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mardi 7 décembre 2021

The Last of Us – Part 2


The Last of Us – Part 2
 
Quatre ans après leur voyage périlleux à travers une Amérique ravagée par une pandémie, Ellie et Joel ont trouvé refuge à Jackson, dans le Wyoming chez Tommy, le frère de Joel. Vivre dans une communauté florissante de survivants leur a permis de connaître la paix et la stabilité en dépit de la menace constante des infectés et des survivants désespérés. Lorsqu'un événement violent trouble cette paix, Ellie se lance dans une quête de justice pour enfin tourner la page. Alors qu'elle pourchasse un à un les responsables, elle doit affronter les répercussions physiques et émotionnelles de ses actions.
 

The Last of Us – Part 2
Éditeur : Sony Interactive Entertainment
Développeur : Naughty Dog
Concepteur : Neil Druckmann, Halley Gross
Musique : Gustavo Santaolalla, Mac Quayle
Date de sortie : 19 juin 2020
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action, Aventure, Survival Horror
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 Il y a de cela huit longues années, la sortie de The Last of Us avait, durablement, marquer non seulement les derniers mois de la PS3 mais aussi, et surtout, bon nombre de joueurs qui, par le biais de ce soft de Naughty Dog – plus connu pour la saga Uncharted – avaient été franchement conquis par ce vrai-faux Survival Horror qui, davantage qu’un simple jeu d’aventure dans un monde post-apocalyptique où des survivants devaient lutter face a des espèces de zombis champignons, s’était avérer être une œuvre nettement plus profonde que prévue et où l’histoire, les protagonistes et les sentiments qui en découlaient étaient les points majeurs de ce soft. Un excellent jeu, donc, que ce The Last of Us et, comme il fallait s’y attendre, un tel succès allait amener une suite, prévue depuis longue date et que l’on attendait sur PS4, sauf que, les années s’écoulèrent et il fallut donc patienter jusqu’à fin juin dernier pour, finalement, pouvoir enfin connaitre la suite des aventures d’Ellie et de Joel… Annoncer, avant même sa sortie, comme étant un futur chef d’œuvre et le dernier grand jeu de la PS4The Last of Us – Part 2 divisa, curieusement, ou pas, les joueurs, ce, pour des raisons que l’on peut qualifier, au mieux, de discutables, au pire, de détestables… En effet, horreur suprême aux yeux de certains, le dernier né de Naughty Dog était, selon certains, accusé de porter bien haut les couleurs LGBT avec une héroïne lesbienne, sa copine bisexuelle, un  garçon qui en fait était une fille et, histoire d’enfoncer le clou, l’autre protagoniste majeur, Abby, véritable armoire à glace nettement plus baraquée que les personnages masculins – par contre, elle était hétéro mais pas sexy pour un sou, aux yeux de certains. Bref, un scandale monumental qui aura même poussé quelques pays à interdire le jeu, rien que ça ! Bien entendu, tout cela est ridicule et ne serait pas grave si les idées véhiculées par ces individus ne seraient pas aussi détestables, surtout que, a un moment donné, qu’est ce que je m’en moque qu’Ellie soit lesbienne ou pas, surtout que, pour la petite histoire, la chose était connue depuis le premier volet… du moins, pour ceux qui comprennent un scénario… Mais bon, comme chacun sait ou, du moins, comme un véritable gamer devrait le savoir, le principal, ce n’est pas les préférences sexuelles ou l’apparence des personnages mais, plutôt, le fait que le jeu possède un scénario solide, que la jouabilité soit bonne, que les graphismes soient au top, que les protagonistes soient attachants, bref, que le jeu soit bon et, sur tous ces points, The Last of Us – Part 2 est inattaquable : indéniablement, nous avons là un soft sublime, un des meilleurs de cette année et, donc, de la fin de la PS4. On dira ce que l’on voudra mais Naughty Dog nous aura pondu une suite à la hauteur du premier volet et qui, ma foi, aura, en plus, surpris bon nombre de joueurs par quelques prises de risques scénaristiques inattendues qui se sont avérées être pour le moins payantes : mort rapide de Joel, importance d’Abby, deux héroïnes pour le prix d’une et, donc, deux visions de la même histoire au point même que, au bout d’un moment, le cœur du joueur bascule franchement pour notre costaude mal aimée, ce, au détriment d’Ellie. Alors, The Last of Us – Part 2 est un pur chef d’œuvre ? Eh ben, au risque d’en choquer plus d’un et malgré tout le bien que je viens de dire au sujet de ce soft, je n’irais pas jusque là : est-ce en raison de mes propres gouts personnels, est-ce en raison que j’ai, une fois de plus, pester contre ces trop nombreuses et interminables phases de gunfight – une tendance récurrente dans les softs Naughty Dog – ou est-ce, tout simplement, parce que l’effet de surprise du premier volet n’est plus au rendez vous, j’aurai finit par trouver ce The Last of Us – Part 2 légèrement moins marquant que son prédécesseur… Mais bon, relativisons la chose : cela reste, incontestablement un grand jeu, c’est un fait, et que mon avis final n’est juste qu’une simple affaire de préférences pour d’autres genres vidéoludiques. Après tout, ce sont des choses qui arrivent…
 

Points Positifs
 :
- Incontestablement, un des derniers grands jeux de la PS4, console qui, comme chacun sait, est en fin de vie. On sait qu’il est de coutume d’annoncer des chefs d’œuvres avant même que ces derniers ne sortent mais, dans le cas présent, il est évidant que The Last of Us – Part 2 est une pure merveille et que, si vous avez apprécié le premier volet, sur PS3, vous ne pouvez pas passer à coté de cette suite, toute aussi excellente.
- L’idée de nous faire vivre l’aventure par le biais de deux personnages antagonistes et ce, sans que l’on ne s’y attende, est, de mon point de vu, la meilleure idée des concepteurs. En effet, au début, on suit tout naturellement les traces d’Ellie dans son désir de vengeance et l’on éprouve peu de sympathie pour Abby, personnage peu engageant, il faut le reconnaitre et qui ne cesse de buter nos potes. Cependant, vers le milieu de l’histoire, grosse surprise, on abandonne la première pour la seconde et, là, on comprend ses agissements, on apprend à la connaitre et, vers la fin, on finit quasiment par la préféré, elle !
- Une thématique forte, liée a la vengeance, bien entendu, et qui nous amène à réfléchir quand aux motivations des protagonistes, le jusqu’au boutisme de certains d’entre eux et les nombreux drames qui en découlent… Quand a la conclusion, que dire de plus si ce n’est qu’elle est excellente.
- Un soft qui met les émotions humaines au cœur de son intrigue. La chose est suffisamment rare pour ne pas le souligner.
- Graphiquement, The Last of Us – Part 2 est magnifique et l’on peut qualifier, sans discussions possible, que nous tenons là un des plus beaux softs de cette génération de consoles…
- Bigre, c’est Gustavo Santaolalla – surtout connu pour ses compositions dans les films d’Alejandro González Iñárritu – qui est aux manettes de la bande originale !
 
Points Négatifs :
- Comme chez à chaque fois le cas dans les jeux de chez Naughty Dog, il faut se coltiner moult scènes de gunfight qui, au bout d’un moment, peuvent devenir très agaçantes, surtout lorsque l’on se tape des dizaines d’adversaires alors que l’on aimerait mieux progresser dans l’histoire…
- On peut trouver quelques longueurs par moments : l’introspection, c’est bien, mais parfois, c’est un peu trop.
- Dommage que les Infectés – les zombies champignons – n’occupent pas un rôle plus important dans ce second volet.
- Un jeu qui ne plaira pas aux homophobes, bien entendu, ce, que soit à titre individuel suivant les préjugés de chacun mais aussi à l’échelle de ce pays puisque The Last of Us – Part 2 à été interdit dans certains d’entre eux.
 
Ma note : 8,5/10

samedi 16 octobre 2021

God of War


God of War
 
Après avoir transmis l'espoir aux humains et ayant survécu à son terrible massacre des Dieux de l'Olympe, Kratos tente d'oublier son passé et s'exile sur la terre nordique de Midgard, où il fonde une nouvelle famille, vivant à l'écart des Dieux Nordiques. Après le décès de sa bien-aimée Faye, il honore la dernière requête de son épouse, qui est de disperser ses cendres du plus haut pic des Neuf Royaumes aux côtés de leur fils Atreus, mais Kratos souhaite d'abord mettre son fils à l'épreuve lors d'une partie de chasse afin de tester ses capacités et de vérifier si ce dernier est en mesure de contrôler sa rage. L'expérience est un échec et Kratos en vient à considérer que son fils n'est pas prêt pour leur voyage. Mais alors qu'ils sont de retour chez eux, ils sont attaqués par un étranger sadique qui semble assez puissant pour mettre Kratos en grande difficulté. Devant le danger, Kratos prend la route avec Atreus. Leur voyage vers la plus haute des montagnes de Midgard commence, se faisant en chemin des alliés comme les nains forgerons Brok et Sindri, ainsi qu'une mystérieuse et puissante sorcière qui avoue à Kratos connaître sa vraie nature et celle du garçon.
 

God of War
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : SIE Santa Monica Studio
Concepteur : Cory Barlog
Date de sortie : 20 avril 2018
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action, Aventure
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 Indéniablement, la sortie de God of War, premier du nom, sur PS2, fut une véritable révolution en 2005. Sommet absolu du beat them all avec son héros, Kratos, se baladant en pleine mythologie grecque, ce soft fut sublimé, d’abord, par un second volet encore meilleur puis un troisième, cette fois ci sur PS3, qui fut l’apogée d’une saga qui aura marqué son époque. Le souci c’est que, s’il y eut bien un autre volet sur PS3, ce fut le très lamentable God of War – Ascension, un jeu qui sentait la fin de cycle et on était en droit de s’attendre à ne plus revoir ce brave et colérique Kratos, du moins, avant longtemps… Alors bien évidement, le fan, dont je faisais partit, pouvait toujours espérer une suite éventuelle car si Kratos avait massacrer le panthéon grec, ma foi, il en restait beaucoup d’autres et, justement, si mon rêve de voir notre spartiate aller tâter du dieu égyptien ne se réalisa pas, ce fut un peu plus au nord, chez les vikings – et sur PS4 – que notre Dieu de la Guerre refit son apparition pour un soft qui, ma foi, relança de fort belle manière la franchise. Pourtant, à la base, j’étais un peu dubitatif : Kratos accompagné d’un gamin, un vrai-faux monde ouvert, une caméra derrière son épaule ?! Hum, trop de changements allaient-ils tuer ce jeu, Kratos allait-il définitivement sombrer en raison de ses concepteurs qui, visiblement, s’étaient inspiré d’autres jeux à succès actuels ? Eh ben ma foi, non et, franchement, c’est une sacrée bonne nouvelle car oui, mille fois oui, God of War – oui, pas de 4 – est un sacré bon jeu, incontestablement et, après l’avoir achevé, je ne peux que reconnaitre que les concepteurs ont parfaitement rempli leur cahier des charges et gagner leur pari ; pas simple a la base pourtant… Car pour les vieux fans de Kratos, ce soft était attendu mais, assez rapidement, force est de constater que non seulement le changement de lieu est salutaire – cela, c’est une évidence – non seulement l’ajout du fils de Kratos, Atreus, passe plutôt bien, y compris pendant les combats, mais, surtout, là où la franchise a un peu perdu en grand spectacle et en brutalité – c’est un fait – elle a gagner en profondeur, la relation père/fils fonctionnant a merveille et le scénario, lui, étant plutôt bien ficelé. Alors bien sur, God of War n’est pas non plus un chef d’œuvre absolu et l’on peut regretter ces boss qui se comptent sur les doigts d’une main – mais Baldur, quelle claque – quelques ennemis qui ont tendance à se répéter un peu trop et une gestion de l’inventaire vraiment assommante, mais bon, en dehors de ces quelques défauts qui restent mineurs, il faut reconnaitre que ce tout nouveau God of War est un très bon jeu mais aussi, et surtout, qu’il relance a merveille une franchise qui nous avait fait rêver il y a quelques années. En espérant, désormais, qu’il y ait une suite, surtout qu’au vu de la richesse du panthéon Asgardien, il va falloir se coltiner Thor, Odin et compagnie et ce serait dommage de louper ça !
 

