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mercredi 6 juillet 2022

Berserk – Tome 41


Berserk – Tome 41
 
Guts est un guerrier solitaire à l’épée démesurée. Marqué par un terrible passé, il parcourt le monde en semant la mort sur son passage. Un jour, il vient en aide à Puck, un elfe facétieux et volubile qui décide de l’accompagner dans son voyage. Traqué par des forces obscures, Guts tente de devenir maître de son destin pour regagner sa liberté et accomplir sa vengeance… Au terme d’un long périple, grâce au rituel du Roi des Pétales Virevoltants, Casca s’éveille enfin de son éternel cauchemar. Mais alors qu’elle retrouve enfin Guts, ses souvenirs atroces lui reviennent et elle pousse un hurlement de terreur… Pendant ce temps, l’armée impériale de Griffith, bâtie autour de la nouvelle troupe du Faucon, fait son grand retour dans la capitale. La paix aurait dû s’installer un instant, mais… Guidées par le destin de l’île, les ténèbres et la lumière se croisent de nouveau !
 

Berserk – Tome 41
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 41
Parution en vo : 24 décembre 2021
Parution en vf : 06 juillet 2022
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 180
 
Mon avis :
 On ne va pas se mentir, ce quarante-et-unième tome de Berserk, probablement le meilleur manga de ces trente dernières années, était très attendu par les nombreux fans de l’œuvre de Kentaro Miura. La raison ? Malheureusement, comme chacun le sait, en raison de la disparition tragique et subite du mangaka qui eut lieue le 6 mai 2021 et qui laissa orphelin tous les fans de Guts, Casca et compagnie mais aussi, dans un sens plus large, aura marqué l’univers de la BD dans son sens le plus large mais aussi du jeu vidéo – dois-je encore rappeler le lien évidant entre Berserk et Dark Souls ? Bref, la disparition de Kentaro Miura aura laissé les fans désemparé : l’œuvre apparaissait ainsi comme étant inachevée et si, bien entendu, un tome devait encore sortir, tout le monde avait compris que Berserk ne connaitrait pas de fin ou, du moins, avec son auteur… Car il subsistait un espoir, celui que le manga soit repris par les assistants du sieur Miura. Une possibilité qui avait divisé les fans, naturellement, certains espérant que cela soit possible, d’autres hurlant au loup en affirmant que, fatalement, le résultat serait moins somptueux. Et donc, alors que parait ce quarante-et-unième tome de Berserk, tandis que nous pouvons nous émerveiller, pour la toute dernière fois, des magnifiques dessins de Kentaro Miura, la réponse à la question d’une éventuelle reprise, nous la connaissons depuis quelques semaines : oui, Berserk aura droit à une suite et une conclusion, le scénario étant repris par Kōji Mori – auteur d’un certain Suicide Island, un manga qu’il faudrait bien que je lise tôt ou tard – meilleur ami de Kentaro Miura et, comme convenu, par les assistants du mangaka. Une bonne nouvelle, à mes yeux, qui fait que j’ai put lire ce quarante-et-unième volet de Berserk avec un autre regard : certes, le grand Miura ne sera plus aux commandes, cependant, au moins, l’œuvre ne sera pas inachevée et, en toute sincérité, vu ce que celle-ci représente à mes yeux, c’est une très bonne chose… Mais nous n’en sommes pas là et avant de pouvoir juger sur pièce ce que vaut Berserk sans Kentaro Miura, intéressons nous plutôt à cet ultime volet où le maitre est présent ? Bon, je ne vais pas vous mentir, comme il est de tradition avec Berserk, pour ce qui est de la partie graphique de ce nouveau volet, c’est du tout bon voir, soyons fous, excellent, tout bonnement. Miura était un artiste talentueux, génial et terriblement consciencieux et le confirme, une dernière fois, dans cet album. Pour ce qui est du scénario, eh bien, disons que, après le réveil, enfin, de Casca dans le tome précédent, nous sommes dans la lignée de ce que le mangaka nous avait proposé lors de ces derniers albums : l’intrigue avance petit à petit, on en apprend davantage au sujet des habitants de l’Île des Elfes mais aussi sur le passé de certains des protagonistes et tandis que Guts, après tant d’efforts et de sacrifices, ne peut toujours pas s’approcher de Casca, ce tome s’achève avec l’arrivée, pour le moins innatendu, d’un certain… Griffith ! Bref, un tome de transition principalement, pas le meilleur de la saga, il faut le reconnaitre et qui promet énormément au vu de son final. Cependant, pour les raisons que tout le monde connait, ce quarante-et-unième volet de Berserk marquera durablement les esprits, quant à la suite, eh bien, disons qu’elle sera, probablement, encore plus attendue et que l’on pourra alors voir si les successeurs de Kentaro Miura seront à la hauteur de ce monument du manga qu’est Berserk
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir, pour les nombreux fans de Berserk, de s’émerveiller une toute dernière fois des somptueux dessins du grand Kentaro Miura qui nous as malheureusement quitté en mai 2021. Bref, voilà un album qui ne laissera personne indifférent…
- Comme j’ai put le dire à chaque fois, tout au long de mes critiques de l’intégralité des volets de la saga, comment ne pas reconnaitre l’immense qualité des dessins de Kentaro Miura qui, une fois de plus et pour la toute dernière fois, fait preuve de tout son immense talent !?
- Même si nous avons principalement affaire à un tome de transition, force est de constater que, scénaristiquement, la qualité est, une fois de plus au rendez vous surtout que, mine de rien, nous avons droit à quelques révélations pour le moins surprenantes et que le final, innatendu, nous annonce une suite explosive !
- Même si Miura ne sera plus là, Berserk aura droit à une suite et à une conclusion et, selon moi, c’est tout de même une bonne nouvelle !

