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mercredi 29 avril 2020

American Horror Story – Asylum


American Horror Story – Asylum

En 1964, Kit Walker est admis au manoir Briarcliff, un asile dirigé par l'église catholique, après avoir été accusé d'être Bloody Face, un tueur en série qui porte un masque composé de peau humaine. Lana Winters est une jeune journaliste qui veut enquêter sur le lieu et son nouvel arrivant. Elle s'oppose notamment à sœur Jude qui est décidée à tout faire pour l'en empêcher. Sœur Jude pense aussi que le docteur Arthur Arden commet des actes répréhensibles au sein de l'établissement psychiatrique, mais ne peut le prouver. Enfin, en 2012, un jeune couple (Leo et Teresa) se rend à Briarcliff, qui est maintenant abandonné.


American Horror Story – Asylum
Réalisation : Bradley Buecker, Alfonsa Gomez-Rejon et David Semel
Scénario : Ryan Murphy, Brad Falchuk, Tim Minear, Jennifer Salt, Jessica Sharzer et James Wong
Musique : James S. Levine
Production : 20th Century Fox, FX
Genre : Horreur, Dramatique et Fantastique
Titre en vo : American Horror Story – Asylum
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : FX
Diffusion d’origine : 17 octobre 2012 – 23 janvier 2013
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 13 x 40 minutes

Casting :
Zachary Quinto : Dr Oliver Thredson
Joseph Fiennes : Mgr Timothy Howard
Sarah Paulson : Lana Winters
Evan Peters : Kit Walker
Lily Rabe : Sœur Mary-Eunice (Mary-Eunice McKee)
Lizzie Brocheré : Grace Bertrand
James Cromwell : Dr Arthur Arden, né Hans Gruper
Jessica Lange : Sœur Jude / Judy Martin / Betty Drake (Patient G-2573)
Adam Levine : Leo Morrison
Jenna Dewan : Teresa Morrison
Chloë Sevigny : Shelly
Mark Consuelos : Spivey
Naomi Grossman : Pepper
Frances Conroy : La Veuve Noire / L'Ange de la Mort
Britne Oldford : Alma Walker
Clea DuVall : Wendy Peyser
Franka Potente : Charlotte Brown, née Cohen / Anne Frank
Mark Margolis : Sam Goodman
Dylan McDermott : Johnny Morgan (Thredson)
Ian McShane : Leigh Emerson

Mon avis : En cet avant dernier jours du mois de mai, je vous ai proposé, sur ce blog, la critique de la première saison d’une série que j’avais envie de voir depuis longtemps et dont j’attendais énormément, je veux bien évidement parler de American Horror Story, superbe petit bijou du genre horrifique qui, pour la petite histoire, ne me déçu absolument pas, bien au contraire – hum, peut-être le dernier épisode, en-deçà de mes espérances, et encore. Du coup, enchanté que j’étais par cette première expérience du coté de cette histoire d’horreur américaine, je n’eu qu’une seule envie, me lancer le plus rapidement possible dans la seconde saison, surtout que celle-ci avait pour cadre un sujet qui m’attirait fortement : un asile psychiatrique, tenu par des religieuses dans l’américaine puritaine du début des années 60 et où, forcément, il se passe des choses pas très… hum, catholiques si vous me permettez l’expression. Et comme ce fut le cas lors de la première saison, ici, nous avons droit à tout un florilège du genre que les amateurs reconnaitront facilement : ainsi, entre les bonnes sœurs qui tiennent le lieu, qui nous rappelle The Magdalene Sisters l’asile, lui-même, autrefois sanatorium pour tuberculeux, qui renvoi au Waverly Hills Sanatorium de bien triste mémoire, les expériences non avouables d’un ancien nazi, les enlèvements par des extraterrestres, sujet très a la mode a l’époque, la scène de l’exorcisme, bel hommage a… L’Exorciste bien entendu, sans oublier, forcément, tout ce que l’on est en droit d’attendre au vu du sujet, c’est-à-dire, mauvais traitements, lobotomies et autres joyeusetés, cette seconde saison d’American Horror Story n’est qu’une longue litanie où règne la folie et le cruauté humaine. Mais davantage que les thèmes abordés et qui étaient attendus, ce qui, selon moi, fait la grande force de cette saison et de cette série en général, ce sont ses personnages : servis par la quasi intégralité du casting de la saison 1 mais ici dans des rôles complètements différents, nous retrouvons des acteurs franchement excellents – avec en tête de liste une Jessica Lange formidable en nonne sadique – et qui apportent énormément a l’ensemble. Franchement dérangés dans tous les sens du terme pour la plupart, ils sont tous inoubliables, en tout cas, davantage que lors de la première saison, pourtant excellente déjà ; inoubliable comme une intrigue qui en partant d’un postulat pourtant maintes fois abordés, réussit la gageure de nous tenir en haleine du début à la fin, et ce, même si, il y eut un léger essoufflement dans le dernier tiers de la saison… Mais bon, comme le dernier épisode fut cette fois aussi a la hauteur de nos espérances (argh, son final), on oubliera très rapidement ces quelques défauts mineurs pour ne retenir que le meilleur… tout en ayant qu’une seule hâte : se plonger dans la troisième saison, consacrée, elle, aux sorcières !


Points Positifs :
- Tout simplement supérieur à une première saison qui, déjà, plaçait la barre plutôt haut : Asylum est un pur bijou, un formidable voyage dans la folie humaine sous toutes ses formes et qui ne vous laissera pas indifférent.
- Les amateurs du genre seront bien entendu aux anges et ne pourront que se réjouir des multiples hommages qui parsèment les treize épisodes de cette saison : films, séries, bande dessinées, romans, ceux-ci fourmillent et sont, accessoirement, du plus bel effet.
- On reprend la quasi intégralité du casting de la première saison, on donne des rôles complètements différents aux acteurs, on mélange le tout et… oh surprise, c’est une pure réussite et on obtient des personnages tout simplement parfaits, que ce soit la sœur sadique, la lubrique possédée par le diable, le vieux savant nazi, le tueur en série obsédé par sa mère, la journaliste ambitieuse et prête a tout, le pauvre type enlevé par des aliens et que personne ne croit, etc.
- Une fois de plus, chapeau bas a Jessica Lange pour sa prestation magistrale de Sœur Jude.
- Eh, mais, le type qui joue le médecin nazi, mais c’était le maitre de Babe le cochon devenu berger !
- Sympathique l’utilisation de la chanson Dominique de Sœur Sourire tout au long de la saison ; pour la petite histoire, celle-ci fut la seule chanson en langue française qui fut numéro 1 aux Etats-Unis, comme quoi, je me coucherai moins bête ce soir…

Points Négatifs :
- Vers le dernier tiers de la saison, j’ai trouvé que l’intensité de certains épisodes baissait d’un ton, non pas que ceux-ci aient été moins réussis ou intéressants, mais certains événements ont été trop rapidement expédiés a mon gout alors qu’ils avaient été pas mal développés auparavant.

Ma note : 8,5/10

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