Pages

jeudi 24 mars 2022

Black Science – Le Banquet des Lotophages


Black Science – Le Banquet des Lotophages
 
Chaque choix ou événement quantique crée une infinité de dimensions. En se basant sur cette théorie, Grant McKay a créé un objet surnommé le Pilier qui permet de voyager à travers ces couches parallèles sauf que, depuis les premières expériences, tout est allé de travers et, depuis, les dimensionautes sont dispersés aux quatre plans… L'utilisation abusive du pilier a fini par ronger les fondements même de la réalité, de tout ce qui est, de tout ce qui a été et de tout ce qui sera. De son côté, Sara McKay essaie de composer avec l'héritage de son mari. Elle erre dans d'innombrables réalités à la recherche de réponses et tente de réparer ce qui peut encore l'être.
 

Black Science – Le Banquet des Lotophages
Scénario : Rick Remender
Dessins : Matteo Scalera
Encrage : Matteo Scalera
Couleurs : Moreno Dinisio
Couverture : Matteo Scalera
Genre : Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Black Science – Volume 8
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 06 novembre 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 22 février 2019
Nombre de pages : 112
 
Liste des épisodes
Black Science 35-38
 
Mon avis :
 Parmi les nombreuses créations du sieur Rick Remender, sans nul doute un de mes auteurs de comics préféré, et elles sont nombreuses, Black Science est, incontestablement, une des plus complexes à suivre. Il faut dire que les mésaventures de la famille McKay au sein d’une infinité de dimensions a de quoi embrouiller les lecteurs, même ceux qui apprécient grandement cette œuvre et qui font tout pour s’accrocher. Ainsi, entre ces innombrables voyages au sein du multivers, ces différentes versions des mêmes protagonistes, ce scénario et ces dialogues pour le moins complexes sans oublier de nombreux flashbacks fort intéressants mais qui complexifient un peu la donne, Black Science est une œuvre fort ardue, il faut en convenir. Pourtant, malgré cela, chaque nouveau tome est un plaisir, du moins, pour ma part, même si, par moments, je suis totalement paumé, je dois le reconnaitre. Mais bon, malgré les défauts de cette série, comment ne pas reconnaitre, aussi, ses qualités, et, bien entendu, si l’on retrouve comme souvent la principale thématique préférée de son auteur, c’est-à-dire, la complexité des liens familiaux, force est de constater que, une fois de plus, Remender vise juste et réussi la gageure de se renouveler, tout en nous étonnant et en émouvant au même temps : le résultat, ce trente-sixième épisode, tellement touchant, où Grant et Sara McKay, malgré les trahisons, les tensions, les déceptions, finissent par se réconcilier. Plus qu’un simple épisode mettant en scène son protagoniste principal et son épouse bafouée, Rick Remender nous pond une histoire forte qui ne peut que toucher le lecteur, ce dernier se reconnaissant dans les dialogues entre les personnages, dialogues d’une justesse peu commune. Certes, le reste de ce huitième tome de Black Science est loin d’être du même niveau, mais bon, rien que pour cet épisode, le jeu en valait grandement la chandelle !
 

Points Positifs
 :
- Le trente-sixième épisode, celui où Grant et Sara McKay sont dans une espèce de rêve où ils rencontrent à nouveau tous ceux et celles qui les accompagner au cours de leur vie est tout simplement une pure merveille ! D’une profondeur et d’une justesse peu commune, cet épisode est touchant au possible et sort du simple cadre d’une BD ; après tout, cela pourrait être valable pour tout à chacun…
- Dans ce huitième tome, seuls Grant et Sara McKay apparaissent, en temps que protagonistes principaux, mais bon, au vu du résultat, ce n’est nullement un défaut.
- Pour ce qui est des dessins, le style de Matteo Scalera peut-être clivant, cependant, si vous appréciez son style – ce qui est mon cas – c’est un pur régal !
 
Points Négatifs :
- Comme je le souligne à chaque fois, Black Science est une œuvre complexe et pas évidente à suivre : entre les différentes versions des nombreux personnages, le jargon pseudo-scientifique, les pensées complexes qui parsèment bien des planches, même le fan le plus ultra de Black Science reconnaitra que cette BD n’est pas la plus simple d’accès du sieur Remender.
- Ils sont vraiment courts les différents tomes de Black Science
 
Ma note : 7,5/10

Aucun commentaire: