A
Plague Tale – Innocence
Nous
sommes en l'an 1348, dans l'ancienne province de Guyenne située en France. Le
pays est ravagé par la Guerre de Cent Ans (1337-1453), conflit opposant le
royaume d'Angleterre et celui de France, ainsi que par le début de la Peste
noire et la fin de l'Inquisition médiévale. Amicia de Rune, une adolescente
âgée de 15 ans, accompagnée de son frère cadet, Hugo, âgé de 5 ans, sont tous
deux livrés à eux-mêmes. Bien qu'étant du même sang, les deux enfants se
connaissent peu puisque Amicia a été élevée par son père, Robert de Rune,
chevalier au service du roi de France, qui lui a appris à chasser, tandis
qu'Hugo, atteint d'une mystérieuse maladie du sang, est gardé par sa mère
Béatrice de Rune dans sa chambre. Ils vont devoir survivre et ne compter que
sur eux-mêmes alors qu'ils sont poursuivis par le seigneur Nicholas, haut
membre de l'Inquisition qui tente de capturer Hugo pour le livrer au Grand
Inquisiteur, Vitalis Bénévent.
A Plague Tale – Innocence
Éditeur
: Focus
Home Interactive
Développeur
: Asobo
Studio
Concepteur
: David
Dedeine, Kevin Choteau
Musique
: Olivier
Derivière
Date
de sortie : 06 juillet 2021
Pays
d’origine : France
Genre
: Action-Aventure,
Infiltration
Mode
de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS5
Mon
avis : Pour la petite histoire, cela
faisait longtemps que je souhaitais me procurer A Plague Tale –
Innocence, jeu vidéo d’une société française et qui est paru, pour la
petite histoire, en mai 2019 sur la PS4. Attiré par le postulat du
soft, l’époque où se déroulait l’intrigue de celui-ci – c’est-à-dire, la Guerre
de Cent ans – et par les nombreuses critiques pour le moins élogieuses que
j’avais put lire à son sujet, je m’étais alors dit que ce jeu me conviendrait
parfaitement, du moins, ne serais-ce que pour passer le temps entre deux titres
plus conséquents. Comme vous l’avez compris, il m’aura fallut pas mal de temps
pour, finalement, me décider à me le procurer et, plus de deux années s’étant
écoulées, mon choix s’est porter sur la version PS5 – après
tout, quitte à devoir patienter entre deux gros jeux, autant avoir une version
plus aboutie de A Plague Tale – Innocence… Mais alors, est-ce que
le résultat aura été à la hauteur de mes espérances, est-ce que oui, A
Plague Tale est-il un bon jeu ? Eh bien, après quelques heures
passés dessus – oui, la durée de vie n’est pas folichonne – on peut dire que
mon avis est pour le moins mitiger… Bon, le début m’avait plutôt laissé pour le
moins enthousiaste : les décors étaient pour le moins réussis, les effets
de lumière fort agréables à la vue et, ma foi, disons que c’était plutôt sympa
de se plonger en plein Moyen-âge, surtout que, ici, les concepteurs de la chose
nous en proposaient une vision pour le moins crédible. L’héroïne, sans être
exceptionnelle, tenait la route et, ma foi, si j’ai rapidement pesté sur la
prise en main de cette dernière, les premières heures ne m’ont pas vraiment
déçues et ont confirmé ce que je pensais de ce soft : c’est-à-dire, un jeu
sympa, sans prétention et qui me ferait passer un bon moment. Le souci c’est
que, au bout d’un moment, j’ai commencer à me lasser de l’aventure en
elle-même, pestant de plus en plus envers les mécaniques du jeu peu
perfectibles, une jouabilité d’un autre âge et peu intuitive et, surtout, comme
j’ai eu le plus grand mal à accrocher à la plupart des protagonistes –
principalement le petit frère que j’avais envie de claquer au début puis de
tuer au bout d’un moment – aller au bout de soft ne fut pas une partie de
plaisir et vous pouvez être sur que j’étais franchement heureux de l’achever –
après un affrontement final oh combien pénible – mais surtout, afin de pouvoir
passer à autre chose… C’est plutôt dommage car, au final, A Plague Tale
– Innocence n’est pas un mauvais jeu : il possède quelques
qualités, graphiquement, il tient plutôt la route et je dois reconnaitre que,
par moments, ce fut un plaisir que de me balader dans ce Moyen-âge plutôt bien
reconstitué. De plus, tout ce qui tourne autour des meutes de rats s’avère être
une bonne idée et je ne peux m’empêcher de me dire que l’on n’est pas passé
loin, ici, d’un très bon jeu. Dommage que des mécaniques perfectibles de
celui-ci et qui m’on fait penser, par moments, que je me trouvais face a un
soft de la première Playstation, ainsi que le peu de charisme des
différents protagonistes nuisent un peu à l’ensemble… Mais bon, je ne peux pas
tomber sur des super-héros à chaque fois…
Points
Positifs :
- Un
soft plutôt plaisant et qui nous plonge dans un Moyen-âge historique qui
s’avère être assez bien reconstitué. Certes, A Plague Tale – Innocence n’est
pas un grand jeu, cependant, dans l’ensemble, il est plutôt réussi et a de quoi
ravir pas mal de joueurs qui y trouveront probablement leur compte.
-
Les meutes de rats sont l’une des bonnes trouvailles de ce jeu et les
différentes manières dont on doit les évités ou comment on peut les manipuler
est, plutôt pas mal.
- Comme je le disais, la reconstitution du Moyen-âge est une des grandes forces
de ce soft et, par moments, on a presque l’impression d’y être.
-
Amicia est une héroïne plus ou moins correcte mais c’est du coté des méchants
que l’on trouve les protagonistes les plus charismatiques : le seigneur
Nicholas et le Grand Inquisiteur, Vitalis Bénévent.
-
Graphiquement, il n’y a rien à redire, A Plague Tale – Innocence est
un beau jeu. Il faut dire que je possède la version PS5, ce qui est
un plus, bien entendu.
Points Négatifs :
- Une
jouabilité d’un autre age et qui devient, très rapidement, pénible. Amicia
n’est pas simple à prendre en main, est un peu trop rigide lors des scènes
d’actions et cela est plutôt problématique lorsque, justement, on est attaqué
par plusieurs adversaires et que la moindre erreur est fatale !
-
Un manque flagrant de charisme du coté des compagnons de notre héroïne, le pire
étant, et de très loin, son frère, une grosse tête à claque que l’on a envie de
jeter aux rats assez rapidement tellement il est insupportable.
-
Il y a trois combats de boss dans ce soft : le premier est correct, le
second, une véritable purge en raison d’une jouabilité pour le moins
perfectible, quand au troisième, l’affrontement final contre Vitalis, disons
qu’il est chiant au possible… non pas en raison de sa difficulté puisque l’on
comprend rapidement ce qu’il faut faire mais surtout en raison de cette fameuse
jouabilité qui, décidément, nous en veut énormément !
-
On meurt, souvent en raison de cette fameuse jouabilité ou parce que l’héroïne
est aussi souple qu’une enclume et l’on est obligé de se coltiner des tonnes de
dialogues inutiles, encore et encore…
Ma note : 7/10
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