Berserk – Tome 38
Berserk
– Tome 38
Rickert
et Erika sont sauvés par la nouvelle troupe du Faucon qui les amène à Falconia.
Les deux jeunes gens sont impressionnés par ce qu’ils y trouvent. En effet,
après avoir passé une porte gigantesque, ils découvrent une ville reconstruite
et de taille phénoménale, comme si la cité de légende était sortie de terre. En
outre, ils voient pour la première fois de leur vie une foule dense qui
regroupe des personnes de tous les peuples et vivant en harmonie. Toutefois, un
souci tracasse Rickert : on lui a remis une autorisation pour rencontrer
Griffith mais il ignore ce qu’il va bien pouvoir lui dire...
Berserk – Tome 38
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 38
Parution
en vo : 24 juin 2016
Parution
en vf : 18 janvier 2017
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Trois ans, trois longues années
auront dut patienter les fans de Berserk pour
que, enfin, ils aient eu droit a la suite des aventures de Guts et de ses
compagnons. Une attente interminable, limite foutage de gueule, surtout que,
pour rappel, le volume
précédent avait de quoi désappointer pas mal de lecteurs avec ce long
flashback dont on se demandait l’utilité. Fort heureusement, pour ma part, je
n’aurai attendu que quelques jours – l’avantage de m’être lancer dans la
lecture de ce manga culte que fort tardivement – mais je n’ose imaginer ce
qu’ont dut ressentir les fans de la première heure… Quoi qu’il en soit, si
l’attente fut fort longue pour certains et beaucoup moins pour ma part,
l’important, c’est le contenu de ce trente-huitième tome de la saga et, ma foi,
au vu de son contenu, force est de constater que c’est du tout bon ! Il
faut dire qu’en suivant, par l’entremise de Rickert, la découverte de Falconia,
la formidable et impressionnante capitale de Griffith, Kentaro Miura a vu
juste : ainsi, le lecteur, par les yeux de l’un des rares survivants de
l’ancienne Troupe du Faucon, est tout aussi émerveiller par cette cité féérique
et aux dimensions cyclopéennes. Mais si Falconia, de par sa taille et son
architecture, éblouie le lecteur, l’on y retrouve également tout un tas
d’anciens protagonistes que l’on croyait disparus a jamais, ce qui, ma foi, est
plutôt une bonne chose. Cependant, le moment le plus important, celui qui
marque véritablement les esprits, c’est bien évidement ces fameuses
retrouvailles entre Rickert et Griffith, retrouvailles que l’on peut qualifier
sans problème de compliquées, comme on peut se l’imaginer. Bref, vous l’avez
compris, ce trente-huitième tome de Berserk est surtout
consacré à Falconia et a Rickert, Guts et ses compagnons n’apparaissant qu’a la
toute fin de ce volume, lorsqu’ils débarquent sur l’île des Elfes. Mais le peu
que l’on a vu de celle-ci donne franchement envie de découvrir la suite – et
comme le rythme de parution reprend une allure plus convenable, autant en
profiter… enfin, même si, pour ma part, cela ne change pas grand-chose…
Points
Positifs :
-
Un volume un peu spécial puisque l’on n’y voit quasiment pas Guts et ses
compagnons mais qui n’en reste pas moins fort bon dans l’ensemble : avec
Rickert en tête d’affiche, il nous permet de découvrir enfin cette fameuse
citée de Falconia, oh combien impressionnante.
-
Kentaro Miura s’en donne a cœur joie, question dessins, dans ce volume. Il faut
dire qu’il dessine merveilleusement bien cette citée féerique qu’est Falconia,
certaines planches étant, pour le moins, sublimes !
-
Les retrouvailles pour le moins tendues entre Rickert et Griffith.
-
Le questionnement qui se pose vis-à-vis de Griffith : certes, il apparait
comme étant le sauveur de l’humanité, certes, tout le monde lui doit énormément
et le suit aveuglement, mais quand on sait comment l’ancien chef d’une troupe
de mercenaires acquis de tels pouvoirs, quand on sait le sang qu’il a sur les
mains… et puis, quel est son véritable but !?
-
Le plaisir de retrouver tout un tas de vieilles connaissances…
-
L’arrivée de Guts et de ses compagnons sur l’île des Elfes promet beaucoup.
-
Une couverture plutôt réussie.
Points
Négatifs :
-
Certains regretteront que l’intrigue n’avance guère dans ce volume et que Guts
apparaisse aussi peu. Pourtant, il me semblait nécessaire de nous montrer ce
qu’est Falconia.
-
Trois ans pour que ce tome sorte ! Franchement, Kentaro Miura s’est un peu
fichu du monde sur ce coup là…
Ma
note : 8/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire