Bilan de l’Année 2020
Bilan de l'Année 2020
Bon
bah voilà, comme chacun sait, nous sommes le 31 décembre 2020, à quelques
heures à peine des douze coups de minuits qui annonceront la toute nouvelle
année, 2021 ! Bien évidement, à cette période de l’année, il est de coutume de
revenir sur les principaux événements qui auront marqué celle-ci et, pour une
fois, je pense ne pas me tromper en affirmant que si l’on ne devait retenir
qu’une seule chose de cette année 2020, ce serait l’épidémie de Covid-19. Je ne
vais pas rentrer dans une quelconque polémique qui n’a pas sa place ici sur ce
que les divers gouvernements mondiaux auraient dut faire ou ne pas faire afin
de mieux contrer le Covid, de même, aux oubliettes le complotisme de bas-étage
et place, uniquement, aux faits : quelques millions de morts de par le
monde, nettement plus d’infectés, une épidémie pas encore achevée, deux
confinements dont un, au printemps dernier, assez important, un bouleversement
de nos vies, de nos habitudes, l’arrivée des masques, des attestations pour sortir,
du couvre-feu, oui, il y aurait beaucoup de choses à dire au sujet de cette
année 2020… Pour ma part, je suis suffisamment agé – 46 ans – pour avoir connu
quelques événements marquants au cours de ma vie – la Chute du Mur de Berlin,
la fin du Communisme, le passage à l’an 2000, le 11 Septembre, la montée en
puissance de l’islamisme et du risque de conflit majeur a venir avec celui-ci,
sans oublier, voir même, sous un angle nettement plus léger l’arrivée
d’internet, des téléphones portables et les consoles de jeux, choses
complètement nouvelles pour celles et ceux de ma génération – cependant, une
année comme celle-ci, non, jamais ! Un tel bouleversement de nos
habitudes, une maladie nouvelle sur lequel on ne savait pas grand-chose et que
j’ai probablement choppé mi-mars, un confinement où l’on nous demandait de
rester chez nous pendant des mois… non, c’est du jamais vu et même si le
Covid-19 n’est pas comparable aux Guerres Mondiales ou à la Grippe Espagnole,
nos générations sont trop jeunes pour avoir connu ces dramatiques événements et
garderont donc ces derniers mois dans leurs souvenirs… Bien entendu, on espère
tous que, l’année prochaine, une solution soit trouvée, peut-être par le biais
des vaccins et que, au fil du temps, la vie reprenne son court normal, mais
bon, il est, naturellement, bien trop tôt pour le savoir et, pour le moment, je
vais enfin aborder le gros de ce billet et, donc, me contenter de revenir sur
les œuvres qui m’ont le plus marqués au cours de ces douze derniers mois. Après
tout, un peu de légèreté ne fait pas de mal :
Livre
de l’année : La Tour Sombre
Pour une première année d’existence, je dois
admettre que mon choix pour ce qui est du roman de l’année était, pour le moins
difficile… Ainsi, entre moult relectures et quelques découvertes, pas mal d’ouvrages
de qualité auraient fait de bons voir de très bon lauréats, mais bon, comme
chacun sait, à la fin, il ne peut en rester qu’un seul et, ma foi, au vu de la
quasi-omniprésence du sieur Stephen King en cette année 2020, il me semblait
évidant qu’un de ses romans se devait d’être le livre de l’année. Ceci étant
décidé, qui choisir ? Eh bien, ma foi, ce ne fut pas bien difficile car si
le maitre de l’horreur nous aura pondus, au fil des décennies, bon nombres de
chef d’œuvres, il y a bien un qui, quelque part, sort un peu du lot, le fameux
cycle de La
Tour Sombre : sept tomes écrits sur plusieurs années, des liens
assumés avec bon nombre de ses ouvrages majeurs, des protagonistes inoubliables
dont, bien entendu, le charismatique Roland de Gilead et même la présence de l’auteur
lui-même vers la fin. Un cycle exceptionnel qui, ma foi, méritait fort bien d’être
le livre de cette année 2020 !
