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mardi 4 juillet 2023

Black Mirror – Saison 6


Black Mirror – Saison 6

Joan Is Awful : Une femme ordinaire découvre qu'un service de streaming mondial a adapté son quotidien, ainsi que ses secrets, en un drame télévisé interprété par la star Salma Hayek.
Loch Henry : Alors qu'il tourne un documentaire nature dans une petite ville paisible d'Écosse, un jeune couple entend parler d'une rumeur locale liée à de terribles événements passés.
Beyond the Sea : Dans une version alternative de 1969, deux astronautes chargés d'une mission high-tech périlleuse composent avec les conséquences d'une épouvantable tragédie sur Terre.
Mazey Day : Une starlette hollywoodienne fragile fait tout pour échapper à une meute de paparazzi alors qu'elle encaisse le contrecoup d'un délit de fuite.
Demon 79 : Nord de l'Angleterre, 1979. Une humble vendeuse apprend qu'elle doit commettre de terribles méfaits pour empêcher une catastrophe imminente.
 

Black Mirror – Saison 6
Réalisation : Charlie Brooker
Scénario : Charlie Brooker
Musique : Tyler Ortega
Production : Zeppotron, Netflix
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Horreur
Titre en vo : Black Mirror – Season 6
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 15 juin 2023
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 5 x 65 minutes

Casting :
Annie Murphy : Joan Tait / Annie Murphy
Salma Hayek : Salma Hayek
Michael Cera : l'informaticien / Michael Cera
Himesh Patel : Krish
Rob Delaney : Mac
Ben Barnes : Ben Barnes
Samuel Blenkin : Davis
Myha'la Herrold : Pia
Daniel Portman : Stuart
John Hannah : Richard
Monica Dolan : Janet
Aaron Paul : Cliff
Josh Hartnett : David Ross
Kate Mara : Lana Stanfield
Auden Thornton : Jessica Ross
Rory Culkin : Kappa
Zazie Beetz : Bo
Clara Rugaard : Mazey Day
Danny Ramirez : Hector
Anjana Vasan : Nida Huq
Paapa Essiedu : Gaap
Katherine Rose Morley : Vicky
David Shields : Michael Smart
 
Mon avis :
 L’attente, pour les fans, avait été plutôt longue, il faut le reconnaitre puisque, entre la parution de la cinquième saison de cette anthologie de la science-fiction qu’est Black Mirror et la sortie de la sixième, cette année, il s’est écoulé quatre longues années… Une attente interminable, peut-être, car bon, comment dire, si l’on se souvient de mon peu d’enthousiasme vis-à-vis de la cinquième saison, incontestablement, la plus mauvaise du lot, on ne peut pas vraiment dire que j’étais vraiment confiant quand à l’arrivée d’une nouvelle fournée de Black Mirror. Et, ma foi, il est inutile de tourner autour du pot plus longtemps : si je n’attendais pas grand-chose de cette sixième saison, le contenu de celle-ci aura confirmé tout le mal que j’en attendais ! Car bon, comment dire… Il est loin, très loin le début de Black Mirror, série britannique qui avait connu un succès pour le moins certain, lors de ses débuts, il y a de cela un peu plus d’une décennie, et qui nous proposait, de manière fort habile, des épisodes terriblement malins qui nous projetaient chacun dans un futur proche qui avait de quoi nous faire froid dans le dos. Hélas, le succès aidant, Black Mirror est tombé dans l’escarcelle de Netflix, ce, dès sa troisième saison et si, pendant un temps, la série put faire illusion en nous proposant de bonnes voir de très bonnes choses, dès la quatrième, les critiques se firent plus nombreuses, ce, avant que la cinquième et ses trois misérables épisodes ne viennent enfoncer le clou… Naturellement, on aurait put se dire que Netflix, plateforme historique de streaming en perte de vitesse depuis quelques années, allait arrêter les frais, mais ce ne fut nullement le cas et, après quatre années d’attente, donc, la série est revenu à la charge avec une sixième saison dont, en toute franchise, on se serait bien passée ! Car bon, que peut-on retenir de véritablement correct dans ces cinq nouveaux épisodes ? Beyond the Sea qui, de par sa durée, est presque un long métrage et qui, avec son scénario de science-fiction, réussit à tenir la route ? Loch Henry pour ses paysages écossais et sa révélation finale ? Joan Is Awful pour son coté amusant et le fait qu’il est le seul épisode a rappelé véritablement ce que fut cette série lors de ses débuts ? Cela ne fait pas beaucoup, surtout que le reste, lui, oscille entre le franchement bof et le mauvais ! Alors, avons-nous eu affaire à la saison de trop pour ce qui est de Black Mirror ? Quelque part, même pas puisque cela avait déjà été le cas avec la précédente ! Du coup, je pense, que dis-je, je suis persuader qu’il va vraiment falloir arrêter les frais car bon, on ne va pas se mentir, Black Mirror ne reviendra pas à ses premières amoures, c’est-à-dire, nous proposer des histoires d’anticipation pure et dure, des histoires qui nous faisaient trembler vu qu’elles annonçaient un futur plausible. A la place, désormais, nous n’avons plus que de la SF de bas étage, de l’horreur bidon et de la série B : Black Mirror a vendu définitivement son âme au diable et il ne faut absolument plus rien en attendre !
 