Points Négatifs :
- Malheureusement, comme chacun sait, ce quarante-et-unième tome de Berserk est le tout dernier de Kentaro Miura et même si je suis satisfait que le manga ait droit à une suite et, donc, a une conclusion, il ne faut pas se leurrer : sans son créateur, Berserk ne sera plus tout à fait aussi grandiose…
- Historiquement, par la force des choses, cet album restera dans les annales, cependant, si l’on doit être tout à fait honnête, celui-ci n’est pas le meilleur de la saga et nous avons surtout affaire à un tome de transition très bon mais de transition tout de même.

Ma note : 8/10

lundi 28 décembre 2020

Berserk – Tome 40


Berserk – Tome 40
 
Schierke et Farnèse ont plongé dans les rêves de Casca qui les accompagne sous forme de miniature. Elles repoussent les démons qui les attaquent et avancent comme elles peuvent en ramassant des fragments de souvenirs de Casca. Au bout d’un moment, elles arrivent dans une forêt de cadavres et de cyprès épineux. La zone est particulièrement écœurante et indique que Casca a dû vivre une expérience particulièrement difficile. Toutefois, elles doivent continuer leur progression jusqu’en haut de la montagne qu’elles aperçoivent. Elles font leur maximum pour ne pas s’évanouir mais les choses empirent : les monstres sont de plus en plus grands, de plus en plus terrifiants et de plus en plus nombreux. Rapidement, elles se retrouvent en difficulté...
 

Berserk – Tome 40
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 40
Parution en vo : 28 septembre 2018
Parution en vf : 17 avril 2019
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Et voilà, comme je le disais il y a quelques jours, dans ma critique du trente-neuvième tome de cet excellent et cultissime manga qu’est Berserk, j’en suis finalement venu à bout, enfin, du moins, des volumes publiés jusqu’à ce jour, c’est-à-dire, donc, quarante… Un événement à marquer d’une pierre blanche pour une saga que je connaissais depuis bien longtemps et que je n’aurai découvert, finalement, que depuis cette année et janvier dernier, un manga qui m’aura occuper tout au long de ces huit derniers mois – me faisant reléguer les autres œuvres du même genre de coté, pour le moment – et qui, franchement, aura été conforme à tout le bien que j’en attendais. Oui, mille fois oui, Berserk est un des meilleurs mangas qu’il m’a été donné de lire depuis que je connais le genre et oui, mille fois, s’il m’a fallut bien du temps pour me lancer dans cette saga, comme dirait l’autre, mieux vaut tard que jamais… Ceci étant dit, quid, donc, de ce quarantième tome de Berserk ? Bon, je vous le dit tout de suite sans que cela soit un véritable spoiler – puisque les fans de l’œuvre de Kentaro Miura le savent depuis quelques mois, désormais – ce que l’on attendait tous est enfin arriver, c’est-à-dire, que Casca a enfin retrouvé les esprits ! Et, tout de même, disons que cela faisait fort longtemps que l’on attendait ce moment car, mine de rien, cela fait depuis les événements oh combien traumatisants que la pauvre jeune femme avait subit dans le légendaire treizième tome que l’on attendait que celle-ci échappe a la folie qui l’avait gagné… Pour cela, il aura fallut que Schierke et Farnese fassent une plongée dans l’esprit de Casca, au sein des méandres de celui-ci, affrontant ses cauchemars et autres souvenirs violents et oh combien traumatisants. Kentaro Miura, dans la lignée du volume précédent, nous livre des planches pour le moins imaginatives et bourrées de métaphores visuelles fort pertinentes, et puis, arrive enfin le moment tant attendu… Casca retrouve les esprits, retrouve à nouveau la parole, fait, finalement, connaissance avec Schierke et Farnese et, en toute sincérité, tout cela est assez émouvant pour tout bon fan de Berserk qui se respecte. Et puis, il y a enfin les retrouvailles entre Casca et Guts qui vont avoir lieu, et là… un cri et puis… on comprend que, décidément, ces retrouvailles risquent de ne pas être aussi simples que prévus, malheureusement. Mais cela, on en saura plus par la suite, lorsque sortira le prochain tome, sauf que, là, il va falloir patienter, et, bien entendu, pas qu’un peu ; une première pour moi qui avait eu la chance de me taper l’intégrale des quarante tomes en quelques mois et il va donc falloir que je m’y fasse… mais que cela va être dur de patienter bien longtemps avant de retrouver Guts, Casca, Schierke, Serpico, Farnese, Isidro et les autres…
 

