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vendredi 7 juillet 2023

Môbius – Le Retour des Âmes Mortes


Môbius – Le Retour des Âmes Mortes
 
Berg et Lee sont parvenus à échapper à la bataille avec les neuf démons qui sont lancés à leur poursuite. Deng le tueur qui poursuit Berg à travers les mondes parallèles est sur le point de rejoindre ses soldats dans la ville investie par l'armée des Masques. Assis devant un feu en pleine nature, là où ils viennent d'atterrir, Lee et Berg tentent d'imaginer une nouvelle stratégie pour capturer Deng, lorsque Lee évoque le dixième démon dont parlent les légendes gitanes. Qui peut-il bien être, et va-t-il faire irruption dans l'affrontement inéluctable qui s'annonce ? Ils se retrouvent bientôt dans une sorte de ville Maya où trois sœurs semblent accorder une importance particulière à l'arrivée de Berg. Un sacrifice humain et l'envol d'un aigle divin donnent le signe d'un grand bouleversement. Mais c'est l'irruption d'un des neuf démons qui va précipiter les évènements : Tchrydil l'embrasé, une créature aux tentacules métalliques qui projette des faisceaux de feu. Paradoxalement, Berg décide de faire face et de ne pas fuir vers un autre monde.
 

Môbius – Le Retour des Âmes Mortes
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Anubis
Couverture : Manchu, Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 26 octobre 2022
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Avec Le Retour des Âmes Mortes, nous arrivons, enfin, à la conclusion de cette énième œuvre du duo composé du sieur Jean-Pierre Pécau pour ce qui est du scénario et de l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est des dessins et, ma foi, la première chose qui m’est venu à l’esprit en parvenant à l’ultime page, c’est que, incontestablement, cette mini-série ne restera nullement dans les annales… Bien entendu, quelque part, ce n’est pas vraiment une surprise : après tout, si je suis un lecteur régulier et, quelque part, fidèle des productions des deux comparses, ce n’est que bien trop rarement que j’ai put être convaincu par leurs créations et, la plupart du temps, je dois reconnaitre que si tout ce que notre duo nous propose est plutôt sympathique, nous sommes tout de même nettement plus proches de la série B que du chef d’œuvre. Pourtant, sans en attendre ni monts ni merveilles, ce Môbius débutait plutôt bien et, de par son postulat de départ et son univers – mise en avant de la culture gitane, voyage entre les mondes – j’étais tout de même en droit d’attendre une conclusion plus aboutie que celle-ci… Car bon, comment dire : vous trouviez que, jusque là, une partie du scénario était complexe et qu’il n’était pas simple de s’y retrouver dans ses mythes du peuple gitan, disons que vous n’aviez encore rien vu tant ce dernier volet par dans tous les sens et vous assène, que dis-je, vous assomme avec moult éléments de la culture gitane qui vous tombent dessus sans grande explication. De plus, histoire d’enfoncer le clou, pressé par le temps et par le fait que ce tome était le dernier, le sieur Pécau nous pond ici ce qui aurait put parfaitement tenir en deux albums bien remplis et le scénario prend des raccourcis inquiétants, oubliant au passage, protagonistes et autres intrigues tombées au champ d’honneur… Cela est bien dommage car ce Môbius était loin d’être inintéressant au départ, mais bon, avec nos deux compères, il faut toujours s’attendre à tout, c’est-à-dire, au meilleur mais aussi au pire, et, dans le cas de ce dernier album, je pense que vous avez compris ce que je veux dire…
 

Points Positifs
 :
- Suite et fin d’une mini-série dont la grande force – et le principal intérêt – aura été de mettre sur le devant de la scène la culture et les mythes gitans, ce qui, il faut le reconnaitre, est rarissime dans le petit monde de la bande dessinée.
- Igor Kordey est plutôt en très bonne forme et nous livre une excellente prestation qui ravira, je n’en doute pas, ses fans avec son style tellement proche du grand, et regretté, Richard Corben.
- Jean-Pierre Pécau s’en donne à cœur joie et nous propose moult références à la culture gitane qui, ma foi, sont loin d’être inintéressants – en particulier pour ce qui est des mythes.
- La colorisation d’Anubis colle parfaitement bien aux dessins du sieur Kordey.

Points Négatifs :
- Si, jusque là, Môbius ne brillait pas particulièrement par un sans faute, loin de là, il faut reconnaitre que ce dernier volet est le moins bon de la trilogie : trop brouillon, celui-ci ne peut que décevoir des lecteurs qui étaient, je pense, en droit d’attendre davantage de cette conclusion.
- Si vous trouviez l’omniprésence de la culture gitane complexe jusque là, ici, ce sera encore pire et il faut reconnaitre que le sieur Pécau ne fait absolument rien pour vous faciliter la tache, bien au contraire…
- Le scénariste se dépêche de finir tout cela avant de passer à une énième de ses productions, ce, en oubliant au passage pas mal de protagonistes et d’intrigues.
- Un duo de protagonistes principaux qui se sont révélés inintéressants jusqu’au bout.
- Bien évidement, Igor Kordey possède un style particulier et clivant, ce qui fait que ses habituels détracteurs fuiront cet album comme la peste !

