Pages

samedi 29 avril 2023

Dragon Ball – Tome 19


Dragon Ball – Tome 19
 
Krillin et Gohan font le trajet jusqu’à la maison du grand chef des Nameks afin que ce dernier débloque la puissance cachée de Gohan. Ils voyagent en volant mais déploient le minimum de puissance possible afin de ne pas être repérés. Seulement, cela fait déjà quatre jours et Krillin s’inquiète car le grand chef est en fin de vie et risque de mourir à tout moment. Comme Krillin estime qu’ils sont assez loin de toute menace, ils décident finalement de se donner à fond pour la fin du trajet, mais ils ne savent pas que Végéta cherche à repérer leurs aura depuis tout ce temps. Comme ce dernier a augmenté sa puissance dernièrement, il arrive à les repérer malgré la distance et se lance immédiatement à leur poursuite. Sa vitesse est telle qu’il les rattrape en quelques minutes seulement, alors même que la maison du grand chef était en vue. Heureusement, la puissance de Gohan est révélée avant que Végéta ne comprenne ce qu’il se passe. Pourtant, ils ont soudain tous un plus gros problème : cinq êtres à la puissance dépassant même la nouvelle force de Végéta arrivent à l’instant sur la planète ! Il s’agit du commando Ginyu, composé des cinq pires créatures de l’armée de Freezer. Devant cette menace, Végéta, Krillin et Gohan vont devoir s’allier temporairement. De son côté, Goku s’entraîne de manière extrême à bord de son vaisseau spatial et arrivera très bientôt sur Namek. Mais d’ici là, il sera peut-être trop tard pour Krillin et Gohan...
 

Dragon Ball – Tome 19
Scénariste : Akira Toriyama
Dessinateur : Akira Toriyama
Genre : Shônen
Type d'ouvrage : Aventure, Action
Titre en vo : Doragon Bōru vol. 19
Parution en vo : 10 novembre 1989
Parution en vf : 01 avril 2012
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 228
 
Mon avis :
 Cela fait déjà quelques tomes, plus précisément, depuis les débuts de l’arc des Saiyans qui s’est poursuivis, depuis, avec celui de Freezer, que Dragon Ball, œuvre du sieur Akira Toriyama, flirte allègrement avec l’excellence. Il faut dire, naturellement, que cette partie correspond, pour ce qui est de l’adaptation animée, aux débuts de Dragon Ball Z et que, pour les vieux de la vieille dans mon genre, comment ne pas reconnaitre que tout cela rappelle de bons, que dis-je, de très bons souvenirs… Et donc, après un dix-huitième volet où Vegeta occupait le devant de la scène, nous retrouvons, dans ce nouvel album, le Prince des Saiyans, désormais allié, par la force des choses, a Krillin et Gohan, face a une flopée de nouveaux adversaires surpuissants, je veux, bien entendu, parler des membres du Commando Ginyu ! Bon, ici, une petite précision s’impose avec les joyeux drilles qui composent cette force de frappe qui est, tout bonnement, la plus puissante de Freezer : autant ces derniers dépassent nos héros en puissance pure, autant ils flirtent un peu avec le ridicule surtout lorsqu’ils se mettent à prendre, par moments, des poses oh combien discutables… Naturellement, il faut voir ici une parodie, de la part de Toriyama, d’œuvres comme Bioman ou Power Rangers et si ce n’est pas désagréable de retrouver un certain humour qui brillait par son absence depuis bien longtemps dans le manga, certains risquent de tiquer un peu devant ce Commando oh combien particulier. Cependant, si, qualitativement parlant, ce dix-neuvième tome de Dragon Ball reste plutôt bon, on pourra regretter, tout de même, que le mangaka use une fois de plus des mêmes vieilles ficelles narratives, c’est-à-dire que, une nouvelle fois, alors que ses compagnons sont complètement dépassés par leurs adversaires – y compris Vegeta qui, quelque part, remplace Picolo en tant qu’ancien grand méchant désormais plus ou moins reconvertit – Goku arrive et sauve la situation, ce, avec de nouveaux pouvoirs qui le mettent tout de suite hors-de-porté de ses anciens alliés. Je trouve cela un peu dommage comme procédé qui ne cesse de revenir dans Dragon Ball, mais bon, que voulez vous, dès mes premières critiques de ce manga, je vous avais bien dit que, a un moment donné, certains défauts, récurrents, allaient finir par poser problème… même si, en toute objectivité, pour le moment, nous n’en sommes pas encore là…
 

Points Positifs
 :
- Même si ce dix-neuvième tome est un poil moins aboutit, de par quelques défauts, que ses prédécesseurs immédiats, force est de constater que, dans l’ensemble, cela reste suffisamment bon pour satisfaire les fans de Dragon Ball et que, une fois de plus, entre affrontements spectaculaires, protagonistes charismatiques et retournements de situations innatendu, il y a de quoi faire !
- Retour pour le moins innatendu de l’humour avec le fameux Commando Ginyu, une belle bande de loustics qui, malgré leurs puissances, n’en sont pas moins ridicules par moments de par leur comportement.
- Pour ce qui est des dessins, Akira Toriyama est un mangaka au style reconnaissable entre mille et même si celui-ci n’est peut-être pas l’artiste le plus talentueux au monde ses planches n’en restent pas moins fort plaisantes et nous démontrent fort bien qu’un style original peut parfaitement faire l’affaire. Qui plus est, celui-ci s’améliore de plus en plus au fil des tomes et il faut reconnaitre que certaines planches sont un véritable régal !
- Naturellement, ceux qui, comme moi, ont connu Dragon Ball par le biais de son adaptation animé dans les années 80 seront conquis par les aventures de Goku et compagnie.

Points Négatifs :
- On peut franchement regretter qu’Akira Toriyama use et abuse sans cesse des mêmes vieilles ficelles narratives au cours de ses arcs successifs. Ainsi, une fois de plus, les compagnons de Goku sont en danger, ce n’est pas grave, ce dernier arrive au dernier moment, plus puissant que jamais et sauve la mise a ses alliés…
- La montée en puissance des pouvoirs de Goku vis-à-vis de ceux de Vegeta – qui, pour rappel, était plus puissant que son ennemi – est pour le moins discutable.
- Certains n’adhéreront pas à l’humour absurde des membres du Commando Ginyu.

Ma note : 7,5/10

vendredi 28 avril 2023

Les Royaumes d'Épines et d'Os – La Dernière Reine


Les Royaumes d'Épines et d'Os – La Dernière Reine
 
Le Roi de Bruyère est mort, et c’est un Aspar White à bout de souffle qui va devoir tenter un ultime pari pour sauver la forêt qu’il aime tant. Anne Dare est finalement installée sur le trône de Crotheny, mais pour combien de temps ? Le roi de Hansa, bien aidé par l’Église et Marché Hespero, qui ont désormais décrété une guerre sainte contre elle, marche sur ses terres. Bien qu’elle devienne de plus en plus puissante, il lui faut néanmoins se battre contre la folie et les mauvais conseillers… Stephen, que beaucoup croient mort, poursuit quant à lui ses recherches, découvrant bientôt le journal de la reine mythique des jours anciens, Virginia Dare…
 

Les Royaumes d'Épines et d'Os – La Dernière Reine
Auteur : Gregory Keyes
Type d'ouvrage : Fantasy
Première Parution : 20 avril 2008
Edition Française : 11 juin 2009
Titre en vo : The Kingdoms of Thorn and Bone – The Born Queen
Pays d’origine : États-Unis
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Jacques Colin
Editeur : Pocket
Nombre de pages : 672
 
Mon avis :
 Depuis le mois d’aout dernier, j’étais plongé dans la lecture d’un cycle de Fantasy intitulé Les Royaumes d’Épines et d’Os, une œuvre en quatre volumes, que je possédais depuis pas mal d’années mais que je n’avais toujours pas lu jusqu’à ce jour. Il faut dire que j’avais eu une première expérience peu concluante qui m’avait fait abandonner le premier tome, Le Roi de Bruyère, au bout de cent pages environ. Le temps passa, bien évidemment, et comme j’ai eu l’occasion de vous dire au cours critiques précédentes, avec un regard neuf et un autre état d’esprit, j’ai finalement apprécié ces Royaumes d’Épines et d’Os. Oh certes, pas au point de crier au chef d’œuvre, loin de là, mais bon, dans son genre, cette saga c’était avérée être un bonne petite œuvre de Fantasy, sans prises de tête, et qui méritait amplement qu’on lui consacre son temps. Mais si jusque-là, tout fut plus ou moins parfait, ou presque, cet ultime tome de la saga allait-il être a la hauteur de mes espérances ? Eh bien en fait, et ce, à mon grand regret, pas vraiment puisque je dois reconnaitre que je n’ai pas vraiment accroché à la lecture de celui-ci. Pourtant, à la base, je m’attendais à un troisième tome, Le Chevalier de Sang, légèrement inférieur aux deux premiers et a un superbe sursaut pour le final, La Dernière Reine, du moins, c’était un peu la teneur générale des quelques critiques que j’avais pu lire au sujet de cette œuvre, comme quoi, il ne faut pas se fier aux avis des autres… Or, a ma grande surprise, j’avoue même qu’arriver vers le milieu du bouquin, j’avais abandonné tout espoir, me disant que le troisième tome était finalement plus intéressant en soi, ce qui fit que la lecture de la fin fut plus que poussive. Mais alors, comment en suis-je arriver à ce point, comment, et alors que j’étais plus qu’emballer par cette œuvre jusque-là, mon impression finale sera celle d’un grand gâchis ?! Eh bien, cela, pour deux ou trois petites raisons qui, de mon point de vu, me semblent importantes… Ainsi, plus on avance dans la lecture de ce quatrième volume et plus on a l’impression de tomber dans le grand n’importe quoi : protagonistes qui ont des réactions étranges, qui changent d’avis et d’alliances comme de chemise, personnages oubliés ou à peine montrés, morts en veux-tu en voilà, et pas n’importe qui d’ailleurs, ce qui est limite foutage de gueule vis-à-vis de certains d’entre eux qu’on suivait depuis les débuts et qui meurent, comme ça, sans aucune intensité dramatique – Georges Martin, dans Le Trône de Fer, se plait a tuer ses protagonistes, mais au moins, il a le don de le faire bien et de façon marquante,  a contrario, lorsque Keyes tue l’un de ses persos, c’est raté neuf fois sur dix ! Bref, avec un massacre général et raté, un scénario qui part dans tous les sens mais surtout dans le mauvais et une fin plus que loupée, comment vouliez-vous que j’apprécie cette chose, ce tome qui aurait dut conclure en beauté un cycle qui, jusque-là, n’était certes pas un chef d’œuvre mais qui possédait une histoire plaisante, des personnages attachants et surtout, un potentiel qui annonçait un final grandiose ?! Alors oui, je suis déçu, terriblement déçu même : bien évidement, pour ceux qui n’auraient pas lu Les Royaumes d’Épines et d’Os, je ne rentrerais pas dans les détails et plus particulièrement dans ceux qui m’ont le plus déplus, ceux-ci dévoilant une bonne partie de l’intrigue, mais sincèrement, quand je pense à ce qu’aurait pu donner cette œuvre et que je constate, dépité, comme Greg Keyes, dans un geste de folie, a loupé sa fin, je ne peux que lui en vouloir. Surtout qu’a un moment donné, j’aurais presque eu envie de lui demander la chose suivante : à quoi bon s’attarder pendant trois tomes, trainer en route, décrire tout et n’importe quoi et développer son intrigue pendant environ 1500 pages si c’est pour bâcler une fin écrite à la va vite ? Car quand je vous disais précédemment qu’arrivé au milieu de ce dernier tome, j’avais perdu tout espoir, c’est que le constat était clair : il fallait encore un tome a cette œuvre pour l’achever correctement, pour prendre le temps de nous pondre une fin digne de ce nom et qui serait restée dans la même veine que les trois premiers tomes, eux, au demeurant, plutôt bons. Mais non, visiblement pressé, Greg Keyes préféra bâcler la fin de son cycle, tant pis pour celui-ci, et surtout, tant pis pour nous… 
 

Points Positifs
 :
- La première partie de cet ultime volet des Royaumes d’Épines et d’Os est plutôt bonne et ne laisse nullement présager de la suite. D’ailleurs, on peut même affirmer que celle-ci est à la hauteur du reste de la saga.
- Dommage car Greg Keyes a tout de même quelques bonnes idées et certains passages sont assez réussis dans l’ensemble. Mais bon, il fallait développer tout cela…
- Comme je l’ai dit dans mes critiques précédentes, les protagonistes ne sont pas vraiment originaux mais ils n’en restent pas moins plutôt attachants dans l’ensemble.
- Malgré un final loupé, il faut tout de même reconnaitre que l’univers du Royaumes d’Épines et d’Os est plutôt conventionnel mais n’en reste pas moins terriblement efficace pour les amateurs du genre.
 
Points Négatifs :
- Une conclusion absolument pas à la hauteur du reste du cycle et de ce que l’on était en droit d’attendre de celui-ci. Il faut dire que l’on a l’impression que Greg Keyes était pressé de passer a autre chose et que, du coup, il expédie à la va-vite son intrigue, négligeant totalement tout ce qu’il avait fait jusque là.
- Vu comment l’intrigue avait été développée jusque là, pour que Royaumes d’Épines et d’Os puissent avoir une fin correcte, il aurait fallut un cinquième tome, et je n’exagère nullement.
- C’est à un véritable massacre en bonne et due forme auquel nous avons droit ici, le problème, et il est de taille, c’est qu’aucune de ces morts ne marque les esprits et que l’on doit faire nos adieux a des personnages que l’on avait appris a apprécier, ce, sans que leurs disparitions ne soit réussi…
- L’impression désagréable que l’auteur se moque littéralement de nous !
 
Ma note : 5,5/10

Hauteville House – La Cité d'Or


Hauteville House – La Cité d'Or
 
Au cœur de l’Afrique, Gavroche, Georges, Blake et Eglantine traversent la savane africaine à bord d’un tout-terrain à vapeur. L’atmosphère est tendue entre les hommes et Eglantine à bien du mal à maintenir un semblant de paix. Gavroche n’est qu’à moitié d’accord avec le but du voyage : retrouver le roi Zoulou, après l’avoir fui si longtemps, pour lui restituer l’araignée de Bronze. Georges et Blake reprochent à Gavroche d’avoir négocié avec l’empereur, même si c’était en présence de Lincoln et de Sitting Bull : il y a peu de chances que les promesses envers les indiens soient respectées. Pas si loin que cela, le roi Zoulou accompagné de quelques hommes observent bien cachés un curieux phénomène : Varna la gardienne de la cité d’or vient encore de piéger un animal et d’en faire sa proie en le transformant en or. Rien n’apaise sa colère et son territoire s’agrandit de jour en jour. Il est temps de se préparer au combat. En l’absence du talisman de l’araignée, leur seule chance est d’attirer Varna dans la cité d’or et d’évoquer un ancien sortilège pour refermer les portes sur la brèche ouverte il y a bien des années par les étrangers blancs assoiffés d’or qui ont creusé les mines trop profondément.
 