Film
de l’année : Parasite
Je
dois reconnaitre que, dans le cas présent, c’est-à-dire, mon choix quand au
film de cette année 2020, je n’ai pas vraiment hésité et, d’ailleurs, le
lauréat était choisis depuis bien longtemps… Ainsi, dès le mois de juin, alors
que en avions finit avec le confinement, j’ai enfin eu l’opportunité de voir ce
fameux Parasite,
œuvre du coréen Bong Joon-Ho, un long métrage qui avait énormément fait parler
de lui l’année précédente et, ma foi, non seulement j’ai été complètement
conquis par ce véritable ovni du Septième Art, ce truc à la fois loufoque et
tragique complètement inclassable, mais aussi, je m’étais dit que, à moins
d’une monumentale surprise totalement innatendu, Parasite serait
le film de l’année. Comme vous l’avez compris, malgré quelques bonnes choses,
il n’y eut pas de surprises et, ma foi, c’est on ne peut plus mériter…
Comics
de l’année : Walking Dead
Une
année très riche pour ce qui est des comics, ces derniers étant fort présents
sur ce blog en sa première année d’existence. Et, justement, vu l’importance
prise par ceux-ci dans mes lectures et, surtout, l’immense qualité de bon
nombre d’œuvres dites indépendantes – c’est-à-dire, en dehors des deux grosses
maisons d’édition que sont Marvel et DC – ce
ne fut pas une surprise que mon choix de BD de l’année se soit porter sur une
œuvre d’un éditeur tiers, Images Comics
pour ne pas le nommer. Et donc, parmi celles-ci, s’il y en a une qui aura
marqué indéniablement cette année 2020, ce fut incontestablement Walking
Dead, une œuvre impressionnante et qui aura littéralement bouleversé
l’univers des comics depuis ses débuts, il y a quelques années et qui est, sans
aucune contestation possible, un des meilleurs comics actuels. Alors il m’aura
fallut bien du temps pour me lancer dans la lecture de Walking Dead mais bon, comme dirait l’autre, mieux vaut tard que
jamais !
BD
de l’année : Thorgal
Pour
ce qui est de l’univers de la bande dessinée européenne, les choses auront été
faciles et je n’ai absolument pas hésité quand a mon choix final. Ainsi, et
même si ces derniers mois, les comics auront pris une place primordiale sur ce
blog, je ne pouvais pas ne pas choisir Thorgal en
tant que BD de l’année 2020. Non pas un album en particulier mais la série dans
son intégralité. Car bon, comment dire, s’il y a bien une œuvre qui aura été
sur le devant de la scène depuis cette été, une série, accessoirement, majeure
du genre franco-belge et dont je vous ait proposer, ni plus ni moins que les
critiques de l’intégralité de la saga, c’est bel et bien Thorgal,
alors, après ce simple constat, comment aurais-je put choisir une autre
œuvre ?
Manga
de l’année : Berserk
Bon,
au moins, ici, c’était convenu d’avance que Berserk serait
le manga de l’année 2020, d’ailleurs, dès le premier janvier dernier et ma
critique du premier tome de la saga, c’était presque une évidence, que dis-je, peut-être
même dès décembre 2019 lorsque, finalement, je m’étais dit qu’il était grand
temps de me plonger dans ce cultissime manga du sieur Kentaro Miura. Il faut
dire que, dans le cas présent, c’était une évidence : depuis ses débuts,
au début des années 90, et après 40 tomes parus – et c’est loin d’être finit
– Berserk est, indéniablement, un des meilleurs mangas
existant, quelque chose d’énorme, d’inclassable, d’inimitable et qui aura
inspiré bien d’autres œuvres du même genre. Bref, un incontournable, qu’il
m’aura fallut bien du temps avant de me décider à découvrir, mais qui,
sincèrement, ne m’aura nullement déçu, bien au contraire !
Série
de l’année : Game of Thrones
Là-aussi,
c’était une évidence, du moins, pour moi… Il faut dire que, au cours de
décennie écoulée, si l’on devait retenir qu’une seule et unique série, ce qui,
de mon point de vu, serait exagérer au vu des autres, ce serait, bien
évidement, Game
of Thrones. Un truc énorme, monumental, qui aura marqué bien des spectateurs
et qui aura même été plus loin pour certains, c’est-à-dire, faire apprécier une
œuvre de Dark Fantasy a un public qui déteste la Fantasy et le fantastique en
général. Bien entendu, depuis ses débuts, Game of Thrones aura
dépassé sa simple base de fans, c’est à dires, les lecteurs de l’œuvre
originale du sieur George Martin, et, saisons après saisons, la série aura
touché un public de plus en plus large, avec les conséquences qui vont avec,
bonnes ou mauvaises. Je ne reviendrais nullement sur le problématique de
la dernière
saison, paru l’année dernière, ma critique étant assez claire là-dessus –
pour rappel, j’ai apprécié celle-ci – et comme il est devenu habituel de dire
du mal d’une œuvre, quelle qu’elle soit, uniquement parce qu’elle est connue,
je me contenterais de dire que, alors que Game of Thrones prenait
fin, j’en ai finalement profité pour regarder cette série dans son intégralité,
qu’elle m’aura accompagner quelques semaines, et que, ma foi, a l’issu de cette
fameuse huitième saison, j’aurai fait mes adieux a une œuvre qui n’aura
peut-être pas été parfaite de bout en bout, certes, mais qui n’en n’aura pas
moins marquer son époque, restant à jamais, comme un incontournable absolu, et
cela, n’en déplaise à certains, ce n’est pas donner à tout le monde…
Jeu
Vidéo de l’année : Dark Souls
Bon,
ici, les choses furent simples, très simples même et même si cette année 2020
restera, indéniablement, comme l’année où j’ai le plus jouer à des jeux vidéos
depuis… oh, une éternité… eh bien, parmi tous les titres découverts, toutes les
sages et tous les très bons jeux, mon choix, tout naturellement, ne pouvait que
se porter que sur l’œuvre, en général, du sieur Hidetaka Miyazaki, je veux,
bien entendu, parler de Dark
Souls et, comme il me fallait faire un choix dans le lot, disons
que le premier volet le méritait bien ! Certes, le second se
sera avéré être nettement meilleur que ce que la critique en dit, de même,
le troisième
volet est, incontestablement, le plus aboutit et le plus grandiose,
cependant, pour son histoires, ses personnages, ses boss et ses niveaux exceptionnels,
mon choix c’est porter sur ce premier épisode. Mais bon, vous l’avez compris,
si le premier Dark Souls est le vainqueur de cette année,
disons que, en réalité, c’est l’ensemble de la saga qui est récompensée dans
son ensemble tant elle le mérite !
