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lundi 13 février 2023

FIFA 22


FIFA 22

FIFA 22 est une simulation de football éditée par Electronic Arts. Comme chaque saison, le jeu offre son lot d'améliorations techniques pour toujours plus de réalisme ainsi que des animations et des comportements toujours plus poussés. Les modes carrière et Ultimate Team disposent également de nouveaux ajouts. Dans la version française, Hervé Mathoux prête une nouvelle fois sa voix pour les commentaires.
 

FIFA 22
Éditeur : EA Sports
Développeur : EA Vancouver
Concepteur : EA Sports
Date de sortie : 01 octobre 2021
Pays d’origine : Canada, Etats-Unis
Genre : Football, Sport
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS5
 
Mon avis :
 Je ne vais pas vous mentir, cela fait bien longtemps que je n’attends strictement plus rien de la franchise FIFA et, d’ailleurs, si vous avez eu l’occasion de lire mes critiques des quelques volets dont je vous ai parlé jusqu’à présent, alors, vous le savez fort bien. Il faut dire que si le soft vidéoludique des petits gars de chez Electronic Arts occupe le devant de la scène depuis, sensiblement, trois bonnes décennies, il le doit, principalement, à un manque de concurrence flagrant, surtout depuis que le PES de chez Konami à jeter l’éponge, cet état de fait faisant que, année après année, chaque FIFA est le soft indispensable des amateurs de ce qui est le sport le plus populaire au monde. Naturellement, il ne faut pas se leurrer : rien ne ressemble plus à un FIFA qu’un autre FIFA et, comme c’est le cas avec les autres jeux de sport du même genre, se procurer chaque volet est un peu stupide puisque, finalement, d’une année sur l’autre, nous n’avons droit qu’à une simple mise à jours – quelque part, avec des transferts que l’on peut se faire soit même… Du coup, cela fait bien longtemps que je me suis dit que le jeu pourrait en valoir la chandelle si et seulement si je me contentais d’un seul volet par génération de console et donc, après un certain FIFA 18 sur PS4, à présent que je suis sur PS5, j’ai put tenter l’expérience d’un tout nouveau FIFA – enfin, pas si nouveau que cela car je ne suis pas fou et je n’allais pas m’acheter le dernier volet en date au prix fort – le fameux FIFA 22 qui nous préoccupe aujourd’hui… Bon, disons le tout de suite, si je n’avais guère été conquis par FIFA 18, loin de là, regrettant, pour la énième fois, mon bon vieux FIFA 99 qui reste encore aujourd’hui mon volet préféré de la saga, il en est tout autrement de ce FIFA 22 qui, en toute franchise, est d’un tout autre acabit ! Bien entendu, PS5 oblige, nous avons droit à des graphismes plus beaux que jamais et, pour la toute première fois dans un FIFA, j’ai vraiment eu l’impression de me trouver dans de véritables stades. Naturellement, vu la puissance de la PS5, la chose est plutôt logique, mais bon, cela reste un bon point et il est tout de même agréable d’avoir droit a des stades, des joueurs, des spectateurs et, dans un sens plus large, des graphismes de toute beauté. Mais le meilleur est à venir puisque, pour une fois, nous avons droit a une flopée d’équipes plus nombreuses qu’en temps normal et même s’il manque encore quelques grands noms de l’histoire du football européen, il y en a tout de même davantage que d’habitude et j’ai pris un certain plaisir à retrouver pas mal de formations d’Europe de l’Est. Après, tout n’est pas parfait, bien sur, comme cette jouabilité plutôt perfectible qui fait que soit le niveau choisis est trop facile – bref, on gagne a chaque fois 7-0 – soit facile – perdre un match est un exploit – soit réservés a une espèce d’élite car pour les mecs comme moi qui ne passent par leur vie derrière une console pour un jeu de foot, eh bien, se coltiner des niveaux de difficulté trop élevés ne vous apportera guère de plaisirs, a moins que vous aimiez prendre des branlées… Mais bon, pour ce qui sera sans nul doute mon tout dernier FIFA – car Electronic Arts abandonne la partie et FIFA 23 sera le dernier de la série – force est de constater que je ferais mes adieux à la saga avec un volet plutôt acceptable pour ne pas dire bon. Une très bonne surprise, donc, pour une saga vidéoludique qui s’achève. Reste maintenant à savoir qui prendra la place de FIFA car je pense ne pas me tromper en affirmant qu’un jour, dans quelques années, je ne vous parle à nouveau d’un autre jeu de foot, mais bon, ceci sera, bien entendu, une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Pour ceux qui ont fait l’impasse sur les volets de ces dernières années, les graphismes d’un FIFA sur PS5 qui sont, bien évidement, à la hauteur de ce que l’on était en droit d’espérer et il faut reconnaitre que jamais un jeu de foot n’aura été aussi magnifique, au point même que l’on s’y croirait !
- Les habituels tournois que l’on peut créer, les divers championnats et autres compétitions qui nous sont proposées. Rien de nouveau sous le soleil, certes, mais bon, cela fait plaisir de les retrouver.
- Si vous êtes un inconditionnel de football, alors, des centaines d’heures de matchs endiablés vous attendent !
- Même si je peste toujours quand a l’absence de certaines équipes et championnats, force est de constater qu’il y a tout de même de quoi faire avec ce qui nous est proposé et que, de ce point de vue là, cela faisait une éternité que l’on n’avait pas droit a autant de formations d’Europe de l’Est.