Ma note : 6/10

jeudi 6 juillet 2023

Môbius – La Ville qui Rêve


Môbius – La Ville qui Rêve
 
Berg et Lee viennent d'arriver sur un nouveau monde, une des milliers d'alternatives à leur monde d'origine. Nos deux héros sont sur les traces d'un tueur qui sévit d'un monde à l'autre sans motif apparent, et qui sait que Berg est à sa poursuite. Ils se retrouvent au cœur d'une caravane se rendant à Kadath. Un des voyageurs sur son étrange animal les invite à les suivre vers la Ville qui Rêve. Mais très vite, la caravane est victime d'une attaque par l'armée des masques, qu'ils parviennent à vaincre grâce aux armes de Berg et Lee. Certains des soldats révèlent derrière leur masque des yeux crevés, ce qui démontre qu'ils viennent des limbes et sont sous le contrôle d'un maître. Cette armée mystérieuse est connue pour s'emparer des mondes qu'ils parviennent à vaincre, et rendre ces Terras inaccessibles aux autres voyageurs. Mais il semble clair que l'intention de Deng est d'envoyer Berg dans les limbes, cette frange des mondes inaccessible, pour s'en débarrasser. Arrivés dans la superbe ville de Kadath, nos deux voyageurs s'installent dans le caravansérail pour prendre un peu de repos. Lee effectue un flip-flap, un aller-retour très rapide pour aller s'approvisionner en munitions au Mont. Un processus violent que ne peuvent se permettre que ceux dont les cellules ne sont pas encore trop dégradées. A son réveil, ils sont prêts à reprendre leur chasse à l'homme.
 

Môbius – La Ville qui Rêve
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Anubis
Couverture : Manchu, Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 17 novembre 2021
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Après un sympathique premier volet qui avait eu pour lui de présenter un univers plutôt original et une trame narrative pour le moins étonnante – après tout, on allait suivre les péripéties de deux voyageurs d’entre les mondes, le tout, dans une ambiance de folklore gitan – Môbius, œuvre du duo composé de Jean-Pierre Pécau pour ce qui est du scénario et d’Igor Kordey pour ce qui est des dessins, duo qui est, sans aucun doute, le plus présent sur ce blog depuis que celui-ci existe, se rappelle à notre bon souvenir avec un second tome qui, ma foi, est dans la lignée de son prédécesseur… Bon, je ne vais pas vous mentir et encore moins essayer de vous chanter les louanges de cette BD, incontestablement, Môbius ne restera pas dans les annales du Neuvième Art : certes, nous avons affaire à une œuvre sympathique, loin d’être désagréable, c’est un fait, et qui, en plus, aborde une thématique – celle du peuple gitan, de ses rites, de ses légendes – loin d’être commune, bien au contraire. Cependant, comme je l’avais déjà souligné dans ma critique du premier volet – et, quelque part, cela est valable pour la plupart des créations des sieurs Pécau et Kordey – il faut reconnaitre que tout cela tient davantage de la série B que du chef d’œuvre absolu : sympa, agréable, plaisant mais bon, vite fait lu, vite fait oublié… Pourtant, on passe un bon moment à la lecture de ce second volet de Môbius et il faut reconnaitre qu’il est difficile de ne pas être captiver par ce voyage entre les mondes de nos deux héros, surtout que, dans cet album, ces derniers visitent une certaine cité de Kadath que les amateurs de Lovecraft connaissent fort bien puisque celle-ci est présente dans La Quête Onirique de Kadath l'Inconnue, une des œuvres les plus singulières du maitre… Ajoutons à cela quelques démons tout droits sortis des mythes gitans et un Kordey égal à lui-même et l’on se retrouve avec une BD fort sympathique qui ravira les amateurs du genre – les autres, eux, passeront tranquillement leur chemin, bien entendu – qui, naturellement, auront hâte de découvrir le fin mot de l’histoire…
 

Points Positifs
 :
- La suite d’une mini-série sans grande prétention mais qui se démarque un peu de la norme de par son univers original et le fait qu’il mette grandement en avant la culture et les mythes gitans, ce peuple étant présenté, ici, comme des éternels voyageurs entre les mondes.
- Si vous avez apprécié le premier volet de Môbius, vous retrouverez avec plaisir la suite des péripéties de Berg et de Lee qui, une fois de plus, vont voir du pays et connaitre bien des dangers…
- Un bel hommage au grand HP Lovecraft avec la fameuse cité de Kadath.
- Comme je l’avais souligné dans ma critique précédente, on peut aimer ou pas le personnage mais Jean-Pierre Pécau reste un auteur fort prolifique et bourré de bonnes idées qui ne cesse, au fil des années, de nous surprendre même si, parfois, ses créations sont pour le moins hasardeuses…
- Igor Kordey est égal a lui-même et nous livre une excellente prestation qui ravira, je n’en doute pas, ses fans avec son style tellement proche du grand, et regretté, Richard Corben.
- La colorisation d’Anubis colle parfaitement bien aux dessins du sieur Kordey.

