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mercredi 30 mars 2022

Black Science – Mnestérophonie


Black Science – Mnestérophonie
 
Chaque choix ou événement quantique crée une infinité de dimensions. En se basant sur cette théorie, Grant McKay a créé un objet surnommé le Pilier qui permet de voyager à travers ces couches parallèles. Après divers tests concluants, le scientifique prépare une première expédition avec son épouse, ses enfants et des collègues, sauf que les choses ne vont pas se dérouler comme prévu… Après bien des péripéties, Grant et Sara se sont retrouvés et sont partis à la recherche de leurs enfants, Pia et Nate, dans toutes les dimensions et leurs versions alternatives ont fait de même. Seulement, s'ils ne renoncent pas tous à cette quête, le multivers risque de s'effondrer. Alors qu'ils avaient atteint la dimension originelle, le cœur de l'Oignon, et abandonné tout espoir de les retrouver, leurs enfants refont surface en les téléportant dans leur vaisseau. Peut-être est-ce bientôt la fin du cauchemar pour la famille McKay ?
 

Black Science – Mnestérophonie
Scénario : Rick Remender
Dessins : Matteo Scalera
Encrage : Matteo Scalera
Couleurs : Moreno Dinisio
Couverture : Matteo Scalera
Genre : Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Black Science – No Authority But Yourself
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 05 novembre 2019
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 28 février 2020
Nombre de pages : 168
 
Liste des épisodes
Black Science 39-43
 
Mon avis :
 Si Rick Remender est, sans nul doute, un des auteurs de comics parmi les plus talentueux actuellement, s’il y a bien une de ses séries qui sort nettement du lot, c’est bel et bien Black Science. Pas forcément pour les bonnes raisons d’ailleurs car bon, comment dire… depuis ses débuts et tout au long de celle-ci, le lecteur le mieux disposé du monde aura eu droit a un synopsis complexe, que l’on peut qualifier d’exigeant, où il aura accompagner un formidable antihéros bourré de défauts mais terriblement humain, Grant McKay, dans une multitudes de Terres parallèles, en quête des siens et de rédemption, rédemption que, au vu de sa personnalité, de son égo, il ne peux tout a fait obtenir. Bref, Black Science aura été, de bout en bout, une œuvre absolument pas destinée au grand public, quelque chose d’unique, presque, et qui, si les thèmes de prédilections de Remender sont bien entendu au rendez vous – rapports familiaux compliqués, relations entre père et fils – pousse encore plus loin le jusqu’au boutisme de son auteur. A œuvre aussi spéciale, aussi marquante, il fallait, bien évidement, un final à la hauteur de celle-ci, un final qui satisferait à la fois les fans mais aussi, et c’est le plus important, qui soit en parfaite adéquation avec tout ce que le lecteur aura connu jusqu’à alors… Bonne nouvelle, ce final, nous l’avons eu, Remender nous proposant un condensé proche de la perfection pour cette fort belle conclusion de Black Science, quelque chose d’énorme, qui nous surprendra de fort belle manière, qui nous donnera, encore une fois, à réfléchir, sur le sens de la vie, sur notre relation aux autres, à nos proches, à notre famille et à nos propres aspirations. Remender étant un auteur sans concessions, il saura nous rappeler, jusqu’au bout, à quel point son héros, Grant McKay, est un indécrottable insatisfait, un éternel enfant rebelle a toute autorité et qui ne saura pas accepter le bonheur, ce, uniquement parce que celui-ci lui aura été donné par sa némésis. Histoire de mieux remuer le couteau dans la plaie, nous assistons, médusés, a ce qu’aurait put être la vie rêvée de notre héros, si seulement celui-ci… à moins que, éternel recommencement, deux univers coexistent devant les deux choix qu’avaient à effectuer Grant : être heureux ou pas… Bref, une conclusion magistrale pour une saga qui n’aura peut-être pas plu a tout le monde mais qui, j’en suis sur, restera comme étant une des plus originales de son auteur…
 