Points Positifs
 :
- Ce que l’on attendait depuis si longtemps est enfin arriver, c’est-à-dire, que Casca a enfin retrouvé ses esprits ! Franchement, cela fait plaisir pour tout fan qui se respecte et, par ailleurs, lorsque la jeune femme revient à elle, comment ne pas être émus par son regard, ses paroles !?
- Les retrouvailles entre Guts et Casca ne se passent pas comme prévus. Sacré coup de théâtre qui nous fait dire que, décidément, ces deux là semblent ne pas avoir droit au bonheur…
- Suite et fin du voyage onirique de Schierke et Farnese dans l’esprit de Casca. Une fois de plus, cela nous permet d’avoir droit à des planches pour le moins fort inventives, surtout que celles-ci sont bourrées de métaphores visuelles fort pertinentes.
- Bien entendu, comment ne pas louer, une fois de plus, l’immense talent de Kentaro Miura !? Visuellement, ce tome de Berserk est une pur merveille, comme d’habitude quoi…
- Une couverture qui sort un peu des sentiers battus, ce qui est une bonne chose : c’est mieux d’avoir Schierke et Farnese plutôt que, pour la énième fois, Guts et son épée…
 
Points Négatifs :
- Je ne dis pas que l’apparition de Griffith et de ses hommes, face a des espèces d’ogres ou de géantes, est inintéressante, mais bon, au vu de tout ce qui s’était déroulé auparavant, disons que l’on s’en moque un peu… car bon, comment dire, ce que l’on a envie de savoir, c’est ce qui est arriver à Casca lorsqu’elle a vu Guts !
- Il va falloir que moi aussi, je patiente des mois, plus d’un surement, pour avoir droit a la suite… Que cela va être long…
 
Ma note : 8/10

mardi 15 décembre 2020

Berserk – Tome 38


Berserk – Tome 38
 
Rickert et Erika sont sauvés par la nouvelle troupe du Faucon qui les amène à Falconia. Les deux jeunes gens sont impressionnés par ce qu’ils y trouvent. En effet, après avoir passé une porte gigantesque, ils découvrent une ville reconstruite et de taille phénoménale, comme si la cité de légende était sortie de terre. En outre, ils voient pour la première fois de leur vie une foule dense qui regroupe des personnes de tous les peuples et vivant en harmonie. Toutefois, un souci tracasse Rickert : on lui a remis une autorisation pour rencontrer Griffith mais il ignore ce qu’il va bien pouvoir lui dire...
 

Berserk – Tome 38
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 38
Parution en vo : 24 juin 2016
Parution en vf : 18 janvier 2017
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Trois ans, trois longues années auront dut patienter les fans de Berserk pour que, enfin, ils aient eu droit a la suite des aventures de Guts et de ses compagnons. Une attente interminable, limite foutage de gueule, surtout que, pour rappel, le volume précédent avait de quoi désappointer pas mal de lecteurs avec ce long flashback dont on se demandait l’utilité. Fort heureusement, pour ma part, je n’aurai attendu que quelques jours – l’avantage de m’être lancer dans la lecture de ce manga culte que fort tardivement – mais je n’ose imaginer ce qu’ont dut ressentir les fans de la première heure… Quoi qu’il en soit, si l’attente fut fort longue pour certains et beaucoup moins pour ma part, l’important, c’est le contenu de ce trente-huitième tome de la saga et, ma foi, au vu de son contenu, force est de constater que c’est du tout bon ! Il faut dire qu’en suivant, par l’entremise de Rickert, la découverte de Falconia, la formidable et impressionnante capitale de Griffith, Kentaro Miura a vu juste : ainsi, le lecteur, par les yeux de l’un des rares survivants de l’ancienne Troupe du Faucon, est tout aussi émerveiller par cette cité féérique et aux dimensions cyclopéennes. Mais si Falconia, de par sa taille et son architecture, éblouie le lecteur, l’on y retrouve également tout un tas d’anciens protagonistes que l’on croyait disparus a jamais, ce qui, ma foi, est plutôt une bonne chose. Cependant, le moment le plus important, celui qui marque véritablement les esprits, c’est bien évidement ces fameuses retrouvailles entre Rickert et Griffith, retrouvailles que l’on peut qualifier sans problème de compliquées, comme on peut se l’imaginer. Bref, vous l’avez compris, ce trente-huitième tome de Berserk est surtout consacré à Falconia et a Rickert, Guts et ses compagnons n’apparaissant qu’a la toute fin de ce volume, lorsqu’ils débarquent sur l’île des Elfes. Mais le peu que l’on a vu de celle-ci donne franchement envie de découvrir la suite – et comme le rythme de parution reprend une allure plus convenable, autant en profiter… enfin, même si, pour ma part, cela ne change pas grand-chose…
 