Points Négatifs :
- Même si cela est moins notable que lors des volets précédents, on peut tout de même regretter l’absence de pas mal de grands noms du football européen, particulièrement pour ce qui est des équipes des pays de l’est.
- Ah les niveaux de difficulté dans FIFA : soit c’est beaucoup trop facile, soit c’est franchement facile, soit cela devient rapidement très dur voir impossible. Certes, les experts ne s’en soucient guère mais un être humain normalement constitué qui travail et qui possède une famille n’a pas le temps de devenir un pro de la manette.
- Qu’est ce que je m’en moque des modes carrières et autres bêtises du même genre.
- Pierre Ménès étant aux abonnés absents pour les raisons que l’on sait, on se coltine Hervé Mathoux tout seul aux commentaires, ce qui est un peu ridicule.
- Exit les formations russes en raison de la guerre en Ukraine. Mouais, cela reste un jeu vidéo tout de même…
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 6 janvier 2023

Stray


Stray
 
Un félin, vivant paisiblement parmi ses congénères dans une nature luxuriante, se retrouve tout à coup propulsé tout seul dans des sous-sols sombres où il va rencontrer une population singulière composée par des robots et où il va être poursuivi par de nombreuses petites créatures, aussi rapides que belliqueuses. À la fois malicieux et agile, mignon à croquer avec son joli pelage roux tacheté, le matou, désormais errant, va entamer un périple pour tenter de retrouver le chemin vers son foyer.
 

Stray
Éditeur : Annapurna Interactive
Développeur : BlueTwelve Studio
Concepteur : Steven Lerner, Swann Martin-Raget
Musique : Yann Van Der Cruyssen
Date de sortie : 19 juillet 2022
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Aventure
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS5
 
Mon avis :
 Incontestablement, Stray restera comme étant un des jeux majeurs de l’année écoulée et, accessoirement, probablement un des plus marquants des débuts de la dernière née de chez Sony, la fameuse PS5. La raison ? Disons que, sous ses couverts de soft sans grande prétention et issu d’un développeur indépendant, Stray aura marqué durablement les esprits dès son annonce, avant même la sortie, fin 2020, de la PS5 : par son héros pour le moins original puisqu’il s’agissait d’un chat, par son univers attirant et par le coté mignon de la chose, petits et grands attendaient avec impatience la sortie de ce jeu décidément pas comme les autres. Et, pour une fois, le résultat final aura été à la hauteur de nos espérances puisque si, sur le papier, Stray promettait énormément, le jeu aura été bel et bien la réussite tant attendue, ce, pour notre plus grand plaisir ! Alors bien sur, on pourrait pointer du doigt son plus gros défaut, c’est-à-dire, sa durée de vie qui est pour le moins famélique : tout au plus quelques heures pour en venir à bout alors que je suis un joueur qui aime prendre mon temps et trainer, on ne peut pas vraiment dire que Stray occupera grandement nos temps de loisirs, bien au contraire. Cependant, en dehors de ce défaut, le reste, tout le reste est une belle réussite : graphismes de toute qualité – ma foi, nous sommes sur PS5 – décors réussis, univers original, protagonistes attachants, jouabilité plutôt correcte dans l’ensemble, scénario simple mais plaisant, il est évidant que nous avons affaire, ici, à un soft quasiment parfait de bout en bout. Bien entendu, il y a la petite – que dis-je, la grosse – cerise sur le gâteau, c’est-à-dire, pouvoir rentrer dans la peau d’un chat et là, comment dire… si vous êtes un amoureux de la gente féline, si, vous aussi, vous vivez chez votre chat et que vous lui vouez un culte, alors, vous prendrez un plaisir immense a vous balader dans les rues sinueuses de cette mégalopole souterraine, a grimper sur les toits, explorer divers appartements, bref, vous serez aux anges en rentrant dans la peau de ce chat oh combien attachant et mignon ! Bref, vous l’avez compris, sans être un hit en puissance et sans rivaliser le moins du monde avec les colosses du marché vidéoludique, Stray n’en n’est pas moins un superbe jeu qui, naturellement, ravira avant toute chose les très nombreux amoureux des chats qui seront littéralement captivés par ce soft tellement sympathique. Les autres, les plus cyniques, qui ne jurent que par des jeux de tirs, de sport ou de grosses voitures, passeront leur chemin devant ce soft sans grand intérêt à leurs yeux, mais bon, quelque part, est-ce vraiment important ? Je ne le pense pas et vu la réussite de ce jeu, je pense ne pas me tromper en affirmant que Stray aura superbement conquis une bonne part du public et se posera pendant longtemps comme l’exemple parfait de ce que peut faire un soft indépendant, c’est-à-dire, tenir la dragée haute à une concurrence a priori intouchable…
 

Points Positifs
 :
- Un superbe jeu, sans grande prétention mais qui n’en reste pas moins comme étant une belle réussite. Avec son héros félin terriblement mignon, Stray nous entraine dans une aventure certes courte mais oh combien plaisante qui nous fera passer un très bon moment !
- Un soft qui nous met dans la peau d’un chat, ma foi, cela ne peut que ravir les très nombreux amoureux de la gente féline qui seront, d’entrée de jeu, complètement conquis.
- De très beaux décors, des graphismes qui le sont tout autant, une jouabilité au top, un univers original et enchanteur, une histoire simple mais plaisante, bref, nous avons affaire à une réussite à tous les niveaux, ou presque.
- La preuve que les jeux indépendants peuvent tenir la comparaison avec les grosses productions habituelles.