Points Positifs
 :
- Si l’on ne devait retenir qu’un seul et unique épisode, ce serait, bien entendu, Beyond the Sea qui, entre sa durée qui en fait presque un long métrage, son casting d’enfer – Aaron Paul, Josh Hartnett et Kate Mara – son intrigue parfaitement assumée et son coté SF à la fois vintage et moderne, réussit parfaitement à sortir du lot d’une saison oh combien tristounette.
- A la rigueur, Loch Henry et Joan Is Awful, ce dernier pour son coté amusant, réussissent un peu à tirer leurs épingles du jeu et se laissent regarder.
- Les petits gars de chez Netflix ont tout de même réussi la gageure d’attirer quelques grands noms pour leur sixième saison et il faut reconnaitre que le casting général est très bon.
- Effets spéciaux, décors, photographie : bon, ce n’est pas ici que l’on trouvera à redire, c’est un fait.

Points Négatifs :
- Si cette sixième saison n’est pas la plus mauvaise de Black Mirror – bien entendu, la cinquième avec ses trois misérables épisodes est imbattable – force est de constater que tout cela ne vole pas bien haut et que l’on peut parler, sans discussions possible, de déception. Il faut dire que nous sommes loin, très loin de l’excellence des débuts !
- D’une série d’anticipation qui pouvait marquer le spectateur vu qu’elle nous proposait un éventuel futur proche, Black Mirror est tombé dans la SF à grand spectacle, l’horreur et, dans les grandes lignes, la série B. Fatalement, lorsque l’on préfère l’esbroufe à la qualité, ce n’est plus vraiment aussi bien…
- Demon 79 aurait put être un bon épisode, hélas… mais, justement, c’est cela le problème : il aurait put mais ce n’est pas le cas.
- Mazey Day débute bien puis tombe dans un grand n’importe quoi que l’on peut qualifier de pathétique !
- Il serait grand temps d’arrêter les frais avant que cela ne tourne à la catastrophe !