Points Positifs
 :
- Un volume un peu spécial puisque l’on n’y voit quasiment pas Guts et ses compagnons mais qui n’en reste pas moins fort bon dans l’ensemble : avec Rickert en tête d’affiche, il nous permet de découvrir enfin cette fameuse citée de Falconia, oh combien impressionnante.
- Kentaro Miura s’en donne a cœur joie, question dessins, dans ce volume. Il faut dire qu’il dessine merveilleusement bien cette citée féerique qu’est Falconia, certaines planches étant, pour le moins, sublimes !
- Les retrouvailles pour le moins tendues entre Rickert et Griffith.
- Le questionnement qui se pose vis-à-vis de Griffith : certes, il apparait comme étant le sauveur de l’humanité, certes, tout le monde lui doit énormément et le suit aveuglement, mais quand on sait comment l’ancien chef d’une troupe de mercenaires acquis de tels pouvoirs, quand on sait le sang qu’il a sur les mains… et puis, quel est son véritable but !?
- Le plaisir de retrouver tout un tas de vieilles connaissances…
- L’arrivée de Guts et de ses compagnons sur l’île des Elfes promet beaucoup.
- Une couverture plutôt réussie.
 
Points Négatifs :
- Certains regretteront que l’intrigue n’avance guère dans ce volume et que Guts apparaisse aussi peu. Pourtant, il me semblait nécessaire de nous montrer ce qu’est Falconia.
- Trois ans pour que ce tome sorte ! Franchement, Kentaro Miura s’est un peu fichu du monde sur ce coup là…
 
Ma note : 8/10

dimanche 13 décembre 2020

Berserk – Tome 37


Berserk – Tome 37
 
A bord du Sea Horse, l’équipage se met à charger les canons pour tirer sur le monstre gigantesque qu’est le dieu marin. Isma est quant à elle dans l’eau et découvre qu’elle peut se transformer en sirène, en merrow plus exactement. Alors qu’elle profite de son nouveau corps pour approcher le monstre, elle manque de se faire attaquer. Elle est heureusement sauvée par une autre merrow, et pas n’importe laquelle : sa mère ! De son côté, Guts est toujours dans le corps du dieu marin avec le corps de lumière de Schierke dans le dos. Le guerrier demande à la sorcière s’il reste du menu fretin et où se trouve le cœur du monstre. Schierke comprend alors que Guts est victime des chocs soniques et qu’il a déjà perdu la vue et l’ouïe. Les battements de cœur du dieu marin s’accélèrent au fur et à mesure que Guts approche de son cœur, guidé par Schierke. Sauront-ils ensemble approcher du cœur du dieu marin et l’exploser ?
 

Berserk – Tome 37
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 37
Parution en vo : 23 mars 2013
Parution en vf : 02 juillet 2014
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Indéniablement, ce trente-septième tome de Berserk est un volume bien singulier… Il faut dire que, de par son contenu, il a de quoi déstabiliser même les fans les plus ultras du manga de Dark Fantasy du sieur Kentaro Miura : ainsi, si la première partie nous propose la conclusion de l’arc narratif où Guts et ses compagnons affrontaient le Dieu de la Mer, si la seconde, elle, remettait sur le devant de la scène un certain Rickert, perdu de vu depuis bien longtemps et qui arrive, au sein d’une colonne de réfugiés, à Falconia, celle du milieu, elle, est un long flashback qui revient sur l’adolescence de Guts, du temps où il était un jeune mercenaire qui allait de compagnie en compagnie. Et là, comment dire… si ce petit voyage dans le passé de notre héros n’est pas désagréable, on peut franchement se demander a quoi il sert, surtout que, pour rappel, à l’époque où était sorti ce trente-septième tome de la saga, les fans avaient dut patienter sensiblement un an et demi pour avoir la suite du volume précédent, ce qui, au vu du résultat, est plutôt frustrant, il faut en convenir… Cela est assez dommage car ce tome est loin d’être inintéressant : ainsi, Guts a rarement été aussi en danger alors qu’il essaie de percer le cœur du Dieu de la Mer, de même, le retour de Rickert qui annonce, bien évidement, un face à face plutôt tendu avec Griffith, promet beaucoup. Mais bon, attendre aussi longtemps pour un tel volume, sincèrement, je suis bien contant d’avoir patienté des années pour me plonger dans la lecture de Berserk, cela m’aura évité une belle déception…
 

Points Positifs
 :
- Nous avons enfin droit à la conclusion de l’arc narratif où Guts et ses compagnons affrontaient le Dieu de la Mer et les pirates ! Accessoirement, celui-ci est plutôt pas mal : un Guts très mal en point, l’intervention féérique des sirènes, les questions qui se posent au sujet du mystérieux enfant de la Lune…
- Le retour de Rickert qui, accompagné par des réfugiés, est attaqué par des monstres et est sauvé par des membres de la… nouvelle Troupe du Faucon ! Tout cela promet énormément par la suite, surtout lorsque le jeune garçon va retrouver Griffith.
- Pour ce qui est des dessins, bien évidement, il n’y a rien à dire en dehors du fait que, une fois de plus, Kentaro Miura livre une fort belle prestation aux crayons !
 
Points Négatifs :
- On peut franchement se demander à quoi à servit le flashback que l’auteur nous propose dans ce tome !? Il n’est pas mauvais, certes, mais, scénaristiquement, il n’apporte rien à l’intrigue, mais en plus, il casse le rythme de cette dernière.
- Le rythme de parution des différents tomes de Berserk étant de plus en plus lent, les fans avaient dut patienter plus d’un an et demi pour avoir droit a ce trente-septième volume loin d’être à la hauteur de ses prédécesseurs…
 
Ma note : 7/10

mardi 8 décembre 2020

Berserk – Tome 36


Berserk – Tome 36
 
A un bout de l’île, Guts s’est transformé en Berserk et affronte seul les pirates. A l’opposé, Isma, Isidro et Schierke observent ce que sont devenus les villageois : tous sont désormais des monstres qui grouillent. Remarquant la présence d’Isma, deux créatures s’approchent et tentent de l’emporter avec elles. Heureusement, Isidro parvient à la sauver avant qu’il ne soit trop tard. Puis, Schierke et Isidro décident d’aller aider Guts. Isma veut les accompagner mais cette dernière n’est pas une combattante et serait un boulet plus qu’autre chose, d’autant que le guerrier noir est dans un endroit particulièrement dangereux. Schierke décide alors d’utiliser son corps de lumière pour atteindre Guts. Malheureusement, l’Od de l’armure de Guts est trop puissant et la sorcière se fait repousser...
 

Berserk – Tome 36
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 36
Parution en vo : 23 septembre 2011
Parution en vf : 03 janvier 2013
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Après l’énième retournement de situation qui avait eu lieu a la fin du trente-quatrième tome de la saga – et le début, donc, de l’arc Fantasia – Berserk poursuit son petit bonhomme de chemin avec un énième volume, le trente-sixième donc, qui est dans la lignée de son prédécesseur immédiat, c’est-à-dire, que l’on retrouve Guts et ses compagnons, dans une île bien singulière qui se trouve loin des routes maritimes, aux prises avec des créatures marines et un Dieu des Mers que n’aurait pas renier un certain Lovecraft… Visuellement, c’est une nouvelle fois sans le moindre défaut et, sur ce point, force est de constater que le sieur Kentaro Miura nous éblouit une fois de plus avec des planches que l’on peut qualifier de magnifiques, surtout que l’artiste est un véritable fou de détails. Scénaristiquement, je serais peut-être un peu moins enthousiaste… Ainsi, il faut reconnaitre que l’intrigue n’avance guère dans ce nouveau tome de Berserk et que, une fois de plus, en dehors des combats, il ne se passe pas grand-chose. Alors bien entendu, ceux-ci sont spectaculaires et méritent le détour, mais bon, cela reste des affrontements et, au bout d’un moment, voir Guts découpé en rondelles des monstres marins, cela peut lasser. Fort heureusement, il y a quelques surprises dans ce tome, comme la réapparition du bien mystérieux Enfant de la Lune que nos héros avaient rencontré – avant qu’il ne disparaisse tout aussi mystérieusement – dans le vingt-huitième tome, bref, il y a un certain temps déjà, mais aussi, a un degré moindre – car on s’en doutait – la transformation en sirène de la jeune Isma, une habitante de l’île rencontrée dans le volume précédent. Du coup, difficile de véritablement sauter au plafond avec un tome certes toujours aussi jouissif, spectaculaire et magnifique, graphiquement parlant, mais qui, de par son scénario qui avance tel une limace, a un peu de mal a ne pas nous laisser avec une légère impression de déception… et comme en plus, Kentaro Miura, a cette époque, commençait a espacer de plus en plus la sortie de ses tomes de Berserk, je vous laisse imaginer le désarroi que certains lecteurs pouvaient ressentir après tant d’attente…
 

