En Thérapie – Saison 2
En
Thérapie – Saison 2
Banlieue
parisienne, mai 2020, le confinement vient tout juste de s’achever, la pandémie
de Covid-19 tient le monde en haleine et Philippe Dayan est sous pression.
Après la mort du policier d'élite Adel Chibane, son père a décidé de porter
plainte et confronte Philippe. Celui-ci a rendez-vous avec Inès, une
brillante avocate quadragénaire, qui instruit un dossier de non-assistance à
personne en danger impliquant le psychanalyste. Elle prépare ce dernier sans
ménagement à l’épreuve de la comparution qui l’attend, non sans avoir pris soin
de lui rappeler qu’elle a été brièvement sa patiente une vingtaine d’années
plus tôt. Dayan découvre alors avec étonnement les raisons qui poussent la
jeune femme à souhaiter venir le consulter à nouveau…
En Thérapie – Saison 2
Réalisation
: Éric Toledano, Olivier Nakache, Agnès Jaoui, Arnaud
Desplechin, Emmanuelle Bercot, Emmanuel Finkiel
Scénario
: Clémence Madeleine-Perdrillat, Mary Arnaud, Elise
Benroubi, Maya Haffar, Clara Lemaire Anspach, Nils-Antoine Sambuc, Eric
Toledano, Olivier Nakache
Musique : Yuksek
Production : Les
Films du poisson, Arte, Federation Entertainment, Ten Films
Genre : Drame
Titre
en vo : En Thérapie – Saison 2
Pays
d’origine : France
Chaîne
d’origine : Arte
Diffusion
d’origine : 30 mars 2022
Langue
d'origine : français
Nombre
d’épisodes : 35 x 25 minutes
Casting :
Frédéric Pierrot : Dr Philippe Dayan
Eye Haïdara : Inès
Aliocha Delmotte : Robin
Suzanne Lindon : Lydia
Jacques Weber : Alain
Charlotte Gainsbourg : Claire
Agnès Jaoui : Rebecca
Clémence Poésy : Léonora
Pio Marmaï : Damien
Clémence Coullon : Anouk
Sharif Andoura : Maître Rousseau
Carole Bouquet : Esther
Dominique Valadié : la présidente
Christian Benedetti : le procureur
Carole Franck : l’avocate d’Audrey
Elsa Bougerie : la greffière
Milo Machado Graner : Adam Dayan, le fils de Philippe
Louise Labèque : Lisa Dayan, la fille de Philippe
Juliette Duret : la femme d'Adel
Mon
avis : Cela avait été, sans aucune contestation
possible, une des séries les plus surprenantes du début de l’année 2021, une
série que je n’attendais absolument pas, qui avait pourtant pour elle le fait
d’être française – et je ne vais pas vous mentir, les séries françaises et moi,
ce n’est pas vraiment une histoire d’amour – et qui, malgré cela, s’était
avérée être une bonne, que dis-je, une indéniable réussite. Bien entendu, c’est
de En
Thérapie que je vous parle, série du duo composé des sieurs Éric
Toledano et de Olivier Nakache et qui, en s’inspirant – oui, le concept n’était
pas d’eux – d’une œuvre israélienne à succès, BeTipul, avait sut
conquérir un certain public amateur de fictions disons, plus complexes qu’en
temps normal – d’un autre coté, c’est une production Arte donc
il fallait s’attendre à une série aux antipodes des productions
d’outre-Atlantique. Cependant, après visionnage des 35 épisodes qui avaient
composé cette première saison, j’étais pour le moins dubitatif quand a
l’intérêt d’une suite : après tout, cette saison se suffisait, quelque
part, à elle-même et j’avais du mal à voir ce que de nouveaux épisodes
pouvaient apporter de plus à celle-ci ? Pourtant, ce fut tout de même avec
un certain enthousiasme que je me suis lancé dans le visionnage de la seconde
saison de En Thérapie, confiant, un an plus tard, que cette suite
ne me décevrait nullement et, ma foi, au vu du résultat, force est de constater
que non seulement je n’ai pas regretté d’avoir retenté l’expérience En
Thérapie, que non seulement cette seconde saison se justifiait amplement
mais que, également, celle-ci, par moments, fut presque supérieure à sa
devancière ! Ce constat est-il une surprise ? Ma foi, oui et non. Oui
car ce n’est jamais facile, pour une série, de revenir en deuxième saison sans
décevoir, surtout au vu du concept de ce En Thérapie. Non car,
qualitativement, en visionnant ces 35 nouveaux épisodes, je me suis rendu
compte que oui, ceux-ci se justifiaient amplement et que, finalement, une
seconde voir une troisième saison pouvaient ne pas nuire à cette série
décidément pas comme les autres, ce, même si le concept reste toujours plutôt
simple : à nouveau, nous suivons sur plusieurs semaines les séances entre
un psychanalyste et ses patients. Bref, vous l’avez compris, si vous avez
apprécié la première saison de En Thérapie, cette nouvelle saison
ne vous décevra nullement, bien au contraire : vous retrouverez avec
plaisir tous les éléments qui vous avaient plu dans la première saison, quand
au nouveau casting, disons qu’il est encore plus intéressant dans cette suite.
Quant à l’éventualité d’une troisième saison ? Ma foi, au vu de la
conclusion du dernier épisode, on dirait bien que celle-ci est prévue et, en
toute sincérité, cette fois ci, je reconnais qu’une suite a de quoi apporter
encore de très bonnes choses à une série qui mérite largement le détour !
Points
Positifs :
-
Si la première saison de En Thérapie s’était avérée être une
réussite indéniable, il apparait que cette nouvelle saison n’a pas grand-chose
à lui envier et que, quelque part, elle réussit même la gageure de presque la
supplanter, qualitativement parlant. Du coup, c’est toujours un plaisir que de
suivre ces nouvelles séances de psychanalyse qui vont nous tenir en haleine
tout au long de ces 35 épisodes.
-
Un casting de qualité et qui est pour beaucoup pour la réussite de cette
seconde saison : naturellement, Frédéric Pierrot est toujours impeccable
dans le rôle principal, quand à ses patients, disons que Eye Haïdara, Suzanne
Lindon et Jacques Weber sont très bons, quand au jeune Aliocha Delmotte, il est
surprenant.
- En
Thérapie est, bien entendu, une série qui nous amène à en connaitre
davantage sur la psychanalyse mais, également, dans un sens plus large, à nous
poser des questions sur les doutes et les faiblesses de tout à chacun ainsi que
l’importance du dialogue.
-
Une mise en scène très sobre, très proche du théâtre mais qui n’en reste pas
moins parfaite. Nul besoin de plus pour une telle série.
Points
Négatifs :
-
Même si, dans l’ensemble, j’ai bien aimé cette seconde saison de En
Thérapie, je dois reconnaitre que certains épisodes sont un peu en deçà,
qualitativement parlant et que l’on n’échappe pas, par moments, à quelques
longueurs. Des défauts déjà présents dans la première saison, il faut le
rappeler.
-
Aussi bonne soit cette série, cela reste une œuvre qui n’est pas destinée au
grand public qui risque de trouver tout cela trop longuet, sans rythme et
terriblement bavard. Bien entendu, cela reste une affaire de gouts personnels
mais il faut le souligner…
-
Une Charlotte Gainsbourg un peu apathique au vu de sa prestation.
Ma
note : 7,5/10
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