Points Positifs
 :
- Le renouveau parfaitement réussi pour une franchise culte ! En transportant Kratos dans le grand nord et en le faisant se coltiner avec les dieux Asgardiens, les petits gars de chez Santa Monica ont parfaitement réussis leur pari, et ce, malgré de multiples changements pas évidents a gérer : Kratos est accompagné de son fils, il n’a plus ses lames, l’angle de caméra a changer, etc.
- La relation entre Kratos et Atreus. Au combat, ce dernier n’est pas inutile, bien au contraire, mais ce sont surtout les scènes de dialogues entre les deux qui sont les meilleurs, surtout que certaines sont assez touchantes et que bon, comment dire, Kratos père, ce n’est pas évidant pour un vieil ours comme lui…
- Un jeu tout bonnement magnifique, un des plus beaux de la PS4 !
- Le boss principal du jeu est un certain Baldur et sincèrement, dès notre première rencontre avec lui où l’on prend une véritable claque tellement le combat est intense, jusqu’à l’affrontement final, grandiose, il apparait que notre adversaire est un des meilleurs boss de toute la franchise, rien que ça !
- Une petite flopée de personnages secondaires plutôt réussis : ainsi, entre Freya, Brok, Sindri et Mimir, ont est très bien entourés !
- On ne perd absolument pas au change en quittant le panthéon Grec pour l’Asgardien, surtout que, a de multiples reprises, au court du jeu, l’occasion nous est donnée d’en apprendre davantage au sujet de celui-ci.
- La révélation finale au sujet d’Atreus.
 
Points Négatifs :
- Si Baldur casse littéralement la baraque et si l’affrontement face au dragon est plutôt sympathique, God of War pèche tout de même par un manque flagrant de boss et d’adversaires véritablement marquants.
- C’est bien beau de nous proposer de crafter nos armes et armures mais force est de constater que l’inventaire est un bordel sans nom et que ce n’est pas toujours évidant de s’y retrouver.
- Euh, pourquoi Atreus est immortel ? Certes, cela nous aurait compliqué la tache qu’il puisse mourir au combat mais bon, du coup, ces derniers perdent un peu en crédibilité.
- A bien y réfléchir, les ennemis ne sont pas très nombreux et la plupart ne sont que les mêmes mais avec des couleurs différentes.
 
Ma note : 8,5/10

jeudi 9 septembre 2021

Final Fantasy 7 Remake


Final Fantasy 7 Remake
 
Cloud, mercenaire taciturne, rejoint le groupe éco-terroriste Avalanche basé à Midgar, une vaste cité industrielle. Le groupe se compose entre autres de Tifa, une amie d’enfance de Cloud et de Barret, leur chef. Avalanche lutte contre la Shinra, une multinationale qui produit de l’énergie Mako en prélevant l’énergie spirituelle de la Rivière de la vie des entrailles de la planète Gaïa. Avalanche effectue un raid sur l’un des réacteurs Mako de la ville et le détruit, mais lors d’une seconde attaque le groupe est piégé par la Shinra. Alors que le second réacteur explose, Cloud est éjecté et chute dans les vastes bidonvilles qui composent les niveaux inférieurs de Midgar. Là, il fait la connaissance d’Aerith et accepte de la protéger des Turks, une unité spéciale de la Shinra qui a ordre de la capturer. Après l’avoir défendue de ses ravisseurs, Cloud, guidé par Aerith, tente de rejoindre Avalanche. Ils retrouvent Tifa au secteur 6 et apprennent que la Shinra a découvert l’emplacement de la cachette du groupe, et projette de faire s’effondrer le niveau supérieur du secteur 7 sur les habitations en contrebas en faisant croire à un attentat d’Avalanche. Malgré les efforts du groupe pour les en empêcher, le secteur est détruit et une grande partie de ses habitants meurt. Par ailleurs, les Turks capturent Aerith, dont on découvre alors qu’elle est la dernière représentante de la race des Cetras, plus communément appelés les Anciens, des êtres mythiques étroitement liés à Gaïa. Le président de la Shinra estime qu’Aerith peut le conduire à une mythique terre de fertilité connue sous le nom de Terre promise, où il espère obtenir facilement de l’énergie Mako.
 