Points Négatifs :
- Malheureusement, Stray souffre d’un gros défaut, sa durée de vie. Il faut dire que quelques heures suffisent pour en venir à bout et que, en disant cela, je souligne le fait que j’aime grandement prendre mon temps, déambuler dans les décors, faire de multiples allers-retours. Bref, sans cela, l’aventure aurait été encore plus courte !
- On ne va pas se mentir, malgré ses qualités et le coté sympathique de la chose, Stray n’est pas non plus un chef d’œuvre. Il ne faut pas exagérer…
- Les fans absolus de gros softs qui ne jurent que par les multiples suites de celles-ci qui se ressemblent toujours passeront tranquillement leur chemin en souriant devant ce soft gentillet qui n’est, définitivement pas fait pour eux.

Ma note : 7,5/10

jeudi 15 décembre 2022

A Plague Tale – Innocence


A Plague Tale – Innocence
 
Nous sommes en l'an 1348, dans l'ancienne province de Guyenne située en France. Le pays est ravagé par la Guerre de Cent Ans (1337-1453), conflit opposant le royaume d'Angleterre et celui de France, ainsi que par le début de la Peste noire et la fin de l'Inquisition médiévale. Amicia de Rune, une adolescente âgée de 15 ans, accompagnée de son frère cadet, Hugo, âgé de 5 ans, sont tous deux livrés à eux-mêmes. Bien qu'étant du même sang, les deux enfants se connaissent peu puisque Amicia a été élevée par son père, Robert de Rune, chevalier au service du roi de France, qui lui a appris à chasser, tandis qu'Hugo, atteint d'une mystérieuse maladie du sang, est gardé par sa mère Béatrice de Rune dans sa chambre. Ils vont devoir survivre et ne compter que sur eux-mêmes alors qu'ils sont poursuivis par le seigneur Nicholas, haut membre de l'Inquisition qui tente de capturer Hugo pour le livrer au Grand Inquisiteur, Vitalis Bénévent.
 

A Plague Tale – Innocence
Éditeur : Focus Home Interactive
Développeur : Asobo Studio
Concepteur : David Dedeine, Kevin Choteau
Musique : Olivier Derivière
Date de sortie : 06 juillet 2021
Pays d’origine : France
Genre : Action-Aventure, Infiltration
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS5
 
Mon avis :
 Pour la petite histoire, cela faisait longtemps que je souhaitais me procurer A Plague Tale – Innocence, jeu vidéo d’une société française et qui est paru, pour la petite histoire, en mai 2019 sur la PS4. Attiré par le postulat du soft, l’époque où se déroulait l’intrigue de celui-ci – c’est-à-dire, la Guerre de Cent ans – et par les nombreuses critiques pour le moins élogieuses que j’avais put lire à son sujet, je m’étais alors dit que ce jeu me conviendrait parfaitement, du moins, ne serais-ce que pour passer le temps entre deux titres plus conséquents. Comme vous l’avez compris, il m’aura fallut pas mal de temps pour, finalement, me décider à me le procurer et, plus de deux années s’étant écoulées, mon choix s’est porter sur la version PS5 – après tout, quitte à devoir patienter entre deux gros jeux, autant avoir une version plus aboutie de A Plague Tale – Innocence… Mais alors, est-ce que le résultat aura été à la hauteur de mes espérances, est-ce que oui, A Plague Tale est-il un bon jeu ? Eh bien, après quelques heures passés dessus – oui, la durée de vie n’est pas folichonne – on peut dire que mon avis est pour le moins mitiger… Bon, le début m’avait plutôt laissé pour le moins enthousiaste : les décors étaient pour le moins réussis, les effets de lumière fort agréables à la vue et, ma foi, disons que c’était plutôt sympa de se plonger en plein Moyen-âge, surtout que, ici, les concepteurs de la chose nous en proposaient une vision pour le moins crédible. L’héroïne, sans être exceptionnelle, tenait la route et, ma foi, si j’ai rapidement pesté sur la prise en main de cette dernière, les premières heures ne m’ont pas vraiment déçues et ont confirmé ce que je pensais de ce soft : c’est-à-dire, un jeu sympa, sans prétention et qui me ferait passer un bon moment. Le souci c’est que, au bout d’un moment, j’ai commencer à me lasser de l’aventure en elle-même, pestant de plus en plus envers les mécaniques du jeu peu perfectibles, une jouabilité d’un autre âge et peu intuitive et, surtout, comme j’ai eu le plus grand mal à accrocher à la plupart des protagonistes – principalement le petit frère que j’avais envie de claquer au début puis de tuer au bout d’un moment – aller au bout de soft ne fut pas une partie de plaisir et vous pouvez être sur que j’étais franchement heureux de l’achever – après un affrontement final oh combien pénible – mais surtout, afin de pouvoir passer à autre chose… C’est plutôt dommage car, au final, A Plague Tale – Innocence n’est pas un mauvais jeu : il possède quelques qualités, graphiquement, il tient plutôt la route et je dois reconnaitre que, par moments, ce fut un plaisir que de me balader dans ce Moyen-âge plutôt bien reconstitué. De plus, tout ce qui tourne autour des meutes de rats s’avère être une bonne idée et je ne peux m’empêcher de me dire que l’on n’est pas passé loin, ici, d’un très bon jeu. Dommage que des mécaniques perfectibles de celui-ci et qui m’on fait penser, par moments, que je me trouvais face a un soft de la première Playstation, ainsi que le peu de charisme des différents protagonistes nuisent un peu à l’ensemble… Mais bon, je ne peux pas tomber sur des super-héros à chaque fois…
 

