Joker
Joker
Arthur
Fleck est un homme souffrant de troubles mentaux le poussant, notamment, à rire
sans le vouloir, souvent à des moments inopportuns. Il rêve de devenir
humoriste, sa mère lui ayant assigné depuis toujours pour mission de «
donner le sourire et de faire rire les gens dans ce monde sombre et froid ».
En fait, il ne ressent que tristesse dans sa vie, même lorsqu’il travaille en
tant que clown pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa mère Penny. Gotham
City est au bord du chaos, en proie au chômage, à la criminalité et à la crise
financière, laissant une bonne partie de la population dans la misère. Un jour,
il est agressé par un groupe de jeunes qui lui volent sa pancarte publicitaire
; son employeur l'accuse d'avoir inventé cet épisode et lui ordonne de
restituer la pancarte. Un de ses collègues, Randall, lui donne alors une arme à
feu pour qu'il puisse se défendre face aux agresseurs. Dans le même temps,
Arthur fait la connaissance de Sophie, une mère célibataire habitant dans le
même immeuble, qu'il suit furtivement jusqu'à son travail avant de l'inviter à
son prochain spectacle. Lors d'un spectacle dans un hôpital pour enfants, Fleck
fait tomber accidentellement son arme au sol. Suite à cet incident et à une
dénonciation calomnieuse de Randall, qui l'accuse d'avoir voulu lui acheter un revolver,
il perd son emploi. En revenant chez lui, toujours vêtu de son costume de
clown, il est témoin dans le métro du harcèlement d'une jeune femme par trois
hommes ivres. À cause de son handicap, il est pris d'un fou-rire, et ces
derniers viennent alors l'agresser. Utilisant son arme pour échapper à leur
violence, il tue deux d'entre eux dans la rame puis poursuit le troisième et
l'abat sur le quai.
Joker
Réalisation : Todd
Phillips
Scénario : Todd
Phillips et Scott Silver
Musique : Hildur
Guðnadóttir
Production : DC
Entertainment, Joint Effort, Warner Bros.
Genre : Thriller
psychologique
Titre
en vo : Joker
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 03 octobre 2019
Durée : 122
mn
Casting :
Joaquin
Phoenix : Arthur Fleck / Le Joker
Robert
De Niro : Murray Franklin, le présentateur de
l'émission
Zazie
Beetz : Sophie Dumond, la voisine d'Arthur
Frances
Conroy : Penny Fleck, la mère d'Arthur
Shea
Whigham : L'inspecteur Burke
Bill
Camp : L'inspecteur Garrity
Glenn
Fleshler : Randall, le collègue d'Arthur
Leigh
Gill : Gary, le collègue d'Arthur
Brett
Cullen : Thomas Wayne
Dante
Pereira-Olson : Bruce Wayne, le fils de Thomas
Carrie
Louise Putrello : Martha Wayne, l'épouse de Thomas
Douglas
Hodge : Alfred Pennyworth, le majordome de la
famille Wayne
Josh
Pais : Hoyt Vaughn
Rocco
Luna : GiGi Dumond
Marc
Maron : Ted Marco
Sondra
James : Dr. Sally
Murphy
Guyer : Barry O'Donnell
Hannah
Gross : Penny Fleck, jeune
Frank
Wood : Dr. Stoner
Bryan
Callen : Un strip-teaseur
April
Grace : La psychiatre d'Arkham State Hospital
Brian
Tyree Henry : Carl
Justin
Theroux : Un invité de Live With Murray
Franklin
Todd
Phillips : Le comédien au Pogo's juste
avant Arthur Fleck
Mon
avis : Une claque monumentale, tout
simplement, du genre de celles que l’on reçoit uniquement une ou deux fois,
grand maximum, par an, et encore, si l’on a de la chance, et une surprise
totale à mes yeux, même si, a bien y regarder, j’aurais dut m’en douter un peu…
Après tout, depuis sa sortie, l’année passée, que de louanges j’avais eu
l’occasion d’entendre au sujet de ce Joker, que de bonnes, que
dis-je, d’excellentes critiques avais-je put lire sur ce film, alors oui,
j’aurais dut m’en douter un peu, vous ne pensez pas !? Mais bon, je me
connais aussi : le Joker, c’est un vilain de comics que j’ai toujours
détesté ! Que voulez vous, je n’ai jamais eu le moindre intérêt pour ce
gus déguisé en clown avec son sourire débile et qui tue sans raisons
apparentes, bref, un vulgaire psychopathe qui reste à mille lieux des meilleurs
figures du genre, comme Magneto, par exemple, chez Marvel. De plus,
à force de voir tant d’adaptations de l’univers de Batman au
cinéma, surtout ces dernières années, de voir tant de nouveaux acteurs qui
jouent le rôle du Joker, franchement, au bout d’un moment, j’en avais plus que
marre – comme, dans un sens plus large, des films de super-slips en général.
Alors, un film sur le Joker, ma foi… bof quoi ! Et pourtant, oui, et
pourtant : lorsque même des connaissances qui détestent les comics ou sont
de parfaits néophytes du genre on été voir ce film et l’on adorer, il y a comme
quoi quelque chose qui me fait dire que je devrais franchir le pas et aller
voir par moi-même ce que vaut ce Joker !? Et puis, il y a
Joaquin Phoenix qui est le Joker du jour, que l’on ne présente plus tant sa
carrière parle pour lui et qui, en raison de sa performance dans ce film,
remporta moult récompenses dans les mois qui suivirent dans, bien évidement, le
fameux Oscar du meilleur rôle masculin… Oui, tout un tas de bonnes raisons
finalement… Alors, qu’est ce que j’en ai pensé ? Eh ben, comment dire…
bah, inutile de tourner plus longtemps autour du pot : oui, mille fois
oui, Joker est un superbe film, que dis-je, un grand film, le
genre d’œuvre totalement inattendue et qui s’impose tranquillement par
elle-même, sur de sa force et de ses qualités, qui, au demeurant, font qu’en la
regardant, on sait tout de suite que l’on a affaire a un incontournable.
J’exagère ? Allons donc, pas le moins du monde et puis, souvenez vous, je
n’étais guère emballer au départ… Mais bon, lorsqu’une œuvre réussit a prendre
un personnage iconique comme le Joker – oui, même si je ne suis pas fan de
celui-ci, il faut le reconnaitre – et a le renouveler comme ce fut le cas ici,
lorsqu’une œuvre réussit a faire de ce que l’on pourrait penser être un
vulgaire film de super-slips un formidable thriller psychologique, lorsqu’une
œuvre réussit a nous proposer une énième version des origines de l’un des
vilains les plus célèbres au monde et a rendre celle-ci tellement bonne qu’on
souhaiterait qu’elle devienne l’officielle, bref, quand une œuvre est parfaite
de bout en bout, que cela soit pour sa reconstitution d’un Gotham haute en
couleur, sa bande originale entrainante, ses décors sans faute de gout, son
synopsis captivant de bout en bout, eh ben, que dire de plus si ce n’est que
nous flirtons allègrement avec ce que l’on appelle communément un chef
d’œuvre !? Et puis, bien sur, il y a Joaquin Phoenix, impérial
dans son interprétation et qui, a la fois inquiétant, attachant, terrifiant,
drôle devient, en un film, tout simplement le Joker le plus crédible qu’il m’a
été donné de voir, ce, que cela soit sur le petit comme sur le grand écran.
Alors, vous l’avez compris, que vous soyez fans de super-héros ou que vous
détestiez le genre, si vous aimez le cinéma, si vous souhaitez voir un grand
film, Joker est fait pour vous ! Passez outre vos premières
impressions, vos propres gouts personnels et il se pourrait fort bien que,
comme moi, vous sortiez du cinéma complètement transformés, tout
bonnement !
Points
Positifs :
- Un
des meilleurs si ce n’est le plus grand film de l’année 2019 ! Il faut
dire que, dans Joker, tout est parfait ou presque et que, ici, nous
franchisons allègrement le simple cas de film de super-slips, genre a la mode,
malheureusement, depuis quelques années et qui a accoucher de bien des longs
métrages pour le moins discutables, qualitativement parlant. Formidable thriller
psychologique, Joker dépasse les frontières du genre pour
s’imposer royalement au panthéon du septième art !
-
On savait déjà que Joaquin Phoenix était un superbe acteur mais, ici, nous
avons la confirmation que celui-ci est un grand acteur ! Il faut dire que
sa performance est tout simplement grandiose et nous offre un Joker à la fois
attachant et inquiétant, drôle et terrifiant et que l’on comprend parfaitement
pourquoi ce paumé, ce type qui a toujours connu une vie de merde finit par
devenir un des plus grands criminels de tous les temps.
-
Une réécriture fort intelligente des origines du Joker et qui, malgré ses
prises de risques, apparait comme étant excellente. Il faut dire que même ceux
qui détestaient le personnage – je m’y inclus – ne peuvent qu’être captivé par
cette terrible descente aux enfers que l’on voit à l’écran.
-
Par moments, on en viendrait presque à comprendre certains actes du Joker et
son discours final, dans l’émission de télé, n’est pas dénué de sens, bien au
contraire.
-
Les scènes marquantes sont tellement nombreuses que l’on ne peut pas toutes les
citer…
-
Les fans de comics ne peuvent pas passer a coté du Joker le plus crédible de
l’histoire !
-
Un casting haut en couleur et, dans l’ensemble, de bons voir de très bons acteurs
sont a l’affiche – petite mention a Frances Conroy et Robert De Niro.
-
Une bande originale superbe et qui apparait comme étant la petite cerise sur le
gâteau.
Points
Négatifs :
-
Les ayatollahs des comics risquent de tiquer un peu devant cette réécriture des
origines d’une figure culte de leur genre préféré.
- A
moins d’être totalement allergique au genre ou de détester le cinéma américain
dans son ensemble, je ne vois pas trop…
Ma
note : 9/10
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