Peaky
Blinders – Saison 1
En
1919, à Birmingham, soldats, révolutionnaires politiques et criminels
combattent pour se faire une place dans le paysage industriel de
l'après-guerre. Le Parlement s'attend à une violente révolte, et Winston
Churchill mobilise des forces spéciales pour contenir les menaces. La famille
Shelby compte parmi les membres les plus redoutables. Surnommés les Peaky
Blinders par rapport à leur utilisation de lames de rasoir cachées
dans leurs casquettes, ils tirent principalement leur argent de paris et de
vol. Tommy Shelby, le plus dangereux de tous, va devoir faire face à l'arrivée
de Campbell, un impitoyable chef de la police qui a pour mission de nettoyer la
ville. Ne doit-il pas se méfier tout autant la ravissante Grace Burgess ?
Fraîchement installée dans le voisinage, celle-ci semble cacher un mystérieux
passé et un dangereux secret.
Réalisation
: Steven Knight
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave
Production : BBC
Genre : Drame
historique
Titre
en vo : Peaky Blinders – Season 1
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Chaîne
d’origine : BBC Two
Diffusion
d’origine : 12 septembre 2013 – 17 octobre
2013
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 6 x 55 minutes
Casting :
Cillian
Murphy : Tommy Shelby
Sam
Neill : Chester Campbell
Helen
McCrory : Polly Gray
Annabelle
Wallis : Grace Burgess
Paul
Anderson : Arthur Shelby Junior
Sophie
Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Iddo
Goldberg : Freddie Thorne
Joe
Cole : John Shelby
Charlie
Creed-Miles : Billy Kimber
Aimee-Ffion
Edwards : Esme Shelby, épouse de John Shelby
Samuel
Edward-Cook : Danny Whizz-Bang Owen
Natasha
O'Keeffe : Lizzie Starke
Tommy
Flanagan : Arthur Shelby Sénior
Benjamin
Zephaniah : Jeremiah Jesus
Ned
Dennehy : Charlie Strong
Neil
Bell : Harry Fenton
Tony
Pitts : Sergeant Moss
Andy
Nyman : Winston Churchill
Jeffrey
Postlethwaite : Henry
Matthew
Postlethwaite : Nipper
Jack
Hartley : Billy Lovelock
Allan
Hopwood : Abbey Heath
Sam
Hazeldine : Georgie Sewell
Lobo
Chan : M. Zhang
Mon
avis : Ah Peaky Blinders, encore
une série où je me dois de remercier grandement ARTE comme je
le fais depuis des années, mais, car il y a un mais, une série que j’ai faillis
ne pas regarder : « hein, quoi, comment, un truc sur des gangsters
britanniques dans les années 20, ce n’est pas pour moi » m’étais-je
dit au départ, cependant, après mure réflexion, j’ai tout de même tenter
l’expérience et… vous l’avez compris… je ne l’ai nullement regretter ! Car
même si le genre gangster ne m’a jamais attiré, dès les premières minutes du
premier épisode de Peaky Blinders, que dis-je, dès le générique
chanté par ce vieux bougre de Nick Cave, je suis devenu accro : esthétique
de l’ensemble, décors, bande originale, look des protagonistes – ah, leurs
coupes de cheveux – et puis, au dessus de tout le monde, Cillian Murphy,
terriblement charismatique dans son rôle de Tommy Shelby, le chef des Peaky
Blinders, une famille de malfrats britanniques de l’immédiat après-guerre – la
première. Car oui, et malgré un casting tout bonnement excellent – il y a même
ce bon vieux Sam Neill en commissaire de police impitoyable – comment ne pas
reconnaitre que Cillian Murphy brille de mille feux dans cette série ?
Démarche féline, allure hautaine, regard désabusé, look néanmoins impeccable,
mi-ange mi-démon, le chef des Peaky Blinders, revenu de l’enfer de la première
guerre mondiale, est vraiment le personnage clé de cette série, celui qui la
pousse vers le haut et qui apporte ce petit plus qui fait toute la différence
avec la concurrence… Et, du coup, même si, comme moi, vous êtes allergiques au
genre, comment ne pas tomber sous le charme, comment ne pas avoir envie, au fil
des six épisodes, de suivre la destiné de ses malfrats tellement… euh, cools,
oui, comment ne pas prendre fait et cause pour Tommy et ses frères, surtout
quand on connait les méthodes de l’inspecteur Campbell !? Bref, vous
l’avez compris, une fois de plus, ARTE a vu juste et nous à
proposer une superbe série dont l’esthétique et les personnages resteront
longtemps dans les mémoires et comme les bonnes nouvelles ne viennent jamais
seules : tout cela n’était que le début !
-
Bien entendu, la thématique, de prime abord, peut sembler peu originale,
pourtant, entre une esthétique irréprochable, une bande-originale franchement
rock et des protagonistes tellement classe, comment ne pas devenir accro de
cette série !?
-
Un casting de très haute volée, comme seules les séries britanniques peuvent
nous en offrir et, bien entendu, au-dessus de tout le monde, Cillian Murphy,
qui, dans son rôle de Tommy Shelby, est tellement charismatique que, par
moments, on ne voit que lui.
-
Louons tout de même la performance de Sam Neill, de plus en plus bon au fil du
temps dans ses choix de carrière.
-
Six épisodes captivants et qui se dégustent avec plaisir.
-
Ah, le générique de Nick Cave, tellement aux antipodes de l’époque de
l’intrigue (les années 20) mais indissociable désormais de cette série.
-
Les amateurs d’Histoire trouveront bien entendu leur intérêt en suivant cette
série : l’après première guerre mondiale, le Birmingham du début des
années 20 dans les quartiers pauvres, les débuts de l’IRA, Churchill, le
communisme en Angleterre, etc.
-
Les coupes de cheveux improbables des trois frères Shelby.
Points
Négatifs :
-
Bien entendu, ici, l’esthétique prime un peu sur un scénario qui, par moments,
est plutôt convenu.
-
La bande originale très rock déplaira sans nul doute à un certain public.
-
Ce même public pourra aussi trouver pour le moins singulier les coupes de
cheveux où l’allure général de ces gangsters tellement cools…
Ma
note : 8,5/10
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