Ma note : 6/10

dimanche 18 juin 2023

The Last of Us – Saison 1


The Last of Us – Saison 1
 
En 1968, les épidémiologistes Newman et Schoenheiss discutent du potentiel d'une pandémie mondiale. Newman suggère que les champignons sont une grave menace étant donné le manque de traitement préventif ou de guérison. Schoenheiss souligne l'impossibilité d'une infection fongique chez l'homme en raison de l'incapacité des champignons à survivre à la chaleur corporelle. Newman est d'accord mais note que les champignons pourraient évoluer pour surmonter cette faiblesse à mesure que le monde se réchauffe, auquel cas l'humanité ne survivrait pas. En 2003, à Austin, Sarah, 14 ans, est réveillée en pleine nuit et découvre ses voisins attaqués par une créature, une femme âgée autrefois sénile. Le père de Sarah, Joel, revient avec son frère Tommy et tue la créature. Alors que Joel, Tommy et Sarah fuient à travers la foule, les débris d'un avion écrasé renversent le camion de Tommy. Joel essaie de courir avec Sarah mais est acculé par un soldat, qui leur tire dessus. Tommy tue le soldat, mais Sarah est mortellement blessée et meurt dans les bras de Joel. Vingt ans plus tard, en 2023, après que la pandémie mondiale des champignons Cordyceps a détruit la civilisation humaine, Joel vit dans une zone de quarantaine militaire à Boston gérée par la FEDRA. Lui et sa partenaire Tess s'adonnent à la contrebande. Joel envisage de partir pour le Wyoming à la recherche de Tommy, avec qui il a perdu le contact. Ellie, quatorze ans, est détenue par les Lucioles, un groupe de résistance contre la FEDRA. Leur chef, Marlene, révèle qu'elle a placé Ellie à l'école militaire FEDRA lorsqu'elle était enfant pour sa protection, mais prévoit maintenant de la transporter vers l'ouest. Joel et Tess achètent une batterie de voiture à Robert mais se font doubler lorsqu'elle est vendue aux Lucioles. Ils découvrent que l'accord a mal tourné, laissant Robert et la plupart des Lucioles morts. Marlene supplie Joel et Tess d'emmener Ellie au Capitole de l'État du Massachusetts en échange de fournitures ; Joel et Tess acceptent.
 

The Last of Us – Saison 1
Réalisation : Neil Druckmann, Craig Mazin
Scénario : Neil Druckmann et Craig Mazin, d'après The Last of Us de Neil Druckmann et Bruce Straley
Musique : Gustavo Santaolalla, David Fleming
Production : Naughty Dog, PlayStation Productions, Sony Pictures Television
Genre : Drame, Horreur
Titre en vo : The Last of Us – Season 1
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : HBO
Diffusion d’origine : 15 janvier 2023 – 12 mars 2023
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 9 x 57 minutes

Casting :
Pedro Pascal : Joel Miller
Bella Ramsey : Ellie Williams
Anna Torv : Theresa « Tess » Servopoulos
Gabriel Luna : Tommy Miller
Merle Dandridge : Marlene
Melanie Lynskey : Kathleen
Jeffrey Pierce : Perry
Nick Offerman : Bill
Murray Bartlett : Frank
Lamar Johnson : Henry
Kevonn Woodard : Sam
Rutina Wesley : Maria Miller
Graham Greene : Marlon
Elaine Miles : Florence
Storm Reid : Riley Abel
Scott Shepherd : David
Brendan Fletcher : Robert
Max Montesi : Lee
Nelson Leis : Josiah
Sonia Maria Chirila : Hannah
Ari Rombough : Joyce
Natasha Mumba : Kim Tembo
John Getz : Eldelstein
Nico Parker : Sarah Miller
John Hannah : Dr Neuman
Christopher Heyerdahl : Dr Schoenheiss
Josh Brener : le présentateur télé
Troy Baker : James
Ashley Johnson : Anna Williams
Laura Bailey : L'infirmière
 
