Chantons sous la Pluie
Chantons
sous la Pluie
En
1927, Don Lockwood, star du cinéma muet, a pour partenaire Lina Lamont, actrice
à la voix de crécelle. Celle-ci est persuadée que la relation amoureuse qui les
unit à l'écran les unit aussi dans la vie. Ils sont engagés tous deux par les
studios Monumental Pictures. Don est toujours accompagné de son
partenaire du temps de ses débuts au vaudeville : Cosmo Brown. Les jours du
cinéma muet sont comptés lorsque sort Le Chanteur de jazz, premier
film parlant de l'histoire du cinéma. Les Studios décident de tourner le
prochain « Lockwood et Lamont », Le Spadassin royal selon
ce nouveau procédé. Mais la voix de Lina Lamont est trop désagréable : elle a
en effet une voix nasillarde et un cheveu sur la langue. Cosmo décide donc de
la faire doubler par Kathy Selden, jeune danseuse à la voix chaleureuse, dont
Don est déjà amoureux.
Chantons sous la Pluie
Réalisation : Stanley
Donen et Gene Kelly
Scénario : Betty
Comden, Adolph Green
Musique : Nacio
Herb Brown
Production : Metro-Goldwyn-Mayer
Genre : Comédie
Musicale
Titre
en vo : Singin' in the Rain
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 27 mars 1952
Durée : 103
mn
Casting
:
Gene
Kelly : Donald « Don » Lockwood
Donald
O'Connor : Cosmo Brown
Debbie
Reynolds : Kathy Selden
Jean
Hagen : Lina Lamont
Millard
Mitchell : R. F. Simpson
Cyd
Charisse : une danseuse (Broadway Melody)
Douglas
Fowley : Roscoe Dexter
Rita
Moreno : Zelda Zanders
Madge
Blake : Dora Bailey
Dawn
Addams : une dame d'honneur
Jimmy
Thompson : un chanteur (Beautiful Girl)
Kathleen
Freeman : Phoebe Dinsmore
Lance
Fuller : un chorus boy
Leslie
Caron : une fan s'évanouissant
Dorothy
Patrick : l'ouvreuse
Robert
B. Williams : le policier
King
Donovan : Rod, le chef de publicité
Bobby
Watson : le professeur de diction
Stuart
Holmes : J. Cumberland Spendrill III
Bill
Lewin : le cow-boy KO
Dennis
Ross : Don enfant
Mon
avis : Indéniablement, un film comme La La Land,
paru fin 2016 et dont je vous ai parlé en début de cette année aura remis au
gout du jour un genre tombé depuis longtemps en désuétude, je veux bien
évidement parlé des comédies musicales. Enfin, remis au gout du jour est
peut-être présomptueux de ma part puisque si le genre fait toujours fureur du
coté de Broadway, de nos jours, force est de constater que, pour ce qui est du
cinéma, en dehors d’un succès épisodique et fort mérité comme La La
Land, je pense ne pas me tromper en affirmant que jamais les comédies
musicales ne retrouveront l’importance qu’elles avaient du temps de leur age
d’or, c’est-à-dire, l’immédiat après-guerre et les années 50. Mais si des Fred
Astaire ou des Gene Kelly resteront a jamais comme les grandes figures d’un
genre plus que vieillot désormais, force est de constater que le plaisir de
voir ou de revoir leurs films est toujours au rendez vous : premièrement,
pour se replonger dans une période peut-être révolue mais qui, malgré sa
naïveté, savait encore nous émerveiller, deuxièmement, parce que cette dernière
aura accoucher de bons voir de très bons films que tout amateur de cinéma – ou
qui se prétend en être un – se doit d’avoir vu, au moins une fois dans sa vie.
Et, justement, parmi ceux-ci, comment ne pas rendre a César ce qui lui
appartient, c’est-à-dire, reconnaitre que, malgré le temps qui est passé,
malgré toutes ces décennies écoulées, Chantons sous la Pluie n’a
rien perdu de sa force, de son éclat et que, tout simplement, il fait parti des
meilleurs films de l’histoire du septième art ?! Une bande son tout
bonnement culte avec des chansons encore connues de tous de nos jours, des
acteurs au top dont un Gene Kelly au sommet de son art, une esthétique magnifique,
un scénario amusant et riche en situations coquasses et, surtout, un scénario
qui revient sur l’histoire du cinéma et plus particulièrement sur ce fameux
passage du film muet au parlant et qui, à la fin des années 20, mis énormément
d’anciens acteurs et actrices au chômage. Bref, vous l’avez compris, Chantons
sous la Pluie est ce que l’on appelle un classique et même si le temps
passé a fait son œuvre, bien entendu, même si le coté un peu trop gentillet a
un peu plus de mal a passer de nos jours désormais et même si je trouve
toujours que le passage Broadway Melody reste trop long et
presque hors-sujet, il est clair que ce film mérite le détour, ne serais-ce,
comme je l’avais dit précédemment, pour ne pas mourir idiot et voir ce qu’était
une comédie musicale de la grande époque !
Points
Positifs :
- Peut-être
l’une des meilleures si ce n’est la plus grande comédie musicale de tous les
temps. Il faut dire que Chantons sous la Pluie est un
véritable classique du septième art qui fonctionne encore parfaitement de nos
jours, un film culte dans son genre que tout amateur de cinéma se doit de voir
au moins une fois dans sa vie.
-
Si Debbie Reynolds et Donald O'Connor ne comptent pas comme quantité
négligeable, loin de là, c’est tout naturellement Gene Kelly qui crève l’écran,
le bougre étant fidèle a lui-même.
-
Des chansons – dont le titre éponyme – connus de tous et de toutes, des scènes
cultes… oui, même ceux qui n’ont jamais vu Chantons sous la Pluie connaissent
bien ce film.
-
Sous couvert de la comédie et de la romance, l’intrigue plaira aux passionnés
du septième art puisqu’elle revient sur l’histoire de celui-ci est plus
particulièrement sur le fameux passage du muet au parlant, événement qui mis
beaucoup d’acteurs et d’actrices au chômage et qui en révéla beaucoup d’autres.
-
On a tendance à l’oublier mais Chantons sous la Pluie est
franchement drôle et certaines scènes sont hilarantes au possible – je pense,
bien entendu, a la première du Spadassin royal.
Points
Négatifs :
-
Après quelques visionnages, je n’ai pas changé d’avis vis-à-vis de Broadway
Melody : esthétiquement, c’est magnifique mais cela dure tellement
longtemps que cela en devient une véritable purge vers la fin, surtout que cela
n’a pas grand-chose à voir avec l’intrigue…
-
Le coté un peu gentillet de la chose, mais bon, Chantons sous la Pluie date
du début des années 50 et accuse un poil son age.
-
Cela reste une comédie musicale, que l’on veuille on non, et, forcément, c’est
un genre qui ne convaincra pas tout le monde, ce qui est compréhensible ;
et comme en plus il commence a dater…
Ma
note : 8,5/10
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