Disque
de l’année : Blackstar
Nombreux
furent les albums dont je vous ai parlé en cette première année d’existence
du Journal de Feanor mais, pour la plupart, ce ne furent que
des opus que je connaissais depuis des lustres et que j’avais écouter, encore
et encore, depuis des décennies, au point même d’en connaitre certains par
cœur. Du coup, par la force des choses, il y eut fort peu de véritables
nouveautés ces douze derniers mois. Cependant, si 2020 fut effectivement fort
fournie en critiques musicales sur Le Journal de Feanor, mon choix
s’était porter depuis très longtemps sur ce qui serait le Disque de
l’année : Blackstar de
David Bowie. Bien évidement, étant fan absolu du Major Tom depuis ma jeunesse et
comme Blackstar fut son tout dernier album – paru tout juste
avant son décès, en janvier 2016 – je ne pouvais pas lui rendre l’hommage qu’il
méritait. Et comme en plus, accessoirement, c’était un très bon album, il me
semble que le fait que j’ai choisis le vainqueur de cette catégorie dès janvier
2020 ne souffre de la moindre contestation…
Film
d’Animation de l’année : Neon Genesis
Evangelion
Même
s’il n’y a pas eu une grande concurrence cette année, pour ce qui est de cette
catégorie, peu présente sur ce blog en cette première année d’existence, au
moins, le choix du lauréat aura été, non seulement plutôt évidant mais aussi
et, surtout, logique. Il faut dire que Neon
Genesis Evangelion est, sans aucune discussion possible, une des
plus grandes séries d’animation nippone de tous les temps, une des plus
fascinantes mais aussi, une des plus décriées en raison de sa conclusion pour
le moins singulière. Et comme, alors que je l’avais découverte a la fin des
années 90, je n’avais jamais eu l’occasion de voir sa fin, je n’ai guère hésité
de me replonger dans cette série en septembre dernier et de, enfin, connaitre
cette dernière. Alors oui, mille fois oui, elle est particulière et je
comprends parfaitement qu’elle puisse en dérouter plus d’un – quand au
film, The
End of Evangelion, si le délire n’est pas le même, délire il y
a tout de même ! Mais bon, peu importe ses deux conclusions
franchement spéciales car Neon Genesis Evangelion est et
restera une superbe série d’animation et puis, rien que pour le plaisir d’avoir
enfin put voir celle-ci dans son intégralité, je pense que le jeu en valait la
chandelle…
Documentaire
de l’année : 13 Novembre – Fluctuat Nec
Mergitur
Je
pense ne pas me tromper en affirmant que, dans les années à venir, cette
catégorie ne sera jamais la plus fournie. Bien entendu, je ne regarde pas trop
les documentaires en temps normal et, au petit jeu des comparaisons, ils sont
loin, mais alors très loin, des films, des romans, des bandes dessinées ou des
albums musicaux, pour ne citer que quelques exemples évidents. Cependant, même
s’ils ne sont pas nombreux, certains documentaires méritent le détour et,
justement, cette année, j’ai eu l’occasion d’en voir quelque uns de fort bonne qualité.
Bien entendu, il me fallait un lauréat et, ici, mon choix s’est naturellement
porté sur 13
Novembre – Fluctuat Nec Mergitur, un documentaire de Netflix fort instructif et qui, alors
que les terribles attentats du 13 Novembre 2015 ont eu lieu il y a cinq ans
déjà, mérite largement le détour, ne serais-ce que par ne pas oublier cette
bien sombre soirée de novembre…
Livre
Divers de l’année : Bowie
Comme
ce fut le cas dans la catégorie précédente, celle des documentaires, en temps
normal, la concurrence n’est pas très rude ici, mes lectures se portant
davantage sur de véritables romans que sur des essais ou des beaux livres.
Pourtant, cette année – probablement, là aussi, un des effets secondaires du
Confinement – moult ouvrages eurent droit à leurs critiques et, par ailleurs,
pas des moindres. Ainsi, je me suis retrouvé devant quelques beaux candidats
qui auraient parfaitement mérité de remporter le titre de Livre Divers de
l’année 2020. Pourtant, début novembre, une évidence s’imposa lorsque j’ai
lu Bowie,
œuvre du génialissime dessinateur de comics qu’est Mike Allred et qui
s’intéressait, ici, aux premières années de Ziggy. Une pure réussite pour cet
album, des dessins magnifiques et un Bowie magistral, bref, cela ne pouvait que
plaire aux fans dont je fais, bien naturellement, parti…
LDVELH :
Le Labyrinthe de la Mort
Bon,
ici, nous touchons probablement à la catégorie la plus singulière du Journal de Feanor puisque, comme les
vieux fans le savent bien, Les Livres
dont vous êtes le Héros connurent leur heure de gloire au cours des
désormais lointaines années 80, une époque révolue où, naturellement, j’étais
bien plus jeune, bien plus vif mais aussi, bien plus naïf. Cependant, comme j’ai
souhaité refaire tous ces vieux LDVELH qui ont enchanté une partie de mon
adolescence, je me suis dit que, eux aussi, pourraient être distingués lors de
chaque fin d’année… Et, pour une première, mon choix ne pouvait se porter que
sur un seul et unique titre : Le
Labyrinthe de la Mort. Non pas parce que celui-ci fut un incontournable
absolu – même s’il est très bon – mais davantage pour la simple et bonne raison
que celui-ci fut mon tout premier LDVELH et, comme chacun sait, lorsque la
nostalgie parle…
Spectacle
de l’année : Elephant Man
Je
n’ai que très peu l’occasion de me rendre au théâtre, c’est un fait, ainsi,
depuis que ce blog existe, rares auront été mes critiques de cette catégorie.
Pourtant, même si cette année, par la faute de l’épidémie de Covid-19, je n’ai
pas eu l’occasion de me rendre au théâtre, j’ai tout de même souhaité récompenser
une pièce, ne serais-ce que pour marquer le coup et rappeler l’importance que
le genre peut avoir, n’en déplaise au gouvernement qui estime que la culture n’est
pas essentielle… Et donc, en cette première année d’existence du Journal de Feanor, ce fut Elephant
Man, la dernière pièce que j’ai eu l’occasion d’aller voir – en octobre
2019 pour être plus précis – qui fut le grand vainqueur ! Un choix que
certains pourront trouver pour le moins singulier mais que j’assume
totalement : franchement, ne serais-ce que pour voir, sur scène, le duo
JoeyStarr et Béatrice Dalle, je pense que le jeu en vaut la chandelle, et comme
en plus, ils sont très bons et que cette adaptation l’est tout autant, comment
aurais-je put choisir un autre vainqueur !?
Revue
de l’année : Les Cahiers de Science & Vie
193 – Les Fins du Monde
On
ne va pas se mentir, j’ai déjà connu des années nettement plus époustouflantes
pour ce qui est de ma catégorie presse. Peu de revues véritablement marquantes,
un manque de temps assez important – en fait, j’en ai eu nettement plus cette
année mais je l’ai occupé à d’autres choses – aura fait que le vainqueur de
cette année 2020 ne sera peut-être pas le plus éblouissant que ce blog a connu
depuis 2014. Pourtant, a bien y regarder, il sera le plus logique ! Ainsi,
au vu de la crise épidémique dut au Covid-19, les 2 millions et quelques de
morts, les confinements, comment une revue comme le 193eme numéro des Cahiers
de Science & Vie et qui était consacré aux Fins
du Monde ne pouvait pas être la revue de l’année ?! C’était
impossible, bien entendu !
Bon
bah voilà, il me semble que c’est tout pour cette année, il est donc temps pour
moi de vous souhaiter de passer un excellent réveillon, de fêter comme il se
doit et comme vous le pouvez cette année 2021 qui arrive dans quelques heures
et de saluer, une dernière fois, 2020, une année oh combien particulière,
dramatique pour beaucoup de personnes et qui restera dans l’Histoire en raison
de l’épidémie de Covid-19. Alors, en espérant que dans douze mois, je puisse
vous retrouvez avec en usant d’un ton plus léger et en espérant que le pire
soit dernière nous, je vous quitte, comme il se doit, avec la traditionnelle
salutation d’usage : bonne année a tout le monde !
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