Mon avis :
 Je ne vais pas vous mentir, je suis toujours terriblement méfiant vis-à-vis des adaptations vidéoludiques et il faut dire que, histoire d’aller dans mon sens, la plupart du temps, celles-ci sont au mieux, franchement moyennes, au pire, tout simplement catastrophiques. Pourtant, il peut arriver, parfois – même si la chose est rare – que l’on ait affaire à une véritable réussite, à une adaptation qui, sans atteindre l’excellence du matériel initial – mais c’est le lot, naturellement, des adaptations, tous genres confondus – n’en mérite pas moins le détour et peut être qualifié d’exception qui confirme la règle et vous l’avez compris, dans cette critique, c’est de ce genre d’œuvre dont je vais vous parler… Mais avant toute chose, remontons une décennie en arrière : nous sommes en 2013, la Playstation en est à sa troisième mouture et un studio américain, Naughty Dog, sous la houlette du sieur Neil Druckmann, va nous pondre le premier volet de ce qui va devenir une des meilleures franchises des dix années écoulées, je veux, bien entendu, parler de The Last of Us. Survival Horror se déroulant dans un monde post-apocalyptique, on aurait put penser, de prime abord, que The Last of Us ne serait qu’un énième titre du genre, or, en mettant en avant la relation entre ses deux protagonistes principaux, Joel et Ellie, en nous offrant une histoire à la fois touchante et tragique et en mettant l’accent sur des graphismes de toute beauté, les concepteurs du soft on non seulement vu juste mais, surtout, réussi leur pari, The Last of Us devenant immédiatement un classique absolu ! Sept années plus tard, en 2020 et en pleine crise Covid, un second volet, The Last of Us – Part 2, vint définitivement cloué le bec aux détracteurs de ce qui était désormais une franchise et cet épisode, tout aussi grandiose que son prédécesseur, connu, lui aussi un succès oh combien mérité… Et alors que les fans de la saga étaient en droit d’attendre un éventuel troisième volet qui pourrait venir conclure définitivement les aventures de la jeune Ellie, le sieur Druckmann surpris tout le monde en nous sortant une série, décision oh combien casse gueule puisque, comme je le soulignais en préambule de ma critique, ce genre d’adaptations ne sont guère synonymes de réussites, bien au contraire… Pourtant, vous l’avez compris, il n’en fut rien et, ma foi, fort heureusement pour les fans de The Last of Us qui ont eu droit, avec cette première saison, à une adaptation franchement réussie – malgré quelques différences mineures – du premier volet de la saga. Naturellement, ici, les moyens ont été mis par HBO et même si ce n’est pas vraiment une surprise – cela fait quelques années que le budget des séries est égal voir supérieur à celui des films – cela se voit à l’écran : l’univers du jeu est parfaitement retranscrit et ce monde post-apocalyptique est terriblement crédible. Ensuite, il y a le casting qui est indéniablement une belle réussite puisque l’on retrouve l’inusable Pedro Pascal – Narcos, Game of Thrones – dans le rôle de Joel et Bella Ramsey – Game of Thrones également – dans celui d’Ellie et même si certains ont pester quand au choix de cette dernière sous des prétextes fallacieux – trop moche, pas assez féminine – force est de constater que la jeune britannique s’en sort à merveille ! Mais la grande force de cette adaptation, c’est que, pour une fois, nous avons affaire à une œuvre qui respecte à merveille le matériau d’origine et, naturellement, le fait que Neil Druckmann soit aux manettes de celle-ci y est pour beaucoup. Alors bien entendu, on pourrait tout de même regretter que, quelque part, cette première saison de The Last of Us se contente de reprendre le premier volet du jeu – ce qui signifie que, dès la seconde, un des protagonistes principaux ne durera pas bien longtemps – et que le dernier épisode soit le plus frustrant : trop court, il est rapidement expédié et cette conclusion en devient le gros point négatif de cette saison. Mais bon, en dehors de ces deux défauts, tout le reste est bon, franchement bon même, alors, si vous êtes fan de The Last of Us, n’hésitez pas à vous plonger dans cette très bonne adaptation qui vous rappellera bien des souvenirs, et, si ce n’est pas le cas, vous pouvez franchir allègrement le pas et découvrir un univers et des protagonistes qui risquent de vous marquer !
 