Points Positifs
 :
- Une conclusion magistrale et en parfaite adéquation avec tout ce que l’on connaissait de Black Science depuis ses débuts. Rick Remender pousse son jusqu’au boutisme jusqu’au bout et nous livre une belle métaphore sur ce qu’est le sens de la vie, la recherche du bonheur et de l’essentiel mais aussi – car cela est au cœur de ce comics – pourquoi, malgré tout, certains individus ne le trouveront jamais… tout simplement parce qu’ils sont incapables de l’accepter…
- Malgré son coté fantastique assumé, Black Science aura été une œuvre bien plus profonde qu’on l’aurait imaginé et qui nous aura donné l’occasion, tout au long de sa parution, de nous faire réfléchir sur nous-mêmes, sur nos relations aux autres, etc.
- Pour ce qui est des dessins, le style de Matteo Scalera peut-être clivant, cependant, si vous appréciez son style – ce qui est mon cas – c’est un pur régal et, histoire de confirmer tout le bien que je pense de cet artiste, son travail sur ses ultimes épisodes de Black Science aura été proche de la perfection !
- Un dernier tome bien plus long que d’habitude, ce qui, ma foi, est une bonne nouvelle vu que, en tant normal, ceux de Black Science étaient bien trop court…
 
Points Négatifs :
- Comme je l’aurai souligné tout au long de mes critiques des différents tomes de Black Science, ce comics est une œuvre complexe, très complexe et l’aura été jusqu’au bout. Exigeante, elle n’aura pas été, de bout en bout, destinée au grand public qui, j’en suis perdu, se sera perdu très rapidement dans les méandres d’un scénario d’une complexité rare…
 
Ma note : 8,5/10

jeudi 24 mars 2022

Black Science – Le Banquet des Lotophages


Black Science – Le Banquet des Lotophages
 
Chaque choix ou événement quantique crée une infinité de dimensions. En se basant sur cette théorie, Grant McKay a créé un objet surnommé le Pilier qui permet de voyager à travers ces couches parallèles sauf que, depuis les premières expériences, tout est allé de travers et, depuis, les dimensionautes sont dispersés aux quatre plans… L'utilisation abusive du pilier a fini par ronger les fondements même de la réalité, de tout ce qui est, de tout ce qui a été et de tout ce qui sera. De son côté, Sara McKay essaie de composer avec l'héritage de son mari. Elle erre dans d'innombrables réalités à la recherche de réponses et tente de réparer ce qui peut encore l'être.
 

Black Science – Le Banquet des Lotophages
Scénario : Rick Remender
Dessins : Matteo Scalera
Encrage : Matteo Scalera
Couleurs : Moreno Dinisio
Couverture : Matteo Scalera
Genre : Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Black Science – Volume 8
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 06 novembre 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 22 février 2019
Nombre de pages : 112
 
Liste des épisodes
Black Science 35-38
 
Mon avis :
 Parmi les nombreuses créations du sieur Rick Remender, sans nul doute un de mes auteurs de comics préféré, et elles sont nombreuses, Black Science est, incontestablement, une des plus complexes à suivre. Il faut dire que les mésaventures de la famille McKay au sein d’une infinité de dimensions a de quoi embrouiller les lecteurs, même ceux qui apprécient grandement cette œuvre et qui font tout pour s’accrocher. Ainsi, entre ces innombrables voyages au sein du multivers, ces différentes versions des mêmes protagonistes, ce scénario et ces dialogues pour le moins complexes sans oublier de nombreux flashbacks fort intéressants mais qui complexifient un peu la donne, Black Science est une œuvre fort ardue, il faut en convenir. Pourtant, malgré cela, chaque nouveau tome est un plaisir, du moins, pour ma part, même si, par moments, je suis totalement paumé, je dois le reconnaitre. Mais bon, malgré les défauts de cette série, comment ne pas reconnaitre, aussi, ses qualités, et, bien entendu, si l’on retrouve comme souvent la principale thématique préférée de son auteur, c’est-à-dire, la complexité des liens familiaux, force est de constater que, une fois de plus, Remender vise juste et réussi la gageure de se renouveler, tout en nous étonnant et en émouvant au même temps : le résultat, ce trente-sixième épisode, tellement touchant, où Grant et Sara McKay, malgré les trahisons, les tensions, les déceptions, finissent par se réconcilier. Plus qu’un simple épisode mettant en scène son protagoniste principal et son épouse bafouée, Rick Remender nous pond une histoire forte qui ne peut que toucher le lecteur, ce dernier se reconnaissant dans les dialogues entre les personnages, dialogues d’une justesse peu commune. Certes, le reste de ce huitième tome de Black Science est loin d’être du même niveau, mais bon, rien que pour cet épisode, le jeu en valait grandement la chandelle !
 

