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lundi 20 juin 2022

Peaky Blinders – Saison 3


Peaky Blinders – Saison 3

1924. Tout le clan Shelby, dont les affaires sont de plus en plus prospères, est réuni à Birmingham pour le mariage de Tommy avec Grace. Une tension palpable marque la rencontre des deux familles, les rigides militaires de la Couronne toisant sévèrement la tribu gitane enrichie dans l'illégalité. Alors que la fête, somptueuse, bat son plein, un invité mystérieux exige d'être reçu par Tommy, se prévalant d'une promesse ancienne et du soutien de Winston Churchill en personne. C'est l'aboutissement de tractations financières que le chef des Peaky Blinders tente depuis des mois de faire aboutir, sans se douter de la vraie nature de l'accord qu'il s’apprête à conclure. Déterminé à poursuivre son ascension vers les hautes sphères de la société, tout en assurant la sécurité des siens, le jeune marié va se retrouver piégé dans une machination aux ramifications internationales.


Peaky Blinders – Saison 3
Réalisation : Colm McCarthy
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave, David Bowie
Production : BBC
Genre : Drame historique
Titre en vo : Peaky Blinders – Season 3
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : BBC Two
Diffusion d’origine : 05 mai 2016 – 09 juin 2016
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 55 minutes

Casting :
Cillian Murphy : Thomas Shelby
Helen McCrory : Polly Gray, née Shelby
Paul Anderson : Arthur Shelby Junior
Annabelle Wallis : Grace Burgess
Sophie Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Joe Cole : John Shelby
Tom Hardy : Alfie Solomons
Aimee-Ffion Edwards : Esme Shelby, épouse de John Shelby
Finn Cole : Michael Gray, le fils de Polly cousin des frères Shelby
Paddy Considine : Père John Hughes
Alexander Siddig : Ruben Oliver
Kate Phillips : Linda Shelby
Gaite Jansen : Princesse Tatiana Petrovna
Natasha O'Keeffe : Lizzie Starke
Ned Dennehy : Charlie Strong
Tony Pitts : Inspecteur Moss
Ian Peck : Curly
Harry Kirton : Finn Shelby
Jan Bijvoet : Grand Duke Leon Petrovna
Dina Korzun : Duchesse Izabella
Benjamin Zephaniah : Jeremiah Jesus

Mon avis :
 Après avoir dévorer avec un enthousiasme pour le moins certain les deux premières saisons de Peaky Blinders, ce fut tout naturellement que je me suis plonger dans la suite de cette série britannique haut en couleur. Et donc, après une première saison qui avait été un véritable choc pour moi et une seconde qui ne fit que confirmer la chose, quelles conclusions pouvons nous tirer de cette troisième saison qui voit le clan de Thomas Shelby aux prises avec d’anciens nobles russes réfugiés en Grande-Bretagne après la révolution soviétique et un prêtre oh combien détestable ? Eh ben ma foi, si l’effet de surprise est passé depuis longtemps, il est clair que, d’emblée, on est en terrain familier et pour peu que l’on suive cette série depuis ses débuts, retrouver le clan Shelby est toujours un plaisir. Cillian Murphy brille toujours autant mais le reste du casting n’est pas en reste, particulièrement Helen McCrory et, dans une moindre mesure, Paul Anderson dans le rôle d’Arthur Shelby et qui est beaucoup moins badass dans cette saison. Décors, musique – avec l’ajout de Bowie a la bande son – ambiance, costumes, ces éléments sont toujours aussi parfaits, quand aux amateurs d’Histoire, disons que la mise en avant des nobles russes réfugiés est plutôt une bonne chose, ces derniers n’apparaissant que trop rarement dans les œuvres de fictions. Bref, tout semblait parfait pour faire de cette troisième saison de Peaky Blinders, une fois de plus, un incontournable, si ce n’était quelques petits défauts qui auront empêché celle-ci d’atteindre l’excellence : déjà, une certaine incohérence de temps avec ce fameux coup que les hommes de Thomas Shelby doivent effectuer – le vol d’une cargaison de chars d’assauts – et qui semble imminente au début pour ne survenir que quelques mois après, ensuite, un petit coup de mou vers le milieu de la saison, celle-ci débutant fort bien et s’achevant en fanfare avec un final qui restera longtemps dans les mémoires. Cependant, malgré ces quelques défauts, cette troisième saison de Peaky Blinders reste de fort bonne qualité et si tout n’est pas parfait, si par moments, on sent que l’intrigue tourne un peu en rond, dans l’ensemble, cela reste bon, très bon même, de quoi ravir les fans de la série. Et comme en plus, tout cela est encore loin d'être finit, pourquoi bouder son plaisir !?


Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver une série qui, au bout de trois saisons, n’a rien perdu de sa force avec ses nombreuses qualités – esthétique irréprochable, bande-originale très rock et protagonistes tellement classe –  et qui nous entraine une fois de plus, pour notre plus grand plaisir, dans une nouvelle virée en compagnie des gangsters les plus cools du petit écran.
- Mais quel acteur que ce Cillian Murphy ! Car bon, si le casting de Peaky Blinders est excellent, force est de constater que Thomas Shelby écrase toujours autant les autres de par sa classe naturelle et son charisme fou. Et puis, accessoirement, qu’est ce qu’il en prend dans la gueule au cours de cette saison !
- Les dernières minutes du sixième épisode, celles qui concluent cette saison, sont tout bonnement extraordinaires et, surtout, inattendues !
- La mise en avant de l’hypocrisie des puissants – nobles, politiciens, clergé – qui méprisent toujours autant ceux qui viennent du peuple, malgré leur réussite sociale, et qui, par ailleurs, ne valent guère mieux au vu de leurs agissements.
- L’amateur d’Histoire appréciera la mise en avant des nobles russes réfugiés, surtout que cette thématique est rare dans les œuvres de fictions.
- La bande originale, une fois de plus, anachronique, certes, mais qui est pour beaucoup pour l’ambiance géniale de cette série – et puis, on a droit a un peu de Bowie cette fois ci !

Points Négatifs :
- Lorsque la saison débute, on a l’impression que le vol des chars d’assauts va avoir droit bientôt, or, plus les épisodes défilent et plus celui-ci apparait comme lointain, en tous cas, moins pressé que ce qui était prévu, et ce, avant que les événements ne se bousculent un poil trop rapidement a la fin.
- Un petit coup de mou vers le milieu de la saison, une impression de tourner en rond par moments, de s’éloigner de l’essentiel…

Ma note : 8/10

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