Points Positifs
 :
- Une fois de plus, nous avons affaire à un volume que l’on peut qualifié de, visuellement, spectaculaire ! Bien entendu, ce n’est pas une surprise et cela fait bien longtemps que Kentaro Miura nous a habitué à cela, cependant, il faut reconnaitre que, au fil des volumes, le bougre réussit la gageure de s’améliorer et que, depuis quelques tomes, on atteint tout bonnement des sommets !
- Les amateurs d’action pure et dure seront aux anges dans ce volume ci. Il faut dire que Guts a de quoi s’en donner à cœur joie et que les scènes d’actions sont spectaculaires.
- La réapparition du bien singulier Enfant de la Lune, la jeune Isma qui s’avère être une sirène, comme on s’en doutait, les créatures à la Lovecraft, etc. Bref, il y a de quoi faire tout de même dans ce trente-sixième tome de Berserk !
 
Points Négatifs :
- Il faut tout de même que l’intrigue n’avance pas des masses dans ce tome, d’ailleurs, c’est de plus en plus le cas dans la saga depuis quelques tomes, ce qui, ma foi, est dommage. Alors oui, tout cela est spectaculaire, mais bon, cela commence à durer un peu cette histoire de pirates fantômes et de créatures Lovecraftiennes…
 
Ma note : 7,5/10

lundi 7 décembre 2020

Berserk – Tome 35


Berserk – Tome 35
 
Ganishka est devenu un gigantesque arbre de lumière et c’est à ses pieds qu’une non moins énorme cité blanche est érigée. Celle-ci est ornée de nombreuses statues à l’effigie d’un faucon blanc : pour tous, la cité baptisée Falconia sera la capitale du nouveau monde, dirigée par Griffith. En mer, le capitaine des pirates se voit expliqué par son bras droit que, depuis l’étrange brume, des rumeurs circulent sur le bateau : des phénomènes étranges et inquiétants s’y produiraient et certains auraient même vu des fantômes. Cependant, le capitaine refuse de croire ces histoires qu’il considère comme des balivernes. Il ne va néanmoins pas tarder à changer d’avis, hélas trop tard... Pendant ce temps-là, à bord du navire de Roderick, Guts se repose dans sa chambre tandis que ses compagnons s’amusent : ils ne se doutent pas qu’ils sont sur le point de recroiser les pirates et que ceux-ci ont changé...
 

Berserk – Tome 35
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 35
Parution en vo : 29 septembre 2010
Parution en vf : 29 juin 2011
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Indéniablement, une fois de plus, Berserk avait prit un nouveau tournant scénaristique totalement inattendu a l’issu du trente-quatrième tome de la saga ; il faut dire qu’avec la mort de l’Empereur Kushan suite a l’intervention malencontreuse du Chevalier Squelette, bien manipulé, sur ce coup, par Griffith, un portail entre les mondes s’est ouvert, portail qui aura permit l’arrivée sur Terre de toutes les créatures mythologiques et féeriques qui, jusque là, vivaient, en quelque sorte, dans une espèce d’univers parallèle. Un sacré coup de théâtre, donc, qui assoit non seulement le pouvoir de Griffith, plus puissant que jamais et qui apparait en tant que grand sauveur face aux troupes Kushan mais aussi, qui lance la série dans une nouvelle ère : en effet, désormais, il faudra composer avec toutes ces créatures fabuleuses, le monde ayant définitivement changer… Un cycle s’achève donc – curieusement, dans le premier épisode de ce nouveau tome ce qui est un peu débile – et un tout nouveau débute, le si bien nommé… Fantasia. Et, justement, cela nous permet de retrouver Guts et ses compagnons qui, toujours en mer sur le navire de Roderick, ont à nouveau affaire aux pirates, quoi que, il s’avère que ces derniers ont bien changé désormais : devenus morts-vivants, ils errent sur les océans dans un navire fantôme qui rappelle un certain Hollandais Volant. L’affrontement entre nos héros et les pirates – aidés par un monstre marin – occupe une bonne partie de ce trente-cinquième tome mais c’est la suite qui marque le plus les esprits, lorsque nos héros débarquent sur une île bien singulière, loin des routes maritimes et a l’ambiance bien particulière que n’aurait pas renié un certain Lovecraft – d’ailleurs, on sent bien d’où vient l’inspiration de Kentaro Miura. Ambiance parfaite, donc, dessins toujours au top, une intrigue qui avance petit a petit, certes, mais qui n’en reste pas moins captivante, a quoi, pour finir, il faut ajouter une bonne touche d’humour par le biais d’Isidro qui fait la rencontre d’une certaine Isma, mystérieuse jeune fille qui pourrait bien être une… sirène ! Bref, Berserk, une fois de plus, réussit à nous surprendre et une fois que l’on a achevé la lecture de ce volume, on n’a plus qu’une seule envie : découvrir la suite bien sur !
 