Points Positifs
 :
- Un soft plutôt plaisant et qui nous plonge dans un Moyen-âge historique qui s’avère être assez bien reconstitué. Certes, A Plague Tale – Innocence n’est pas un grand jeu, cependant, dans l’ensemble, il est plutôt réussi et a de quoi ravir pas mal de joueurs qui y trouveront probablement leur compte.
- Les meutes de rats sont l’une des bonnes trouvailles de ce jeu et les différentes manières dont on doit les évités ou comment on peut les manipuler est, plutôt pas mal.
- Comme je le disais, la reconstitution du Moyen-âge est une des grandes forces de ce soft et, par moments, on a presque l’impression d’y être.
- Amicia est une héroïne plus ou moins correcte mais c’est du coté des méchants que l’on trouve les protagonistes les plus charismatiques : le seigneur Nicholas et le Grand Inquisiteur, Vitalis Bénévent.
- Graphiquement, il n’y a rien à redire, A Plague Tale – Innocence est un beau jeu. Il faut dire que je possède la version PS5, ce qui est un plus, bien entendu.

Points Négatifs :
- Une jouabilité d’un autre age et qui devient, très rapidement, pénible. Amicia n’est pas simple à prendre en main, est un peu trop rigide lors des scènes d’actions et cela est plutôt problématique lorsque, justement, on est attaqué par plusieurs adversaires et que la moindre erreur est fatale !
- Un manque flagrant de charisme du coté des compagnons de notre héroïne, le pire étant, et de très loin, son frère, une grosse tête à claque que l’on a envie de jeter aux rats assez rapidement tellement il est insupportable.
- Il y a trois combats de boss dans ce soft : le premier est correct, le second, une véritable purge en raison d’une jouabilité pour le moins perfectible, quand au troisième, l’affrontement final contre Vitalis, disons qu’il est chiant au possible… non pas en raison de sa difficulté puisque l’on comprend rapidement ce qu’il faut faire mais surtout en raison de cette fameuse jouabilité qui, décidément, nous en veut énormément !
- On meurt, souvent en raison de cette fameuse jouabilité ou parce que l’héroïne est aussi souple qu’une enclume et l’on est obligé de se coltiner des tonnes de dialogues inutiles, encore et encore…

Ma note : 7/10

jeudi 17 novembre 2022

Ghost of Tsushima


Ghost of Tsushima
 
En 1274, l'armée mongole dirigée par Khotun Khan, cousin de Kubilaï Khan, accoste sur les plages de l'île japonaise de Tsushima face à 80 samouraïs dirigés par le Jitō de l'île, le daimyo Shimura, et son neveu Jin Sakai – recueilli et élevé par ce dernier à la suite du meurtre de son père et du décès de sa mère, sœur du Daimyo Shimura. Les samouraïs sont facilement balayés par les Mongols qui ont l'avantage du nombre mais disposent aussi de l'expérience de Khotun Khan qui a étudié le code d'honneur et les tactiques des samouraïs afin de les retourner contre eux. Jin Sakai est laissé pour mort à la fin du carnage. À son réveil Jin constate qu'il a été sauvé par une voleuse du nom de Yuna qui lui demande en retour de l'aider à sauver son frère Taka, prisonnier des Mongols. Jin lui en fait la promesse mais tente dans un premier temps de délivrer son oncle, retenu prisonnier au château de Kaneda, mais échoue facilement battu par Kothun Khan.
 

Ghost of Tsushima
Éditeur : Sony Interactive Entertainment
Développeur : Sucker Punch Productions
Concepteur : Nate Fox, Jason Connell
Musique : Shigeru Umebayashi, Ilan Eshkeri
Date de sortie : 20 août 2021
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action-Aventure, Infiltration
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS5
 