Final Fantasy 7 Remake
Éditeur : Square Enix
Développeur : Square Enix
Concepteur : Tetsuya Nomura, Naoki Hamaguchi, Motomu Toriyama
Musique : Nobuo Uematsu, Masashi Hamauzu
Date de sortie : 10 avril 2020
Pays d’origine : Japon
Genre : Action-RPG
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 Si, bien évidement, l’année 2020 restera marquée à jamais par les débuts de la pandémie de Covid-19, aux yeux des joueurs les plus âgés, ceux, grosso modo, de ma génération, un événement vidéoludique eut son importance, je veux, bien entendu, parler de la sortie de Final Fantasy 7 Remake qui eut lieu en avril de l’année passée, c’est-à-dire, à la période même où une bonne partie de la planète était confinée – véritablement, pas avec les pseudos-confinements qui n’en n’étaient pas et que l’on a eu depuis lors. Comme son nom l’indique, Final Fantasy 7 Remake est le remake de ce qui restera comme un des meilleurs jeux de la Playstation première du nom et, accessoirement, un des plus grands softs de l’histoire du genre : Final Fantasy 7. Qualitativement, lorsqu’il paru, en 1997, nous avions là un des plus grands RPG nippons de tous les temps – seul le sixième volet tient la comparaison si l’on doit être tout a fait franc et, quelque part, Xenogears, ce dernier n’étant jamais sortit en France, malheureusement – mais ce qui fit la renommée de FF7, ce fut qu’il fut le tout premier RPG japonais a paraitre en Europe et, finalement, à faire découvrir le genre dans le monde entier, ce, avec le succès que l’on sait – même si le genre, depuis, à franchement perdu de sa superbe et n’a plus la même importance. Bref, vu ce que représentait Final Fantasy 7 aux yeux de beaucoup de joueurs, je vous laisse deviner a quel point ces derniers attendaient depuis longtemps et de pied ferme ce remake tant attendu. Alors, le résultat fut-il à la hauteur des espérances des milliers de fans ? Dans les grandes lignes, oui, mais pas totalement… Bon, première mauvaise, très mauvaise nouvelle, ce Final Fantasy 7 Remake n’est que le premier volet de ce sera, finalement, une succession d’épisodes qui paraitront au fil des années. Certes, l’immensité du jeu peut exiger la chose, cependant, devoir patienter une éternité entre chaque volet, je ne suis pas fan du genre, surtout lorsque l’on se penche un peu dans le jeu en lui-même et que l’on se rend compte que la durée de vie de ce premier soft fut augmentée de manière pour le moins artificielle – certes, Midgard est vaste, cependant, se coltiner des kilomètres de couloirs et se taper des allers retours permanents, cela occupe une bonne moitié du temps de jeu ! Mais bon, si ce choix de la part de Square Enix peut être discutable, il faut reconnaitre que cela ne fait pas de ce Final Fantasy 7 Remake un mauvais jeu, bien au contraire : déjà, PS4 oblige, nous avons droit à un soft visuellement superbe et je peux vous assurez que pour un vieux fan du soft original comme moi, le début du jeu m’aura laisser bouche bée et que, la nostalgie aidant, je me suis vu replonger bien des décennies en arrière, émerveiller que j’étais de retrouver des personnages et un univers que j’avais tout simplement adorer du temps de ma jeunesse… Autre bonne chose, si le système de combat à fort logiquement été modifier – le tour par tour des années 90 était intransposable de nos jours – force est de constater qu’il n’en reste pas moins plutôt efficace, de même, que ce soit les animations des personnages, les musiques et l’ambiance générale, c’est du tout bon et on ne peut que louer les petits gars de chez Square Enix pour ce tour de force vidéoludique ! Hélas, d’autres défauts viennent pointer le bout de leur nez comme ces petites quêtes qui, pour la plupart, n’apportent strictement rien à l’intrigue, quelques évolutions vestimentaires de certains protagonistes discutables – Rufus – un personnage principal qui apparait et que l’on ne peut pas contrôler dans les combats – Red XIII – et, pire que tout, un changement du scénario totalement inutile et qui apporte de la complexité là où ce n’était absolument pas nécessaire. Bref, à mes yeux, tous ces défauts font que Final Fantasy 7 Remake ne peut pas prétendre au statut de chef d’œuvre absolu : c’est un bon jeu, un très bon jeu même, mais en aucune façon un grand jeu, hélas. Bien entendu, visuellement, il est superbe et puis, en tant que remake d’un chef d’œuvre, disons qu’il s’en sort très bien – le pari était fort risqué, il faut le reconnaitre – et rien que pour le coté nostalgique de la chose qui fonctionne à merveille, il ne faudrait pas bouder son plaisir, bien au contraire… Reste, bien évidement, la grande question désormais : quid de la ou les suites à venir ? Scénaristiquement, allons nous rester dans les grandes lignes de l’histoire que tout le monde connait ou allons nous nous en éloigner trop dangereusement ? De même, combien d’épisodes encore à venir et, surtout, quand paraitront-ils ? Espérons qu’il ne faille pas trop attendre et que, qualitativement, nous ne soyons pas déçus, finalement, c’est le principal…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir, que dis-je, la jouissance incommensurable de se replonger dans ce qui restera comme étant un des plus grands RPG nippons de tous les temps mais aussi, un des plus grands jeux tout courts, Final Fantasy 7. Faire un remake de ce chef d’œuvre était un pari fort risqué mais il faut reconnaitre que, malgré bien des défauts, celui-ci est remporté haut la main, ce qui est le principal !
- Le coté nostalgique fonctionne tout naturellement à fond ici ! Ainsi, si vous êtes un quadra dans mon genre, si vous avez découvert les RPG par le biais de FF7, alors, replonger dans cet univers et redécouvrir tous ces protagonistes légendaires vous transportera de joie tout en vous replongeant dans la jeunesse de votre passé décidément si lointain désormais…
- Scénaristiquement, malgré quelques modifications, on retrouve les grandes lignes du début du jeu original et, ma foi, force est de constater que l’intrigue tient toujours autant la route.
- Des personnages – principaux ou non – toujours aussi charismatiques et que l’on retrouve avec grand plaisir !
- Visuellement, Final Fantasy 7 Remake est superbe et nous avons, incontestablement, affaire à un des plus beaux soft de la PS4. De même, l’animation est parfaite, quand aux personnages qui, enfin, parlent, disons que c’était une évolution très attendue qui change énormément les choses.
- Ce premier volet se déroule uniquement dans la gigantesque mégalopole de Midgard et, ma foi, disons que cette dernière est plus magnifique que jamais.
- Le plaisir de retrouver une bande originale qui reste toujours aussi mythique.
- Le changement de système de combats est notable mais il s’avère être plutôt bon dans l’ensemble.