Points Positifs
 :
- L’ambiance particulière qui se dégage de ce tome où, indéniablement, Kentaro Miura prend un malin plaisir a multiplier les références aux histoires de navires hantés comme celle du Hollandais Volant mais aussi à Lovecraft avec les habitants de cette île étrange qui nous rappellent un peu les Profonds du maitre de Providence.
- Bien évidement, pour ce qui est des dessins, ce n’est plus une surprise depuis longtemps : Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation à la hauteur de son immense talent. Design des créatures Lovecraftiennes, navire fantôme, c’est du tout bon !
- L’humour revient enfin dans la série avec quelques scènes pour le moins hilarantes ; merci Isidro !
- La curiosité, pour le lecteur, de découvrir ce que nous réserve l’auteur : il faut dire qu’avec ce changement drastique dans le monde et l’arrivée dans celui-ci de toutes ces créatures légendaires, il y a de quoi amener un sacré tournant dans la saga.
 
Points Négatifs :
- Dommage que l’arc du Faucon Millénaire n’ait pas prit fin dans le volume précédent ; c’est un peu débile que celle-ci ait eu lieue dans ce court épisode de quelques pages, en début d’album.
 
Ma note : 8/10

mercredi 25 novembre 2020

Berserk – Tome 34


Berserk – Tome 34
 
Devenu une bête démonique sans précédent, Ganishka est maintenant tellement gigantesque que sa tête est plus haute que les nuages. Tout autour et sur un rayon de plusieurs kilomètres, les habitants des villages aperçoivent sa forme au loin ainsi que le tourbillon noir des nuages au-dessus de sa tête. N’ayant plus conscience de lui-même, Ganishka avance en broyant tout sur son passage, laissant un paysage de mort et de désolation à chacun de ses pas. Il ne voit que les nuages noirs autour de lui mais, au milieu de ces ténèbres, une lumière fait son apparition au loin : Griffith. Hypnotisé par cette lumière, Ganishka cesse sa progression et un flot de petits monstres à son effigie jaillissent de ses pieds, les créatures se dirigeant alors vers l’armée de Griffith...
 

Berserk – Tome 34
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 34
Parution en vo : 25 septembre 2009
Parution en vf : 20 avril 2011
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Indéniablement, on s’attendait à un affrontement dantesque entre l’Empereur Kushan et Griffith, or, après lecture de ce trente-quatrième tome de Berserk, il apparait, curieusement, que le résultat final ne fut peut-être pas à la hauteur de nos espérances, ou, plutôt, s’il fut spectaculaire et marqua les esprits, ce fut pour d’autres raisons… Ainsi, de combat en lui-même entre les deux hommes – si on peut encore les appeler ainsi, surtout l’Empereur, devenu une créature colossale tellement grande que sa tête dépasse les nuages – il n’y en eut point, Griffith n’ayant, sous la forme de Femto – chose qui ne lui arrivait plus depuis sa renaissance – aucune difficulté à maitriser son adversaire, même si, là aussi, pas de la manière dont on pouvait s’y attendre. Non, ce qui marque principalement les esprits, dans ce tome, ce sont les sublimes dessins de Kentaro Miura, plus grandioses que jamais et qui nous livre ici quelques doubles planches fortement inspirées des plus belles réalisations de Pieter Brueghel le jeune – d’ailleurs, une d’entre elles renvoi directement aux tableaux du maitre – et les conséquences même de l’intervention de Femto et du… Chevalier Squelette qui fait une apparition surprenante et inattendue. En effet, suite à la destruction de l’Empereur Kushan, le monde est traversé par une onde d’énergie qui bouleverse tout sur son passage, ce qui permet aux créatures légendaires et féériques de côtoyer le monde des humains. Un événement totalement inattendu et qui redistribue littéralement les cartes dans l’intrigue de la saga, quand a nous, lecteurs, une seule question se pose désormais : mais que diable nous prépare Miura !? Bref, vivement la suite !
 

Points Positifs
 :
- Peut-être le volume le plus magnifique, graphiquement parlant, depuis les débuts de la saga. Il faut dire que, ici, Kentaro Miura flirte allègrement avec la perfection et nous livre une flopée de doubles planches que l’on peut qualifier, sans problème, de grandioses !
- Entre les multiples références aux œuvres de Brueghel – ce n’est bien entendu pas une première – et le plaisir qu’à l’auteur à nous pondre des créatures mythiques, l’ensemble s’avère être un pur régal pour les yeux.
- Le coup de théâtre totalement inattendu qui a lieu à la fin : désormais, créatures mythiques et féeriques côtoient allègrement le monde des humains, ce qui, bien entendu, promet énormément pour la suite.
- L’affrontement en lui-même n’est pas mauvais et nous avons droit à quelques planches spectaculaires.
 
