Pages

mercredi 25 novembre 2020

Dark Souls 2 – Scholar of the First Sin


Dark Souls 2 – Scholar of the First Sin
 
Le héros, surnommé « Âme damnée », arrive à Drangleic, un ancien royaume où les humains porteurs de la Marque sombre viennent à la recherche d'un remède mais finissent pour la plupart par devenir des Carcasses et oublier leur passé. Dans sa quête, la Messagère d’Émeraude l'envoie depuis le village de Majula explorer Drangleic à la recherche des quatre Grandes Âmes qui avaient permis autrefois au roi Vendrick de fonder son château et commencer son règne : il doit pour cela tuer la Pécheresse oubliée, une femme emprisonnée pour un crime si horrible qu'elle a été condamnée à l'oubli, le Vieux Roi de Fer, un puissant roi qui a survécu aux flammes du Chaos alors que sa Forteresse s'enfonçait dans le Feu, la Charogne, un amalgame de Carcasses perdues dans les profondeurs d'un puits, et Freya, une araignée devenue géante en dévorant l'âme d'un dragon. L'Âme damnée réunit les Grandes Âmes et peut alors rejoindre le château de Drangleic, où il trouve la reine Nashandra qui lui révèle que Vendrick a fui depuis longtemps et qu'il doit mourir.
 

Dark Souls 2 – Scholar of the First Sin
Éditeur : From Software
Développeur : From Software
Concepteur : Tomohiro Shibuya, Yui Tanimura
Musique : Motoi Sakuraba, Yuka Kitamura
Date de sortie : 01 avril 2015
Pays d’origine : Japon
Genre : Action RPG
Mode de jeu : Un joueur, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 Si, bien entendu, d’un point de vu mondial, cette année 2020 aura été marquer par la crise lié au Covid-19 et a tout ce qui l’entoure, c’est-à-dire, les nombreux malades, les morts, la quasi-totalité des pays touchés, le confinement généralisé d’une bonne moitié de la population mondiale et si, bien entendu, bien malin serait celui-ci qui pourrait nous dire, avec certitude, quand cela prendra fin – car bon, rien ne nous dit que l’on n’entende plus parler du Covid en 2021, surtout vu que nous sommes, actuellement, dans un semi-confinement et que l’épidémie repart de plus belle – d’un point de vu personnel, car bon, il faut bien continuer a vivre, cette année 2020 aura été marquer, pour ma part, par la saga Dark Souls ! Ainsi, après vous avoir parlé du remaster du premier volet, il y a quelques semaines, chef d’œuvre absolu comme on en voit trop rarement et maitre étalon d’un genre que l’on peut qualifier de SoulBorne – histoire de ne pas oublier Bloodborne – il est temps, aujourd’hui, d’aborder le cas Dark Souls 2, indéniablement, pour certains, le vilain petit canard de la trilogie… Le maitre Hidetaka Miyazaki n’étant pas aux manettes du soft – il s’était contenter, à l’époque, d’une visualisation du projet – il apparait, d’entrée de jeu, que ce second volet de Dark Souls dénote nettement de ses comparses, que cela soit de par son ambiance, plus différente, son lore ou quelques spécificités propres a ce jeu. Le souci, c’est que, quelque part, Dark Souls 3 est, en quelque sorte, la suite du premier volet sur une console nettement plus puissante et qu’il reprend, scénaristiquement parlant, pas mal d’éléments de ce dernier. Du coup, Dark Souls 2, franchement différent, ne peut que dénoter ce qui aura déplu a une frange du public alors, qu’en fait, de par son originalité, son histoire, ses protagonistes, il est loin, mais alors, très loin de démérité, bien au contraire ! Bon, passons sur cette version PS4 qui ne tient pas la comparaison, graphiquement parlant, avec le remaster du premier volet : paru quelques années auparavant, il n’y a pas photo entre les deux jeux, ce qui est dommage tant ce soft, une fois qu’on s’est habitué a sa prise en main et a ses graphismes vieillots s’avère être captivant et, osons le, digne d’un Dark Souls ! Certes, on pourra pinailler quand a ces nombreux boss loin d’être aussi charismatiques que ceux du premier volet ou du troisième, mais pour le reste, que de bonnes idées dans cette suite, que de nouveautés appréciables – possibilité de se battre avec deux armes, morts qui font baisser notre barre de vie, invocations plus présentes que jamais. Bref, Dark Souls 2 est un bon, que dis-je, un très bon jeu qui, quelque part, fait de ses différences avec les deux autres volets de la saga sa véritable force : ici, nous ne sommes pas la pour faire plaisir aux fans de la première heure en multipliant les clins d’œil au premier volet, non, nous sommes dans un jeu qui reprend les concepts de la saga mais qui se suffit a lui-même et qui, ma foi, nous prouve, de fort belle manière, a quel point la saga de chez From Software est une des meilleures de ces dernières années, un truc énorme, grandiose, maintes fois copié mais jamais égalé et qui n’est certes pas destiné a tout le monde, mais bon, cela, c’est vraiment le moins important !
 

Points Positifs
 :
- Indéniablement, Dark Souls 2 fait de ses différences avec les deux autres volets de la saga sa grande force : ambiance, univers, ici, seuls les concepts de la saga ont été repris et quasiment tout le reste remanié, ce qui, ma foi, est plutôt une bonne chose, ainsi, une fois que l’on s’habitue a ce jeu, au bout de quelques heures, on ne voit plus que ses qualités !
- Il faut un certain temps pour se faire au style de jeu, aux commandes et a cette manière de jouer qui est aux antipodes de toute la production actuelle, et, je ne vous le cache pas, les premiers pas seront extrêmement difficiles. Cependant, une fois tout cela maitrisé, le plaisir est bel et bien au rendez vous et vous passerez un très grand moment devant ce Dark Souls 2.
- Quelques nouveautés plutôt bienvenues dans ce second volet, la principale étant, bien entendu, le fait que plus on meurt, plus notre barre de vie descend. Bref, mourir est encore plus une punition qu’auparavant !
- La satisfaction de battre un boss apparemment invincible, de finir un niveau oh combien ardu, de trouver le prochain feu de camp et de pouvoir sauver sa peau, bref, le chalenge est très dut mais le plaisir de la réussite n’en est que plus intense !
- Une version Scholar of the First Sin qui nous permet d’avoir tous les DLC et qui nous surprendra plus d’une fois !
- Le coté grandiose de certains niveaux, certaines créatures sont magnifiques et il y a des passages que l’on peut qualifier de culte. Bref, un soft parfait pour les amateurs du genre !
 
Points Négatifs :
- Il faut adhérer au concept de la saga et il est clair que ce genre de softs n’est décidément pas fait pour tout le monde. Certes, il n’est pas impossible a finir, mais bon, mourir a répétition face au moindre adversaire, devoir se retaper, encore et encore, la moitié d’un niveau avant de se faire massacrer en deux secondes par un boss, cela peut très rapidement lasser beaucoup de monde.
- Il faut reconnaitre que bon nombre des boss de ce second volet ne sont pas aussi charismatiques que ceux de Dark Souls. De même, le lore du premier était plus aboutie selon moi…
- Graphiquement parlant, cette version PS4 souffre de la comparaison avec le remaster du premier volet, sortie plus tard. Du coup, nous avons droit a un soft qui, soyons francs, est loin d’être aussi attirant pour l’œil – et encore, ne parlons pas de Dark Souls 3, véritable jeu PS4 lui…
 
Ma note : 8,5/10

Aucun commentaire: