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vendredi 28 avril 2023

Hauteville House – La Cité d'Or


Hauteville House – La Cité d'Or
 
Au cœur de l’Afrique, Gavroche, Georges, Blake et Eglantine traversent la savane africaine à bord d’un tout-terrain à vapeur. L’atmosphère est tendue entre les hommes et Eglantine à bien du mal à maintenir un semblant de paix. Gavroche n’est qu’à moitié d’accord avec le but du voyage : retrouver le roi Zoulou, après l’avoir fui si longtemps, pour lui restituer l’araignée de Bronze. Georges et Blake reprochent à Gavroche d’avoir négocié avec l’empereur, même si c’était en présence de Lincoln et de Sitting Bull : il y a peu de chances que les promesses envers les indiens soient respectées. Pas si loin que cela, le roi Zoulou accompagné de quelques hommes observent bien cachés un curieux phénomène : Varna la gardienne de la cité d’or vient encore de piéger un animal et d’en faire sa proie en le transformant en or. Rien n’apaise sa colère et son territoire s’agrandit de jour en jour. Il est temps de se préparer au combat. En l’absence du talisman de l’araignée, leur seule chance est d’attirer Varna dans la cité d’or et d’évoquer un ancien sortilège pour refermer les portes sur la brèche ouverte il y a bien des années par les étrangers blancs assoiffés d’or qui ont creusé les mines trop profondément.
 

Hauteville House – La Cité d'Or
Scénario : Fred Duval
Dessins : Thierry Gioux, Emem
Couleurs : Nuria Sayago
Couverture : Manchu, Thierry Gioux
Editeur : Delcourt
Genre : Aventure, Steampunk
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 29 septembre 2021
Nombre de pages : 48
 
Mon avis : 
Dix neuvième et dernier tome de Hauteville House, du moins, pour le moment – car la fin est ouverte et qu’une suite est d’ores et déjà prévu, ce qui classe, forcément, la BD de Fred Duval et de Thierry Gioux dans la catégorie de celles qui n’ont pas de fin – La Cité d’Or est, une fois de plus, l’exemple parfait de ce qu’est cette saga depuis ses tous débuts, c’est-à-dire, une BD hautement sympathique et plaisante à suivre avec son ambiance Steampunk et son scénario digne d’une série B mais qui, il faut le reconnaitre, souffre de beaucoup trop de défauts pour être vraiment un incontournable… Il faut dire que, alors qu’un énième cycle prend fin, une fois de plus, nous avons en droit à un volet qui, par certains cotés, possédait bien des qualités mais qui, par d’autres, avait de quoi nous laisser dubitatif. Ainsi, toute cette histoire de malédiction zoulou, de déesse dorée qui menaçait le monde et de multiples alliances contre natures qui allait entrainer nos protagonistes habituels – sauf Zelda – du coté du Transvaal, en Afrique du Sud, n’était pas déplaisante, loin de là, cependant, une nouvelle fois, Fred Duval est incapable de nous pondre un scénario non pas parfait mais, néanmoins, suffisamment solide du début à la fin et l’on ressort de la lecture de ce dix-neuvième tome de Hauteville House avec l’habituelle impression que l’auteur pouvait nettement mieux faire que de nous proposer, pour la énième fois, un scénario trop série B pour être honnête. Ajoutons à cela la problématique des dessins – Thierry Gioux possédant un style trop brouillon selon moi – et vous comprendrez pourquoi je ne peux pas ressortir de la lecture du dernier tome en date de Hauteville House totalement satisfait. Mais bon, d’un autre coté, je me connais et je sais également que je serais au rendez vous de la suite, alors, quelque part, c’est que j’y trouve mon compte…
 

Points Positifs
 :
- Les fans de Hauteville House seront bien entendu ravis de retrouver la suite d’une série qui, malgré ses défauts, n’en reste toujours aussi sympathique et plaisante à suivre. De plus, ici, un nouveau cycle – le quatrième – s’achève et, ma foi, il y a suffisamment de bonnes idées pour satisfaire les fans de la saga de Fred Duval et de Thierry Gioux.
- Sans être époustouflante – nous avons là probablement le cycle le moins aboutit de la saga – l’intrigue reste suffisamment intéressante et l’on prend un certain plaisir à suivre tout ce petit monde en terres africaines et a faire face à cette menace d’une déesse dorée…
- Comme ce fut quasiment à chaque fois le cas depuis les débuts de cette série, nous avons droit à une fort belle couverture.

Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre même si Hauteville House est une BD plaisante, elle possède trop de défauts pour en faire un incontournable : ainsi, ne serais-ce que, scénaristiquement parlant, le fait que Fred Duval a souvent la manie d’user et d’abuser des mêmes vieilles ficelles narratives…
- Thierry Gioux encore et toujours ! Il faut dire que, si depuis des années, on s’est fait, par la force des choses, au style particulier de l’artiste, celui-ci a de quoi diviser les amateurs de BD. Capable de réaliser des planches superbes et d’autres qui tellement brouillonnent qu’elles en sont navrantes, il y a de quoi être dubitatif par moments.
- On ne peut pas vraiment dire que ce cycle ait été le plus aboutit de la saga…
- Et ce n’est pas encore fini puisqu’on nous annonce déjà une suite !

Ma note : 6,5/10

dimanche 16 avril 2023

Hauteville House – Le Roi Zoulou


Hauteville House – Le Roi Zoulou
 
Barricadée et emprisonnée depuis plusieurs jours dans la chambre du fantôme de Paris, alias Arthur Blake, alias le capitaine Morgane, Églantine dévore le journal intime de Blake son bien-aimé. La situation de ce dernier semble désespérée à la suite de la mort de l’ultime esclave survivant du naufrage à l’origine de la malédiction qui le poursuit. La seule solution pour délivrer Blake de son terrible tourment est maintenant de ramener le talisman en forme d’araignée au roi Zoulou. Il est justement en possession d’Eglantine qui découvre, grâce à une indication laissée dans le journal intime, comment sortir du coffre au nez et à la barbe de ses geôliers qui s’efforcent encore d’ouvrir la porte du coffre au chalumeau. Elle réussit à sortir des catacombes dans un entrepôt où un véhicule, de l’argent et des armes l’attendaient. Direction la gare centrale des dirigeables. Au passage, elle récupère l’agent Georges sur les quais de la Seine, qui a profité de la surprise générale laissée par la disparition d’Eglantine pour s’enfuir de son côté. De l’autre côté de l’Atlantique, Gavroche et Zelda flânent dans les rue de New York. Ils sont interpelés par Adèle, la fille d’Hugo qui travaille maintenant pour l’empereur. Elle convie Gavroche à un drôle de rendez-vous au consulat de France, où il retrouve le consul Ardan, le grand combattant de l’esclavage Victor Schœlcher, le prêtre Sioux Sitting Bull, et Abraham Lincoln. Cette alliance contre-nature est néanmoins des plus intéressantes. Gavroche est chargé de retrouver le talisman qui est capable de contrôler le démon gardien de la montagne d’or du Transvaal. Chacun y trouvant son compte, la fortune récupérée servirait à abolir enfin l’esclavage.
 

Hauteville House – Le Roi Zoulou
Scénario : Fred Duval
Dessins : Thierry Gioux, Emem
Couleurs : Nuria Sayago
Couverture : Manchu, Thierry Gioux
Editeur : Delcourt
Genre : Aventure, Steampunk
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 30 septembre 2020
Nombre de pages : 48
 
Mon avis : 
Dix-huitième tome de Hauteville House, série interminable du duo composé de Fred Duval pour ce qui est du scénario et de Thierry Gioux pour ce qui est des dessins, Le Roi Zoulou confirme, une nouvelle fois, tout ce que l’on peut penser au sujet de cette saga, que cela soit en bien ou en mal… Ainsi, sans la moindre surprise et sans que l’on s’attende à une quelconque hausse qualitative du scénario et encore moins des dessins, ce nouveau volet n’en reste pas moins toujours aussi sympathique, du moins, si vous êtes un amateur de Steampunk, bien entendu, mais aussi – et surtout – que vous ne vous attendiez nullement à un quelconque chef d’œuvre… Disons plutôt que Hauteville House est une agréable série B qui ne vous prendra pas la tête et qui vous fera passer, éventuellement, un agréable moment en attendant autre chose d’un tout autre niveau. D’ailleurs, ce dix-huitième tome confirme tout le bien que l’on peut penser de cette saga : ainsi, l’intrigue est toujours aussi divertissante et commence à devenir plutôt intéressante, tous les éléments de ce nouveau cycle se mettant gentiment en place. De plus, j’ai plutôt bien apprécié certains passages dans ce volume, ces alliances contre natures, cette malédiction qui touche l’ex-Fantôme de Paris et cette petite virée de nos héros dans l’Afrique noire, ce qui nous change un peu des différents continents que la série avait abordée jusque là. Bref, vous l’avez compris, sans être génial, ce dix-huitième tome de Hauteville House ravira les fans de la saga, ces derniers reconnaissant, tout de même, qu’ils n’ont nullement affaire au truc de l’année. Quand aux autres, ceux qui n’ont jamais apprécié cette BD ou qui s’en sont lasser, disons que ce n’est pas ici qu’ils trouveront leur bonheur, bien au contraire, l’ensemble restant assez prévisible et loin d’être époustouflant, loin de là…
 

Points Positifs
 :
- Les fans de Hauteville House seront bien entendu ravis de retrouver la suite d’une série qui, malgré ses défauts, n’en reste toujours aussi sympathique et plaisante à suivre. Qui plus est, avec de dix-huitième tome, le nouveau cycle – le quatrième pour être plus précis – est définitivement lancée et commence à devenir de plus en plus intéressant.
- L’intrigue principale est plutôt pas mal et il faut dire que j’apprécie plutôt cette histoire de malédiction Zoulou qui entraine nos protagonistes dans l’Afrique noire. Ajoutons à cela quelques alliances contre natures et inattendues et quelques scènes d’actions hautes en couleurs et, ma foi, il y a de quoi ravir les fans de la saga.
- Même si Thierry Gioux possède un style pour le moins discutable, il faut reconnaitre que certaines planches sont plutôt réussies, particulièrement celles où il nous montre un New-York bien différent de celui que l’on connait.

Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre même si Hauteville House est une BD plaisante, elle possède trop de défauts pour en faire un incontournable : ainsi, ne serais-ce que, scénaristiquement parlant, le fait que Fred Duval a souvent la manie d’user et d’abuser des mêmes vieilles ficelles narratives…
- Thierry Gioux encore et toujours ! Il faut dire que, si depuis des années, on s’est fait, par la force des choses, au style particulier de l’artiste, celui-ci a de quoi diviser les amateurs de BD. Capable de réaliser des planches superbes et d’autres qui tellement brouillonnent qu’elles en sont navrantes, il y a de quoi être dubitatif par moments.
- Il faut reconnaitre que Hauteville House a déjà connu des couvertures nettement plus réussies…
 
Ma note : 7/10

mardi 11 avril 2023

Hauteville House – Le Journal d'Arthur Blake


Hauteville House – Le Journal d'Arthur Blake
 
1867. Églantine s’est barricadée dans le repaire du célèbre Fantôme de Paris. Ce bureau représente à la fois sa prison et son refuge vis à vis de la garde rapprochée du Fantôme, qui cherche par tous les moyens d’y rentrer. C’est pourtant sur les indications du Fantôme qu’Églantine a réussi à s’y introduire, pour découvrir un journal intime laissé à son attention. Elle prend alors soigneusement le temps de le lire et de comprendre l’histoire de ce personnage qui ne vieillit pas depuis sa découverte de la pierre philosophale. On y apprend comment le fantôme est devenu Arthur Blake, homme d’affaire new-yorkais, consacrant sa fortune à libérer les esclaves des Amériques. L’histoire débute en 1802, alors qu’Arthur Blake entamait ce qui devait être son dernier voyage en tant que négrier avec, à son bord, le roi Zoulou et son fils Mpandé, achetés à ses fournisseurs en Afrique. L’attaque surprise par une pieuvre géante commandée par le puissant sorcier nommé Sam Woburn provoqua le naufrage du navire...
 

Hauteville House – Le Journal d'Arthur Blake
Scénario : Fred Duval
Dessins : Thierry Gioux, Emem
Couleurs : Nuria Sayago
Couverture : Manchu, Thierry Gioux
Editeur : Delcourt
Genre : Aventure, Steampunk
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 25 septembre 2019
Nombre de pages : 48
 
Mon avis : 
On ne va pas se mentir, Mélancholia, le tome précédent de Hauteville House, œuvre du duo composé de Fred Duval pour ce qui est du scénario et de Thierry Gioux pour ce qui est des dessins, ne nous n’avait pas laissé un grand souvenir et l’on pouvait être pour le moins dubitatif quand à l’intérêt, pour les auteurs, de poursuivre l’expérience… Cependant, c’était peut-être oublié, un peu trop rapidement, tout ce qui fait le sel de cette saga qui, certes, est loin d’être un chef d’œuvre, mais qui, dans le genre Steampunk est, indéniablement, un des musts du genre, particulièrement en raison de son coté décalé, ses protagonistes hauts en couleurs, ses sympathiques emprunts et autres références qui, ma foi, font que, depuis ses débuts, cette saga est toujours aussi plaisante a suivre. Et donc, après un énième nouveau cycle qui avait débuté dans le tome précédent, Fred Duval nous démontre, fort bien dans ce Journal d’Arthur Blake, a quel point, tout en usant et abusant des mêmes vieilles recettes narratives – plusieurs intrigues en parallèle, traditionnels coffres a percer et assauts a mener, sans oublier des journaux qui nous permettent d’en savoir davantage sur quelques points obscurs du scénario – a quel point il est capable de se renouveler et d’attirer notre attention. Ainsi, dans ce dix-septième volet de Hauteville House, par le biais du journal intime du Fantôme de Paris, lit par Eglantine, elle-même en fâcheuse posture, nous découvrons une part du passé récent et lointain de son auteur : cela nous permet d’en connaitre davantage a son sujet, bien entendu, de découvrir ce qu’il est advenu de Gavroche et de Zelda mais aussi de lancer une bonne fois pour toute ce nouveau cycle. Bref, comme d’habitude, tout cela est loin d’être génial, il faut le reconnaitre, mais bon, si vous êtes fans de la saga et si vous souhaitez passer un bon moment sans vous prendre la tête, il est clair que ce énième volet de Hauteville House est fait pour vous !
 

Points Positifs
 :
- Les fans de Hauteville House seront bien entendu ravis de retrouver la suite d’une série qui, malgré ses défauts, n’en reste toujours aussi sympathique et plaisante à suivre. Qui plus est, avec de dix-septième tome, le nouveau cycle – le quatrième pour être plus précis – est lancé une bonne fois pour toutes !
- Trois voir quatre récits en parallèle, plusieurs époques abordées et tout un tas de révélations plutôt intéressantes sur certains protagonistes et les enjeux de ce nouveau cycle.
- Comme ce fut quasiment à chaque fois le cas depuis les débuts de cette série, nous avons droit à une fort belle couverture.
 
Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre même si Hauteville House est une BD plaisante, elle possède trop de défauts pour en faire un incontournable : ainsi, ne serais-ce que, scénaristiquement parlant, le fait que Fred Duval a souvent la manie d’user et d’abuser des mêmes vieilles ficelles narratives…
- Thierry Gioux encore et toujours ! Il faut dire que, si depuis des années, on s’est fait, par la force des choses, au style particulier de l’artiste, celui-ci a de quoi diviser les amateurs de BD. Capable de réaliser des planches superbes et d’autres qui tellement brouillonnent qu’elles en sont navrantes, il y a de quoi être dubitatif par moments.
 
Ma note : 7/10

vendredi 7 avril 2023

Hauteville House – Mélancholia


Hauteville House – Mélancholia
 
1867. Quelque part près de la Crête des Eaux Blanches, les mineurs des mines d’or du Transvaal sont inquiets. On n’a jamais creusé aussi profond et le risque de tragédie est certain, si le compresseur n’est pas capable d’envoyer suffisamment d’oxygène aux pauvres bougres qui triment dans les galeries. Ce n’est pas un problème pour le directeur, qui préfère jouer au golf plutôt que se soucier de la misérable vie de quelques indigènes. C’est alors qu’on se précipite à quérir le contremaître Colman : on vient de mettre à jour une galerie très ancienne, remplie de signes ancestraux. Et tout au fond, un gisement d’or comme jamais on en a vu… À Londres, l’agent Églantine Pontmercy se rend à l’Asile Seward. Un sujet de l’asile a prononcé le nom d’Églantine pendant des semaines en précisant son adresse. Il est maintenant temps d’en savoir plus sur l’identité de ce mystérieux patient qui prétend avoir 37 ans, être immortel et être poursuivi par une malédiction. Il aurait besoin de se livrer à Églantine avant de complètement disparaître…
 

Hauteville House – Mélancholia
Scénario : Fred Duval
Dessins : Thierry Gioux, Emem
Couleurs : Nuria Sayago
Couverture : Manchu, Thierry Gioux
Editeur : Delcourt
Genre : Aventure, Steampunk
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 12 septembre 2018
Nombre de pages : 54
 
Mon avis : 
On aurait parfaitement put penser que Cap Horn, quinzième tome de cette sympathique saga qu’est Hauteville House, concluait la série de Fred Duval et de Thierry Gioux, pourtant, une fois de plus, les deux compères en avaient encore sous le coude et revenaient, sensiblement une année plus tard, avec un seizième volume, Mélancholia qui nous entrainait dans un énième cycle… Bien évidement, qui dit durée dit que la qualité n’est pas forcément au rendez vous et si, fort heureusement, nous n’en sommes pas encore arrivés a ce point avec cette uchronie sympathique avec ses airs de Steampunk, il n’y a pas de quoi, non plus, sauter au plafond, loin de là : Hauteville House m’accompagne désormais depuis bien des années, je pense que je serais toujours au rendez vous, mais de là a crier au chef d’œuvre, n’allez pas me faire dire ce que je ne pense nullement. D’ailleurs, ce seizième tome est la preuve éclatante de tout ce que l’on peut penser, en bien comme en mal, de Hauteville House : cela se lit plutôt bien, le plaisir de retrouver nos héros – quoi que, ici, seul Eglantine occupe le devant de la scène, Gavroche et Zelda brillant par leur absence – est au rendez vous, de même que, il faut le reconnaitre, cet univers qui nous est familier depuis des années désormais. D’un autre coté, les raisons de s’emballer ne sont pas évidentes, loin de là ; un nouveau cycle ? Certes, pourquoi pas et je suis même curieux de voir ce que tout cela va donner, surtout que cette histoire de mine d’or géante et de malédictions zoulous semble posséder quelques atouts. Mais bon, pour le moment, j’attends de voir avant de me prononcer, surtout que, dans le genre début de nouveau cycle, on a déjà connu plus engageant…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir, pour les fans les plus ultras de Hauteville House, de retrouver une de leurs BD préférée et ce, avec un quatrième cycle qui, par la force des choses, annonce encore bien des albums et tout un tas d’aventures hautes en couleur !
- Une mine d’or géante au Transvaal, un drame survient, on retrouve tout un tas de victimes recouvertes d’or, il y a de sombres histoires de malédictions zoulous et, pour qui sait lire entre les lignes, il y a mêmes des références au mythe de Cthulhu. Bref, tout un tas d’éléments sont déjà en place pour que l’on se dise que la suite mérite le détour.
- Exit Gavroche et Zelda et place à Eglantine pour une aventure en solo ! Je ne sais pas si cela va durer longtemps mais bon, c’est plutôt original comme procédé et ça nous change du duo traditionnel.
- Une fort belle couverture, comme c’est souvent le cas dans cette série.
 
Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre que, pour le moment, il n’y a pas vraiment de quoi sauter au plafond et que j’ai déjà connu des débuts de cycles plus engageants, même si, au vu de certains éléments, la suite pourrait fonctionner…
- Thierry Gioux encore et toujours ! Il faut dire que, si depuis des années, on s’est fait, par la force des choses, au style particulier de l’artiste, celui-ci a de quoi diviser les amateurs de BD. Capable de réaliser des planches superbes et d’autres qui tellement brouillonnent qu’elles en sont navrantes, il y a de quoi être dubitatif par moments.
Hauteville House aurait-elle un jour une fin ? Certes, je pense que oui, mais bon…
 
Ma note : 6,5/10

jeudi 30 mars 2023

Hauteville House – Cap Horn


Hauteville House – Cap Horn
 
Une trentaine d’année auparavant… Crockett a quitté in-extrémis le fort de l’Alamo par un des portails de télétransportation. Il s’est alors retrouvé coincé : le portail de l’autre côté a été détruit juste après son passage. Il est blessé et doit vite cautériser la plaie avant qu’elle s’infecte. Alors qu’il s’attend à trouver les indiens qui vivent plus au nord, il tombe nez à nez avec une expédition britannique à bord du Beagle, promenant d’illustres personnages : le capitaine Fitzroy, le peintre Conrad Martens, Charles Darwin… En plus d’être soigné, Crockett côtoie tout ce petit monde et les suit à la rencontre des autochtones. C’est à cette époque que Crockett décide de confier l’idole de l’ordre de l’Obsidienne à la tribu des Selk’nam, avant de s’installer sur le 37e parallèle pour se faire oublier. Crockett est aujourd’hui de retour à bord d’un vapeur arrivé dans le détroit de Magellan. Mauguy croit y voir des grands hommes, peut-être de trois mètres de haut. Evidemment, personne ne le croit et personne d’autre ne les a vus. Pourtant Crockett raconte que Magellan les aurait aperçus, même s’il pense lui-même sincèrement que c’est une belle foutaise. Pas de temps à perdre, il faut récupérer l’idole avant la bataille finale qui opposera le Léviathan à l’Isopode…
 

Hauteville House – Cap Horn
Scénario : Fred Duval
Dessins : Thierry Gioux, Emem
Couleurs : Nuria Sayago
Couverture : Manchu, Thierry Gioux
Editeur : Delcourt
Genre : Aventure, Steampunk
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 13 septembre 2017
Nombre de pages : 54
 
Mon avis : 
C’est avec Cap Horn que nous concluons, du moins, pour le moment – puisque la saga est loin d’être achevée – cet énième cycle de Hauteville House, œuvre uchronique et sympathique du duo Fred Duval pour ce qui est du scénario et de Thierry Gioux pour les dessins. Bon, je ne vais pas vous mentir, cela fait bien longtemps que, pour ma part, le feu sacré s’est un peu envolé avec cette série et que, même si je garde pour elle une sympathie certaine, il est clair que, au bout d’un moment, au bout de tant d’années et de quinze tomes, voir toujours les mêmes défauts revenir, encore et encore, cela peut difficilement ne pas lasser… Mais bon, comme je l’ai dit, Hauteville House est une œuvre sympathique, sans prise de tête et que je connais depuis tellement longtemps que, quelque part, celle-ci est devenue comme une vieille amie que l’on revoit de temps en temps. Et puis, au bout de quinze tomes, comment ne pas avoir envie de connaitre le fin mot de l’histoire, enfin, de l’histoire du moment puisque tout cela semble ne pas avoir de fin ? Quoi qu’il en soit, j’ai l’air désabusé alors que, en fait, ce Cap Horn, quinzième volume de Hauteville House et conclusion du troisième cycle de la saga est tout sauf… mauvais ! Eh oui, après un quatorzième album, Le 37ème Parallèle, peu avenant, force est de constater que cette conclusion, a la surprise générale, s’avère être bien plus réussie que prévue ; oh certes, il ne faut pas se leurrer et entre les dessins d’un Thierry Gioux toujours aussi contestables et un scénario de Fred Duval loin d’être sans défauts, les raisons de ce plaindre sont toujours au rendez vous… Mais bon, malgré quelques gros délires et un affrontement entre deux monstres qui ne tient pas ses promesses, Cap Horn, au final, s’avère être une conclusion pour le moins acceptable a ce troisième cycle de Hauteville House, du moins, acceptable, pas époustouflante, et encore, je dis cela car je suis un vieux fan de la saga et que je passe sur beaucoup de choses. D’autres, je pense, seront moins complaisants a l’égard de cette bande dessinée…
 

Points Positifs
 :
- Une conclusion plutôt réussie pour ce troisième cycle de Hauteville House et qui, ma foi, lance quelques pistes pour la suite – car suite il y aura. Il faut dire que Fred Duval aura pris son temps pour nous donner toutes ses révélations au sujet des enjeux en court, conclure les intrigues et, sans crier au génie, il s’en sort plus ou moins bien.
- La mise en avant des cultures de la Patagonie et de ses peuples, qu’ils soient réels ou imaginaires comme les fameux Géants de Patagonie censés avoir été aperçus par Magellan lors de son tour du monde.
- Une couverture plutôt réussie et qui rappelle les plus belles de la série.
 
Points Négatifs :
- On nous annonce un affrontement dantesque entre deux créatures antédiluviennes et, ma foi, celui-ci semblait être alléchant, or, de manière inattendue, celui-ci dure deux pages et l’un des monstres se fait décapiter en deux temps trois mouvements !
- Toujours le cas fort problématique des dessins de Thierry Gioux et qui, franchement, ne s’est pas améliorer avec le temps. Il faut dire que celui-ci alterne entre le plutôt bon et le mauvais : visages des protagonistes, problèmes de proportions, planches qui donnent l’impression d’avoir été finies a la va-vite…
- A quoi bon nous avoir fait perdre du temps avec le groupe du Général Santa Anna vu que celui-ci n’aura pas servi a grand-chose au final ?
 
Ma note : 7/10

lundi 20 mars 2023

Hauteville House – Le 37ème Parallèle


Hauteville House – Le 37ème Parallèle
 
Les portails de télétransportation de ce haut lieu d’Altitude crépitent lorsque Asie, Afrique et Océanie arrivent en Amérique du Sud. Ces trois membres du conseil de l’ordre de l’Obsidienne sont là pour en convaincre un quatrième, Amérique, afin d’avoir la majorité face à Europe et Atlantide. C’est ainsi qu’ils se rendent sur la grande route Inca oubliée des hommes qui les mènera jusqu’aux latitudes de Santiago à partir de laquelle ils descendront vers le 37ème parallèle. Ils s’apprêtent ainsi à endurer les tourments de cette région dans laquelle Amérique, alias Davy Crockett, ère depuis trente ans. Mais ils devront se dépêcher. En effet, il semble que Crockett intéresse plus d’un groupe d’hommes sur Terre. Il y a d’abord Tupper, ami de longue date de Crockett, accompagné de Mauguy qui a été initié afin de passer les portails. Il y a ensuite Maître Mauguy, l’autre, le frère, qui détient en otage la fille de Tupper. Enfin, il y a Gavroche, Zelda, l’agent Cooper et la petite compagnie mexicaine qui poursuivent leur quête. Le trafiquant de drogue, le général Santa Ana, ne résistera pas non plus très longtemps à se mettre aussi à la poursuite de Crockett : les portails seraient un moyen de transport idéal pour refourguer sa poudre magique à travers le monde.
 