Hauteville House – La Cité d'Or
Scénario : Fred Duval
Dessins : Thierry Gioux, Emem
Couleurs : Nuria Sayago
Couverture : Manchu, Thierry Gioux
Editeur : Delcourt
Genre : Aventure, Steampunk
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 29 septembre 2021
Nombre de pages : 48
 
Mon avis : 
Dix neuvième et dernier tome de Hauteville House, du moins, pour le moment – car la fin est ouverte et qu’une suite est d’ores et déjà prévu, ce qui classe, forcément, la BD de Fred Duval et de Thierry Gioux dans la catégorie de celles qui n’ont pas de fin – La Cité d’Or est, une fois de plus, l’exemple parfait de ce qu’est cette saga depuis ses tous débuts, c’est-à-dire, une BD hautement sympathique et plaisante à suivre avec son ambiance Steampunk et son scénario digne d’une série B mais qui, il faut le reconnaitre, souffre de beaucoup trop de défauts pour être vraiment un incontournable… Il faut dire que, alors qu’un énième cycle prend fin, une fois de plus, nous avons en droit à un volet qui, par certains cotés, possédait bien des qualités mais qui, par d’autres, avait de quoi nous laisser dubitatif. Ainsi, toute cette histoire de malédiction zoulou, de déesse dorée qui menaçait le monde et de multiples alliances contre natures qui allait entrainer nos protagonistes habituels – sauf Zelda – du coté du Transvaal, en Afrique du Sud, n’était pas déplaisante, loin de là, cependant, une nouvelle fois, Fred Duval est incapable de nous pondre un scénario non pas parfait mais, néanmoins, suffisamment solide du début à la fin et l’on ressort de la lecture de ce dix-neuvième tome de Hauteville House avec l’habituelle impression que l’auteur pouvait nettement mieux faire que de nous proposer, pour la énième fois, un scénario trop série B pour être honnête. Ajoutons à cela la problématique des dessins – Thierry Gioux possédant un style trop brouillon selon moi – et vous comprendrez pourquoi je ne peux pas ressortir de la lecture du dernier tome en date de Hauteville House totalement satisfait. Mais bon, d’un autre coté, je me connais et je sais également que je serais au rendez vous de la suite, alors, quelque part, c’est que j’y trouve mon compte…
 

Points Positifs
 :
- Les fans de Hauteville House seront bien entendu ravis de retrouver la suite d’une série qui, malgré ses défauts, n’en reste toujours aussi sympathique et plaisante à suivre. De plus, ici, un nouveau cycle – le quatrième – s’achève et, ma foi, il y a suffisamment de bonnes idées pour satisfaire les fans de la saga de Fred Duval et de Thierry Gioux.
- Sans être époustouflante – nous avons là probablement le cycle le moins aboutit de la saga – l’intrigue reste suffisamment intéressante et l’on prend un certain plaisir à suivre tout ce petit monde en terres africaines et a faire face à cette menace d’une déesse dorée…
- Comme ce fut quasiment à chaque fois le cas depuis les débuts de cette série, nous avons droit à une fort belle couverture.

Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre même si Hauteville House est une BD plaisante, elle possède trop de défauts pour en faire un incontournable : ainsi, ne serais-ce que, scénaristiquement parlant, le fait que Fred Duval a souvent la manie d’user et d’abuser des mêmes vieilles ficelles narratives…
- Thierry Gioux encore et toujours ! Il faut dire que, si depuis des années, on s’est fait, par la force des choses, au style particulier de l’artiste, celui-ci a de quoi diviser les amateurs de BD. Capable de réaliser des planches superbes et d’autres qui tellement brouillonnent qu’elles en sont navrantes, il y a de quoi être dubitatif par moments.
- On ne peut pas vraiment dire que ce cycle ait été le plus aboutit de la saga…
- Et ce n’est pas encore fini puisqu’on nous annonce déjà une suite !

Ma note : 6,5/10

lundi 24 avril 2023

L'Escadron Suprême


L'Escadron Suprême
 
Sur la terre 712, règnent des super héros réunis sous le nom de l’Escadron Suprême (copie non-officielle de la Justice Ligue of America) avec à sa tête Hypérion, extraterrestre quasi indestructible. Au début de ce recueil appelé Le programme Utopie, la Terre est en ruine après avoir été sous le joug même de l’Escadron Suprême, milice super héroïque au service du président des Etats-Unis Richmond (alias Nighthawk) devenu dictateur du monde entier. Ce qu’ignorent les habitants de la terre, c’est que Richmond et l’escadron étaient manipulés par Overmind, un super vilain ayant le pouvoir de contrôler les esprits de chacun. Ce dernier désormais battu, l’escadron doit regagner la confiance du peuple sans leur révéler la vérité, difficilement crédible. Ils décident alors de créer une utopie pour imposer la paix, éradiquer la pauvreté et aussi toute violence en créant une machine qui permet de laver le cerveau et d’annihiler toute mauvaise pensée à chaque délinquant. Mais ce programme ne plait pas à certains super héros comme Nighthawk qui ne voit dans ce programme qu’une nouvelle dictature et décide de faire sécession et continuer la lutte clandestinement.
 

