Pages

Affichage des articles dont le libellé est Kraftwerk. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Kraftwerk. Afficher tous les articles

lundi 12 juillet 2021

Computer World


Computer World
 
Kraftwerk
 
1 - Computer World (Ralf Hütter, Florian Schneider, Emil Schult, Karl Bartos) 5:05
2 - Pocket Calculator (Ralf Hütter, Emil Schult, Karl Bartos) 4:55
3 - Numbers (Ralf Hütter, Florian Schneider, Karl Bartos) 3:19
4 - Computer World 2 (Ralf Hütter, Florian Schneider, Karl Bartos) 3:21
5 - Computer Love (Ralf Hütter, Emil Schult, Karl Bartos) 7:15
6 - Home Computer (Ralf Hütter, Florian Schneider, Karl Bartos) 6:17
7 - It's More Fun to Compute (Ralf Hütter, Florian Schneider, Karl Bartos) 4:13
 

Computer World
Musicien : Kraftwerk
Parution : 11 mai 1981
Enregistré : 1979 – 1981
Durée : 34:21
Genre : Electronique, Pop
Producteur : Ralf Hütter, Florian Schneider
Label : Kling Klang
 
Musiciens :
Ralf Hütter : effets eléctroniques, synthétiseurs, mixage, orchestration, claviers, chant
Florian Schneider : effets eléctroniques, mixage, synthétiseurs
Karl Bartos : percussion électronique
Emil Schult : percussion électronique
 
Mon avis :
 Trois ans après leur chef d’œuvre absolu que fut The Man-Machine, les allemands de Kraftwerk refirent parler d’eux avec ce Computer World, album moins marquant que son prédécesseur, certes, mais qui n’en reste pas moins d’excellente facture, au point même qu’on peut le qualifier sans problème, la aussi, de pure merveille de la musique électronique voir tout court en général. Car oui, malgré cette jaquette pour le moins particulière avec les visages des quatre membres du groupe matérialisés dans l’écran d’un ordinateur du début des années 80 – mine de rien, qu’est ce qu’ils étaient moches a l’époque – d’entrée de jeu, dès le premier titre, l’amateur du groupe sait qu’il aura a faire a un grand album de Kraftwerk avec ce Computer World, la chanson pas l’album, premier grand moment de cet opus. Ainsi, on retrouve ce coté électro-pop toujours aussi plaisant, cette voix de Ralf Hütter dématérialisée et qui sonne moins robotique que dans The Man-Machine (mais de peu), ces bruitages particuliers, ces effets sonores travaillés et, bien entendu, cette ligne mélodique toujours aussi imparable ; oui, et certains l’oublient bien trop rapidement, si Kraftwerk fut le groupe le plus samplé et copié de l’histoire de la musique, ce ne fut pas tout à fait par hasard…Pocket Calculator suit, dans la même veine que Computer World, tout aussi bon, puis arrive un autre gros morceau de cet opus, Numbers, titre que l’on peut qualifier sans problème d’ancêtre de la Techno, genre qui connaitra un succès monstrueux… une décennie plus tard ! Quand je vous disais que Kraftwerk furent les précurseurs de bien des choses… Mais ce n’était pas finit, fort heureusement, car dans cet album où ordinateurs et calculatrices ont prit la place de l’Homme, il restait une dernière merveille, un certain Computer Love, véritable réussite pop a la mélodie imparable et qui, accessoirement, inspira bien d’autres groupes par la suite – qui a dit Coldplay ? Bref, vous l’avez compris, sans atteindre l’excellence absolue de The Man-Machine, avec Computer World, Kraftwerk, groupe inventif, génial et terriblement doué, entrait de plein pied dans une nouvelle décennie, donnant le ton de ce que sera la musique populaire des deux décennies suivantes. La suite, malheureusement, ne fut plus jamais aussi bonne pour nos amis d’outre-Rhin, malgré quelques belles réalisations de temps en temps, mais bon, pour sa place dans l’histoire de la musique, pour son innovation permanente, pour son indéniable talent, si vous aimez la musique, alors, vous ne pouvez pas passer a coté de Kraftwerk, groupe précurseur s’il en est et qui inspira bien des vocations… et, bien entendu, parmi leurs meilleurs albums, ce Computer World trône indéniablement en fort bonne place !
 

Points Positifs
 :
- Le dernier grand album de Kraftwerk, certes, mais quel album ! Cohérant, précurseur musicalement parlant, mélodies imparables et expérimentations innovantes sont la marque de fabrique de cet opus qui mérite plus que le détour !
Computer WorldPocket CalculatorNumbers et Computer Love sont les titres les plus marquants de cet album, de véritables petites merveilles comme ce groupe savait nous en offrir.
Computer Love pour son coté pop, Numbers pour être l’ancêtre de la Techno.
- Ce coté détaché et dématérialisé du chant de Ralf Hütter.
 
Points Négatifs :
- Il n’est jamais facile pour un groupe de faire aussi bien après un chef d’œuvre, du coup, Computer World souffre un peu de la comparaison avec l’exceptionnel The Man-Machine, ce qui est injuste, bien entendu, mais terriblement humain.
- Une fois passé Computer Love, je ne dit pas que la suite est mauvaise mais bon, il y a comme un très léger essoufflement avec deux titres moins marquants que les autres.
- Pas vraiment fan de la jaquette : on a déjà connu le groupe plus inspirer… même s’il faut reconnaitre que celles des albums suivants seront vraiment moches, ce qui n’est pas le cas ici.
 
Ma note : 8,5/10

samedi 10 juillet 2021

The Man-Machine


The Man-Machine
 
Kraftwerk
 
1 - The Robots (Ralf Hütter, Florian Schneider, Karl Bartos) 6:11
2 - Spacelab (Hütter, Bartos) 5:51
3 - Metropolis (Hütter, Schneider, Bartos) 5:59
4 - The Model (Hütter, Bartos) 3:38
5 - Neon Lights (Hütter, Schneider, Bartos) 9:03
6 - The Man-Machine (Hütter, Bartos) 5:28
 

The Man-Machine
Musicien : Kraftwerk
Parution : 13 mai 1978
Enregistré : 1977 – 1978
Durée : 36:10
Genre : Musique électronique, Synthpop, Krautrock
Producteur : Ralf Hütter, Florian Schneider
Label : Kling Klang
 
Musiciens :
Ralf Hütter : voix, synthétiseurs, Vako Orchestron, claviers, effets électroniques, production
Florian Schneider : voix, vocoder, votrax, synthétiseurs, effets électroniques, production
Karl Bartos : percussions électroniques
Wolfgang Flür : percussions électroniques
 
Mon avis :
 La vie est souvent injuste, mais en disant cela, je n’apprends rien à personne, n’est-ce pas ? Il y a quelques années, tout le monde n'a eu d'yeux (ou plutôt d'oreilles) que pour la sortie en version haute définition de toute la discothèque des Beatles. Et tout le monde ou presque a oublié dans le même temps celle des allemands de Kraftwerk, groupe aujourd’hui méconnu, en dehors des spécialistes et de leurs fans, et qui pourraient  sans doute être considérés justement comme les Beatles de l'électro. Oui, les deux groupes peuvent être rapprochés malgré leur différence de style : même influence considérable, même musique à priori basique, sobre, mais mélodiquement ultra-efficace. Mais, pour ce qui est de Kraftwerk, succès populaire bien moindre, donc. Malheureusement. Mais en musique, combien de grands groupes, musiciens, chanteurs, ne connurent jamais ce fameux succès alors qu’ils marquèrent l’histoire musicale au fer blanc – l’exemple parfait étant, bien évidemment, le Velvet Underground. Pourtant, ce The Man-Machine de 1978 fonctionne encore très bien aujourd'hui et n'en demeure pas moins comme une véritable usine à tubes. Et c'est d'ailleurs là tout le talent de ce groupe hors norme. Car, s'il est un genre musical qui a beaucoup évolué dans ces dernières décennies, c'est bien la musique électronique. Bien évidemment, cela est normal, puisque les instruments qui ont servis à sa fabrication, les ordinateurs ont aussi énormément évolué. Mais ce qui fait donc que cette musique a malgré tout réussi à passer les années, c'est bizarrement son minimalisme, sa quasi absence d'effets. Ici, la mélodie y est presque à nue, sans artifice – Ce qui est sans doute très « allemand » comme manière de procéder. Toutes les chansons sont ici mémorables, en particulier leur presque tube The Model. Toutes les chansons font aussi référence aux machines, aux robots et nous parlent déjà de déshumanisation de la société, près de vingt ans avant le Ok Computer de qui vous savez. Vous avez dit visionnaires ? En 1978, The Man-Machine de Kraftwerk sort, et révolutionne le petit monde de la musique électronique et contemporaine. Avec sa légendaire pochette rouge et inspirée par le design constructiviste soviétique des années 20 (qui, au demeurant, fit beaucoup pour le succès du disque), avec son ambiance rétrofuturiste et ses rythmiques funky, l'album s'impose comme étant le meilleur de Kraftwerk, groupe allemand (à l’époque, on appelait le pays RFA, histoire de faire la distinction avec la RDA) de musique électronique composé de Florian Schneider, Ralf Hutter, Wolfgang Flur et Karl Bartos. Les deux membres les plus importants sont Hutter et Schneider, respectivement en seconde et troisième position sur la pochette, en commençant par le bas. 36 minutes, 6 titres : album court, concis, mais fondamental. The Man-Machine est, sans exagération aucune le Sgt Peppers de la musique électronique. Il contient un tube, The Model, qui sortira en single et que, sous une forme ou une autre, tout le monde a au moins écouté l’air une fois dans sa vie. C'est à partir de cet album que Kraftwerk se représentera le plus souvent en mannequins (lesdits mannequins remplaceront le groupe en live dès 1991), accentuant par là leur coté synthétique, superficiel. Selon eux, ils sont des hommes-machines, entièrement dévoués au Dieu Ordinateur. Après avoir abordé les ondes radio (Radioactivity), l'autoroute (Autobahn) et le train (Trans-Europe-Express), les Allemands de la Centrale (Kraftwerk) abordent donc le futur : un monde peuplé de robots, entre autres. « Ja tvoi sluga, ja tvoi rabotnik », clame, en russe, à de multiples reprises, la voix synthétique de The Robots : « Je suis un esclave, je suis un robot ». Les six morceaux sont tous fantastiques, qu'ils soient funky (The RobotsThe Model) ou mornes (Metropolis). Mixé par Leonard Jackson (un ingé-son noir et Américain), enregistré dans un hiver glacial à Düsseldorf, l'album est glaçant, glacial, mais totalement additif aussi. On en devient rapidement accro, il suffit d'une seule écoute du futuriste Spacelab ou du long (neuf minutes) Neon Lights pour en redemander. Gros succès à sa sortie, un peu partout dans le monde (sa pochette constructiviste et étrange aidera beaucoup), The Man-Machine influencera bon nombre d'artistes, comme Afrika Bambaata, Bertrand Burgalat, Air ou bon nombre de groupes de techno et restera comme un joyau d'électro comme on en a rarement entendu, un disque précurseur et inoubliable, et, indéniablement, l’un des plus importants de tous les temps, tous genres confondus.
 

Points Positifs
 :
- Le plus grand album de Kraftwerk, incontestablement, un monument du Krautrock – la musique électronique germanique – qui est, tout simplement, parfait de bout en bout. Chef d’œuvre absolu, The Man Machine est un classique absolu qui aura inspiré bon nombre de groupes par la suite, mais aussi, de genres musicaux alors naissants – y compris le rap.
- Une ambiance robotique parfaitement retranscrite, que cela soit par le traitement des voix mais aussi, bien entendu, par la musique en elle-même : Kraftwerk nous offre un album qui pourrait paraitre froid, de prime abord, mais qui nous prouve que même les machines peuvent nous faire ressentir des émotions.
- Une flopée de titres majeurs, parmi les tous meilleurs du groupe, sont présent dans cet album : The Model, seul hit de l’histoire de Kraftwerk, bien entendu, mais aussi The Robots, Metropolis, Spacelab… en fait, toutes les chansons sont bonnes.
- Bien entendu, The Man-Machine est un album qui est réservé à un certain public, amateur du genre, mais bon, si c’est le cas ou si, musicalement, vous avez des gouts plutôt éclectiques, alors, cet album est indispensable, tout simplement !
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, il faut être fan de Krautrock pour apprécier un tel album et je peux parfaitement comprendre que tout le monde n’accroche pas à ce disque. Les gouts et les couleurs ne se discutant pas…
 
Ma note : 9/10

mercredi 7 juillet 2021

Trans-Europe Express


Trans-Europe Express
 
Kraftwerk
 
1 – Europe Endless (Ralf Hütter, Florian Schneider) 9:35
2 – Hall of Mirrors (Ralf Hütter, Florian Schneider, Emil Schult) 7:50
3 – Showroom Dummies (Ralf Hütter) 6:10
4 – Trans-Europe Express (Ralf Hütter, Emil Schult) 6:40
5 – Metal on Metal (Ralf Hütter) 6:52
6 – Franz Schubert (Ralf Hütter) 4:25
7 – Endless Endless (Ralf Hütter, Florian Schneider) 0:45
 

Trans-Europe Express
Musicien : Kraftwerk
Parution : 12 mars 1977
Enregistré : 1976
Durée : 42:17
Genre : Musique électronique, Synthpop, Krautrock
Producteur : Ralf Hütter, Florian Schneider
Label : Capitol Records
 
Musiciens :
Ralf Hütter : voix, synthétiseurs, Vako Orchestron, claviers, effets électroniques, production
Florian Schneider : voix, vocoder, votrax, synthétiseurs, effets électroniques, production
Karl Bartos : percussions électroniques
Wolfgang Flür : percussions électroniques
 
Mon avis :
 Pour la petite histoire, le Trans-Europe Express exista bel et bien : cette ligne de chemin de fer  de prestige, rapide et exclusivement de première classe, fit son apparition en 1957 avant de disparaitre dans les années 80. Ainsi, pendant presque trois décennies, ce train pour public huppé, qui souhaitait concurrencer les avions, traversait l’Europe de part en part, locomotive et wagons rouges et gris, au sigle de la TEE, parcourant inlassablement le vieux continent, de long en large. Un train légendaire pour un disque qui ne l’est pas moins, et donc, après les autoroutes d’Autobahn puis les ondes radios de Radio-Activity, et avant les robots de The Man Machine et les ordinateurs de Computer World, Kraftwerk nous entrainait cette fois ci, a bord du Trans-Europe Express, vers un voyage sans fin à travers le continent européen. Un voyage avant toute chose, et comme il se doit, musical, et qui nous montre les quatre membres du groupe au sommet de leur art. Ainsi, de la vieille Europe version chic et « carte postale » de Europe Endless, celle des paysages de promenades à celle, plus sombre et décadente et où l’on rencontre, au gré d’une station a une autre, des figures bien connues comme « Iggy Pop and David Bowie », sans oublié l’apaisée et historique, Franz Schubert, et celle carrément angoissée de Hall of Mirrors, les sept morceaux qui composent l’album, nous entrainent, de diverses façons, très loin dans un formidable voyage qui pourrait fort bien ne pas avoir de fin. Bien évidemment, le dytique totalement indissociable qu’est Trans-Europe Express/ Metal On Metal est le sommet de l’album, et d’ailleurs, si vous ne prenez pas garde ou si vous écoutez l’album pour la première fois, peut-être ne remarquerez-vous pas qu’il y a deux morceaux et non pas un seul, mais indéniablement, et comme ce sera le cas, un an plus tard, avec The Man Machine, tous les titres de ce Trans-Europe Express sont exceptionnels, donnant à cet album une intensité et une cohérence rarement atteinte… et accessoirement, histoire de rebondir sur un certain débat, comme on n’en fait plus. Trente-sept ans plus tard, Trans-Europe Express sonne toujours aussi bien et ne dénote en aucune façon – c’est probablement à cela que l’on reconnait les véritables chefs d’œuvres d’ailleurs. Bien évidemment, pour les plus jeunes d’entre nous et le public lambda, un tel album pourra sonner de façon pour le moins étrange, même si, même si, de temps en temps, tel son, tel accord, tel riff leur dira quelque chose – d’où croyez-vous que nos amis d’Afrika Bambaataa tiennent-ils leur Planet Rock ? Hein, comment, vous ne connaissez pas d’Afrika Bambaataa ? Ah, bah là, je ne peux rien faire pour vous alors… Et oui amoureux du hip-hop, Kraftwerk fut et restera probablement a jamais comme l’une des sources les plus importantes de samples, même si vous ne le savez pas ! Mais quoi qu’il en soit, en cette lointaine année 1977, avec Trans-Europe Express, les singuliers allemands de Kraftwerk offraient au monde l’un de leurs meilleurs albums, et encore aujourd’hui, l’on peut sentir, ici ou là, les diverses inspirations qui en découlèrent sur la scène musicale mondiale. Tout bonnement un chef d’œuvre !
 

Points Positifs
 :
- Un des meilleurs albums de Kraftwerk, maitre étalon du Krautrock – la musique électronique germanique des années 70 – et, sans aucun doute, un opus qui inspira une bonne partie du paysage musicale de ces quarante dernières années. Avant Trans-Europe Express, Kraftwerk était un sacré bon groupe, avec cet album, ce sera un groupe génial !
- Trans-Europe Express, la chanson, nous entraine dans un formidable et étonnant voyage dans l’Europe Centrale de la fin des années 70. Un pur chef d’œuvre du genre.
- Bien entendu, le titre éponyme à lequel il faut ajouter Metal on Metal est le sommet de cet album. Mais le reste est loin d’être à jeter, bien au contraire, et mérite amplement le détour.
- Musicalement, bien évidement, ce n’est absolument pas grand public et il faut reconnaitre que Kraftwerk est réservé à une certaine catégorie d’amateurs du genre, cependant, si c’est le cas, cet opus est un indispensable absolu !
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, il faut être fan de Krautrock pour apprécier un tel disque et si ce n’est pas le cas, vous risquer de fuir en courant…
- Même si Trans-Europe Express est un excellent album, Kraftwerk atteindra la perfection avec son opus suivant, The Man Machine, encore plus aboutit.
 
Ma note : 8,5/10

samedi 3 juillet 2021

Autobahn


Autobahn
 
Kraftwerk
 
1 - Autobahn (Ralf Hütter, Florian Schneider, Emil Schult) 22:42
2 - Kometenmelodie 1 (Ralf Hütter, Florian Schneider) 6:26
3 - Kometenmelodie 2 (Ralf Hütter, Florian Schneider) 5:48
4 - Mitternacht (Ralf Hütter, Florian Schneider) 3:43
5 - Morgenspaziergang (Ralf Hütter, Florian Schneider) 4:04
 

Autobahn
Musicien : Kraftwerk
Parution : 01 novembre 1974
Enregistré : 1974
Durée : 42:46
Genre : Musique électronique, Synthpop, Krautrock
Producteur : Ralf Hütter, Florian Schneider
Label : Philips
 
Musiciens :
Ralf Hütter : synthé, voix, clavier
Florian Schneider : effets eléctroniques, voix, claviers, flute
Klaus Röder : violon, guittarre
Wolfgang Flür : percussion électronique
 
Mon avis :
 Aussi incroyable que cela puisse paraitre, je n’avais, jusqu’à peut de temps, jamais eu l’occasion d’écouter cet album légendaire d’un groupe qui l’était tout autant, Kraftwerk, ce fameux et cultissime Autobahn – autoroute en allemand. La chose peut paraitre singulière, étonnante même au vu de tout le bien que je pense de ce groupe, mais bon, c’est ainsi et si des opus comme The Man-Machine ou Trans-Europe Express me sont familiers depuis des lustres, ce n’est que très récemment que je me suis atteler a l’écoute de ce fameux Autobahn. Souhaitant ne pas faire les choses a moitié, j’ai perdu mon pucelage avec cet album sur les autoroutes, histoire de me mettre dans l’ambiance de circonstance et, ma foi… le résultat fut a la hauteur de mes espérances ! Alors certes, cela est uniquement valable pour le titre éponyme, ce long morceau de Motorik – plus de 22 minutes tout de même – un truc incroyable, complètement impossible de nos jours et qui traumatisa bon nombre de musiciens à l’époque, comme un certain Bowie qui ne jurait que par celui-ci. Un véritable chef d’œuvre de Krautrock, un monument qui, a lui tout seul, justifie l’achat de cet album, car le reste est… comment dire… sympathique, certes, mais loin d’être indispensable et a des années lumières de ce que fera le groupe par la suite. Mais alors, Autobahn, l’album, ne serait pas à la hauteur de sa légende ? Eh ben, disons que pour son morceau éponyme, oui, incontestablement, pour le reste du contenu, c’est une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Bien évidement, tout cela vaut le coup pour ce chef d’œuvre du progressif allemand qu’est Autobahn – la chanson, pas l’album – un truc énorme, limite fou (de nos jours) au rythme lancinant, répétitif mais tellement génial et qui, au passage, nous donne l’impression d’être sur une autoroute…
- Si vous avez l’opportunité d’écouter cette chanson sur une vraie autoroute, l’expérience n’en sera que plus décuplée !
- Ne soyons pas trop méchant envers le reste de l’album qui, même si inférieur, n’en reste pas moins intéressant, surtout pour les fans de Kraftwerk.
 
Points Négatifs :
- Un album, un chef d’œuvre et quatre autres titres qui, sincèrement, sont à mille lieux d’être du même niveau – voir même de ce que fera le groupe par la suite.
- La curieuse impression de bidouillage dans les quatre autres titres : certains passages sont réussis mais d’autres non…
- Il faut être fan de Krautrock.
- Bon, la pochette, ce n’est pas vraiment ça…
 
Ma note : 7,5/10