Hauteville House – Le 37ème Parallèle
Scénario : Fred Duval
Dessins : Thierry Gioux, Emem
Couleurs : Nuria Sayago
Couverture : Manchu, Thierry Gioux
Editeur : Delcourt
Genre : Aventure, Steampunk
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 14 septembre 2016
Nombre de pages : 54
 
Mon avis : 
Indéniablement, Hauteville House est une bande dessinée bien sympathique, c’est un fait, de même, depuis ses débuts, désormais lointains, l’œuvre de Fred Duval et de Thierry Gioux nous aura fait passer de bons moments, même si, il faut le reconnaitre, ceux-ci auront alterné avec d’autres, bien moins réussis. Peut-être est-ce cela le principal problème de cette BD qui tient davantage de l’agréable série B que du chef d’œuvre pur et dur, du coup, si l’on aime bien les divers protagonistes, si cet univers Steampunk est plutôt réussi et si l’on est par moments happés par certaines idées scénaristiques, a coté de ça, il y a pas mal de longueurs, de choses plus ou moins passables et d’albums, il faut le reconnaitre, un peu moins bon que les autres. Ainsi, prenons Le 37ème Parallèle, quatorzième volet de la saga et qui représente a lui tout seul tout ce que celle-ci possède de bon comme de mauvais, c’est-à-dire que les meilleures idées du sieur Duval y côtoient les plus mauvaises, que son avancée scénaristique est plutôt bonne mais qu’il passe tellement de temps a faire avancer tout ce petit monde jusqu’à Davy Crockett que l’on finit pas s’ennuyer, que, coté dessins, et comme a son habitude, Thierry Gioux alterne entre l’excellent – certains paysages – et le médiocre – certains visages – et que si, pour finir, l’envie de découvrir le fin mot de l’histoire est toujours au rendez vous, il est clair que c’est davantage par curiosité que par réelle passion. Dommage car, au final, je l’aime bien cette série…
 

Points Positifs
 :
- A la lecture de ce 37ème Parallèle, il apparait que l’on apprend pas mal de choses sur ce fameux et singulier Ordre de l’Obsidienne, sur ses représentants, son but, etc. Bref, de ce coté là, Fred Duval fourmille de bonnes idées et sait les distiller à merveille.
- Malgré quelques longueurs, il y a des passages plaisants dans cet album et l’envie de découvrir le fin mot de l’histoire est toujours au rendez vous.
- Certains paysages de la Patagonie ou de la Cordillère des Andes sont tout simplement superbes et il est clair que le sieur Gioux s’en est donné a cœur joie aux pinceaux.
- Moins de manichéisme qu’au début de la série puisque l’agent Cooper, qui prend de plus en plus d’importance, est un confédéré.
- La dernière page qui nous laisse tout de même dubitatifs quand aux attentions de Afrique.
- Une fort belle couverture, il faut le reconnaitre.
 
Points Négatifs :
- Que de longueurs dans cet album : l’auteur prend beaucoup de temps à nous montrer le cheminement des divers protagonistes jusqu’à Davy Crockett et lorsqu’ils le trouvent enfin, celui-ci est fort peu loquace. Tout ça pour ça…
- Faire du charismatique Général Santa Ana une espèce de Pablo Escobar du pauvre est tellement ridicule que j’en ai éprouvé de la peine pour Fred Duval…
- Thierry Gioux restera a jamais pour moi une énigme, car bon, comment dire : être capable de s’appliquer superbement sur certains paysages, certains décors, et nous pondre ensuite des visages d’une laideur indicible ou des personnages a l’anatomie incertaine, cela a de quoi nous laisser dubitatif !?
 