Mon avis :
 Ce fut, indéniablement, le dernier très grand jeu de la PS4, un soft sublime, quasiment sans le moindre défaut et qui prouva à la communauté de joueurs que, même si la quatrième console de chez Sony était en fin de vie et sur le point d’être remplacée par une certaine PS5 – sauf que, pandémie de Covid oblige, les choses ne se déroulèrent pas de la même façon que d’habitude et que, deux ans après la sortie de cette dernière, il est toujours pour le moins complexe de s’en procurer – elle en avait encore pas mal dans le ventre et capable, donc, de nous offrir quelques beaux chef d’œuvres… Ce jeu, donc, vous l’avez compris, il s’agit de Ghost of Tsushima, soft d’aventure dans un monde ouvert – comme c’est un peu devenu la norme ces dernières années – et qui nous plonge en plein Japon médiéval lors des tentatives d’invasions mongoles sur l’archipel nippon. Bien évidement, ici, il y avait de quoi être dubitatif malgré tout : ainsi, les mondes ouverts, c’est sympa mais ce n’est pas exempt de défauts non plus, les principaux étant, finalement, la grandeur de la carte et la multiplication de quêtes secondaires et d’objectifs qui, la plupart du temps, ne servent qu’a prolonger artificiellement une durée de vie déjà conséquente. Du coup, les joueurs, échaudés par la tournure prise par certains softs ces dernières années, comme Assassin’s Creed pour ne citer que l’exemple le plus évident, pouvaient craindre que, malgré toutes les promesses des concepteurs de Ghost of Tsushima, on ne retrouve les traditionnels défauts déjà omniprésents dans la saga phare de chez Ubisoft – voir, bien entendu, Assassin’s Creed Odyssey. Fort heureusement, ici, si l’on ne peut pas nier la présence de certains défauts propres au genre – au bout d’un moment, il faut le reconnaitre, cela peut devenir lassant de tomber sur des patrouilles mongoles ou de devoir prendre d’assaut un campement ou une forteresse adverse – l’ensemble est nettement mieux gérer, quand aux fameuses quêtes secondaires, celles-ci sont bien plus abouties et intéressantes que chez la concurrence – sans atteindre la perfection de The Witcher 3 non plus, il faut l’admettre… Et puis, il y a aussi le scénario en lui-même de ce Ghost of Tsushima qui renvoie la saga Assassin’s Creed dans les cordes et qui nous montre, au demeurant, ce que les concepteurs de cette dernière pourraient faire s’ils osaient prendre un peu plus de risques. Captivante, fascinante même par moments au vu des enjeux en court, l’intrigue de Ghost of Tsushima, toute emprunte de l’ambiance des films d’Akira Kurosawa, frôle la perfection même si nous avons ici davantage la vision qu’on les américains du Japon qu’autre chose. Ajoutons à cela un gameplay de qualité et un système de combat presque parfait – oui, il y aurait une ou deux choses à dire – et il est évidant que les qualités de ce soft sont nombreuses, fort nombreuses même, surtout que, mine de rien, je n’ai toujours pas parlé de la qualité graphique : ici, nous frôlons avec la perfection, tout simplement et, malgré quelques petits bugs d’affichage, ici et là, comment ne pas reconnaitre qu’entre des décors somptueux, une gestion du climat sans faute, une luminosité parfois enchanteresse et une animation parfaite, nous avons affaire à un soft magnifique, tout bonnement ! Preuve absolue que la PS4 pouvait encore nous pondre des chefs d’œuvres avant de, tranquillement, tirer sa révérence, Ghost of Tsushima s’en est trouver davantage sublimé sur PS5 – la version auquel j’ai joué ce qui fait de ce dernier le troisième jeu de cette console après un certain Demon’s Soul et le sublime Elden Ring. Encore plus beaux, celui-ci est un pur régal pour les yeux, même si, finalement, ce n’est qu’un simple portage… Mais bon, quoi qu’il en soit, que ce soit sur PS4 ou PS5, s’il vous faut un jeu, un seul, c’est Ghost of Tsushima : somptueux, possédant un scénario riche et marquant, ce soft est un incontournable absolu que tout gamer digne de ce nom se doit de posséder. Reste la fameuse question que l’on peut se poser en guise de conclusion : celui-ci, au vu de son succès, aura-t-il une suite ? Ma foi, on peut s’en douter même si, pour le moment, aucune info ne le laisse entendre. Mais bon, en attendant, profitions de cette petite pépite car bon, après tout, ce n’est pas tout le temps que l’on a droit à des jeux aussi bons…
 

Points Positifs
 :
- Le dernier très grand jeu de la PS4, un chef d’œuvre absolu et qui ne possède que bien peu de défauts, bref, un incontournable absolu comme il en sort que trop rarement. Accessoirement, Ghost of Tsushima est la preuve évidente que l’on peut encore sortir des jeux en monde ouvert qui ne tombent pas dans l’accumulation de défauts du genre, ce qui, ma foi, est une très bonne nouvelle.
- Scénaristiquement, Ghost of Tsushima est très bien écrit et vous tiendra en haleine tout au long de l’aventure de Jin Sakai. Qui plus est, l’évolution de ce dernier, au fil des événements, est plutôt crédible.
- Un jeu digne des grands films de sabres japonais et qui nous replonge dans l’ambiance des œuvres du grand Akira Kurosawa.
- Jin Sakai est un protagoniste principal franchement réussi, quand au reste du casting, il est lui aussi de qualité. Petite mention, naturellement, au seigneur Shimura dont la relation avec son neveu, Jin, est au cœur de l’intrigue, ce qui, ma foi, nous donnera une conclusion somptueuse !
- Des quêtes secondaires intéressantes et, la plupart du temps, méritent le détour.
- Visuellement, Ghost of Tsushima est magnifique, que ce soit les décors, les jeux de lumière, la météo, les animations des personnages, les costumes, etc. Et alors, si vous possédez la version PS5, comme moi, le jeu n’en sera que plus sublimé.
- Une bande originale de qualité et qui nous transporte dans une ambiance nippone du plus bel effet.

Points Négatifs :
- Malheureusement, nous n’échappons pas aux traditionnels défauts du genre même si ceux-ci sont moins nombreux que dans la concurrence. Ainsi, il peut devenir lassant, au bout d’un moment, de devoir se coltiner moult attaques de campements ou de forteresses mongoles et il en va de même avec les multiples patrouilles que l’on croise toutes les deux minutes.
- Le système de combat est bon, certes, cependant, il est dommage que l’on ne puisse pas choisir son adversaire ce qui fait que, par moments, les affrontements sont un peu trop brouillons…
- Quelques légers bugs d’affichage nuisent un peu à la beauté de l’ensemble.

Ma note : 9/10

mardi 9 août 2022

Elden Ring


Elden Ring
 
Elden Ring se déroule dans le royaume de l'Entre-Terre, quelque temps après la destruction du Cercle d’Elden et la dispersion de ses fragments, les runes majeures. Autrefois honoré par la présence du Cercle et de l'Arbre-Monde, le royaume est maintenant gouverné par les descendants demi-dieux de la reine Marika l'Éternelle, chacun possédant un éclat du Cercle d'Elden qui les corrompt et les empoisonne par leur pouvoir. Le joueur incarne un Sans-éclat, un exilé de l'Entre-terre qui a perdu la grâce du Cercle, rappelé après l'Éclatement, qui doit traverser le royaume pour trouver toutes les runes majeures, restaurer le Cercle d’Elden et devenir le Seigneur d'Elden.
 