Points Négatifs :
- Mais pourquoi avoir apporté des modifications au scénario principal et, surtout, aller aussi loin dans la complexification de ce dernier ? Après tout, à la base, l’intrigue de FF7 n’était pas évidente, mais ici, avec ces trucs d’univers parallèles, de Fileurs et de futur qui n’est pas forcément écrit, on se demande ce qui est passé par la tête des petits gars de chez Square Enix ?!
- L’affrontement face à Sephiroth à la fin : ils n’ont pas put s’en empêcher alors que celui-ci ne survient, en fait, qu’a la toute fin de l’histoire…
- Désolé mais je ne suis pas fan du format épisodique et même si celui-ci peut, éventuellement, se justifier au vu de l’immensité du jeu original, il faut reconnaitre que la durée de vie de ce remake a été augmentée de manière artificielle par l’ajout de nombreuses quêtes, des couloirs interminables et de trop nombreux allers retours inutiles…
- Justement, toutes ces petites quêtes sont loin de valoir le détour, bien au contraire !
- Mais pourquoi ne pouvons nous pas contrôler Red XIII !? Voilà un choix complètement débile et inexplicable !
- Quelques changements de look sont pour le moins discutables, le cas Rufus étant le plus évident…

Ma note : 8/10

mardi 3 août 2021

The Last Guardian


The Last Guardian
 
Dans une grande et mystérieuse cité en ruines, un garçon se réveille à côté d'une énorme créature enchaînée nommée Trico. Après avoir été libéré, Trico se lie d'amitié avec le garçon et l'accompagne dans l'exploration des lieux. Tous deux sont confrontés à différentes énigmes qu'ils parviennent à résoudre ensemble et ils avancent ainsi dans les ruines. Certaines parties des ruines sont gardées par de mystérieuses armures qu'ils doivent détruire pour progresser. Très vite, il apparaît que Trico a peur d'une chose : de mystérieux miroirs en forme d'œil. Le garçon doit donc casser les miroirs qu'ils rencontrent pour pouvoir poursuivre sa route avec la créature.
 

The Last Guardian
Éditeur : Sony Interactive Entertainment
Développeur : SCE Japan Studio (Team Ico)
Concepteur : Fumito Ueda, Kenji Kaido
Musique : Takeshi Furukawa
Date de sortie : 06 décembre 2016
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action, Aventure
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 Depuis la sortie de Ico, en 2001, sur PS2Team Ico et, plus particulièrement, son maitre d’œuvre, le sieur Fumito Ueda, aura sut gagner sa place au sein d’une certaine communauté de joueurs qui, plutôt que de rechercher l’esbroufe à grand spectacle qui plait tant au grand public, préfère se tourner vers des œuvres plus poétiques, plus originales, des œuvres qui, indéniablement, sortent du lot de par leur ambiance si particulière qui en aura enchanter plus d’un. Par la suite, il y eut, toujours sur PS2, le fameux Shadow of the Colossus, probablement le chef d’œuvre de Team Ico, un jeu magnifique, celui qui confirma définitivement tout le bien que l’on pouvait penser de Fumito Ueda. Et puis, pendant bien des années, ce fut tout, ou presque… Oh, certes, au fil de l’arrivée de nouvelles consoles sur le marché, Shadow of the Colossus connu divers remakes – comme on peut le voir ici – mais pour avoir droit a un soft vraiment original, il fallut patienter jusqu’en 2016 et la sortie, désormais sur la PS4, de The Last Guardian. Bien évidement, l’annonce puis la sortie de ce dernier était attendue de pied ferme par les fans de Fumito Ueda qui n’en pouvaient plus d’attendre et qui espéraient avoir affaire à un nouveau chef d’œuvre. Le résultat fut-il à la hauteur de leurs espérances, de mes espérances ? En toute sincérité – et malgré la note honteuse du site JeuxVidéo.com qui préfère surnoté les divers FIFA et les jeux de chez Ubisoft – je peux vous dire oui, un grand oui ! Quelque part, il m’est difficile, en quelques lignes, de décrire l'émotion, la joie et l'émerveillement créés par ce jeu. Mais bon, je vais m’y essayer en commençant par la fameuse bestiole qui nous accompagne tout au long de l’aventure, puisque, après tout, celle-ci est au cœur de ce jeu… Trico, je m'y suis attachée à la seconde où je l'ai vu et il m’a fait immédiatement penser à mon chat. Il faut dire qu’il est plutôt rare de donner autant de vie à des pixels et que, tout au long du jeu, j’ai eu l'impression d’interagir réellement avec lui, comme si j’avais affaire à un véritable être vivant… Au bout de quelques minutes de jeu, c’était déjà comme si Trico était mon animal de compagnie depuis toujours : il demande à être apaisé quand il a peur, il me suit partout où il peut et il réclame à manger quand il a le ventre vide. Trico prend son temps pour comprendre ce qu'on attend de lui, se placer et évaluer la distance de saut. Tout ça le rend encore plus réel. La relation et la complicité qui se créent entre les deux personnages est touchante. Ils ont besoin l'un de l'autre et on ressent toute la détresse de Trico lorsqu'on le quitte quelques minutes. Ce grand chat / griffon ne laisse finalement pas beaucoup de place au petit garçon que l'on incarne et dont on ne connait pas le nom ! Cependant, quelque part, ce n’est pas le plus important, loin de là… Pour ce qui est du gameplay, disons qu’il est simple, cependant, les énigmes requièrent parfois pas mal de jugeote. De plus, on ne vous prend pas par la main, on vous laisse évoluer pour contempler ce qui vous entoure et comprendre où vous devez aller. Chose pour le moins agréable à notre époque où tant de softs sont trop dirigistes pour satisfaire totalement les vieux joueurs dans mon genre.  Alors oui, par moments, il y a des soucis de gameplay et de caméra et c'est parfois désagréable lorsque l’on manque une interaction entre les deux personnages ou un saut parce que l’on n’arrive pas à orienter la caméra sur eux. Cependant, on finit à chaque fois par tout pardonner tellement l'émotion est forte. Vous l’avez compris, à mes yeux, The Last Guardian est une bouffée d'air frais, un soft magnifique avec une histoire empreinte de poésie, une bande originale somptueuse et qui m’aura bouleversée et marquée profondément, bref, une réussite absolue, alors, arriver à ce point de ma critique, que dire de plus si ce n’est : Merci Fumito Ueda, merci pour ce moment grandiose !
 

