Saint Seiya – Tome 1
Saint
Seiya – Tome 1
En
Grèce, berceau des chevaliers d’Athéna, des guerriers traditionnels qui
s’entraînent en secret, le jeune Seiya va bientôt passer l’épreuve finale qui
lui permettra d’acquérir l’armure de bronze de Pégase, une relique sacrée aux pouvoirs
mystiques. C’est dans ce but qu’il vient de passer 6 ans à s’entraîner afin de
maîtriser son « cosmos », c’est-à-dire son noyau d’énergie interne,
afin de pouvoir le faire exploser et déployer ainsi une force surhumaine
capable de briser l’atome. Cette cosmo-énergie est la clé de tout et se trouve
en chacun de nous, mais seuls quelques élus arrivent à la maîtriser un jour.
Avec l’armure si chèrement gagnée, Seiya pourra ensuite retourner au Japon, son
pays natal, et demander des comptes à la fondation Graad qui l’a envoyé remplir
cette mission alors qu’il n’était encore qu’un enfant, tout comme des dizaines
d’autres orphelins disséminés ainsi partout dans le monde, à chacun des
endroits où se trouve une de ces armures. De retour au Japon, chaque chevalier
devra ensuite se battre dans un tournoi qui décidera du plus fort d’entre eux,
celui qui méritera de porter l’armure d’or du Sagittaire... Mais Seiya ne veut
pas se prêter à cette mascarade, il veut seulement retrouver sa sœur comme on
le lui a promis s’il ramenait l’armure de bronze au Japon. Pour cela, il va
déjà falloir l’emporter sur la montagne de muscles qui se dresse devant lui et
prétend aussi à l’armure de Pégase...
Saint Seiya – Tome 1
Scénariste
: Masami
Kurumada
Dessinateur : Masami
Kurumada
Genre : Shōnen
Type
d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique,
Mythologie
Titre
en vo : Saint Seiya vol 1
Parution
en vo : 10 Septembre 1986
Parution
en vf : 04 février 2011
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre
de pages : 248
Mon
avis : Les mangas étant devenus si
courants dans notre société occidentale depuis la fin des années 90 et
l’arrivée en force de ceux-ci dans nos librairies, tant de séries ont, depuis
lors, franchis des milliers de kilomètres entre le Japon et la France – certaines
excellentes, d’autres franchement mauvaises – que les plus jeunes d’entre nous,
ceux qui n’auront pas connu l’âge d’or des dessins animés nippons sur nos
petits écrans – de la fin des années 70 au début des années 90 – n’auront
naturellement que faire pour une série vieille de plus de 30 ans et qui a
terriblement mal vieilli. Car oui, et c’est un grand fan de Saint Seiya (ou
des Chevaliers du Zodiaque comme on les connaissait du temps
de mon adolescence) qui l’affirme, car bon, comment dire… malgré toute la
nostalgie qui se dégage de cette œuvre, Saint
Seiya a vieilli, terriblement vieilli, et cet objet, même si l’on peut
se réjouir de cette édition dite deluxe qui répare bon nombre des coquilles de
l’originale, ce premier tome, donc, de la saga, ne plaira, majoritairement,
qu’aux vieux de la vieille, ces anciens fans qui ont dépasser allègrement les
40 ans et qui se réjouiront de replonger ainsi – nostalgie quand tu nous tiens
– dans leurs tendres années… Car bon, comment dire, Saint Seiya, si
l’on met de côté tout ce côté « vieux souvenirs d’enfance »,
il faut tout de même admettre que c’est bourré de contradictions, que ce n’est
pas forcément crédible (regardez donc la réaction du grand public lorsqu’il
apprend l’existence des Chevaliers) et que, point de vu dessins, Kurumada,
surtout dans les premiers tomes, ce n’est pas le top – de même que le scénario
qui un peu débile au début avec cette histoire de tournoi… et, fort
heureusement, cela s’améliore grandement au fil des tomes jusqu’à atteindre des
sommets avec la Bataille du Sanctuaire. Alors, du coup, se plonger dans les
aventures de nos sympathiques Chevaliers du Zodiaque est-il
inutile pour un nouveau public ? Probablement, il faut le reconnaitre, a
moins d’être un amateur de vieux mangas ou d’être fan des diverses suites
de Saint Seiya (The Lost Canvas, Omega,
etc.) qui souhaiterait, par curiosité, découvrir l’œuvre originale… Par contre,
si comme moi, vous avez plus de 40 ans, si comme moi, vous ne loupiez aucun
épisode de la version animée de la série dans les années 80, si comme moi, vous
avez vibrer avec la Bataille du Sanctuaire et les Chevaliers d’Or et si comme
moi, vous avez lu en long, en large et en travers le manga, alors, bien
entendu, les choses sont différentes et se replonger, tant d’année après, dans
cette œuvre culte pour toute une génération ne sera pas dénué d’intérêt. Les
autres, bien entendu, passerons leur chemin…
Points
Positifs :
-
Pour les vieux de la vieille, un coté nostalgique qui fonctionnera à coup sûr,
et, comme chacun sait, c’est le genre de choses qui a son importance surtout
lorsque l’on relit certaines répliques cultes et que l’on se souvient d’un
temps désormais lointain où l’on était plus jeune, plus mince…
-
Une édition Deluxe plutôt bien fichue et qui nous change de celle qu’on s’était
coltiner il y a vingt ans et qui, il faut le reconnaitre, était bourrée de
coquilles en tout genre.
-
Mine de rien, c’est tout de même Les Chevaliers du Zodiaque et
ça c’était une sacrée série mythique !
-
En toute objectivité, si l’on se remet dans le contexte de l’époque, Kurumada a
sut nous pondre une œuvre bien plus originale qu’on pourrait le penser de prime
abord.
-
Le fan de base, le quadra en gros, sait que la série sera bien plus
intéressante par la suite, du coup, il passera outre ce premier tome qui n’est
qu’une grosse présentation du personnage principal, Seiya, et d’une partie du
contexte de la série avec le début de ce fameux et si décrié tournoi
intergalactique.
Points
Négatifs :
-
En étant objectif, Saint Seiya, c’est un peu simpliste par moments
pour ne pas dire débile : mouais, des mecs qui se baladent avec des
armures au vu et au sus de tous sans que ça semble gêner qui que ce soit.
-
Près de trente ans après sa sortie, je déteste toujours autant Seiya :
personnage inintéressant au possible, prétentieux, avec un charisme digne de
celui d’une huitre et qui veut se fritter avec tout le monde… et en plus, c’est
le héros et il arrive toujours à gagner. Beurk !
-
Si au fil des tomes, le scénario ira en s’améliorant jusqu’à atteindre des
sommets au cours de la mythique Bataille du Sanctuaire, au début, c’était loin
d’être gagner et ce tournoi entre chevaliers, d’une débilité profonde, est la
pire période de la saga.
-
Pour ce qui est des dessins et malgré quelques planches réussies, force est de
constater que Kurumada fera beaucoup mieux par la suite.
-
Uniquement réservé aux vieux fans dans mon genre.
Ma
note : 6/10
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