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samedi 3 décembre 2022

Chantons sous la Pluie


Chantons sous la Pluie
 
En 1927, Don Lockwood, star du cinéma muet, a pour partenaire Lina Lamont, actrice à la voix de crécelle. Celle-ci est persuadée que la relation amoureuse qui les unit à l'écran les unit aussi dans la vie. Ils sont engagés tous deux par les studios Monumental Pictures. Don est toujours accompagné de son partenaire du temps de ses débuts au vaudeville : Cosmo Brown. Les jours du cinéma muet sont comptés lorsque sort Le Chanteur de jazz, premier film parlant de l'histoire du cinéma. Les Studios décident de tourner le prochain « Lockwood et Lamont »Le Spadassin royal selon ce nouveau procédé. Mais la voix de Lina Lamont est trop désagréable : elle a en effet une voix nasillarde et un cheveu sur la langue. Cosmo décide donc de la faire doubler par Kathy Selden, jeune danseuse à la voix chaleureuse, dont Don est déjà amoureux.
 

Chantons sous la Pluie
Réalisation : Stanley Donen et Gene Kelly
Scénario : Betty Comden, Adolph Green
Musique : Nacio Herb Brown
Production : Metro-Goldwyn-Mayer
Genre : Comédie Musicale
Titre en vo : Singin' in the Rain
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 27 mars 1952
Durée : 103 mn
 
Casting :
Gene Kelly : Donald « Don » Lockwood
Donald O'Connor : Cosmo Brown
Debbie Reynolds : Kathy Selden
Jean Hagen : Lina Lamont
Millard Mitchell : R. F. Simpson
Cyd Charisse : une danseuse (Broadway Melody)
Douglas Fowley : Roscoe Dexter
Rita Moreno : Zelda Zanders
Madge Blake : Dora Bailey
Dawn Addams : une dame d'honneur
Jimmy Thompson : un chanteur (Beautiful Girl)
Kathleen Freeman : Phoebe Dinsmore
Lance Fuller : un chorus boy
Leslie Caron : une fan s'évanouissant
Dorothy Patrick : l'ouvreuse
Robert B. Williams : le policier
King Donovan : Rod, le chef de publicité
Bobby Watson : le professeur de diction
Stuart Holmes : J. Cumberland Spendrill III
Bill Lewin : le cow-boy KO
Dennis Ross : Don enfant
 
Mon avis : 
Indéniablement, un film comme La La Land, paru fin 2016 et dont je vous ai parlé en début de cette année aura remis au gout du jour un genre tombé depuis longtemps en désuétude, je veux bien évidement parlé des comédies musicales. Enfin, remis au gout du jour est peut-être présomptueux de ma part puisque si le genre fait toujours fureur du coté de Broadway, de nos jours, force est de constater que, pour ce qui est du cinéma, en dehors d’un succès épisodique et fort mérité comme La La Land, je pense ne pas me tromper en affirmant que jamais les comédies musicales ne retrouveront l’importance qu’elles avaient du temps de leur age d’or, c’est-à-dire, l’immédiat après-guerre et les années 50. Mais si des Fred Astaire ou des Gene Kelly resteront a jamais comme les grandes figures d’un genre plus que vieillot désormais, force est de constater que le plaisir de voir ou de revoir leurs films est toujours au rendez vous : premièrement, pour se replonger dans une période peut-être révolue mais qui, malgré sa naïveté, savait encore nous émerveiller, deuxièmement, parce que cette dernière aura accoucher de bons voir de très bons films que tout amateur de cinéma – ou qui se prétend en être un – se doit d’avoir vu, au moins une fois dans sa vie. Et, justement, parmi ceux-ci, comment ne pas rendre a César ce qui lui appartient, c’est-à-dire, reconnaitre que, malgré le temps qui est passé, malgré toutes ces décennies écoulées, Chantons sous la Pluie n’a rien perdu de sa force, de son éclat et que, tout simplement, il fait parti des meilleurs films de l’histoire du septième art ?! Une bande son tout bonnement culte avec des chansons encore connues de tous de nos jours, des acteurs au top dont un Gene Kelly au sommet de son art, une esthétique magnifique, un scénario amusant et riche en situations coquasses et, surtout, un scénario qui revient sur l’histoire du cinéma et plus particulièrement sur ce fameux passage du film muet au parlant et qui, à la fin des années 20, mis énormément d’anciens acteurs et actrices au chômage. Bref, vous l’avez compris, Chantons sous la Pluie est ce que l’on appelle un classique et même si le temps passé a fait son œuvre, bien entendu, même si le coté un peu trop gentillet a un peu plus de mal a passer de nos jours désormais et même si je trouve toujours que le passage Broadway Melody reste trop long et presque hors-sujet, il est clair que ce film mérite le détour, ne serais-ce, comme je l’avais dit précédemment, pour ne pas mourir idiot et voir ce qu’était une comédie musicale de la grande époque !
 

Points Positifs
 :
- Peut-être l’une des meilleures si ce n’est la plus grande comédie musicale de tous les temps. Il faut dire que Chantons sous la Pluie est un véritable classique du septième art qui fonctionne encore parfaitement de nos jours, un film culte dans son genre que tout amateur de cinéma se doit de voir au moins une fois dans sa vie.
- Si Debbie Reynolds et Donald O'Connor ne comptent pas comme quantité négligeable, loin de là, c’est tout naturellement Gene Kelly qui crève l’écran, le bougre étant fidèle a lui-même.
- Des chansons – dont le titre éponyme – connus de tous et de toutes, des scènes cultes… oui, même ceux qui n’ont jamais vu Chantons sous la Pluie connaissent bien ce film.
- Sous couvert de la comédie et de la romance, l’intrigue plaira aux passionnés du septième art puisqu’elle revient sur l’histoire de celui-ci est plus particulièrement sur le fameux passage du muet au parlant, événement qui mis beaucoup d’acteurs et d’actrices au chômage et qui en révéla beaucoup d’autres.
- On a tendance à l’oublier mais Chantons sous la Pluie est franchement drôle et certaines scènes sont hilarantes au possible – je pense, bien entendu, a la première du Spadassin royal.
 
Points Négatifs :
- Après quelques visionnages, je n’ai pas changé d’avis vis-à-vis de Broadway Melody : esthétiquement, c’est magnifique mais cela dure tellement longtemps que cela en devient une véritable purge vers la fin, surtout que cela n’a pas grand-chose à voir avec l’intrigue…
- Le coté un peu gentillet de la chose, mais bon, Chantons sous la Pluie date du début des années 50 et accuse un poil son age.
- Cela reste une comédie musicale, que l’on veuille on non, et, forcément, c’est un genre qui ne convaincra pas tout le monde, ce qui est compréhensible ; et comme en plus il commence a dater…
 
Ma note : 8,5/10

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