Points Positifs
 :
- Une excellente adaptation de ce qui est sans aucun doute une des meilleures sagas vidéoludiques de la décennie écoulée, je veux, bien entendu, parler de The Last of Us ! Très proche du matériel original malgré quelques différences mineures, cette première saison reprend l’intrigue du premier volet du chef d’œuvre de Neil Druckmann et comme celle-ci, à la base, était excellente…
- Un postulat post-apocalyptique qui pourrait sentir le réchauffé mais qui n’en fonctionne pas moins, surtout que, les causes de cette chute de la civilisation humaine – un champignon parasite qui transforme les humains en des espèces de mutants – est franchement original.
- Captivant de bout en bout, les neuf épisodes de The Last of Us se délectent avec plaisir, ce, que vous connaissiez le jeu ou pas. Il faut dire que le scénario initial avait placé la barre très haut et que celui-ci est retranscrit, dans les grandes lignes, ici de superbe manière.
- Si Pedro Pascal est tout bonnement excellent dans le rôle de Joel, celle qui marque vraiment les esprits, c’est, naturellement, la jeune Bella Ramsey qui, malgré de nombreuses critiques, est une très bonne Ellie !
- Photographie, décors, costumes… rien à redire, on sent que HBO a mis les moyens !
- Pour ce qui est de la bande originale, on retrouve le grand Gustavo Santaolalla qui était déjà aux manettes des jeux initiaux.
 
Points Négatifs :
- Un dernier épisode un peu décevant : non seulement il est trop court – c’est le plus court de la saison – mais en plus, il donne l’impression que tout cela est rapidement expédié, beaucoup trop même…
- Dans le même ordre d’idée, je trouve que cette première saison de The Last of Us aurait gagné à être plus longue.
- J’aurais bien aimé voir davantage les infectés…
- Ceux qui ne supportent pas Bella Ramsey pour des raisons oh combien contestables – son physique, en gros – vont bien entendu continuer à raller, mais bon, est-ce vraiment important ?

Ma note : 8/10

dimanche 28 mai 2023

Baron Noir – Saison 3


Baron Noir – Saison 3
 
Philippe Rickwaert a à peine achevé sa peine d'inéligibilité, qu'il annonce à Kahlenberg qu'il compte se présenter à l'élection présidentielle qui aura lieu deux ans plus tard. Or les différents chefs des partis politiques sont plus préoccupés par les prochaines élections régionales. Dans les régions PACA et Hauts-de-France, le parti au pouvoir est distancé dans les sondages par les mouvements populistes de Vidal et de Chalon. Rickwaert tente de convaincre Carthaud de lui céder la place mais ce dernier refuse. De plus des enquêtes mettent en évidence que pour l'opinion publique, Rickwaert reste perçu comme l'éternel Baron Noir du Parti socialiste, ce qui constitue une tache indélébile et donc un obstacle majeur à ses ambitions présidentielles.
 

Baron Noir – Saison 3
Réalisation : Ziad Doueiri, Antoine Chevrollier, Thomas Bourguignon
Scénario : Eric Benzekri, Jean-Baptiste Delafon
Musique : Evgueni Galperine, Sacha Galperine
Production : Kwaï, StudioCanal
Genre : Politique, Thriller
Titre en vo : Baron Noir – Saison 3
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : Canal+
Diffusion d’origine : 10 février 2020 – 02 mars 2020
Langue d'origine : français
Nombre d’épisodes : 8 x 55 minutes

Casting :
Kad Merad : Philippe Rickwaert
Anna Mouglalis : Amélie Dorendeu
Astrid Whettnall : Véronique Bosso
Lubna Gourion : Salomé Rickwaert
François Morel : Michel Vidal
Patrick Mille : Lionel Chalon
Rachida Brakni : Naïma Meziani
Hugo Becker : Cyril Balsan
Scali Delpeyrat : Martin Borde
Jean-Pierre Martins : Bruno Rickwaert
Michel Voïta : Jean-Marc Auzanet
Alain Bouzigues : François Boudard
Philippe Résimont : Daniel Kahlenberg
Eric Caruso : Laurent Mirmont
Damien Jouillerot : Toph
Pascal Elbé : Stéphane Thorigny
Jean-Luc Couchard : Pascal Carthaud
Jean-Stéphane Souchaud : Olivier Duverne
Frédéric Kneip : Jacques Lambray
Constance Dollé : Aurore Dupraz
Alex Lutz : Olivier Markarian
Sarah Stern : Léandra Tallier
Frédéric Saurel : Christophe Mercier
Marie-France Alvarez : Malika
Pierre Hancisse : Léo, de Debout le Peuple
Mexianu Medenou : Florian
Laurence Pierre : Laurence Barthais
Anne-Sophie Lapix : Anne-Sophie Lapix
Edwy Plenel : Edwy Plenel
Karine Le Marchand : Karine Le Marchand
Laurent Delahousse : Laurent Delahousse
Laurence Ferrari : Laurence Ferrari
Ruth Elkrief : Ruth Elkrief
Nathalie Saint-Cricq : Nathalie Saint-Cricq
Jean-Rémi Baudot : Jean-Rémi Baudot
Raphaële Schapira : Raphaële Schapira
 
