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samedi 21 novembre 2020

Walking Dead – Épilogue


Walking Dead – Épilogue
 
Rick Grimes a toujours voulu changer les choses en améliorant les structures sociales des groupes qui ont survécu aux rôdeurs. Pourtant, il a pris un risque qui s'est avéré fatal en remettant en cause le mode de fonctionnement de la Communauté. Sebastian Milton, le fils de Paméla, qui occupe les fonctions de Gouverneuse, lui en a voulu au point de l'assassiner. Le lendemain, quand Carl est venu chercher le corps sans vie de son père, c'est un zombie qu'il a trouvé. Le réflexe de survie a été plus fort et il a fait voler en éclat la cervelle du mort-vivant que son paternel était devenu. Acheminant le cadavre vers Alexandria pour lui offrir les funérailles que Rick méritait, il a été entouré de centaines de personnes, qui ont tout de suite pris la mesure de la perte de cet homme exceptionnel. Rick voulait construire un monde meilleur. Le monde tel que tous l'avaient connu avait disparu, laissant trop souvent place à la sauvagerie et la barbarie, prétextes à la survie. Rick voulait un monde à nouveau civilisé. Un monde où les survivants devaient se comporter comme des hommes de bien. Qu'a-t-il laissé après sa mort ?
 

Walking Dead – Épilogue
Scénario : Robert Kirkman
Dessins : Charlie Adlard
Encrage : Stefano Gaudiano
Couleurs : Cliff Rathburn
Couverture : Charlie Adlard
Genre : Fantastique, Etrange, Horreur
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Walking Dead – Rest in Peace
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 07 août 2019
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Delcourt
Date de parution : 15 janvier 2020
Nombre de pages : 96
 
Liste des épisodes
Walking Dead 193
 
Mon avis :
 Et voilà, comme il est de coutume de le dire, toutes les bonnes choses ont une fin ou, plutôt, toutes les bonnes choses devraient avoir une fin. Et donc, comme vous l’avez compris, avec ce trente-troisième tome de Walking Dead, la saga culte de Robert Kirkman et de Charlie Adlard, vieille de quinze ans, nous fait ses adieux définitifs, ce qui, selon moi, une fois passé la surprise initiale, est une excellente chose. En effet, en prenant tout le monde de court, en poussant le vice jusqu’à faire croire que la série irait au-delà du 193em épisode – Adlard aura même dessiné les couvertures d’épisodes qui ne verront jamais le jour – Robert Kirkman a prit la meilleure décision possible, c’est-à-dire, apporter une conclusion acceptable, convenable, a sa saga alors que celle-ci était encore au top, qualitativement parlant. Ce choix, s’il a put choquer de prime abord – et j’en fais partit – se sera avéré le plus judicieux possible et aura été, finalement, dans la lignée de ce que fut Walking Dead tout au long de son existence, c’est-à-dire, une série où tout était possible, où personne n’était à l’abris de passer de vie à trépas et qui nous aura donc surpris, jusqu’à sa conclusion. Ainsi, après la mort de son protagoniste principal, Rick Grimes, dans le tome précédant, la messe était dite : Walking Dead ne survivrait pas sans lui… D’où, cette conclusion qui nous montre, sensiblement deux décennies plus tard, ce qui est arrivé aux différents protagonistes et, dans un sens plus large, a l’humanité et a la problématique des zombies, ces derniers n’étant plus, finalement, qu’un simple phénomène de foire qui tiennent davantage, aux yeux des plus jeunes, d’aimables croque-mitaines qu’autre chose… Une conclusion assez réussie, qui s’attarde, principalement, sur Carl Grimes et qui peut étonner, par son coté western assumé – d’ailleurs, dans certaines planches, on se croirait presque dans Il était une fois dans l’Ouest – même si, quelque part, cela n’est pas forcément illogique après la chute de la civilisation. Bref, vous l’avez compris, cet ultime volet de Walking Dead conclut à merveille ce qui fut, sans aucun doute possible, un des comics les plus importants de ces vingt dernières années voir même, dans un sens plus large, un des meilleurs comics de l’histoire. Alors certes, si l’on doit-être tout à fait objectif, il y eut, au cours de la saga, des albums bien plus maitrisés, bien plus marquants, mais bon, il faut tout de même reconnaitre que les conclusions d’une œuvre, tous genres confondus, sont rarement somptueuses. L’important, c’était d’en finir avant que Walking Dead ne tombe dans une certaine routine et, sur ce point, Robert Kirkman et ses compères l’auront parfaitement réussi. Alors certes, cela fait bizarre de se dire que nous en avons définitivement finit avec cet univers, ces personnages, mais bon, comme je l’avais dit en préambule de cet article : toutes les bonnes choses ont une fin !
 

Points Positifs
 :
- La conclusion parfaite a une série qui, dans l’ensemble, l’aura été de bout en bout et s’est avéré être une des plus importantes de ces vingt dernières années. Saluons la décision de Robert Kirkman pour avoir décider d’achever Walking Dead tant que sa saga était encore au top, qualitativement parlant : ainsi, cela à éviter à ce comics de tomber dans une certaine médiocrité, ce qui est une très bonne chose !
- Un ultime épisode qui nous plonge, sensiblement, deux décennies dans le futur et qui nous montre ce qui est arrivé à la plupart des protagonistes mais aussi a l’humanité en général qui, finalement, sera venu à bout de la menace des zombies, ces derniers n’étant plus qu’un lointain souvenir qui ne font plus peur qu’aux jeunes enfants, même s’il en subsiste quelques uns.
- Le coté western parfaitement assumé et qui n’est pas illogique fut que la civilisation s’est effondrée – en tous cas, bien plus qu’un univers post-apocalyptique à la Mad Max.
- Beaucoup de dialogues dans cet ultime épisode, mais cela n’est nullement un défaut, bien au contraire…
- Pour ce qui est des dessins, comme je l’ai dit, quasiment à chaque fois tout au long de l’existence de cette série, il n’y a rien à redire, le duo Charlie Adlard et Stefano Gaudiano fonctionnant a merveille.
 
Points Négatifs :
- Il va falloir faire nos adieux à une saga qui nous aura accompagnés tout au long de ces quinze dernières années. Mine de rien, ce n’est pas facile de se dire que Walking Dead, c’est finit !
- Même long, il n’y a qu’un seul épisode dans ce dernier album.
 
Ma note : 8,5/10

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