Points Positifs
 :
- Un jeu époustouflant, emprunt d’une poésie rare et qui ne laissera pas les amateurs du genre indifférents. Bien évidement, les fans du sieur Fumito Ueda qui suivent celui-ci depuis Ico et Shadow of the Colossus ne seront pas surpris, cependant, force est de constater que, une fois de plus, le maitre aura sut se renouveler pour nous proposer ce qu’il faut bel et bien appeler un chef d’œuvre !
- Trico, bien entendu ! Jamais oh grand jamais je n’ai ressentit une telle impression en jouant à un jeu vidéo, c’est-à-dire, être presque persuader que mon partenaire à l’écran est un être vivant. Il faut dire que notre bestiole réagit comme un véritable animal, qu’il possède sa propre personnalité, qu’il peut avoir peur, faim, qu’il peut souffrir et que la relation qui s’établit avec lui est presque équivalente à celle que l’on peut avoir avec un animal de compagnie.
- Si vous avez un chat ou un chien, comment ne pas avoir l’impression qu’il n’y a pas de grandes différences entre votre compagnon et Trico !?
- Comme dans Ico et Shadow of the Colossus, les décors de The Last Guardian, grandioses pour ne pas dire cyclopéens, sont tout simplement magnifiques. Un délire visuel pour nos yeux !
- Une bande originale magnifique.

Points Négatifs :
- Il faut tout de même reconnaitre qu’il y a, par moments, quelques problèmes de caméra qui sont pour le moins problématiques. Curieusement, c’est toujours ce défaut qui est présent depuis la sortie de Ico, il y a vingt ans déjà…
- Certains risquent de tiquer pour ne pas dire autre chose devant le comportement parfois têtu de notre brave compagnon. Eh oui, c’est un animal qui n’en fait parfois qu’à sa tête !
- Comme cela avait déjà été le cas avec les précédents softs de Fumito Ueda, il faut reconnaitre qu’il faut adhérer au concept de The Last Guardian et que ce dernier, aussi bon soit-il, aussi magnifique soit-il, ne plaira probablement pas au grand public qui dédaignera totalement ce jeu a l’univers si particulier…

Ma note : 8,5/10

dimanche 4 juillet 2021

Resident Evil 7 – Biohazard


Resident Evil 7 – Biohazard
 
Juillet 2017, dans la ville de Dulvey, en Louisiane, au sud des Etats-Unis, un homme nommé Ethan Winters est à la recherche de sa femme, Mia, disparue maintenant depuis plus de trois ans. Ses recherches le conduisent vers une plantation abandonnée, où il finit par retrouver sa femme retenue prisonnière dans une maison apparemment abandonnée elle aussi. Cependant, Ethan va très vite être attaqué, et il fera la rencontre de la famille Baker, une famille étrange et dangereuse, pratiquant le cannibalisme.
 

Resident Evil 7 – Biohazard
Éditeur : Capcom
Développeur : Capcom
Concepteur : Koshi Nakanishi
Musique : Miwako Chinone, Satoshi Hori, Akiyuki Morimoto
Date de sortie : 24 janvier 2017
Pays d’origine : Japon
Genre : Survival Horror, FPS
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 Je dois reconnaitre que j’ai longuement hésiter avant de, finalement, il y a quelques temps, me procurer le septième volet de Resident Evil, sans nul doute une des franchises les plus célèbres du petit monde des jeux vidéos, une franchise qui connu ses heures de gloire dans la seconde moitié des années 90 et qui, au fil du temps, était un peu tombée en désuétude, chaque nouvel épisode ne faisant que regretter, aux vieux fans de la saga, les premiers volets de celle-ci qui, eux, flirtaient allègrement avec la perfection et furent les précurseurs d’un genre a part entière, le Survival Horror. Bien entendu, le fait que les derniers épisodes en date étaient pour le moins médiocres avait fait que je n’étais plus attirer par Resident Evil : a mes yeux, la franchise s’était définitivement perdue en court de route, un peu comme Silent Hill, autre maitre étalon du genre horrifique. Pourtant, avec ce septième volet, les critiques furent nettement plus enthousiastes et, dans l’ensemble, les médias spécialisés n’hésitaient pas à comparer cet épisode avec les premiers… Mais alors, pourquoi ais-je tant hésiter ? Eh ben, en fait, tout simplement en raison du changement principal de ce septième épisode, ce fameux choix de Capcom de passer à la vue subjective et de faire de Resident Evil un… FPS !? A mes yeux, une hérésie, tout simplement ! Il faut dire que je ne suis pas fan des jeux en vue subjective, que je préfère voir les personnages et que jamais, oh grand jamais, je n’ai jamais eu le courage d’achever ce genre de jeux. Etait-ce dut a ma traditionnelle maladresse, au fait que je n’étais pas habituer a ce style de jeux ? Oui, probablement… Mais bon, ayant un peu de temps à tuer en attendant de m’attaquer à des softs plus importants comme The Last of Us – Part 2 ou Final Fantasy 7 – Remake, je me suis finalement, après moult hésitations, a tenter l’expérience Resident Evil 7 : après tout, pour une somme modique, désormais, qu’avais-je à perdre ? Et puis, qui sait, peut-être même allais avoir une bonne surprise ? Et, ma foi, après des débuts pour le moins hésitants avec cette fameuse vue subjective, oui, j’ai été surpris, oui, j’ai été fort agréablement surpris même et oui, mille fois oui, pour la toute première fois depuis longtemps, j’ai retrouver avec plaisir cette ambiance à la fois malsaine et terrifiante qui m’avait tant attirer avec les premiers volets de la saga de Capcom ! Pourtant, les différences sont nombreuses avec les bons vieux Resident Evil : pas de zombis au programme, pas de Umbrella a l’horizon – enfin presque – et, a la place, une famille de ploucs dégénérés dans un trou perdu de la Louisiane qui va nous donner bien du fil à retordre. Cependant, d’un autre coté, les références sont nombreuses également : les fameux coffres, les sauvegardes dans des magnétophones, les herbes à utiliser pour se soigner, etc. Bref, la saga réussi à sortir des sentiers battus, a prendre des risques, ce, tout en gardant tout un tas de petites choses qui ont fait sa saveur – de quoi ravir les vieux de la vieille, ravis de retrouver, enfin, un Resident Evil digne de ce nom ! Quand à la vue subjective, cette fameuse hérésie selon moi !? Eh bien, comment dire, disons que j’ai achevé le jeu et que, si j’ai eu, effectivement, des difficultés au début, celles-ci étaient davantage dues a mon manque d’expérience dans ce genre de jeu… Bref, vous l’avez compris, j’ai plutôt apprécié ce septième volet de Resident Evil et même si je ne le considère nullement comme étant un chef d’œuvre, il m’aura, a la fois, fait passer de bons moments, mais aussi, et surtout, rappeler a quel point, en son temps, cette saga fut excellente. Au point de me laisser tenter par le huitième épisode, sur PS5 ? Ma foi, pourquoi pas !?
 

Points Positifs
 :
- Le meilleur épisode de Resident Evil depuis… oh, facilement le troisième volet au moins, c’est pour dire ! Il faut dire que, après moult errances, Capcom a su totalement revitaliser sa franchise phare en gardant une bonne partie de tout ce qui faisait le sel de la saga mais en la renouvelant totalement. Comme quoi, c’est une bonne chose de prendre des risques !
- Le choix de la vue subjective, a priori osé, s’est avéré être une très bonne chose et cela a permis une meilleure immersion pour les joueurs, surtout au vu de l’ambiance, oh combien malsaine et terrifiante – et c’est quelqu’un de réfracteur au style qui vous dit ça !
- La famille Baker, bandes de ploucs d’un trou paumé de l’Amérique profonde, s’est avérée être une belle réussite.
- Un bestiaire peu varié mais intéressant, des énigmes plutôt retorses, une intrigue acceptable pour le genre et un casting, ma foi, correct. Bref, que demander de plus !?
- Le plaisir de retrouver les herbes, les magnétophones pour les sauvegardes, les coffres, les munitions qui sont rarissimes. Bref, c’est du Resident Evil !
 
Points Négatifs :
- Bon, il faut tout de même s’y faire a la vue subjective et quand on n’y est pas habituer, cela peut poser quelques difficultés au début – surtout que l’on est rapidement mis dans le bain !
- Certains pourront regretter l’absence des fameux zombis, ce qui est compréhensible même s’il est logique qu’ils n’apparaissent pas dans cet épisode.
- Scénaristiquement, cela reste un peu léger, il faut le reconnaitre. Mais bon, Resident Evil n’a jamais brillé par ses scénarios époustouflants…
- Le final – attention au spoiler, Chris Redfield apparait et fait partit d’une organisation nommée… Umbrella – est un peu couillon quand on y pense. Mouais, attendons la suite pour voir…
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 14 mai 2021

Hellblade – Senua's Sacrifice


Hellblade – Senua's Sacrifice
 
An de grâce 875 ap. J-C, l’île d’Oakney située au nord de l’Écosse capitule face aux hordes vikings descendues de leurs drakkars. Bien décidés à annexer cette région, les scandinaves massacrent les autochtones ne laissant la vie qu’à de rares survivants parmi lesquels une guerrière picte portant le nom d’une déesse celte de la province romaine de Bretagne. Inspiré du mythe d’Orphée, de la Divine Comédie de Dante et des nombreuses légendes nordiques, Hellblade conte l’histoire de Senua et de son voyage dans le royaume de Hel afin de réclamer l’âme de son amant mort des mains des vikings.
 

Hellblade – Senua's Sacrifice
Éditeur : Ninja Theory
Développeur : Ninja Theory
Concepteur : Rupert Brooker, Tameem Antoniades
Date de sortie : 08 août 2017
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Genre : Action, Aventure
Mode de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 On peut affirmer que Hellblade – Senua's Sacrifice est un soft que l’on peut qualifier sans la moindre hésitation de singulier. Certes, au fil des décennies, j’ai eu l’occasion de jouer à quelques softs qui sortaient du lot, qui brillaient par leur originalité, leur anticonformisme, cependant, même si, ici, nous n’avons pas affaire a un pur chef d’œuvre – en raison de ses défauts, j’y reviendrais – force est de constater que, dans le petit monde des jeux vidéos qui, par ailleurs, n’est plus si petit que cela depuis longtemps, Hellblade se démarque de la concurrence… En effet, ici, nous sommes bien au-delà du simple jeu d’aventure puisque, si nous contrôlons une guerrière picte et que les combats sont assez nombreux – et très rapidement pénibles – s’il y a bien une partie exploration et tout un tas d’énigmes, de même, si cet univers viking est fort bien retranscrit et ravira les amateurs du genre, il est clair que nous sommes tout de même à mille lieux des softs habituels du genre. Déjà, pour la simple et bonne raison que Senua, notre héroïne, n’est pas vraiment toute seule dans sa tête : atteinte de schizophrénie, dialoguant avec les voix qu’elle entend sans arrêt et, qui plus est, traumatisée par la mort des siens et, plus particulièrement, de son compagnon, notre guerrière, formidablement interprétée par l’actrice Melina Juergens, alternera, tout au long du jeu, entre désespoir le plus total, rage absolue, crise de larmes et longues phases de dialogues avec ses fameuses voix. Bref, rien que pour cela, Hellblade se démarque de la norme, mais ce n’est pas tout puisque, en effet, cette folie qui colle à l’héroïne nous fait rapidement douter de ce que l’on voit à l’écran : réalité, illusion… un mélange des deux ? Et comme en plus, les développeurs nous ont concocté un monde qui alterne entre paysages somptueux et réels et onirisme, vous pouvez imaginez a quel point, pour peu que l’on aime soit même sortir des sentiers battus, un jeu comme Hellblade peut plaire. Hélas, car il y a un mais, reste le gros point noir de ce soft, ces combats ! Déstabilisants au début, une fois que l’on a saisit la mécanique de ces derniers, il n’y a plus vraiment de soucis sauf que… sauf que, ces derniers sont tellement répétitifs qu’ils en deviennent rapidement lassant, le pire – car il y a un pire – c’est que, plus on approche de la fin, plus ces phases de combats sont nombreuses et se coltiner des hordes d’adversaires – toujours les mêmes – devient oh combien pénible. Cela est bien dommage car, avec des affrontements mieux maitrisés et moins ennuyeux, Hellblade – Senua's Sacrifice aurait put être un incontournable ; certes, cela reste indéniablement un très bon jeu et, ne serais-ce que pour sa thématique principale – le traitement de la folie – et cet univers où se déroule l’intrigue, le jeu en vaut la chandelle… mais quel dommage que ces fichus combats viennent un peu gâcher notre ressentit final…
 

Points Positifs
 :
- La folie est une thématique très rarement traitée dans le monde des jeux vidéos et, dans le cas présent, non seulement c’est le cas, mais, surtout, cela est fait de main de maitre. Senua, l’héroïne, est schizophrène, cela déstabilise le joueur qui ne sait plus où est le réel et où est la réalité, mais, ma foi, chapeau bas aux gars de Ninja Theory !
- L’originalité de ce soft : pour le traitement de la folie, bien entendu, mais aussi pour son ambiance, malsaine, inquiétante, ses nombreuses voix que l’héroïne ne cesse d’entendre, ces paysages oniriques souvent inquiétants, etc.
- Senua, une héroïne peu commune et originale. Mention spéciale a l’actrice qui lui prête ses trais, Melina Juergens, tout simplement parfaite.
- Graphiquement, Hellblade est un soft magnifique, peut-être pas le plus beau de la PS4, certes, mais ses décors, le design des protagonistes, les jeux de lumière, ma foi, c’est un pur régal pour les yeux.
- Certains passages, surtout vers la fin, sont une pure réussite, particulièrement lorsque Senua se ballade du coté des Enfers…
- Un final étonnant et, finalement, assez logique au vu de tout ce qui s’était passé auparavant.
 
Points Négatifs :
- Les combats sont le gros point noir du jeu. En effet, ces derniers ne sont pas franchement difficiles mais, comme ils sont terriblement répétitifs, ceux-ci deviennent rapidement lassants. Et comme en plus, il faut se coltiner quasiment a chaque fois des hordes d’ennemis, ces affrontements finissent par être pénibles.
Hellblade reste un soft assez particulier qui risque de déplaire à un certain public. Il faut dire que le coté dérangeant de la chose y est pour beaucoup.
 
Ma note : 8/10