Points Négatifs :
- On ne va pas se mentir, les deux protagonistes principaux manquent cruellement de charisme et il faut reconnaitre que l’on a du mal à s’inquiéter pour leur sort…
- Il faut tout de même adhérer au concept de base de ce Môbius : le voyage dans des Terres parallèles après notre mort, mouais…
- L’omniprésence de la culture gitane, franchement complexe, est un peu pesante par moments.
- Bien évidement, Igor Kordey possède un style particulier et clivant, ce qui fait que ses habituels détracteurs fuiront cet album comme la peste !

Ma note : 7/10

mercredi 5 juillet 2023

Môbius – Les Fils du Vent


Môbius – Les Fils du Vent
 
A St Denis, au pied d'un pont qui traverse le canal, un camp de gitans va recevoir une visite inattendue. Un commando en armes vient de mettre la main sur un dénommé Berg, alors qu'il allait s'endormir dans sa voiture aménagée. Les habitants du camp n'opposent pas de résistance en voyant que les assaillants ne sont pas des policiers. Et lorsque Berg parvient à prendre la fuite, Lee se lance à sa poursuite. En tentant de traverser la route vers l'autre côté du pont, Berg est percuté par un camion, la jeune femme qui venait de le rejoindre tombe à ses côtés. Quelques minutes plus tard, alors qu'ils sont déclarés morts, Lee et Berg se réveillent au milieu d'une scène de guerre, entourés de cadavres, au pied d'un char d'assaut qui porte le logo d'une armée inconnue. Lee sait très bien pourquoi ils sont là, Berg ne portait pas de bague et lorsqu'ils sont morts tous les deux ils se sont réveillés dans un monde parallèle qui n'était pas prévu. Pour remettre de l'ordre dans tout cela, la jeune femme programme sa bague sur 9999, et fait exploser une grenade qui les tue à nouveau. Lorsqu'il se réveille sur Terra 9999, Berg ne semble pas comprendre ce qui lui arrive. Pourtant l’Organisation est certaine que c'est l'homme qu'il lui faut...
 

Môbius – Les Fils du Vent
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Anubis
Couverture : Manchu, Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 13 janvier 2021
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 S’il y a bien un duo d’auteurs qui est omniprésent sur ce blog depuis que ce dernier existe, on peut dire, sans se tromper, qu’il s’agit de Jean-Pierre Pécau et d’Igor Kordey, le premier, scénariste touche à tout et qui sort quasiment une BD par mois, le second, dessinateur au style décrié mais qui nous rappelle si bien le grand et regretté Richard Corben. Ainsi, que cela soit ensemble – l’exemple le plus parlant étant, bien entendu, L’Histoire Secrète, série interminable dont on se demande à chaque fois si on en verra la bout – ou séparément, régulièrement, les deux compères reviennent faire un petit tour sur ce blog, même si, je dois l’admettre, pas toujours avec une grande réussite… Et donc, après avoir marquer durablement cette première année d’existence du Journal de Feanor, Pécau et Kordey s’invitent une fois de plus dans nos demeures avec ce premier volume d’une toute nouvelle série, Môbius. Une de plus, diront leurs détracteurs, une de plus, diront même les fans qui préféraient peut-être que les deux bougres finissent leurs autres œuvres respectives… Mais bon, après tout, pour ce qui est de ces derniers, pourquoi ne pas tenter l’expérience surtout que, comme on le sait bien, le duo est capable de nous pondre des trucs vachement originaux qui fourmillent de bonnes idées ?! Et, ma foi, en lisant ce premier volume de Môbius, s’il y a bien une chose que l’on ne peut critiquer, c’est l’originalité de la chose et ce scénario de Pécau qui nous surprend vraiment : une certaine mythologie gitane omniprésente, cette idée que la mort nous entraine dans un monde parallèle, cette police qui cherche les criminels par delà les dimensions, oui, sur ce point, Jean-Pierre Pécau a été loin et nous livre un univers étonnant et prometteur. Ensuite, il y a le cas Igor Kordey : si le style de ce dernier ne plaira toujours pas à tout le monde, ses fans, eux, seront ravis de le retrouver plus en forme que jamais et il est de plus en plus évidant, avec les années qui se sont écoulées depuis ses débuts, que ce dernier se rapproche de plus en plus du grand Richard Corben. Cependant, tout n’est pas parfait dans ce premier volume de Môbius, loin de là : il y a de bonnes idées, c’est un fait, mais il faut tout de même adhérer au concept général, c’est-à-dire, ce voyage après la mort dans d’autres Terres parallèles, ensuite, les protagonistes, il faut le reconnaitre, ne sont pas charismatiques pour un sou et lorsque l’on n’accroche pas au sort des héros, c’est un peu difficile de s’emballer vraiment pour leur sort, vous ne trouvez pas ? Pour finir, toute cette culture gitane est, par moments, un peu pesante même si ce n’est pas le principal défaut de cette BD… Bref, pour un premier tome, j’ai été loin d’être totalement conquis par ce Môbius qui possède certes tout un tas de bonnes idées mais qui a du mal a totalement accrocher le lecteur. Certes, cela ne m’empêchera nullement d’être au rendez vous de la suite, mais, en tous cas, ce ne sera pas avec un grand enthousiasme, contrairement a d’autres séries du duo Pécau / Kordey et dont certaines, au demeurant, on même été abandonnées en court de route…
 

