Berserk – Tome 1
Berserk
– Tome 1
Il
porte une épée plus grande que lui. Il est muni d'un bras artificiel en acier.
Guts, le guerrier, est enrobé de feutrine noire... A son passage, déluge de
sang et montagnes de cadavres lui font place. Un elfe du nom de Puck le suit
après qu'il lui ait sauvé la vie. Opposant à la force de Guts son bagout, il
est entraîné dans un univers d'ultraviolence. Sur le chemin du sombre et
inquiétant guerrier, des hordes de monstres et de démons. Son stigmate
guidera-t-il Guts vers sa vengeance ?
Berserk – Tome 1
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 1
Parution
en vo : 26 novembre 1990
Parution
en vf : 06 octobre 2004
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Alors là, j’ai décidé, pour cette
année 2020, de m’attaquer a du lourd, a du très lourd même pour ce qui est de
ma première critique d’un manga ! Car bon, comment dire, avec presque
trois décennies d’existence et quarante tomes sortis jusqu’à ce jour, force est
de constater que Berserk risque de m’occuper une bonne partie
de cette année ! Oui, Berserk, sans nul doute un des mangas
les plus marquants de ces trente dernières années, une œuvre culte au Pays du
Soleil Levant, un truc énorme qui, pour la petite histoire, aura inspirer bien
d’autres mangas mais aussi des dessins animés, des films, des jeux vidéos – a
votre avis, d’où vient la saga Dark Souls ? Bref, Berserk,
œuvre que je connais depuis si longtemps et auquel je n’avais jamais eu le
courage de m’attaquer, ce n’est pas rien, bien au contraire et, justement, il
était temps que je m’y attèle ! Alors, bien entendu, lorsque l’on a
entendu tant de louanges au sujet d’une œuvre, lorsque l’on sait que celle-ci
est jugée comme étant culte par un nombre conséquent de fans de par le monde,
le risque que l’on peut avoir, c’est d’être déçu, d’ailleurs, je ne vais pas
vous mentir, j’éprouvais quelques doutes lorsque je me suis lancer dans la
lecture de ce premier tome… Fort heureusement, entre mes doutes d’un coté et le
fait que, premier tome oblige, je me disais bien que la saga n’allait pas être
génial d’entrée de jeu – pour rappel, un certain Hokuto no Ken est
loin d’être génial au départ – la lecture de ce premier album ne m’aura pas
déçu le moins du monde, bien au contraire. Certes, pour le moment, cela reste
assez basique : je m’attendais a ce que ce soit très violent, ce fut le
cas, je m’attendais a ce que le protagoniste principal, Guts, soit un
antihéros, ce fut le cas, je m’attendais a des morts, des corps découpés et a
du cynisme… bref, vous avez compris, ce premier tome de Berserk fut
tout simplement conforme a ce que j’en attendais. Pas de quoi sauter au
plafond, pour le moment, ni de crier au génie, mais bon, ce n’est que le début
et, ma foi, pour une mise en bouche, disons que celle-ci fut plutôt fort
prometteuse !
Points
Positifs :
-
Les débuts d’une saga culte et qui, depuis près de trente ans, a énormément
fait parler d’elle, le plus souvent en bien. Certes, ce n’est qu’une entrée en
matière, mais bon, on a droit a un antihéros charismatique même si
conventionnel dans son genre, l’univers, typé dark fantasy, est attractif,
quand au coté violent, ma foi, cela change un peu et ce n’est pas plus mal.
-
Guts et son épée gigantesque, plus grande que lui, son coté cynique et
désabusé, qui donne l’air de se moquer du sort de tout le monde, son bras en
métal, sa puissance. Mouais, un héros charismatique comme on les aime !
-
Pour ce qui est des dessins, cela est assez acceptable – surtout que cela
remonte à 1989 – et, ma foi, Kentaro Miura s’en sort plutôt bien. J’attends
maintenant de voir si, au fil des ans et des divers volumes, il y aura une
évolution ?!
-
Des monstres surprenants, des squelettes, des innocents qui se font buter,
quelques méchants au look improbable… de quoi faire pour ce premier tome.
Points
Négatifs :
-
Bon, cela reste un premier tome et, pour le moment, je dois reconnaitre que je
ne saute pas vraiment au plafond et que je ne vois nullement le coté
incontournable de la chose. Mais bon, il faut savoir être patient et attendre
de voir ce que donnera la suite, fort longue, au demeurant, et qui, pour la
petite histoire, risque de nous accompagner encore longtemps puisque la série
n’est toujours pas achevée.
-
Je l’aime bien Guts, je ne le nie pas, mais bon, c’est un peu comme Kenshiro
dans Hokuto no Ken : le coté puissant, solitaire, etc. Bref,
ce n’est pas le protagoniste le plus original qui soit…
Ma
note : 7,5/10
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