Points Positifs
 :
- Le trente-sixième épisode, celui où Grant et Sara McKay sont dans une espèce de rêve où ils rencontrent à nouveau tous ceux et celles qui les accompagner au cours de leur vie est tout simplement une pure merveille ! D’une profondeur et d’une justesse peu commune, cet épisode est touchant au possible et sort du simple cadre d’une BD ; après tout, cela pourrait être valable pour tout à chacun…
- Dans ce huitième tome, seuls Grant et Sara McKay apparaissent, en temps que protagonistes principaux, mais bon, au vu du résultat, ce n’est nullement un défaut.
- Pour ce qui est des dessins, le style de Matteo Scalera peut-être clivant, cependant, si vous appréciez son style – ce qui est mon cas – c’est un pur régal !
 
Points Négatifs :
- Comme je le souligne à chaque fois, Black Science est une œuvre complexe et pas évidente à suivre : entre les différentes versions des nombreux personnages, le jargon pseudo-scientifique, les pensées complexes qui parsèment bien des planches, même le fan le plus ultra de Black Science reconnaitra que cette BD n’est pas la plus simple d’accès du sieur Remender.
- Ils sont vraiment courts les différents tomes de Black Science
 
Ma note : 7,5/10

samedi 19 mars 2022

Black Science – Le Silence de l'Aède


Black Science – Le Silence de l'Aède
 
Grant se rend chez Christopher, un vieillard qui vit un peu comme un ermite. L'ancien, que tout le monde appelle Chuck, est en train de rafistoler une partie de la charpente de sa petite bicoque, qui longe un cours d'eau. L'endroit est paradisiaque et après le travail bien fait, une partie de pêche, en solitaire, fera son bonheur. Mais chaque chose en son temps, car le patriarche laisse échapper son marteau. Un juron plus tard et son échelle descendue, le voici en face d'un visiteur, Grant. Les deux hommes se connaissent bien, et pour cause, ils sont tous deux des Mc Kay. Grant s'excuse platement du dérangement, mais il a de quoi s'excuser : un pack de bières. Et l’aïeul est certes bourru, mais c'est un brave type, toujours à l'écoute de son prochain, pourvu qu'il soit bienveillant. Grant confie alors son souci du jour : lui et son frère sont dans un sacré pétrin. Il explique à l'aîné que l'Infinivers est sur le point de s'effondrer et comment il a dû lutter pour que notre monde ne soit pas propulsé là où nul ne sait quelle est la réalité : le Nullivers !
 

Black Science – Le Silence de l'Aède
Scénario : Rick Remender
Dessins : Matteo Scalera
Encrage : Matteo Scalera
Couleurs : Moreno Dinisio
Couverture : Matteo Scalera
Genre : Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Black Science – Volume 7
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 27 mars 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 29 juin 2018
Nombre de pages : 120
 
Liste des épisodes
Black Science 31-34
 
Mon avis :
 Septième tome, déjà, de cette excellente série qu’est Black Science et, une fois de plus, après lecture de la suite des mésaventures de la famille McKay à travers les dimensions, ce qui en ressort, principalement, c’est que ce diable de Remender ne cesse de nous surprendre. Alors certes, il faut reconnaitre que Black Science n’est pas la création de Remender la plus simple d’accès : au vu de la multitude de personnages, de leurs différentes versions issues d’autres dimensions sans oublier un certain jargon pseudo-scientifique ainsi qu’un scénario, bourré de coups de théâtres et de retournements de situations inattendus, le lecteur peut très facilement s’y perdre. D’ailleurs, c’est un peu pour toutes ces raisons qu’une œuvre comme Black Science ne parvient pas à atteindre l’excellence… Cependant, d’un autre coté, comment ne pas reconnaitre que, si jamais on y accroche, c’est un pur régal ! Remender maitrise a merveille son sujet, il nous surprend encore avec cette révélation totalement inattendue au sujet des origines de Kadir – un de mes personnages préférés – et réussi même, dans ces pages pour le moins apocalyptiques, a glisser quelques scènes plutôt touchantes qui permettent de marquer quelques pauses bienvenues dans un scénario qui se dévoile pourtant a grande vitesse. Notre réalité est en grand danger, tout un tas de dangers la menaces et nos héros ont fort à faire et même si par moments on ne comprend pas tout, quel pied que de lire ce nouvel album de Black Science !
 

