Black Science – Le Banquet des Lotophages
Black
Science – Le Banquet des Lotophages
Chaque
choix ou événement quantique crée une infinité de dimensions. En se basant sur
cette théorie, Grant McKay a créé un objet surnommé le Pilier qui permet de voyager
à travers ces couches parallèles sauf que, depuis les premières expériences,
tout est allé de travers et, depuis, les dimensionautes sont dispersés aux
quatre plans… L'utilisation abusive du pilier a fini par ronger les fondements
même de la réalité, de tout ce qui est, de tout ce qui a été et de tout ce qui
sera. De son côté, Sara McKay essaie de composer avec l'héritage de son mari.
Elle erre dans d'innombrables réalités à la recherche de réponses et tente de
réparer ce qui peut encore l'être.
Black Science –
Le Banquet des Lotophages
Scénario : Rick Remender
Dessins
: Matteo Scalera
Encrage : Matteo
Scalera
Couleurs : Moreno
Dinisio
Couverture : Matteo
Scalera
Genre : Science-Fiction
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Black Science – Volume 8
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 06
novembre 2018
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 22 février 2019
Nombre
de pages : 112
Liste des
épisodes
Black
Science 35-38
Mon
avis : Parmi les nombreuses créations du
sieur Rick Remender, sans nul doute un de mes auteurs de comics préféré, et
elles sont nombreuses, Black
Science est, incontestablement, une des plus complexes à suivre.
Il faut dire que les mésaventures de la famille McKay au sein d’une infinité de
dimensions a de quoi embrouiller les lecteurs, même ceux qui apprécient
grandement cette œuvre et qui font tout pour s’accrocher. Ainsi, entre ces
innombrables voyages au sein du multivers, ces différentes versions des mêmes
protagonistes, ce scénario et ces dialogues pour le moins complexes sans
oublier de nombreux flashbacks fort intéressants mais qui complexifient un peu
la donne, Black Science est une œuvre fort ardue, il faut en
convenir. Pourtant, malgré cela, chaque nouveau tome est un plaisir, du moins,
pour ma part, même si, par moments, je suis totalement paumé, je dois le
reconnaitre. Mais bon, malgré les défauts de cette série, comment ne pas
reconnaitre, aussi, ses qualités, et, bien entendu, si l’on retrouve comme
souvent la principale thématique préférée de son auteur, c’est-à-dire, la
complexité des liens familiaux, force est de constater que, une fois de plus,
Remender vise juste et réussi la gageure de se renouveler, tout en nous
étonnant et en émouvant au même temps : le résultat, ce trente-sixième
épisode, tellement touchant, où Grant et Sara McKay, malgré les trahisons, les
tensions, les déceptions, finissent par se réconcilier. Plus qu’un simple
épisode mettant en scène son protagoniste principal et son épouse bafouée, Rick
Remender nous pond une histoire forte qui ne peut que toucher le lecteur, ce
dernier se reconnaissant dans les dialogues entre les personnages, dialogues
d’une justesse peu commune. Certes, le reste de ce huitième tome de Black
Science est loin d’être du même niveau, mais bon, rien que pour cet
épisode, le jeu en valait grandement la chandelle !
Points
Positifs :
- Le
trente-sixième épisode, celui où Grant et Sara McKay sont dans une espèce de
rêve où ils rencontrent à nouveau tous ceux et celles qui les accompagner au
cours de leur vie est tout simplement une pure merveille ! D’une
profondeur et d’une justesse peu commune, cet épisode est touchant au possible
et sort du simple cadre d’une BD ; après tout, cela pourrait être valable
pour tout à chacun…
-
Dans ce huitième tome, seuls Grant et Sara McKay apparaissent, en temps que
protagonistes principaux, mais bon, au vu du résultat, ce n’est nullement un
défaut.
-
Pour ce qui est des dessins, le style de Matteo Scalera peut-être clivant,
cependant, si vous appréciez son style – ce qui est mon cas – c’est un pur
régal !
Points
Négatifs :
-
Comme je le souligne à chaque fois, Black Science est une
œuvre complexe et pas évidente à suivre : entre les différentes versions
des nombreux personnages, le jargon pseudo-scientifique, les pensées complexes
qui parsèment bien des planches, même le fan le plus ultra de Black
Science reconnaitra que cette BD n’est pas la plus simple d’accès du
sieur Remender.
-
Ils sont vraiment courts les différents tomes de Black Science…
Ma
note : 7,5/10
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