Walking Dead – Épilogue
Walking
Dead – Épilogue
Rick
Grimes a toujours voulu changer les choses en améliorant les structures
sociales des groupes qui ont survécu aux rôdeurs. Pourtant, il a pris un risque
qui s'est avéré fatal en remettant en cause le mode de fonctionnement de la
Communauté. Sebastian Milton, le fils de Paméla, qui occupe les fonctions de
Gouverneuse, lui en a voulu au point de l'assassiner. Le lendemain, quand Carl
est venu chercher le corps sans vie de son père, c'est un zombie qu'il a
trouvé. Le réflexe de survie a été plus fort et il a fait voler en éclat la
cervelle du mort-vivant que son paternel était devenu. Acheminant le cadavre
vers Alexandria pour lui offrir les funérailles que Rick méritait, il a été
entouré de centaines de personnes, qui ont tout de suite pris la mesure de la
perte de cet homme exceptionnel. Rick voulait construire un monde meilleur. Le
monde tel que tous l'avaient connu avait disparu, laissant trop souvent place à
la sauvagerie et la barbarie, prétextes à la survie. Rick voulait un monde à
nouveau civilisé. Un monde où les survivants devaient se comporter comme des
hommes de bien. Qu'a-t-il laissé après sa mort ?
Walking Dead – Épilogue
Scénario
: Robert Kirkman
Dessins
: Charlie Adlard
Encrage : Stefano
Gaudiano
Couleurs : Cliff
Rathburn
Couverture : Charlie
Adlard
Genre : Fantastique,
Etrange, Horreur
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Walking Dead – Rest in Peace
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 07
août 2019
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Delcourt
Date
de parution : 15 janvier 2020
Nombre
de pages : 96
Liste
des épisodes
Walking
Dead 193
Mon
avis : Et voilà, comme il est de coutume
de le dire, toutes les bonnes choses ont une fin ou, plutôt, toutes les bonnes
choses devraient avoir une fin. Et donc, comme vous l’avez compris, avec ce
trente-troisième tome de Walking
Dead, la saga culte de Robert Kirkman et de Charlie Adlard, vieille de
quinze ans, nous fait ses adieux définitifs, ce qui, selon moi, une fois passé
la surprise initiale, est une excellente chose. En effet, en prenant tout le
monde de court, en poussant le vice jusqu’à faire croire que la série irait
au-delà du 193em épisode – Adlard aura même dessiné les couvertures d’épisodes
qui ne verront jamais le jour – Robert Kirkman a prit la meilleure décision
possible, c’est-à-dire, apporter une conclusion acceptable, convenable, a sa
saga alors que celle-ci était encore au top, qualitativement parlant. Ce choix,
s’il a put choquer de prime abord – et j’en fais partit – se sera avéré le plus
judicieux possible et aura été, finalement, dans la lignée de ce que fut Walking
Dead tout au long de son existence, c’est-à-dire, une série où tout
était possible, où personne n’était à l’abris de passer de vie à trépas et qui
nous aura donc surpris, jusqu’à sa conclusion. Ainsi, après la mort de son
protagoniste principal, Rick Grimes, dans le tome
précédant, la messe était dite : Walking Dead ne
survivrait pas sans lui… D’où, cette conclusion qui nous montre, sensiblement
deux décennies plus tard, ce qui est arrivé aux différents protagonistes et,
dans un sens plus large, a l’humanité et a la problématique des zombies, ces
derniers n’étant plus, finalement, qu’un simple phénomène de foire qui tiennent
davantage, aux yeux des plus jeunes, d’aimables croque-mitaines qu’autre chose…
Une conclusion assez réussie, qui s’attarde, principalement, sur Carl Grimes et
qui peut étonner, par son coté western assumé – d’ailleurs, dans certaines
planches, on se croirait presque dans Il
était une fois dans l’Ouest – même si, quelque part, cela n’est
pas forcément illogique après la chute de la civilisation. Bref, vous l’avez
compris, cet ultime volet de Walking Dead conclut à merveille
ce qui fut, sans aucun doute possible, un des comics les plus importants de ces
vingt dernières années voir même, dans un sens plus large, un des meilleurs
comics de l’histoire. Alors certes, si l’on doit-être tout à fait objectif, il
y eut, au cours de la saga, des albums bien plus maitrisés, bien plus
marquants, mais bon, il faut tout de même reconnaitre que les conclusions d’une
œuvre, tous genres confondus, sont rarement somptueuses. L’important, c’était
d’en finir avant que Walking Dead ne tombe dans une certaine
routine et, sur ce point, Robert Kirkman et ses compères l’auront parfaitement
réussi. Alors certes, cela fait bizarre de se dire que nous en avons
définitivement finit avec cet univers, ces personnages, mais bon, comme je l’avais
dit en préambule de cet article : toutes les bonnes choses ont une
fin !
Points
Positifs :
- La
conclusion parfaite a une série qui, dans l’ensemble, l’aura été de bout en
bout et s’est avéré être une des plus importantes de ces vingt dernières
années. Saluons la décision de Robert Kirkman pour avoir décider
d’achever Walking Dead tant que sa saga était encore au top,
qualitativement parlant : ainsi, cela à éviter à ce comics de tomber dans
une certaine médiocrité, ce qui est une très bonne chose !
-
Un ultime épisode qui nous plonge, sensiblement, deux décennies dans le futur
et qui nous montre ce qui est arrivé à la plupart des protagonistes mais aussi
a l’humanité en général qui, finalement, sera venu à bout de la menace des
zombies, ces derniers n’étant plus qu’un lointain souvenir qui ne font plus
peur qu’aux jeunes enfants, même s’il en subsiste quelques uns.
-
Le coté western parfaitement assumé et qui n’est pas illogique fut que la
civilisation s’est effondrée – en tous cas, bien plus qu’un univers
post-apocalyptique à la Mad Max.
-
Beaucoup de dialogues dans cet ultime épisode, mais cela n’est nullement un
défaut, bien au contraire…
-
Pour ce qui est des dessins, comme je l’ai dit, quasiment à chaque fois tout au
long de l’existence de cette série, il n’y a rien à redire, le duo Charlie
Adlard et Stefano Gaudiano fonctionnant a merveille.
Points
Négatifs :
-
Il va falloir faire nos adieux à une saga qui nous aura accompagnés tout au
long de ces quinze dernières années. Mine de rien, ce n’est pas facile de se
dire que Walking Dead, c’est finit !
-
Même long, il n’y a qu’un seul épisode dans ce dernier album.
Ma
note : 8,5/10
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