Points Positifs
 :
- On pourrait croire que Remender aurait du mal a se renouveler au bout de quelques albums or, a notre grande surprise, il n’en est rien et il est évidant que celui-ci réussi a nous surprendre de fort belle manière dans ce septième album de la saga.
- Les révélations, totalement inattendues, sur les origines de Kadir – franchement, qui aurait put deviner une telle chose !?
- Depuis le dernier album, notre réalité souffre une véritable apocalypse et ce septième tome poursuit sur sa lancée, pour notre plus grand plaisir, surtout que l’intrigue oscille allègrement entre scènes d’actions à couper le souffle et moments plus intimistes.
- Les dessins de Matteo Scalera, bien entendus, toujours aussi impeccables, même s’il faut accrocher au style – mais bon, cela vaut toujours mieux que bon nombre de dessinateurs plus précis mais ennuyeux au possible…
 
Points Négatifs :
- Force est de reconnaitre que, par moments, c’est tout de même compliquer a suivre : entre les différentes versions des nombreux personnages, le jargon pseudo-scientifique, les pensées complexes qui parsèment bien des planches, même le fan le plus ultra de Black Science reconnaitra que cette BD n’est pas la plus simple d’accès du sieur Remender.
- Peut-être un coté un peu trop exagéré par moments dans les événements – il faut dire que nos héros en bavent pas mal depuis deux ou trois tomes…
 
Ma note : 7,5/10

jeudi 10 mars 2022

Black Science – Argonautes du Futur


Black Science – Argonautes du Futur
 
L'espoir était de mise avec le retour de Grant et sa famille dans leur dimension d'origine. Seulement, rien ne s'est vraiment passé comme prévu. Pia vit à présent au côté de sa mère, Sara, et de son nouveau mari, Kadir. Grant est quant à lui enfermé dans une cellule capitonnée, toutes ses inventions ayant été revendiquées par son ancien assistant Kadir. Alors que Pia a du mal à trouver sa place au sein de cette famille recomposée et souffrant de l'absence de son petit frère Nate, elle aperçoit le boîtier, que son père lui avait laissé en arrivant, clignoter. Elle se rappelle la signification de cela : un autre voyageur temporel ou un des leurs seraient arrivés dans leur dimension. Sans prévenir sa mère, Pia se rend à Hong Kong, lieu où les coordonnées renvoyées par le boîtier la conduit. Sur place, elle va très vite tomber sur un lieu caché et découvrir une menace qu'elle pensait simplement issue de l'esprit malade de son père...
 

Black Science – Argonautes du Futur
Scénario : Rick Remender
Dessins : Matteo Scalera
Encrage : Matteo Scalera
Couleurs : Moreno Dinisio
Couverture : Matteo Scalera
Genre : Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Black Science – Volume 6
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 19 juillet 2017
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 09 février 2018
Nombre de pages : 128
 
Liste des épisodes
Black Science 26-30
 
Mon avis :
 Depuis ses débuts, Black Science, énième création du sieur Rick Remender, sans nul doute un de mes auteurs de comics préféré de ces dernières années, ne cesse de surprendre le plus souvent par la positive ses fans, ce, par le biais d’un scénario qui ne cesse de se renouveler en prenant a chaque fois une direction auquel on ne s’était pas forcément attendu. Bien évidement, au bout de six tomes désormais, l’effet de surprise est passer depuis longtemps et le lecteur a pris l’habitude de devoir s’attendre a tout avec Black Science, cependant, il faut reconnaitre qu’après moult péripéties, moult retournements de situations et moult voyages a travers le multivers, cette fois ci, je pense que peu de lecteurs avaient deviner que l’intrigue qui s’est localiser sur Terre depuis la fin du tome précédant allait être l’une des plus surprenantes !? Car bon, comment dire… qui s’attendait à voir débarquer des super-héros dans Black Science – une certaine Ligue des Scientifiques Anarchistes – lorsque débuta la série ? Sincèrement, pas grand monde pour ne pas dire personne. Cette direction, alors qu’au même moment, la planète court de graves dangers, en aura surpris plus d’un et au vu de certaines critiques que j’ai put lire, pas forcément en bien. Pour ma part, si j’ai bel et bien été surpris par la tournure prise par les événements, si voir débarquer des super-héros dans le récit m’aura un peu déstabilisé, dans l’ensemble, les choix du sieur Remender ne m’auront pas forcément gêné plus que ça. Oh certes, après coup, je reconnais que j’ai préféré d’autres volumes, d’autres planètes explorées auparavant, mais bon, le multivers étant tellement vaste, en quoi la présence d’individus costumés à pouvoirs pourrait paraitre totalement incongrue ? A voir, tout de même, ce que cela donnera par la suite et en espérant que l’auteur continuera à nous surprendre…
 

