Berserk – Tome 5
Berserk
– Tome 5
Griffith
offre une grande chance à Guts. Alors qu'il vient à peine d'incorporer la
troupe du Faucon, le mercenaire doit tenir l'arrière-garde alors que son groupe
affronte une armée ennemie. Au moment où le combat semble terminé, Griffith
ordonne à ses hommes de retourner au château. Guts remarque alors que certains
soldats n'ont pas renoncé et s'arrête pour les stopper. Le mercenaire pourfend
les ennemis à grand coup d'épée mais le grand nombre d'adversaires représente
un vrai danger. Griffith, en bon leader, remarque l'absence de son vassal et
ordonne d'aller à son aide. L'effet est immédiat et la troupe du Faucon finit
le travail. Étrangement, Guts et Griffith s'entendent très bien. Ce dernier lui
confie même son rêve, celui d'avoir son propre pays...
Berserk – Tome 5
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 5
Parution
en vo : 29 mars 1993
Parution
en vf : 16 février 2005
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Depuis la fin du troisième
volume de cet excellent et cultissime manga qu’est Berserk,
son auteur, Kentaro Miura poursuit sa narration des origines et du passé de son
passé, Guts, ce, par le biais d’une ellipse scénaristique que l’on pouvait
penser courte, de prime abord, mais qui s’avère être bien plus longue que
prévue – d’ailleurs, arriver a ce point de la saga, je ne peux m’empêcher de me
dire que l’on va se coltiner celle-ci au moins, jusqu’au moment où Griffith
basculera, comment dire… du coté obscur en devenant un God Hand ?!
Cependant, si le procédé peut sembler singulier, force est de constater qu’il
n’en reste pas moins efficace, et ce, pour de multiples raisons : ainsi,
le coté passionnant de la chose, l’auteur n’ayant pas son pareil pour nous
tenir en haleine avec son intrigue haute en couleur et captivante. Ensuite, il
y a ses protagonistes : Guts, bien entendu, Griffith, toujours aussi
charismatique, mais aussi Casca, jeune guerrière colérique mais dont on se
doute bien que si elle se prend autant la tête avec Guts, c’est que ce dernier
ne la laisse pas indifférente. Pour finir, tandis que quelques années se sont
encore écoulées et que, désormais, tout ce petit monde est devenu jeune adulte
et que la Troupe du Faucon à gagner en importance, Kentaro Miura propose, pour
la toute première fois dans son manga – si l’on met de coté les God Hand, bien
entendu – un opposant a la hauteur de ses héros, un certain Zodd l’immortel,
visiblement un démon surpuissant qui, a lui tout seul, réussit à vaincre Guts
et Griffith ! Bref, vous l’avez compris, Berserk poursuit
tranquillement son chemin, c’est toujours aussi bon et, comme d’habitude, une
fois que je suis arrivé à la fin d’un album, je n’ai qu’une seule envie :
découvrir la suite !
Points
Positifs :
-
La plongée dans le passé et les origines de Guts se révèle peut-être bien plus
longue que prévue – et c’est parti pour durer – mais, force est de constater
que le pari de l’auteur est oh combien réussi, surtout que sa vie auprès de la
Troupe du Faucon est tout simplement captivante.
-
L’affrontement entre Guts et Griffith face à Zodd l’immortel, affrontement
dantesque que nos deux héros perdent… avant que le démon ne finisse par les
épargner, en découvrant le pendentif que porte Griffith.
-
La relation amour/haine (oui, il y a forcément de l’amour là-dedans) entre
Casca et Guts.
-
Pour ce qui est des dessins, si jusque là, Kentaro Miura avait déjà placé la
barre assez haut, celle-ci monte encore d’un niveau dans ce volume et, sur ce
point, il n’y a décidément rien à redire !
Points
Négatifs :
-
Scénaristiquement, c’est peut-être un poil plus faible et marquant que les
volumes précédents, il faut dire que l’on se bat énormément dans celui-ci, mais
bon, relativisons tout de même les choses, cela reste du tout bon !
-
Guts, Griffith et Casca sont tellement charismatiques que le reste de la Troupe
du Faucon est quasiment sans intérêt.
- Berserk reste
tout de même un manga assez violent qui ne plaira pas à tout le monde.
Ma
note : 7,5/10
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