L'Escadron Suprême
Scénario : Mark Gruenwald
Dessins : Bob Hall, Paul Ryan, John Buscema, Paul Neary
Encrage : John Beatty, Sam De La Rosa, Keith Williams, Jackson Guice
Couleurs : Christie Scheele, Mark Philips, Bob Sharen, Michael Higgins, Paul Becton
Couverture : Alex Ross
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel Comics
Titre en vo : Squadron Supreme
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 10 mai 2011
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 12 janvier 2022
Nombre de pages : 448

Liste des épisodes
Squadron Supreme 1-12
Captain America 314
Squadron Supreme – Death of A Universe
 
Mon avis :
 C’était probablement une des sagas de chez Marvel, pour ne pas dire, dans un sens plus large, du petit monde des comics, que je n’avais jamais lu et qui était sur mes tablettes depuis bien longtemps. Cette œuvre, vous l’avez compris, c’est L'Escadron Suprême, une mini-série de douze numéros qui, en cette lointaine année 1985, marqua les esprits des amateurs du genre en raison de sa vision un poil plus adulte du monde des super-héros, particulièrement lorsque l’on se remet dans le contexte de l’époque. De plus, depuis quelques décennies, L'Escadron Suprême, est souvent loué pour son scénario innovant et original, au point même que certains l’aient comparé aux célébrissime Watchmen d’Alan Moore, paru une année plus tard, un peu comme si, finalement, la saga de Mark Gruenwald était le précurseur du chef d’œuvre à venir. Est-ce vraiment le cas ? L’Escadron Suprême tient-il véritablement la comparaison avec Watchmen ? En fait, comme c’est souvent le cas, les choses sont nettement plus compliquées… En effet, avec ses protagonistes qui sont de véritables copies conformes de la célèbre JLA de chez DC, personnages inventées comme une boutade une décennie plus tôt et dont Marvel ne savait que faire, Mark Gruenwald, plutôt audacieux sur ce coup là, nous a tout de même pondu une mini-série qui mérite que l’on s’y attarde. Ainsi, en nous présentant un synopsis qui nous montrerait ce que pourraient véritablement faire des super-héros s’ils se décidaient à régler tous les problèmes du monde, le scénariste à vu juste, ce, quelques années avant tout le monde : ainsi, cette idée qui pourrait sembler évidente de prime abord et comme allant de soit, apparait rapidement comme bancale si ces mêmes héros, ces êtres possédant des pouvoirs qui les placent au dessus du commun des mortels, ne prennent pas le pouvoir. C’est donc, fatalement, ce que font les membres de l’Escadron Suprême, ce qui, d’entrée de jeu, entraine les premières dissensions au sein du groupe… Et, dans les grandes lignes, toute la suite de la mini-série sera dans la même veine. Et donc, petit à petit, de nouvelles lois sont imposées au sein de la population et si les premières sont plutôt bien accueillit – secours aux réfugiés, distribution de vivres – assez rapidement, nos héros rencontrent quelques difficultés lorsqu’ils souhaitent régler la problématique des armes, du crime ou de la guerre. Scénaristiquement, il faut le reconnaitre, c’est plutôt pas mal et Mark Gruenwald, donc, nous propose une intrigue, avant Watchmen, avant The Boys, qui démontre fort logiquement que si les héros nous gardent, qui les gardent eux, et que, fatalement, imposer une utopie au monde entier, cela revient à établir, de fait, une dictature, ce, quelque soient les bonnes volontés du départ… Du coup, c’est là où L’Escadron Suprême gagne ses lettres de noblesse, c’est un fait, cependant, tout n’est pas parfait, loin de là, et c’est également ici que l’on comprend que comparer cette mini-série à Watchmen, c’est aller un peu trop rapidement en besogne ! En effet, là où Alan Moore nous avait véritablement proposé un chef d’œuvre absolu, d’une pertinence rare et qui n’a rien perdu de sa force presque quatre décennies plus tard, Mark Gruenwald, lui, nous à pondu une mini-série qui, certes, possède des qualités, mais qui apparait comme étant terriblement datée : ainsi, comment ne pas reconnaitre les défauts de l’époque qui transparaissent, pages après pages, dans cette saga !? Limitation scénaristique lié a un format feuilletonesque d’un autre temps, personnages qui discutent entre eux lorsqu’ils se battent ou qui se sentent obligés de raconter ce qu’ils font à chaque instant, place des femmes dont le seul rôle semble être celui d’épouses, de mères ou d’amantes, sans oublier, naturellement, un des plus gros défauts de l’époque, c’est-à-dire, le fait que, alors que l’Escadron Suprême est censé régler les problèmes du monde entier, assez rapidement, on se rend compte qu’ils ne gèrent que les Etats-Unis eux même et que, les thématiques abordées ne concernent que les américains – droits civiques, droit de porter une arme, etc. Ajoutons à cela une partie graphique loin d’être enthousiasmante et qui apparait, elle aussi, terriblement datée et sans génie et vous comprendrez que les défauts de cette mini-série sont nettement plus nombreux que prévus… Du coup, presque quatre décennies plus tard, peut-on encore qualifier L’Escadron Suprême comme étant un chef d’œuvre ? Incontestablement, non et, d’ailleurs, je pense ne pas me tromper en affirmant que, même à l’époque, cela n’était pas le cas ? Alors, peut-on le qualifier d’incontournable ? En toute sincérité, même pas ! Disons juste que cela reste une mini-série intéressante, plutôt pertinente dans son propos mais qui est à remettre dans le contexte de son époque, quelque chose qui mérite le détour pour les fans du genre, c’est un fait, mais qui est loin d’être véritablement indispensable…
 