Points Positifs
 :
- Un postulat d’ensemble franchement original et qui met plutôt bien en avant toute une mythologie gitane qui est, il faut le reconnaitre, plutôt méconnue du grand public. De plus, cette idée que l’on est transporter, après notre mort, dans des mondes parallèles, si elle peut paraitre audacieuse, n’en reste pas moins intéressante.
- On peut aimer ou pas le personnage mais Jean-Pierre Pécau reste un auteur fort prolifique et bourré de bonnes idées qui ne cesse, au fil des années, de nous surprendre même si, parfois, ses créations sont pour le moins hasardeuses…
- Igor Kordey est égal a lui-même et nous livre une excellente prestation qui ravira, je n’en doute pas, ses fans avec son style tellement proche du grand, et regretté, Richard Corben.
- La colorisation d’Anubis colle parfaitement bien aux dessins du sieur Kordey.

Points Négatifs :
- Un manque de charisme évidant de la part des protagonistes principaux, ce qui fait que l’on a du mal a accroché totalement à l’intrigue vu que l’on se moque pas mal de leur sort.
- Il faut tout de même adhérer au concept de base de ce Môbius : le voyage dans des Terres parallèles après notre mort, mouais…
- L’omniprésence de la culture gitane, franchement complexe, est un peu pesante par moments.
- Bien évidement, Igor Kordey possède un style particulier et clivant, ce qui fait que ses habituels détracteurs fuiront cet album comme la peste !

Ma note : 7/10

dimanche 24 octobre 2021

Jour J – 11 Septembre


Jour J – 11 Septembre
 
Nous sommes en décembre 2004, John Kerry vient d'être élu président des Etats-Unis, mettant fin au mandat de George W Bush. Le cortège officiel défile dans les rues de New York avec, en toile de fond, les tours jumelles. Grâce à John O'Neill, l'ex numéro 2 du FBI, de nombreux attentats ont été évités, même si beaucoup pensent que l'ex-agent avait un peu déliré lorsqu'il prétendait qu'Al Qaïda fomentait une attaque avec des avions. Le nom du Prince des Ténèbres, un surnom qu'il doit à ses costumes noirs et ses méthodes peu orthodoxes, est discuté dans le bureau du président pour un poste dans la nouvelle administration. Le vice-président Obama souhaite qu'O'Neill fasse un retour au premier plan, convaincu que l'ex-agent affecté, depuis, à la sécurité du World Trade Center, serait un atout majeur contre le terrorisme islamiste. Depuis l'attaque au camion piégé de 1996 contre les tours de Khobar en Arabie Saoudite, l'agent du FBI mène une lutte très personnelle contre un certain Ben Laden qu'il situe au cœur des menaces contre les Etats-Unis. Pour lui, la version officielle qui attribue l'attentat à l'Iran est un mensonge colossal qui dissimule des enjeux secrets, et il sait qu'il ne peut pas compter sur l'aide de la CIA, sauf peut-être un certain Bob Baer aux méthodes très particulières. Une partie de ses activités de ces dix dernières années ont été organisées avec Bob, financées par des fonds privés. Notamment, un homme d'affaires compte sur lui pour venger son fils mort lors d'une mission secrète.
 

Jour J – 11 Septembre
Scénario : Fred Duval, Jean-Pierre Pécau, Fred Blanchard
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Jérôme Maffre
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Uchronie, Historique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 16 juin 2021
Nombre de pages : 200
 
Mon avis :
 Avec Le Lion d’Égypte et La Secte de Nazareth, j’avais déjà eu l’occasion de vous parler de la série Jour J, série dans laquelle je retrouvais avec un certain plaisir le célèbre duo de L’Histoire Secrète, je veux, bien évidement, parler de Jean-Pierre Pécau pour ce qui est du scénario et d’Igor Kordey pour les dessins. Ces deux volets – parmi tant d’autres et avec d’autres dessinateurs – étaient plutôt plaisants et non dénués d’intérêts, cependant, en comparaison avec l’album dont je vous parle aujourd’hui, il est évidant que nous atteignons ici un niveau largement supérieur… Renommé 11 Septembre pour l’occasion – ce qui peut se comprendre même si cela n’était pas nécessaire – cet album nous propose, en une intégrale, la trilogie Le Prince des Ténèbres qui était sortie il y a quelques années. Bien évidement, dès son titre – du moins, le nouveau – le lecteur sait de quoi parlera cet album, sauf que, comme le veut le concept de la saga, c’est à une uchronie que nous allons avoir affaire et donc, ici, les attentats du 11 Septembre n’eurent pas eu lieu puisqu’ils avaient été contrés par la pugnacité d’un homme : John O'Neill. Pour certains, ce nom n’est pas totalement inconnu puisqu’il était le protagoniste principal d’une très bonne série, The Looming Tower, qui revenait sur les événements – réels, eux – qui avaient amenés aux attentats et qui, justement, nous expliquait comment les craintes du sieur O’Neill n’avaient pas été écoutés. Dans 11 Septembre – ex Le Prince des Ténèbres, donc – les choses ne se déroulent pas de la même manière, comme dans toute bonne uchronie et le lecteur à donc droit à un monde fort différent du notre où, les attentats n’ayant pas eu lieu, il n’y eut pas, par la force des choses, de guerre en Irak et en Afghanistan tandis que Bush Junior faisait un petit tour avant de céder sa place à John Kerry tandis les pays arabes de démocratisaient doucement, qu'Al Qaïda était marginalisé et que Daesh n’existait même pas… Une uchronie plutôt pertinente, intéressante et qui  à pour elle le fait de se dérouler dans un passé très proche, connu par la plupart des lecteurs qui, accessoirement, se délecteront de ce récit diablement captivant et qui, au passage, est sublimé par un Igor Kordey en bonne forme, ce qui a de quoi ravir les fans du croate. Bref, si vous êtes passés à coté de ce Prince des Ténèbres, il y a quelques années, voilà une bonne occasion de découvrir cette trilogie qui est, indéniablement, la plus belle réussite de la saga Jour J : passionnant, bien écrit, instructif, cet album nous montre un monde tel qu’il aurait put être et, quelque part, il s’en est fallut de peu…
 

Points Positifs
 :
- Et si les attentats du 11 Septembre n’avaient pas eu lieu ? Excellent postulat de départ pour cette uchronie qui est écrite d’une manière fort intelligente et qui parait fort plausible – du moins, si ses supérieurs avaient écouté John O'Neill. Bien évidement, on peut ergoter sur tel événement ou sur l’évolution du monde arabe tel qu’il nous est présenté ici, cependant, dans l’ensemble, cette trilogie est une belle réussite.
- Une excellente uchronie qui a pour elle le fait que les événements qui si déroulent aient eu lieu dans un passé récent – vingt ans cette année – ce qui fait que la plupart des lecteurs les aient connus, ce qui est un plus, bien entendu.
- Un bon travail de recherche de la part des auteurs qui fait que l’on a parfois du mal à faire la différence entre événements réels et imaginaires, du moins, au début, bien entendu.
- Même si je trouve qu’Igor Kordey est plus doué avec des récits se déroulant dans le passé, force est de constater que le croate nous livre ici une belle prestation et que ses fans ont de quoi être ravis pas celle-ci.
- Une intégrale de qualité qui permet à ceux qui étaient passés à coté du Prince des Ténèbres de découvrir cette uchronie qui est, sans nul doute, la plus belle réussite de la série Jour J.

Points Négatifs :
- Une vision peut-être un peu trop optimiste de la part des auteurs quand à l’évolution démocratique des pays arabes ?
- Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…

Ma note : 8/10

mardi 19 octobre 2021

Jour J – La Secte de Nazareth


Jour J – La Secte de Nazareth
 
En l’an 33 de l’ère des Poissons, à Jérusalem, Ponce Pilate décide de crucifier le voleur Barrabas. Sous l’avis de son conseiller, il épargne néanmoins le prophète fou qu’on appelle Jésus de Nazareth. Celui-ci prône la révolte en voyant ses frères torturés par l’armée romaine. Quinze ans plus tard, les Poissons, la secte de Nazareth, a pris le pouvoir et s’est emparée de Jérusalem. Les légions romaines font le siège de la ville pour la reprendre. A Rome, le centurion Gaïus retrouve un vieil ami, Claudius, dans le quartier malfamé de Subure. Claudius demande de l’aide à son ancien compagnon. En effet, il a eu vent que Judas d’Iscariote, le dernier général des Poissons, projette d’assassiner un haut dignitaire romain. Il faut donc empêcher cet attentat qui pourrait précipiter Rome dans le chaos et la peur. Certains disent même que cet acte de violence annoncerait l’avènement de Dieu et l’Apocalypse. Pourtant, il est trop tard : le sénateur Gravita est assassiné par une femme « poisson » qui s’est faite passer pour une servante. La guerre entre Rome et la secte des Poissons est déclarée…
 

Jour J – La Secte de Nazareth
Scénario : Fred Duval, Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Ozren Mizdalo, Len O’Grady
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Uchronie, Historique, Mondes décalés, Politique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 04 décembre 2013
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Après vous avoir parler du Lion d’Égypte, douzième tome de la série uchronique de chez DelcourtJour J, faisons un petit bon dans le temps pour ce qui est des tomes de celle-ci pour nous intéresser au quinzième, La Secte de Nazareth, et qui nous permet de retrouver le même trio d’auteurs : Jean-Pierre Pécau et Fred Duval au scénario, Igor Kordey aux crayons. Et donc, ma foi, comme Le Lion d’Égypte m’avait plutôt emballé, ce fut avec une certaine impatience, et de bons espoirs, que je me suis lancer dans ce nouvel opus qui, dès son synopsis, me plaisait fortement : imaginez donc un univers où Ponce Pilate aurait sauver Jésus de la crucifixion au lieu du brigand Barabbas, mais surtout, imaginez qu’ensuite, le célèbre fils de Dieu perde littéralement les pédales et devienne un intégriste religieux de la plus belle espèce et qui n’hésiterait pas à faire couler le sang !? Oui, un postulat de départ plutôt intéressant et qui, dans son opposition juifs / romains, nous renvoi indubitablement à notre époque moderne et à celle entre américains – occidentaux en règle générale – et fondamentalistes islamistes. Car à la lecture de cette Secte de Nazareth, il apparait vivement que ce Jésus Christ n’a rien à envier à un Ben Laden et si cette version osée et aux antipodes de celle dont on nous bassine depuis… deux millénaires… pourra en choquer plus d’un, force est de constater qu’elle est plutôt réussie. Ajoutons à cela un récit assez réussi, plutôt captivant, de nombreux protagonistes et d’événements historiques plus ou moins détournés et un Igor Kordey inspiré et vous comprendrez pourquoi ce quinzième opus de Jour J mérite, selon moi, le coup, ne serais ce que pour les amateurs d’Histoire, décalée ou non, mais aussi ceux qui se plairont à trouver les inspirations des auteurs avec notre époque moderne.
 

Points Positifs
 :
- Un Jésus Christ aux antipodes de celui que l’on connait, cruel, fondamentaliste et prêt à mettre l’Empire romain à feu et à sang pour son Dieu et son peuple. Cela fait du bien d’avoir enfin une vision complètement différente de cette figure qui n’était que paix et amour…
- Le parallèle plus qu’évidant entre l’opposition juifs / romains et occidentaux / intégristes musulmans, ce qui plaira aux amateurs du genre d’uchronies mais aussi, dans un sens plus large, aux fans d’Histoire.
- Un Igor Kordey en bonne forme, ce qui plaira à ses fans et qui nous livre certaines planches pour le moins superbes.
 
Points Négatifs :
- Comme d’habitude avec cette série, un seul album pour un récit aussi riche, cela fait peu et, du coup, le tout est fortement compressé et les auteurs sont donc obligés d’user de raccourcis et de faire l’impasse sur certains événements  au détriments d’autres.
- Mais qu’est-ce que c’est que cette fin !? Certes, elle n’est pas mauvaise, bien au contraire, mais ne méritait-elle pas au moins une page, une seule et unique misérable page supplémentaire afin de lui rendre honneur ?
- Une fois de plus, le cas Kordey divisera la plupart des amateurs de bandes dessinés et entre ceux qui détestent son style et ceux qui, comme moi, l’apprécient mais reconnaissent que certaines cases vois carrément certaines planches font un peu brouillon…
 
Ma note : 7,5/10

samedi 9 octobre 2021

Jour J – Le Lion d’Égypte


Jour J – Le Lion d’Égypte
 
Cinquante ans après la chute de Constantinople, Byzance étant passée sous domination turque, une flotte Mamelouke en provenance de l'ancienne Egypte se présente aux portes de la ville de Smyrne. N'ayant a priori aucune chance de franchir les murs d'enceinte de la forteresse, elle n'inquiète pas les autorités militaires, qui pensent la réduire en poussière. Pourtant, plusieurs navires fortement armés parviennent à traverser la baie en larguant dans l'eau d'étranges engins flottant aux carapaces de bois. Et à l'approche de la ville, une de ces machines surplombée d'un immense pieu de métal transperce les pierres et permet à une troupe de cavaliers de pénétrer dans la ville. Les Mamelouks pillent la citadelle et se retirent au matin, avant que des renforts ottomans n'arrivent sur place. De mémoire de combattant, nul n'avait vu une telle arme de guerre, provenant de toute évidence d'une science supérieure. Quelques années avant ces évènements, dans la cour du pape Alexandre VI, un artiste inventeur de génie a quitté avec fracas celui qui l'entretenait jusqu'alors. Pour quelques pigments qui lui manquaient pour terminer une œuvre, Leonard de Vinci a abandonné la chrétienté pour rejoindre le Sultan Tuman Beg. Ce dernier va donner au formidable inventeur le moyen d'expérimenter ses formidables machines de guerre. Le cours de l'histoire va s'en trouver transformé, de multiples manières...
 

Jour J – Le Lion d’Égypte
Scénario : Fred Duval, Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Ive Svorcina
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Uchronie, Historique, Mondes décalés, Politique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 06 mars 2013
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Après L’Histoire SecrèteEmpire, Les 30 Deniers puis Keltos, l’on retrouve le fameux duo composé de Jean-Pierre Pécau et d’Igor Kordey, ce, par le biais de Jour J, énième saga de chez Delcourt où officient les deux hommes et qui est une œuvre uchronique au postulat de départ plutôt intéressant – chaque volume, indépendant les uns des autres, nous présente une période historique donné mais différente de la nôtre, l’histoire ayant divergée – mais dont les deux premiers volumes, lus il y a une éternité, m’avaient tellement refroidis que j’avais laissé tomber. Cependant, dans ce douzième tome, on retrouvait le fameux duo magique et je me suis dit que… pourquoi pas !? Surtout que le résultat final fut, ma foi, fut une agréable surprise. Oh certes, tout n’est pas parfait, loin de là, mais dans son genre, le scénario des sieurs Pécau et Duval – qui accompagne ici le premier nommé – est plutôt réussi : nous plongeant en pleine Renaissance, une période historique que j’apprécie fortement, et mettant en avant tout un tas de personnages réels bien connus comme Leonard de Vinci, les Borgia ou Machiavel, les deux compères nous proposent une intrigue où prime davantage les nombreuses bassesses de l’âme humaine que l’action. Ainsi, égoïsme, envie et volonté de puissance sont les maitres mots de ce Lion d’Égypte et sincèrement, ce fut un véritable petit régal que de découvrir le déroulement de celui-ci. Reste, bien entendu, le cas Kordey et là, comment dire, c’est un autre problème car son style est tellement particulier qu’il rebutera bon nombre d’entre vous… mais bon, personnellement, moi, je suis plutôt fan et comme en plus, c’est du bon Kordey que nous avons là et non du Kordey brouillon, que demander de plus ? Bref, un bon petit album d’un duo qui risque encore de nous accompagner pendant bien des années…
 

Points Positifs
 :
- Scénaristiquement, c’est franchement pas mal et le duo Pécau / Duval nous propose une fort bonne intrigue captivante au possible.
- Des personnages, historiques bien entendu, hauts en couleurs et dont certains – je pense a Leonard surtout – sont vus sous un jour nouveau et bien moins reluisant que d’habitude.
- Bien apprécier l’idée de donner vie ainsi aux inventions de Leonard de Vinci comme ses tanks, l’aile volante, le vélo, etc.
- Un Kordey de bon niveau, ce qui n’empêche pas quelques pages un peu moins réussies mais plutôt correct voir excellent par moments avec son style particulier.
 
Points Négatifs :
- Bon, pour en revenir à Kordey, après, son style est vraiment particulier et n’est en aucune façon grand public, d’où le fait que nombreux seront ceux qui risquent de ne pas apprécier les dessins.
- Bonne histoire, je ne le nie pas, plutôt agréable à lire et captivante par moments mais tout n’est pas parfait non plus : par moments, on a l’impression qu’il y a un peu trop de protagonistes ce qui fait que certains sont sous-exploités, de plus, par moments, les auteurs usent un peu trop de raccourcis scénaristiques.
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 1 octobre 2021

Colt & Pepper – Et In Arcadia Ego


Colt & Pepper – Et In Arcadia Ego
 
Colt et Pepper ont décidé de retourner vers la ville. Pepper a senti que le jeune Colt rêve de retrouver la belle Lytha. La fille de Barth le Rouge n'avait pas été très tendre avec lui, mais elle semble occuper ses pensées. Arrivés à Reed Cove, ils sont envoyés vers une embuscade par un marchand à qui ils demandaient leur chemin. Mais le chef de la bande qui les agresse est une vieille connaissance. Il le met sur la bonne voie en leur indiquant que Lytha est désormais à la tête d'une bande rivale, composée exclusivement de femmes. Un monstre à tête de bouc les conduira finalement vers une grotte où la jeune femme est retenue prisonnière par des mangeurs d'âme, qui confirment ce que Colt avait entendu : lui aussi a perdu son âme, il n'appartient plus vraiment au monde des vivants, et sa tristesse semble irrémédiable. Il décide de laisser son oncle et compagnon de route et s'en va seul. Pepper continue sa marche vers Paragusa, où il va découvrir que cette tristesse semble avoir frappé une bonne partie de la ville. Ce n'est que lorsqu'il réalisera que le Duc n'est finalement pas mort qu'il découvrira quel sortilège s'est abattu sur la population...
 

Colt & Pepper – Et In Arcadia Ego
Scénario : Darko Macan
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Anubis
Couverture : Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Uchronie, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 26 mai 2021
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Le premier volet de Colt & Pepper, dernière œuvre en date du duo composé de Darko Macan pour ce qui est du scénario et de l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est des dessins, sans être une réussite absolue, n’en possédait pas moins suffisamment d’éléments pour, premièrement, me plaire, deuxièmement, me donner envier de découvrir la suite, suite que j’espérais être aussi sympathique – à défaut d’être géniale, il faut le reconnaitre. Ainsi, avec cet univers oh combien original où une Arcadie fantastique de contes et légendes s’était subsistée à l’Amérique que l’on connait, ses protagonistes hauts en couleurs, ce scénario déjanté et les superbes dessins du sieur Kordey, il était évidant que je plaçais pas mal d’espoirs dans cette suite de Colt & Pepper. Hélas, au vu du résultat de ce second volet, force est de constater que la montagne a, un peu, accouchée d’une sourie… Bon, déjà, le principal défaut de cette saga, c’est que celle-ci n’est composée que de deux petits albums : c’est visiblement peu, trop peu au vu de la richesse de cet univers où, il est évidant, il y avait encore pas mal de choses à raconter à son sujet. Ainsi, en faisant la comparaison avec une autre œuvre du même duo, Nous, les Morts, il est évidant que Colt & Pepper aurait dut, lui aussi, être composé de quatre épisodes : cela aurait permis aux auteurs de nous proposer un scénario davantage développé qui ne nous aurait point laisser sur notre faim. Car dans ce second tome de Colt & Pepper, comment ne pas reconnaitre que l’intrigue, sans réel fil conducteur, est expédiée à la va-vite, particulièrement pour ce qui est de sa conclusion !? C’est tout de même fort dommage car si je n’attendais nullement monts et merveilles de cette petite série sans prétention, disons que j’en attendais tout de même un petit mieux, ou, plus précisément, davantage : il faut dire que cet Arcadia et ses habitants m’avaient tellement plu et que j’aurais bien voulu poursuivre leurs aventures un peu plus longtemps…
 

Points Positifs
 :
- Même si l’on était en droit d’espérer davantage de cette mini-série, force est de constater que Colt & Pepper n’en reste pas moins une œuvre fantastique franchement sympathique et sans prise de tête qui vous fera passer un bon moment, ne serais-ce que pour son univers original et ses protagonistes hauts en couleurs.
- Igor Kordey au top de sa forme et qui nous livre, une fois de plus, une prestation que l’on peut qualifier, sans problème, d’excellente. Bien entendu, le croate a fait bien des progrès depuis ses débuts et, depuis lors, son style original qui s’inspire grandement de celui du grand et regretté Richard Corben, est, sans contexte, un pur régal pour ses fans !
- Le plaisir de se replonger dans cette Amérique uchronique et fantastique, où se mêlent humains, créatures féeriques, monstres et autres joyeusetés du même genre qui a de quoi attirer l’amateur de fantasy.
- Encore une fois, nous avons affaire à une belle couverture.

Points Négatifs :
- Deux petits volets et c’est déjà la fin !? Hélas, au vu de la richesse de cet univers, il est évidant que Colt & Pepper aurait mérité un ou deux albums de plus, histoire de pouvoir développer une intrigue beaucoup trop expédiée et tous ces protagonistes sur lesquels il y avait encore pas mal de choses à dire…
- Une conclusion expédiée, pas de véritable fil conducteur, des énigmes non résolues, hum, tout cela est bien dommage !
- Il faut tout de même adhérer au concept qui va très loin dans le grand n’importe quoi par moments avec son lot de créatures toutes plus loufoques les unes que les autres.
- Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…

Ma note : 7/10