Il
était une fois la Révolution
Mexique,
1913. Un pilleur de diligences, Juan Miranda, et un Irlandais, ancien membre de
l'IRA spécialiste en explosifs, John Mallory, font connaissance. Juan a toujours
rêvé de dévaliser la banque centrale de Mesa Verde et voit en John le complice
idéal pour son braquage. Il fait chanter John afin de le persuader de
s'associer à l'affaire. Tous deux se trouvent plongés en plein cœur de la
tourmente de la révolution mexicaine, et Mesa Verde se révèle plus riche en
prisonniers politiques qu'en lingots d'or. Malgré eux, les deux amis deviennent
les héros d'une guerre qui n'est pas la leur...
Il était une fois la Révolution
Réalisation : Sergio
Leone
Scénario : Sergio Leone et Sergio Donati
Musique : Ennio
Morricone
Production : Rafran
Cinematografica, Euro International Film (EIA), San Miura
Genre : Western,
Guerre
Titre
en vo : Giù la testa
Pays
d'origine : Italie
Langue
d'origine : anglais, italien, espagnol
Date
de sortie : 29 octobre 1971
Durée : 157
mn
Casting
:
James
Coburn : John H. Mallory
Rod
Steiger : Juan Miranda
Romolo
Valli : Dr Villega
Antoine
Saint-John : Colonel Günther « Gutierez » Reza
Franco
Graziosi : Gouverneur Don Jaime
Rik
Battaglia : Général Santerna
David
Warbeck : Sean Nolan, le meilleur ami de John
Vivienne
Chandler : La petite amie de John
Maria
Monti : Adelita, la femme dans la diligence
Jean
Rougeul : Le prêtre dans la diligence
Antonio
Casale : Le notaire dans la diligence
Memè
Perlini : Peon
Edmondo
Tieghi : Papa Miranda

Points
Positifs :
- Moins
connu du grand public que d’autres films de Sergio Leone, Il était une
fois la Révolution est pourtant l’une de ses plus belles réussites, ne
serais-ce que pour son ton désabusé et cynique quand a la chose politicienne et
le sort du peuple, celui-ci étant toujours le grand perdant de l’Histoire.
-
Rob Steiger et James Coburn sont tout bonnement exceptionnels dans leurs rôles
respectifs : le premier pour son jeu plus subtil qu’il n’y parait de prime
abord et le second pour son charisme naturel et ce rôle de vieux révolutionnaire
cynique qui lui va si bien.
-
Comme a chaque film de Leone, on retrouve sa touche, c’est-à-dire, tous les
éléments traditionnels qui en font un chef d’œuvre : scénario, plans
serrés, paysages magnifiques et grandioses, scènes inoubliables, personnages
hauts en couleurs, humour omniprésent, bande son excellente, ambiance de « fin
d’un monde ».
-
Justement, pour ce qui est des scènes marquantes, comment ne pas mettre en
avant celle du dynamitage d’un pont, les fusillades dans des fosses, celle où
les révolutionnaires sont vendus par l’un des leurs, celle où les deux trains
entrent en collision, voir même, celle du début, dans la diligence.
-
Les nombreux flashbacks qui parsèment le film et qui, jusqu’à la fin, nous en
apprennent énormément sur le passé de Mallory.
-
Mine de rien, n’oublions pas les très nombreuses scènes d’humour qui jalonnent
ce film avec, selon moi, en point d’orgue, celle où Juan Miranda prend d’assaut
une banque et, a la place de l’or, tombe sur des prisonniers politiques.
Points
Négatifs :
-
La bande originale de Morricone est certes toujours aussi bonne mais,
cependant, je la trouve légèrement inférieur a ce qu’il a put faire par
ailleurs ; mais bon, cela reste tout de même de fort bonne facture,
l’homme ayant toujours livré un travail excellent.
Ma
note : 9,5/10
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