Points Positifs
 :
- Un postulat de départ plutôt intéressant et qui était, il faut le reconnaitre, une véritable nouveauté pour l’époque : qu’arriverait-il dont si les super-héros se décidaient à véritablement régler les problèmes du monde entier ? Bien entendu, de par leurs pouvoirs, ils y arriveraient, cependant, pour arriver à cette utopie, ils seraient forcer d’établir une dictature !
- Malgré ses défauts, il faut tout de même reconnaitre que L’Escadron Suprême est une bonne mini-série qui, en plus de nous livrer la meilleure formation de cette équipe méconnue, nous propose un scénario plutôt novateur, pertinent et qui mérite le détour.
- Le tour de force de Mark Gruenwald qui réussit le pari de rendre intéressante une équipe qui n’est que la copie conforme de la JLA et dont les membres sont loin d’être de simples coquilles vides…
- Peut-on aller à l’encontre des libertés individuelles afin d’établir une utopie ? Voilà une question plutôt pertinente !
- Moi qui aime bien les morts dans les comics, on va dire que suis servis !
- Une belle couverture du grand Alex Ross.

Points Négatifs :
- Une mini-série intéressante, loin d’être désagréable, mais qui ne peut absolument pas tenir la comparaison avec un véritable chef d’œuvre comme Watchmen.
- Il est évident que L’Escadron Suprême est une œuvre qui apparait comme étant terriblement daté et qui possède tous les défauts de son époque : format feuilletonesque imposé qui nuit au scénario, sous intrigues développées et qui sont abandonnées en court de route, protagonistes qui ne peuvent pas s’empêcher de raconter tous ce qu’ils font et qui se lancent dans de longs monologues tout en se battant, etc.
- La place des personnages féminins est loin d’être enviable et apparait, elle aussi, comme étant terriblement datée : épouses, mères, amantes… mouais, je veux bien qu’il ne faut pas juger les époques avec une vision moderne, mais bon, tout de même…
- Une vision centrée sur les problèmes des Etats-Unis alors que les membres de l’Escadron Suprême sont censés s’occuper du monde entier.
- Je comprends que l’épisode de Captain America est utile pour le déroulement du scénario, mais bon, qu’est-ce qu’il nul ! Qui plus est, il donne une vision pour le moins détestable des Avengers qui refusent de s’engager dans des problèmes qui ne sont pas les leurs…
- Graphiquement, il n’y a pas de quoi s’emballer et les divers artistes qui se succèdent ne livrent pas une prestation franchement éblouissante. Bref, cela reste correct mais terriblement daté et sans charme.

Ma note : 7,5/10

jeudi 20 avril 2023

Géo Histoire 68 – Égypte, les derniers Mystères


Géo Histoire 68 – Égypte, les derniers Mystères
Avril/Mai 2023
 
Géo Histoire 68 – Égypte, les derniers Mystères
- Edito : Renouer les fils de l’histoire
- Carte : Le long du fleuve sacré, l’éveil d’un monde
- Chronologie : L’empire qui voulait être divin
- Les fouilles : Ces sites qui parlent plus que jamais
- C’était le temps des pyramides
- Les grandes questions : 12 énigmes et leurs explications
- Gizeh : Khéops ressuscité par la technologie
- Une grande puissance apparait
- La grande naissance d’un pays : Et le lotus s’unit au papyrus
- Les offrandes : Mystérieux compagnons momifiés
- Gloire et chute des Pharaons
- Le couple : Un duo de choc
- Un règne de légende : Ramsès II, l’âge d’or de la communication ?
- La Nubie : L’héritage retrouvé des Pharaons noirs
- La chute : La menace qui venait d’Orient
- La redécouverte du pays d’Osiris
- L’entretient : Scanner des momies, c’est bien. Mais il faut poursuivre les recherches dans la vallée du Nil.
- La résurrection : L’Aigle et la Sphinx
- Les hiéroglyphes : Champollion ou la bote secrète du copte
- Les découvertes : Une civilisation sortie des sables
- Les découvertes : Toutankhamon, l’affaire du siècle ?
- Les restitutions : L’odyssée de l’Obélisque d’Aksoum
- L’histoire continue : Quand Pharaon rimait avec révolution
L’actu de l’Histoire
- Hitler, la guerre des images
- À lire, à voir
 
Mon avis :
 Je ne vais pas vous mentir, j’ai longuement hésité avant de me décider, finalement, à me procurer ce numéro printanier de Géo Histoire. La raison ? Elle est toute simple : en effet, qui a-t-il de moins original qu’un énième dossier consacré à l’Égypte antique ? Un dossier sur la Première ou la Seconde Guerre Mondiale, un dossier sur Louis XIV, un autre sur la Révolution Française, sur les Vikings, Rome, la Grèce antique ? Oui, vous l’avez compris, dans le petit monde toujours aussi passionnant de l’Histoire, certaines thématiques, certaines périodes, certaines civilisations reviennent régulièrement et ce, bien entendu, au détriment d’autres qui mériteraient, elles aussi, être mises sous les feux des projecteurs. Et donc, vous l’avez compris, tandis que j’aurais été plutôt enthousiaste si j’avais eu affaire a un dossier consacré à la Mésopotamie voir même aux Hittites – là, on aurait put parler d’originalité absolue – disons que me coltiner l’Égypte pour la centième fois, eh bien, disons que ce n’était pas vraiment aussi passionnant. Pourtant, j’ai franchis le pas, ce, même si je n’attendais ni monts ni merveilles de ce numéro et, quelque part, ce fut une fort bonne décision de ma part puisque, si je dois reconnaitre que, dans l’ensemble, ce dossier consacré à l’Égypte antique ne brille absolument pas par son originalité, force est de constater qu’il n’en reste pas moins bon, très bon même ! Une bonne surprise ? Oui, incontestablement ! Ainsi, si ce dossier reprend naturellement tout un tas de thématiques, de figures historiques et d’événements connus de tous – ou presque – cela ne m’empêche pas de  reconnaitre que tout cela est fort bien traité, au point même d’en devenir intéressant. Qui plus, plutôt que de revenir pour la énième fois sur la construction des pyramides ou l’âge du Sphinx, ici, les auteurs ont préféré mettre l’accent sur l’histoire, a proprement parlé, de l’Égypte, revenant au passage sur les différentes dynasties qui se sont succédées mais aussi, en prolongeant l’expérience, allant au-delà même de la période des Pharaons pour mettre en avant ceux qui leurs ont succéder, premièrement, puis en faisant un bon en avant de plusieurs siècles afin de s’attarder sur la redécouverte de la civilisation égyptienne tout en nous montrant comment celle-ci, encore aujourd’hui, est présente. Bref, d’un sujet mille fois traité et pas original pour un sou, ce numéro de Géo Histoire à réussit le tour de force de nous pondre un dossier bien plus intéressant que prévu qui, je n’en doute pas, captivera les amateurs de la civilisation égyptienne. Naturellement, les spécialistes pourront passer outre tout en regrettant, une fois de plus, un certain manque de courage de la part de la presse spécialisé, mais bon, pour une fois que la qualité est tout de même au rendez vous, il serait dommage de s’en priver !
 

Points Positifs
 :
- Malgré le fait que la civilisation égyptienne de l’antiquité ne soit pas le sujet le plus original qui soit, le dossier de ce numéro de Géo Histoire n’en reste pas moins comme étant une belle réussite : complet, par moments captivant, il nous prouve que l’on peut parfaitement faire du neuf avec du vieux !
- Même si l’Égypte des Pharaons n’est pas le sujet le plus original qui soit, il faut reconnaitre que cette civilisation n’en reste pas moins toujours aussi fascinante, ce qui est fort bien prouvé dans ce dossier.
- La mise en avant de la chute des Pharaons, de la redécouverte de l’Égypte antique et de sa présence encore présente de nos jours dans le pays, le lien étant plutôt intéressant entre celle-ci et la révolution de 2011.
- Les amateurs de Géo Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, il est difficile de ne pas reconnaitre que nous avons affaire, avec la civilisation égyptienne, a un sujet qui n’est pas vraiment original, bien au contraire, ce qui peut finir par en lasser plus d’un…
- Un dossier plutôt bon voir très bon dans l’ensemble mais qui ne peut, par la force des choses, sentir le déjà-vu par moments.
- Les spécialistes de l’égyptologie pourront passer outre l’achat de ce numéro.

Ma note : 7,5/10

mardi 18 avril 2023

Hunters – Saison 2


Hunters – Saison 2
 
New York, 1977. Des chasseurs de nazis découvrent que des centaines de hauts responsables nazis conspirent pour créer un Quatrième Reich aux États-Unis. Leur mission est de traduire les nazis en justice et de contrecarrer leurs plans génocidaires. Deux années plus tard, Jonah mène désormais une double vie à Paris avec sa petite amie Clara. Il découvre que le nazi le plus célèbre de l'histoire est peut-être encore en vie. Millie Morris traque un dangereux criminel de guerre à Los Angeles.
 

Hunters – Saison 2
Réalisation : David Weil
Scénario : David Weil
Musique : Cristobal Tapia de Veer
Production : Amazon Video
Genre : Triller, Uchronie, Comédie Noire
Titre en vo : Hunters – Season 2
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Prime Video
Diffusion d’origine : 13 janvier 2023
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 55 minutes
 
Casting :
Logan Lerman : Jonah Heidelbaum
Jennifer Jason Leigh : Chava Apfelbaum
Kate Mulvany : Sœur Harriet / Rebecca Crowtser
Jerrika Hinton : Millie Morris
Tiffany Boone : Roxy Jones
Carol Kane : Mindy Markowitz
Josh Radnor : Lonny Flash
Louis Ozawa Changchien : Joe Torrance
Al Pacino : Meyer Offerman
Greg Austin : Travis Leich
Udo Kier : Adolf Hitler
Lena Olin : Le Colonel
Emily Rudd : Clara
Dylan Baker : Biff Simpson
Jeannie Berlin : Ruth Heidelbaum
Judd Hirsch : Simon Wiesenthal
 
Mon avis :
 Mais comment est-ce possible, comment une série qui, certes, n’était pas non plus le truc de l’année mais qui n’en possédait pas moins suffisamment de qualités pour être apparu comme étant une bonne surprise, comment une série dont la première saison m’avait laisser une si bonne impression, oui, comment une série qui, de par son postulat de départ audacieux et ses protagonistes pour le moins réussis a put, finalement, tomber aussi bas et louper le coche dès sa seconde saison ?! Cela semble incroyable ? Pourtant, il est évidant, après visionnage de la chose, que si Hunters avait fort bien démarré, sa seconde saison est une franche déception qui aura non seulement gâcher la bonne impression que j’avais de cette série mais que, en plus, cette suite aura été si médiocre que je n’ai pas compris comment une telle baisse qualitative a put avoir lieue !? Pourtant, j’étais plutôt enthousiaste, au départ, vis-à-vis de cette suite qui, au vu du final de la première saison, était attendue : Adolf Hitler toujours en vie et coulant une retraite pour le moins tranquille en Argentine, on se doutait bien que la nouvelle mission de notre petite troupe hétéroclite allait les mettre sur ses traces, surtout que, accessoirement, un de leurs membres était tombé dans les griffes de l’ancien Führer… Et puis, finalement, le premier épisode était loin d’être déplaisant, loin de là et entre le plaisir de retrouver les protagonistes de la série plus une toute nouvelle tête, Chava, interprétée par une Jennifer Jason Leigh tout simplement excellente et qui est la meilleure chose qui soit arrivée à cette seconde saison, force est de constater que je ne m’attendais absolument pas à ce qui allait arriver par la suite…. Et plus dure fut la chute ! Ainsi, dès le second épisode, j’ai eu un petit doute, comme si, l’entrain de la première saison n’était plus vraiment au rendez vous et que, finalement, je ne regardais plus cette suite que par simple curiosité, histoire de voir comment tout cela allait s’achever. Et a chaque épisode, mon enthousiasme baissait de plus en plus et je ne pouvais plus faire l’impasse sur la bien cruelle réalité : non, mille fois non, cette seconde saison de Hunters ne méritait nullement que je lui accorde mon temps et si, finalement, je suis allé jusqu’au bout de celle-ci, c’est que, quelque part, comme je l’avais dit, je voulais connaitre le fin mot de l’histoire. Vous l’avez compris, malgré mon opinion initiale vis-à-vis de cette série, le visionnage de cette seconde saison m’aura complètement fait changer d’avis : terriblement décevante, illogique, perdant son temps inutilement afin de donner de l’importance à Al Pacino alors que son personnage était mort et ne servait plus à rien, reléguant au second plan la quasi-totalité du casting et tombant même, par moments, dans un certain wokisme totalement hors-de-propos et inutile, Hunters restera, à mes yeux, comme un beau ratage alors que, sa première saison laissait tout de même entrevoir bien des qualités qui n’étaient plus au rendez vous dans cette suite. Tout cela est bien dommage, mais bon, que voulez vous, je ne peux pas tomber à chaque fois sur des chefs d’œuvres et a force de regarder tout et n’importe quoi, le risque de tomber sur des ratages n’en n’est que plus accrut…
 

Points Positifs
 :
- Jennifer Jason Leigh, dans le rôle de tante Chava, est la très bonne surprise de cette seconde saison de Hunters. Non seulement l’actrice est excellente dans son rôle mais en plus, son personnage, badass au possible, est la grande satisfaction de cette suite et chacune de ses apparitions mérite le détour.
- La curiosité de voir comment s’achève Hunters : après tout, si l’on adhérer a la première saison, il est difficile de ne pas aller au bout, ne serais-ce que pour voir comment tout cela se finit.
- Il y a tout de même quelques bonnes idées par moments, je le reconnais. Dommage que celles-ci soient si mal traitées et si peu nombreuses, au demeurant.
- Pour ce qui est de la reconstituions des années 70, il n’y a rien à redire.
 
Points Négatifs :
- Une suite complètement ratée, c’est un fait ! Ainsi, autant la première saison de Hunters méritait le détour et possédait bien des qualités, autant la seconde est terriblement décevante, au point même de nous faire oublier les bonnes choses du début et de nous laisser, au final, avec une très mauvaise impression vis-à-vis de cette série…
- La quasi-intégralité du casting qui était pourtant une des grandes forces de cette série est complètement reléguée au second plan dans cette suite, ce qui est totalement incompréhensible pour ne pas dire débile !
- Avait-on vraiment besoin de se coltiner à nouveau Al Pacino pendant toute cette seconde saison ? Non seulement son personnage est mort mais tous ces nombreux flashbacks qui le remettent en avant ne servent strictement à rien, sauf a complexifié une intrigue qui n’en n’avais pas besoin.
- Joe subit un lavage de cerveau puis retrouve ses esprits subitement, sans que l’on comprenne bien comment avant de retourner sa veste mais en fait non… Bon, c’est un grand n’importe quoi surtout !
- Hitler aura été traité par-dessus la jambe et on aurait put être en droit d’attendre un peu plus d’une telle figure…
- Naturellement, si vous n’aviez pas adhérer à la première saison de Hunters, ce n’est pas cette suite qui vous fera changer d’avis, bien au contraire !
 
Ma note : 5/10