Elden Ring
Éditeur : FromSoftware, Bandai Namco Entertainment
Développeur : FromSoftware
Concepteur : Hidetaka Miyazaki
Scénariste : Hidetaka Miyazaki, George R. R. Martin
Musique : Yuka Kitamura, Shoi Miyazawa, Yoshimi Kudo, Tai Tomisawa, Tsukasa Saito
Date de sortie : 25 février 2022
Pays d’origine : Japon
Genre : Action-RPG
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS5
 
Mon avis :
 C’était, bien entendu, le jeu le plus attendu de cette année 2022, celui qui, depuis son annonce lors de l’E3 2019, avait du faire patienter les nombreux fans de Hidetaka Miyazaki, le créateur génial de la série des Souls chez FromSoftware, probablement une des sagas vidéoludiques parmi les plus importantes de la décennie écoulée – en tous cas, celle qui apporta le plus de changement dans le petit monde des jeux vidéos, l’exigence étant revenue, par le biais des différents softs du sieur Miyazaki, au cœur du gameplay, ce, en une époque où la plupart des joueurs aiment la facilité… Bien évidement, la date du 25 février de cette année 2022 fut marquée d’une pierre blanche et si la sortie d’Elden Ring s’annonçait d’avance comme étant un succès, personne n’aurait imaginé qu’il allait être aussi grandiose. Il faut dire que, pour la toute première fois, FromSoftware allait toucher un public bien plus large qu’en temps normal, ainsi, en plus des nombreux familiers des Souls, de nouveaux joueurs tentèrent l’expérience. Certains connurent un sacré choc, il faut le reconnaitre – après tout, on ne se lance pas dans ce genre de softs sans en subir les conséquences – mais pour d’autres, assez nombreux eu demeurant, ce fut une belle, que dis-je, une très belle découverte. Naturellement, les choses étaient peut-être un poil plus facile qu’auparavant avec Elden Ring : ainsi, ici, le joueur pouvait être aidé en de multiples occasions – y compris face aux boss – par des esprits qui pouvaient devenir, rapidement, suffisamment puissants pour faire la différence. De plus, le fait que nous ayons affaire à un monde ouvert changeait nettement la donne : un passage est trop difficile, un boss vous massacre en boucle ? Peut importe ! Faites donc demi-tour, continuez l’exploration, faites vous la main sur des adversaires plus abordables, gagnez en niveaux et en puissance et revenez foutre une belle pâtée à ces boss arrogants qui vous narguaient auparavant ! Un changement assez notable à double tranchant : le grand public y trouvera le moyen de s’accrocher et de continuer – voir de finir – le jeu, les habitués, eux, n’y verront que facilité et il faut reconnaitre que si l’on explore l'Entre-Terre en long et en large, assez rapidement, on peut devenir trop puissant face aux boss qui, dans les autres softs de chez FromSoftwareDark Souls, Dark Souls 2, Dark Souls 3, Bloodborne, Sekiro – Shadows Die Twice et Demon's Souls – représentaient, eux, un véritable chalenge… Mais bon, en dehors de ce qui peut apparaitre pour certains comme étant un défaut, comment ne pas reconnaitre que Elden Ring n’en reste pas moins comme étant le chef d’œuvre annoncé ?! Visuellement, il est sublime et les diverses régions que vous traverserez sont toutes plus magnifiques les unes que les autres. Ensuite, il y a le coté grandiose qui émane de ce soft et vous en aurez, pour peu que, comme moi, vous appréciez vous balader à droite et a gauche, pour des centaines d’heures. Le bestiaire, lui, reprend pour une bonne partie des figures connues de la trilogie Dark Souls avec quelques petites nouveautés mais ce n’est pas vraiment un problème. Quand aux boss, ils se divisent en deux catégories : les sous boss qui sont intéressants mais qui deviennent un peu redondants au bout d’un moment et les véritables boss, bien plus rares et qui, eux, sont réussis – d’ailleurs, certains adversaires comme Radahn le Fléau des Astres ou la redoutable Malenia, l’épée de Miquella, n’ont rien à envier aux boss les plus charismatiques des softs précédents… Bref, vous l’avez compris, Elden Ring est un soft grandiose qui, tout en apparaissant comme étant l’aboutissement de tout ce que les petits gars de chez FromSoftware avaient fait jusqu’à présent, réussit à se sublimer pour vous offrir une expérience peu commune qui marquera les esprits. Certes, cela reste un jeu qui, malgré tout, n’est pas destiné à tout le monde mais peu importe : si vous aimez le genre ou si vous faites parti des petits nouveaux qui ont découvert les Souls-Like par le biais de ce soft, Elden Ring ne peut qu’être considérer, à vos yeux, que comme étant le jeu de cette année 2022. D’ailleurs, après l’avoir achevé, je n’ai pas put le mettre de coté et me suis lancé dans un New Game +, chose que je fais jamais, ce qui, ma foi, veut dire beaucoup de choses…
 

Points Positifs
 :
- Un des plus grands soft de la décennie écoulée, tout simplement ! Bien évidement, Elden Ring est, avant toute chose, l’aboutissement logique de tout ce que FromSoftware avait fait jusqu’à présent, cependant, ici, tout est sublimé de par le coté grandiloquent de l'Entre-Terre, un monde ouvert vaste, aux régions variées et sublimes, visuellement parlant. Bref, une claque comme on en reçoit trop rarement !
- Si les habitués des Souls-Like trouveront rapidement leurs marques, Elden Ring est fait de telle manière que même les néophytes ont leur chance – en tous cas, bien plus qu’auparavant. Ainsi, entre la structure même du jeu qui nous pousse à l’exploration et, par la force des choses, à la montée de niveaux, et, bien entendu, les esprits qui viennent à notre aide lors de certains passages difficiles et face aux boss, jamais un Soul-Like n’aura été aussi abordable.
- Certes, les boss, très nombreux, sont peut-être moins marquants que ceux des jeux précédents du sieur Hidetaka Miyazaki, cependant, quelques uns sont tout simplement excellents et des figures comme Radahn le Fléau des Astres ou Malenia, l’épée de Miquella, font parti des meilleurs boss de chez FromSoftware.
- La liberté totale est au rendez vous et, selon votre manière de jouer, vous pouvez vous dépêcher de suivre le scénario principal ou bien, alors, explorer, encore et encore, allez de découverte en découverte tout en fouillant la carte dans ses moindres recoins…
- Une aventure dantesque qui vous tiendra en haleine pendant des centaines heures – et, une fois que vous l’aurez achevée, vous n’aurez envie que d’une seule chose en attendant un éventuel futur DLC, y replonger, encore et encore !
- Une claque visuelle comme on en voit trop rarement : l'Entre-Terre est vaste et ses différentes régions fourmillent d’endroits tous plus magnifiques les uns que les autres.
- Des PNJ nombreux et charismatiques avec, en tête de liste, la Sorcière Ranni, bien entendu.
- Comme dans tous les softs de chez FromSoftware, nous avons droit à une bande originale de qualité.
- Un soft qui, en aussi peu de temps, nous sort une légende comme Let Me Solo Her est décidément incroyable !

Points Négatifs :
- Il faut adhérer au concept de la saga et il est clair que ce genre de softs n’est décidément pas fait pour tout le monde. Certes, Elden Ring est plus accessible que ses prédécesseurs, cependant, cela reste un Souls-Like et certains gamers ne sont décidément pas fait pour le genre…
- Les habitués de FromSoftware risquent de trouver Elden Ring un peu trop facile en comparaison de softs aussi durs que Dark Souls 3 ou Sekiro, pour ne citer que deux exemples flagrants et qui proposaient un challenge autrement plus complexe.
- Une certaine redondance avec les sous-boss qui reviennent trop souvent au bout d’un moment. Il en va de même avec les petits donjons qui ont tendance, eux aussi, à se ressembler un peu trop.
- La reprise, a l’animation prêt, de certains ennemis déjà aperçus dans Dark Souls 3 et Bloodborne.

Ma note : 9,5/10

mardi 15 février 2022

Demon's Souls


Demon's Souls
 
Se déroulant dans un univers médiéval sombre, le jeu prend place dans le royaume fictif de Bolétaria, qui a été englouti par un brouillard épais et envahi par des démons en raison de la soif de puissance du monarque, le roi Allant XII. Le joueur prend le contrôle d'un héros chargé de terrasser les démons et ramener la paix à Bolétaria. Ce héros peut être personnalisé et peut évoluer au fil du jeu. Mais l'aventure ne sera pas de tout repos, la mort étant très présente dans Demon's Souls. En effet, le titre est souvent considéré comme un des jeux les plus difficiles et exigeants de ces dernières années.
 

Demon's Souls
Éditeur : Sony Interactive Entertainment
Développeur : Bluepoint Games
Concepteur : Teruyuki Toriyama
Musique : Shunsuke Kida
Date de sortie : 12 novembre 2020
Pays d’origine : Japon
Genre : Action-RPG
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS5
 
Mon avis :
 Je ne vais pas revenir sur l’énorme problématique qui touche la PS5 depuis sa sortie, en fin d’année 2020 et qui n’est pas prêt de s’arranger puisque nous touchons là une problématique plus vaste, liée aux conséquences de la crise du Covid-19 et dont on se dit que cela pourrait durer encore longtemps – d’ailleurs, c’est également le cas pour la X-Box Série X, les cartes graphiques voir même, à présent, les téléphones… Non, ce n’est pas le sujet de cette critique et si je n’avais qu’une seule et unique chose à dire là-dessus, c’est qu’il est toujours aussi compliqué de se procurer la dernière née de chez Sony – d’ailleurs, un énorme merci a un collègue de travail qui m’aura bien aider sur ce coup ! Fort heureusement, l’impossible ayant été réussit, il était alors plutôt normal que mon tout premier soft de la PS5 soit le fameux remake de Demon's Souls, l’un des rares jeux à être sortit au même moment que la console et l’un des seuls, encore aujourd’hui, à être une véritable exclusivité de cette dernière – oui, depuis lors, les sorties sur PS5 ont également lieu sur PS4… Normal pour quelle raison ? Eh bien, pour deux choses : déjà, il suffit de relire mes anciennes critiques de Dark SoulsDark Souls 2Dark Souls 3Bloodborne et Sekiro – Shadows Die Twice pour se souvenir que je suis un fan inconditionnel des jeux de FromSoftware. Deuxièmement, pour la simple et bonne raison que n’ayant découvert ces derniers que sur le tard, j’étais passé complètement passé à coté des premiers volets parus sur la PS3 et, donc, de ce fameux Demon's Souls, paru en 2009 et qui fut le soft qui aura bouleversé le monde vidéoludique, changeant les habitudes des joueurs avec cette fameuse exigence qui en aura rendu fou plus d’un. Demon's Souls étant malheureusement introuvable a un prix récent depuis longtemps, vous pouvez imaginez ma joie lorsque, en plein confinement du printemps 2020, j’appris qu’un remake allais sortir au même moment que la PS5. L’attente fut alors longue, bien plus longue que prévue mais enfin, il y a quelques temps, j’ai put me procurer, a la fois, la console et ce Demon's Souls que j’attendais comme le Graal depuis très, trop longtemps… Mais alors, celui-ci aura-t-il été à la hauteur de mes espérances ? Chacun sait, en effet, que lorsque l’on attend trop quelque chose, quelle qu’elle soit, la déception est parfois au rendez vous, cependant, dans le cas présent, ce n’est nullement le cas, loin de là ! Les petits gars de chez Bluepoint Games nous ont pondu un remake excellent et, si je ne peux bien évidement pas faire de comparaisons avec le soft original, disons que, visuellement, Demon's Souls est magnifique et que l’on sent grandement que l’on est passé sur une console nouvelle génération. Après, pour ce qui est du jeu en lui-même, de ses mécaniques, de son coté élitiste, de son ambiance sombre et mystérieuse et de ses combats de boss inoubliables, disons que, ici, tout dépendra si vous êtes un amateur des jeux de FromSoftware ou pas : ainsi, les seconds risquent de connaitre bien des déboires et certains, comme à chaque fois, abandonneront en cours de route, quant aux premiers… et bien, là, il y a un autre problème, un peu plus innatendu… En effet, celles et ceux qui sont des habitués du genre, qui connaissent la trilogie Dark Souls sur le bout des doigts, qui auront tâté du Bloodborne et qui auront apprécié cette formidable évolution que fut Sekiro risquent de trouver Demon's Souls un peu trop… comment dire… simple ! Certes, le challenge est toujours présent, certes, certains passages risquent de vous faire suer comme certains niveaux, mais bon, rien d’insurmontable pour les habitués de Dark Souls, loin de là ! Mais bon, rien de bien grave car le plaisir fut tout de même au rendez vous et que, rien que pour le bonheur immense d’avoir enfin joué à ce légendaire Demon's Souls, le jeu en valait largement la chandelle. Mais bon, si je dois être parfaitement objectif, s’il y a un jeu de chez FromSoftware que j’attends avec une grande impatience, c’est bien entendu Elden Ring, mais bon, ceci est une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Un remake tout simplement excellent de ce qui fut l’un des jeux vidéo les plus importants de l’Histoire récente du genre, un soft qui, en son temps, aura bouleversé la communauté vidéoludique de par son gameplay exigeant et qui, au demeurant, aura lancé de multiples suites, toutes plus somptueuses les unes que les autres. Bref, cela faisait longtemps que Demon's Souls méritait un remake et celui-ci est conforme à nos attentes !
- Si vous êtes un familier de la saga des Souls et des jeux de chez FromSoftware, vous trouverez, probablement, que ce soft est un peu plus facile que ses illustres successeurs, cependant, cela ne gâchera nullement le plaisir vu que Demon's Souls n’est pas un jeu simple et que le challenge est tout de même au rendez vous !
- Si vous êtes un néophyte, il faut un certain temps pour se faire au style de jeu, aux commandes et a cette manière de jouer qui est aux antipodes de toute la production actuelle, et, je ne vous le cache pas, les premiers pas seront extrêmement difficiles. Cependant, une fois tout cela maitrisé, le plaisir est bel et bien au rendez vous et vous passerez un très grand moment devant ce Demon's Souls.
- Visuellement, nous sommes sur PS5 et cela se sent grandement tant Demon's Souls est superbe. Bref, jamais – ou presque – l’univers du grand Hidetaka Miyazaki n’aura été aussi beau !
- Le plaisir, pour celles et ceux qui n’avaient jamais eu l’occasion de jouer à Demon's Souls, de pouvoir enfin découvrir le soft par qui tout est arrivé !
- Une bande originale de qualité qui vous plonge à merveille dans l’ambiance particulière de ce soft.

Points Négatifs :
- Il faut adhérer au concept de la saga et il est clair que ce genre de softs n’est décidément pas fait pour tout le monde. Certes, il n’est pas impossible a finir, mais bon, mourir a répétition face au moindre adversaire, devoir se retaper, encore et encore, la moitié d’un niveau avant de se faire massacrer en deux secondes par un boss, cela peut très rapidement lasser beaucoup de monde.
- Les habitués de FromSoftware qui découvrent Demon's Souls par le biais de ce remake risquent de trouver celui-ci un peu trop facile en comparaison de softs aussi durs que Dark Souls 3 ou Sekiro, pour ne citer que deux exemples flagrants et qui proposaient un challenge autrement plus complexe.
- On sent que les petits gars de chez FromSoftware tâtonnent encore ici et que leur concept sera nettement plus aboutit par la suite.
- Des boss moins spectaculaires que ceux que l’on connaitra dans les jeux suivants. Finalement, la principale difficulté vient du fait qu’il n’y ait quasiment aucun feu et que chaque route jusqu’au moindre boss est longue, complexe et souvent mortelle !

Ma note : 8/10