Points Positifs
 :
- S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas enlever a Black Science, c’est que cette série, depuis ses débuts, ne cesse de nous surprendre à chaque album et que le lecteur ne sait jamais a quoi s’attendre.
- Des super-héros dans Black Science ! Ce choix scénaristique de Rick Remender en aura surpris – désagréablement – plus d’un, cependant, cela n’est pas si illogique que cela quand on y pense bien, ne serais-ce que dans un multivers si vaste, pourquoi n’existerait-il pas un ou des mondes où vivraient des individus costumés a superpouvoirs ?
- C’est surtout Pia qui tient le haut de l’affiche dans ce sixième tome et, ma foi, ce n’est pas pour me déplaire ; après tout, ça nous change un peu de notre bras cassé préféré, Grant McKay.
- Pour ce qui est des dessins, Matteo Scalera livre une fois de plus une fort belle performance.
 
Points Négatifs :
- Le choix d’inclure des super-héros dans Black Science ne plaira pas a tout le monde – il suffit de lire de nombreuses critiques négatives a l’encontre de ce sixième volume pour s’en rendre compte.
- Nombreux protagonistes, personnages que l’on croyait morts mais qui finalement ne le sont pas, d’autres qui existent en de multiples exemplaires, intrigues secondaires en nombre conséquent, bref, il est par moments facile de ne pas s’y retrouver…
 
Ma note : 7,5/10

mardi 1 mars 2022

Black Science – Le Pacte de Circé


Black Science – Le Pacte de Circé
 
Après des milliers d'années de guerre, le monde est en passe de trouver la paix. Réunis en un seul endroit, les fragments de l'Omnimide sont les symboles les plus précieux des peuples et alors que la princesse Pia tient un discours pacifiste, un flash illumine le ciel. L'instant suivant, le vaisseau de Grant McKay apparaît et détruit maladroitement les étermides ! Celui-ci a enfin retrouvé sa fille mais risque de voir les accords de paix exploser entre les peuples ! Placé dans une geôle, il est ensuite convié au banquet qui était prévu après la cérémonie. Pia est amoureuse de Kor, le Prince du clan de l'équilibre, et est horrifié de la présence de son père en ce lieu. Le Roi annonce à tous les invités qu'une solution existe et qu'elle nécessite d'aller chercher le Cœur d'Aurochs situé dans les Bois Lugubres et détenu par Doxta la sorcière maudite. Grant cumule de nouvelles maladresses après avoir bu un verre d'un alcool trop puissant. Dans la nuit, il vole le cheval de Kor et se rend en direction des Bois Lugubres avec la ferme intention de se rattraper...
 

Black Science – Le Pacte de Circé
Scénario : Rick Remender
Dessins : Matteo Scalera
Encrage : Matteo Scalera
Couleurs : Moreno Dinisio
Couverture : Matteo Scalera
Genre : Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Black Science – Volume 5
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 07 décembre 2016
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 14 avril 2017
Nombre de pages : 104
 
Liste des épisodes
Black Science 22-25
 
Mon avis :
 On ne présente plus Rick Remender, sans nul doute l’un des scénaristes de comics les plus talentueux de ces dernières années, comme on ne présente plus Black Science, série de science-fiction qui ne cesse de nous étonner, encore et encore, au fil des épisodes et des tomes parus. Car s’il y a bien une chose que l’on peut être sur avec Black Science, c’est que, justement, on n’est jamais sur de rien, surtout que ce diable de Remender possède décidément le chic pour nous étonner, encore et encore… Et donc, après un quatrième volume, Sur les rives du Léthé, centré sur Grant McKay, probablement l’un des personnages principaux de comics parmi les plus geignard et détestable qui soit – et on l’aime justement pour ses immenses défauts – ce cinquième tome, Le Pacte de Circé, voit celui-ci sur les traces de ses enfants et, plus particulièrement, de sa fille, Pia. Toujours la même rengaine avec Grant McKay et son obsession de réparer tout le mal qu’il a fait a sa famille, sauf que, cette fois ci, c’est une nouvelle facette du personnage que l’on découvre puisque, ici, il tient davantage de Pierre Richard qu’autre chose : maladroit au possible, prenant toujours la mauvaise décision et commettant impairs sur impairs, au grand désarroi de sa fille, Grant McKay est comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, ce qui nous vaut au passage quelques scènes plutôt drôles. Profitions en, d’ailleurs, car la suite ne l’est pas du tout et après une énorme surprise, puisque nos héros reviennent sur Terre, la réalité leur tombe dessus et père et fille vont avoir à faire a d’anciennes connaissances qui ne leur veulent pas forcément du bien… Bref, vous l’avez compris, une fois de plus, Rick Remender nous en met plein la vue, réussi à nous surprendre encore et encore tout en entrainant, une énième fois, sa série dans une tournure insoupçonné ; un pur régal, donc, pour ce qui est, incontestablement, l’un des meilleurs comics actuel !
 

Points Positifs
 :
- Ce qu’il y a de formidable avec Black Science, c’est que l’on est étonné à chaque fois par la tournure prise par les événements. Il faut dire que Rick Remender s’amuse à entrainer son intrigue dans des directions tellement insoupçonnées que l’on ne s’ennui pas une seconde !
- La première partie, où Grant McKay retrouve sa fille dans une planète aux faux airs de Fantasy, est un pur régal pour ceux qui apprécient l’humour. Il faut dire que notre héros s’y comporte comme Pierre Richard, ce qui nous donne quelques scènes coquasses du plus bel effet.
- La deuxième partie, celle du retour sur Terre – inattendu par ailleurs – est plus sombre mais tout aussi bonne, dans un autre genre bien sur. Il faut dire que notre héros est dans une sacrée mouise maintenant qu’il a perdu son intellect…
- Les dessins de Matteo Scalera sont, une fois de plus, une pure merveille ! Il faut dire que l’artiste italien, malgré un style peu conventionnel, ne cesse de nous émerveiller depuis ses débuts dans cette série.
- Kadir est de retour !
 
Points Négatifs :
- Seulement cent misérables petites pages et quatre petits épisodes, mais c’est beaucoup trop peu !
- Un tome plus court que d’habitude, donc, mais le prix est le même…
 
Ma note : 8,5/10

samedi 26 février 2022

Black Science – Sur les rives du Léthé


Black Science – Sur les rives du Léthé
 
Un homme caché par un grand manteau et un masque déambule dans un lieu inconnu à la recherche d'un certain objet. Une fois celui-ci retrouvé, il retourne dans son antre. Il s'agit de Grant McKay. Celui-ci souffre de troubles de la mémoire depuis déjà trois ans. Parfois, il a des flashs lui montrant son passé. Il se revoit notamment lorsqu'un jour où il était malade, il dut retourner chez lui et surpris sa mère en train de tromper son père avec un autre homme. Afin de lui faire tenir sa langue, sa maman lui dit que le Goongaloonga viendrait le dévorer s'il trahissait ce secret. Une autre fois, il eut une vision lui disant de passer de l'autre côté de la colline. Alors que Grant s'approche d'une grotte, un monstre apparaît, celui de son enfance. Heureusement, son frère le sauve. Un frère qui ne devrait pas être là et qui lui dit qu'il ne peut rien faire contre la créature...
 

Black Science – Sur les rives du Léthé
Scénario : Rick Remender
Dessins : Matteo Scalera
Encrage : Matteo Scalera
Couleurs : Moreno Dinisio
Couverture : Matteo Scalera
Genre : Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Black Science – Volume 4
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 31 mai 2016
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 26 août 2016
Nombre de pages : 160
 
Liste des épisodes
Black Science 17-21
 
Mon avis :
 Quatrième tome de cette excellente série qu’est Black Science, ce nouvel album confirme une fois de plus tout le bien que l’on peut penser au sujet d’un auteur comme Rick Remender, ce dernier n’étant jamais aussi bon que lorsqu’il est libéré des contraintes éditoriales d’une grosse compagnie comme Marvel. En effet, entre un univers (ou plutôt des univers) original, des personnages charismatiques au possible malgré leurs simplicités apparentes et leurs nombreux défauts et, bien entendu, cette fameuse thématique familiale qui reste le grand cheval de bataille de Remender, Black Science reste une valeur sure de la bande dessinée nord-américaine actuelle, pour ne pas dire, soyons fous, l’un de ses plus beaux fleurons. Il faut dire que, coté dessins, Matteo Scalera, artiste génial, sublime un scénario qui le mérite bien et, une fois de plus, au cours de ces cinq nouveaux épisodes qui composent cet album, certaines planches sont tout bonnement sublimes et brillent par leur inventivité. Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ? En fait, presque car si, indéniablement, ce quatrième volume de la série reste, qualitativement parlant, de haute volée, force est de constater que l’on regrettera, un chouia, qu’il soit trop centré sur Grant McKay, la plupart des autres protagonistes brillant par leur quasi-absence – et lorsque l’on sait que l’on pouvait avoir des doutes quant au sort de certains d’entre eux, je vous laisse imaginer mon désarroi ! Mais bon, d’un autre coté, si l’on bouffe du Grant McKay du début à la fin de ce quatrième tome, force est de constater que vu le nombre de révélations qui sont faites sur son passé et plus précisément, sur son rapport avec ses parents, rapport qui aura modelé l’homme qu’il est devenu, tout cela s’est avéré nécessaire afin de mieux cerner un personnage tellement peu sympathique que l’on avait jusque là bien du mal a lui trouver des excuses. Bref, vous l’avez compris, avec ce quatrième volume de Black Science, les amateurs de la série vont encore passer un très bon moment, les fans de Remender chanter ses louanges, quand aux autres, eh bien, il serait peut-être temps de s’intéresser un peu a cette œuvre décidément hors du commun !
 

Points Positifs
 :
- On croyait tout connaitre sur  Grant McKay, protagoniste principal de l’histoire et individu fort peu sympathique, eh ben, c’était bien mal connaitre ce diable de Rick Remender qui nous livre dans ce tome tout un tas de révélations sur son enfance, révélations qui viennent expliquer l’homme qu’il est devenu, mais aussi, atténuer le ressenti que l’on pouvait éprouver a son égard…
- D’ailleurs, sur ce point, Remender va loin pour ce qui est des parents de Grant McKay : entre un père suicidé et une mère qui couchait avec tout ce qui bougeait et qui traite son fils comme un moins que rien, pas étonnant que ce dernier ait fait n’importe quoi avec sa famille.
- Matteo Scalera livre encore une prestation tout simplement magnifique ! Certes, ce n’est pas une surprise mais bon, force est de constater que certaines planches sont somptueuses, que tout cela fourmille d’idées audacieuses et qu’il y a même une belle référence a Blacksad !
- La manière dont Grant McKay se venge de Rebecca est délicieusement perverse mais bien méritée !
 
Points Négatifs :
- Un tome beaucoup trop centré sur Grant McKay, ce qui fait que, du coup, quasiment tous les autres protagonistes brillent par leur absence. Et vu que cela fait depuis la fin du troisième tome que je me pose des questions sur le sort de Kadir…
- Que Grant McKay éprouve des remords sur son comportement inqualifiable vis-à-vis de sa famille, qu’il souhaite tout faire pour les sauver, c’est une chose – surtout qu’elle est au cœur de l’intrigue de Black Science – mais bon, par moments, il pourrait arrêter de geindre un peu ?!
- Une couverture pas vraiment top…
 
Ma note : 8/10

vendredi 18 février 2022

Black Science – L’impossible Odyssée


Black Science – L’impossible Odyssée
 
Tout le monde croyait que Grant était mort, alors lorsqu'il est réapparu quelques secondes avant un saut temporel, les autres survivants de la Ligue Scientifique Anarchique furent des plus surpris. Avant cela, il s'était réveillé dans une pièce étrange et lumineuse. Il ne ressentait plus aucune douleur et les créatures de gaz conscient, logés dans des corps de singes, le remettait sur pied. Ces dernières n'attendaient qu'une seule chose de lui : qu'il répare le pilier permettant de voyager à travers les dimensions et ce, afin qu'elles trouvent de nouveaux hôtes. Ce que ne savaient pas les sauveurs de Grant, c'est qu'il avait croisé peu avant une version alternative de lui-même et de Sara. Le scientifique n'a rien dit et a compris qu'il pouvait fabriquer un pilier miniature et traquer ses enfants dans d'autres dimensions. Une fois l'instrument fabriqué, Grant s'en servit, mais son parcours pour retrouver ses proches fut loin d'être aussi simple que dans son idée initiale...
 

Black Science – L’impossible Odyssée
Scénario : Rick Remender
Dessins : Matteo Scalera
Encrage : Matteo Scalera
Couleurs : Moreno Dinisio
Couverture : Matteo Scalera
Genre : Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Black Science – Volume 3
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 12 août 2015
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 15 janvier 2016
Nombre de pages : 160
 
Liste des épisodes
Black Science 12-16
 
Mon avis :
 Après un premier tome qui avait fortement marqué les esprits puis un second qui avait confirmé de fort belle manière tout le potentielle de cette série, ce troisième volume de Black Science s’avère être dans la ligne droite de ce que l’on avait connu jusqu’alors, c’est-à-dire, qu’au jour d’aujourd’hui, ce comics est une belle réussite. Il faut dire que Rick Remender, scénariste oh combien talentueux, a sut créer un univers ma foi plutôt original, des personnages hauts en couleurs et plutôt attachants ainsi qu’une intrigue riche en rebondissements en tous genres et qui ne cesse de nous étonner au fil des épisodes… ce qui est bien évidement le cas, une fois de plus, ici. En effet, si dans ce troisième volume de Black Science, nos naufragés dimensionnels n’effectuent aucun saut au sein de l’Oignon et se contentent de rester sur une planète où la société ressemble a celle d’un Empire Romain futuriste, force est de constater qu’on ne s’ennui pas une seconde : déjà, pour ces fameux rebondissements dont je vous ai parler et qui sont toujours aussi nombreux, ensuite, pour cette nouvelle menace qui plane sur nos héros, celle d’un épidémie mortelle qui a décimée la population locale est dont la propagation est de la responsabilité de leurs doubles locaux – doubles qui, accessoirement, ont tous été tués – pour finir, pour ces fameux personnages dont je ne me lasse pas et qui continuent a me surprendre au bout d’une quinzaine d’épisodes ! Bref, vous l’avez compris, Black Science est toujours aussi bon et passionnant, Remender maitrise à merveille son sujet, quand aux dessins de Matteo Scalera, ces derniers sont toujours aussi somptueux et sont pour beaucoup dans la réussite de cette série. Alors, si vous êtes fan de cette œuvre, n’hésitez pas une seule seconde, ce troisième tome ne fera que confirmer tout le bien que vous pensiez de ce comics – et au passage, il vous faudra faire vos adieux a certains des protagonistes – et après sa lecture, vous n’aurez qu’une seule envie… passer a la suite, bien sur !
 

Points Positifs
 :
- Scénaristiquement, ce troisième tome de Black Science est toujours aussi bon et confirme largement tout le bien que l’on pensait de cette série. Il faut dire qu’avec son rythme endiablé et ses multiples retournements de situations et autres révélations en tous genres, en ne s’ennui pas une seule seconde ! 
- Préparez vous a faire vos adieux a certains des personnages tandis que d’autres passent presque l’arme a gauche et que l’on peut avoir quelques doutes quand au sort de l’un des plus importants… Mais quel suspens lorsque l’on arrive a la dernière page !
- Justement, même s’il subsiste encore quelques zones d’ombres, c’est fou ce que l’on apprend sur certains des protagonistes et franchement, par moments, il y a de quoi être surpris par toutes ces révélations.
- Plutôt pas mal cette idée d’épidémie dans ce monde où vit une société romaine futuriste.
- Les dessins de Matteo Scalera sont toujours aussi bon, quand a la colorisation, si le sieur Dean White n’est plus là, force est de constater que son remplaçant, Moreno Dinisio est au moins aussi talentueux et que l’on ne perd nullement au change.
- Une excellente couverture !
 
Points Négatifs :
- Que Grant McKay éprouve de gros remords quand a sa responsabilité des événements en cours, c’est une chose, qu’il souhaite rattraper le coup vis-à-vis de sa famille, c’est normal, mais qu’il ne cesse de geindre tout le temps, au bout d’un moment, eh ben, disons que cela finit par lasser a force…
- Comme je le dis à chaque fois, il se peut que certains n’accrochent pas au style de Matteo Scalera. C’est fort dommage mais il faut reconnaitre que le dessinateur possède un style pour le moins particulier.
 
Ma note : 8/10