Ma note : 7/10

dimanche 12 mars 2023

Hauteville House – L'Ordre de l'Obsidienne


Hauteville House – L'Ordre de l'Obsidienne
 
Une forteresse volante survole le Rio Grande. Gavroche et ses amis ont été faits prisonniers par des pirates de l’air. Zelda tente de négocier à boire et à manger pour ses amis captifs. Le capitaine des pirates n’en a cure. Il est bien plus intéressé par les documents qu’il a retrouvés sur ses prisonniers : des dossiers très sensibles parlant de l’ordre de l’Obsidienne. Lorsque Zelda met sur la table une reconnaissance de dette de 10000 dollars en lui proposant de devenir corsaire des nordiste, il change vite d’avis. D’ailleurs, il est temps de faire étape dans sa modeste base terrestre. Allié de circonstance, il a maintenant quelqu’un à leur présenter qui en sait beaucoup sur l’ordre de l’obsidienne : son propre père. Ce dernier était à Fort Alamo avec Santa Anna lorsqu’ils ont fouillé les restes du portail par lequel Davy Crockett s’était enfui avant de le faire exploser. Crockett avait emporté une des six idoles dont la fonction était d’achever l’initiation des membres de l’ordre. En effet, on ne peut franchir les portails sans s'y être préalablement préparé par un contact avec une des idoles. Cela explique enfin pourquoi seules quelques personnes choisies sur le tas pouvaient emprunter les portes…
 

Hauteville House – L'Ordre de l'Obsidienne
Scénario : Fred Duval
Dessins : Thierry Gioux, Christophe Quet
Couleurs : Nuria Sayago
Couverture : Manchu, Thierry Gioux
Editeur : Delcourt
Genre : Aventure, Steampunk
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 13 janvier 2016
Nombre de pages : 54
 
Mon avis : 
Treizième tome de la fort sympathique bande dessinée du sieur Duval qu’est Hauteville HouseL’Ordre de l’Obsidienne est a classé d’entrée dans la catégorie des volumes ni mauvais, ni tout a fait bons, mais je m’explique : ainsi, après un départ plutôt en fanfare pour ce troisième cycle, comme on avait put le voir dans Jack Tupper, une grosse déception suite a La Hague et une remontée fort intéressante dans le tome précédant, Le Puits de Jacob, ce nouvel album des aventures de Gavroche et de Zelda a de quoi laisser le fan sur sa faim, et ce, avec des sentiments pour le moins contradictoires… Ainsi, dans le fond, il faut reconnaitre que dans L’Ordre de l’Obsidienne, on retrouve avec un certain plaisir tout ce qui a fait le sel de cette saga, c’est-à-dire, ce mélange fort habile d’aventures, de fantastique, le tout saupoudré de Steampunk et de mythes a la Lovecraft. L’intrigue, elle, est toujours aussi enlevée et entre scènes d’actions et quelques nouvelles révélations, on ne boude pas notre plaisir, cependant… cependant, il manque comme un petit quelque chose qui fait que l’on ne peut pas être totalement satisfait du résultat final… Déjà, le constat, indéniable, qu’on est a mille lieux des débuts de la série – surtout quand nos héros refont un tour du coté de paysages déjà connus – mais aussi et surtout, cette impression que, par moments, l’intrigue s’étire un poil trop en longueur, que certains personnages ne sont pas d’une grande utilité tandis que d’autres, eh bien, comment dire, disons qu’ils brillent tout particulièrement par leur disparition pure et simple ! Ajoutons a cela, histoire d’enfoncer le clou, un Thierry Gioux qui, a la base, possède un style particulier et que l’on a déjà connu plus inspiré et on obtient au final un tome certes sympathique, qui se lit bien mais, dans le fond, mi-figue, mi-raisin, bref, loin de ce que la série a déjà put nous offrir de par le passé…
 

Points Positifs
 :
- Les nouvelles révélations auquel on a droit dans ce tome, que ce soit au sujet de ce fameux Ordre de l’Obsidienne, une société secrète millénaire comme on les aime, mais aussi au sujet de ces deux races extraterrestres qui vivent sur notre planète depuis des milliers – des millions – d’années et qui sentent bon Lovecraft.
- Un plaisir a la lecture qui ne se démord pas le moins du monde ; il faut dire qu’entre révélations, scènes d’actions et tournure prise par les événements, on ne s’ennui guère et l’envie de découvrir le fin mot de l’histoire est toujours au rendez vous !
- Même si certains protagonistes brillent par leurs absence, entre quelques nouvelles têtes et une Zelda égale a elle-même, il y a de quoi faire…
 
Points Négatifs :
- Cela me peine de le dire mais franchement, Thierry Gioux, on l’a déjà connu bien plus inspiré que cela… de plus, celui-ci n’a jamais été très doué avec les scènes d’actions et vu que celles-ci sont nombreuses dans ce volume…
- Forcément, qui dit scènes d’actions a grand spectacle dit… fouillis indescriptible par moments !
- Je n’ai rien contre le fait de retourner faire un tour du coté du Mexique, cependant, cela nous fait penser aux débuts de la saga et là, eh bien, disons qu’au petit jeu des comparaisons, il n’y a pas photo !
 
Ma note : 7/10