, on peut estimer que vu les
divergences, il ne serait pas impossible que certains individus n’aient jamais
existé ou que ceux-ci soient encore plus différents que leurs, euh,
doubles !?
Ma
note : 7,5/10
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