Points Négatifs :
- Je sais fort bien que Griffith – Femto – est surpuissant, qu’il possède les pouvoirs d’un dieu, mais bon, je m’attendais à une opposition un peu plus forte de la part de l’Empereur Kushan.
- A la place, nous avons surtout affaire a un affrontement entre la nouvelle Troupe du Faucon et les monstres crées par l’Empereur ; sympa, spectaculaire, mais bon…
 
Ma note : 7,5/10

samedi 21 novembre 2020

Berserk – Tome 33


Berserk – Tome 33
 
Tandis que le bateau se dirige vers Elf Helm, Guts surveille Casca de loin quand Roderick le rejoint. Ce dernier aimerait bien comprendre ce que la demoiselle représente pour le guerrier noir. Dans leur corps astral, Farnèse et Schierke survolent les deux hommes au moment où Guts s’apprête à répondre. Néanmoins, elles ne peuvent entendre la réponse car Farnèse panique et retourne dans son corps, la sorcière étant alors obligée de faire de même. Quant à Casca, celle-ci s’approche dangereusement du bord du navire. Inquiet, Guts fonce vers elle mais il n’arrive pas à la rattraper : la jeune femme tombe à l’eau et il plonge donc pour la récupérer. Entraîné vers le fond par le poids de son bras gauche, Guts perd alors connaissance. Heureusement, ils sont sauvés par l’équipage mais Guts met du temps avant de reprendre conscience. A son réveil, Schierke doit réécrire le sortilège de protection sur son corps malgré la douleur. Pendant ce temps, Farnèse aide Casca à se laver mais la jeune femme craque...
 

Berserk – Tome 33
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 33
Parution en vo : 24 octobre 2008
Parution en vf : 26 janvier 2011
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Après un trente-et-unième tome que j’avais trouver un peu décevant, celui-ci n’étant composé que d’affrontements, spectaculaires certes, mais qui prenaient trop le pas sur le déroulement de l’intrigue à proprement parler, Berserk était revenu en force dès le volume suivant, autrement plus intéressant grâce au retour d’un certain Griffith, plus puissant que jamais et qui faisait face, avec sa nouvelle Troupe du Faucon, a l’Empereur Kushan et son armée. Un bon tome donc, et, histoire de poursuivre sur de bonnes nouvelles, ce trente-troisième est sur la même lancée, que dis-je, il le surpasse en intérêt, ce, pour de multiples raisons… Ainsi, la première partie de cet album permet à l’auteur, Kentaro Miura – toujours aussi excellent aux dessins – de varier un peu ses thématiques de prédilections en nous proposant un spectaculaire combat naval et en rendant quelques hommages aux plus belles œuvres du genre. De plus, cela nous permet, à nous lecteurs, de mieux connaitre Roderick qui, comme le dit si bien Isidro, est tout sauf un simple bellâtre, bien au contraire. Ensuite, place aux choses sérieuses avec un Empereur Kushan qui, déstabiliser par son échec face à Griffith, se décide a devenir infiniment plus puissant, sans savoir, bien entendu, que cela fait le jeu de son adversaire pour ce qui est du sauvetage de la capitale royale. Cela nous donne quelques planches tout simplement parfaites, principalement en raison de la nouvelle apparence de l’Empereur qui est devenu tout bonnement colossal ! Bref, vous l’avez compris, un très bon tome de Berserk, un de plus, qui vient rappeler que, même quand il y a quelques moments de moins bien, la qualité n’est jamais bien loin… et puis, on est bien curieux de savoir ce que va donner l’affrontement entre Griffith et l’Empereur !?
 

Points Positifs
 :
- La bataille navale qui a lieue dans la première partit de ce volume est, en plus d’être une première dans la série, tout simplement spectaculaire ; et comme en plus, Kentaro Miura est fort doué aux crayons, je vous laisse imaginer le résultat quand il dessine des navires.
- La transformation, oh combien spectaculaire, de l’Empereur Kushan qui devient une espèce de démon tout bonnement colossal et qui dévaste tout sur son passage.
- Bien évidement, pour ce qui est des dessins, ce n’est plus une surprise depuis longtemps : Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation à la hauteur de son immense talent. Cependant, dans ce tome, il nous livre une multitude de planches qui sont un véritable régal pour les yeux, que ce soit celles du combat naval ou celles de la transformation de l’Empereur !
- On en sait enfin un peu plus au sujet de Roderick qui est tout sauf un simple bellâtre.
- Les relations entre les protagonistes principaux reviennent enfin au cœur de l’intrigue.
 
Points Négatifs :
- Certains trouveront peut-être que la transformation de l’Empereur est un peu trop much. Bon, cela reste une affaire de gouts, bien sur…
- Kentaro Miura ne peut pas s’empêcher de déshabiller gratuitement Casca et Farnèse. Au début, cela passait mais bon, à force, cela commence à lasser…
- Le coté toutes les filles craquent pour Guts, c’est un peu bof.
 
Ma note : 8/10