Mon avis :
 Et si, finalement, la troisième saison de Baron Noir, série politique française dont je vous parle depuis quelques temps et dont j’ai eu l’occasion de vous dire le plus grand bien, aura été la meilleure du lot ? Oui, est-ce qu’après des débuts franchement enthousiasmants puis une seconde saison un ton en dessous et qui s’était un peu trop perdue dans des magouilles politiciennes à n’en plus finir, Baron Noir, tel le Phénix, avait décidé de renaitre de ses cendres pour nous offrir un final – logiquement, il n’y aura pas de quatrième saison et, sincèrement, cela serait dommage qu’il y en ait une – tout simplement parfait !? Car oui, mille fois oui, j’ose l’affirmer bien fort : non seulement j’ai été enthousiasmé par cette troisième saison de Baron Noir mais en plus, après coup, je dois reconnaitre que je ne lui ai trouvé quasiment aucun défaut… et après une seconde saison décevante, comment ne pas admettre que ma surprise fut grande !? Alors certes, on pourra toujours regretter un manichéisme trop présent – la gentille gauche, la méchante droite – et le constat, indéniable, que cette série aurait mérité, lors de chaque saison, au moins deux épisodes supplémentaires à chaque fois, ne serais-ce que pour mieux approfondir un scénario complexe qui est, par moments, un peu trop expédié rapidement. Mais pour le reste, que dire si ce n’est que le plus grand bien ! Une Amélie Dorendeu plus Macronienne que jamais et qui, avec son gouvernement de gauche et de droite, finit autant détestée que le sieur Macron, une politique totalement axée sur l’Europe et l’écologie, ce, au détriment des préoccupations logiques du peuple, un Mélenchon plus vrai que nature par l’entremise de Michel Vidal au point même que cela en devient troublant, un épisode qui nous renvoi au mouvement des Gilets Jaunes sauf que, cette fois ci, une figure s’en détache et finit presque par accéder à la présidence… Bref, collant au plus prêt de l’actualité politique française, cette troisième saison de Baron Noir en devient presque, par moments, fascinante, quand a Kad Merad, s’il apparait un poil en retrait dans celle-ci, c’est davantage dut au fait que, enfin, bon nombre de protagonistes secondaires ont gagné en importance, ce qui, ma foi, n’est pas plus mal. Bref, une conclusion à la hauteur pour une série qui, en toute sincérité, mérite largement le détour pour peu que vous vous intéressiez à la politique. Espérons juste, à présent, que cela soit bel et bien finit : après tout, avec ce final parfait, il serait dommage de faire la saison de trop !
 

Points Positifs
 :
- Incontestablement, cette troisième saison est la meilleure de Baron Noir et entre un scénario captivant et bourré de rebondissements et une conclusion dramatique que l’on peut qualifier de parfaite, force est de constater que, ici, nous frôlons avec la perfection !
- Si vous êtes un familier de la politique, force est de constater que bon nombre d’événements ayant lieu dans cette troisième saison vous rappelleront, de prêt ou de loin, quelques événements majeurs ayant eu lieu ces dernières années en France, sans oublier, naturellement, quelques personnages inspirés de figures de la politique.
- Gouvernement Macronien plus vrai que nature, politique axée sur l’Europe et l’écologie, détestation de la figure présidentielle, Insoumis, Mouvement des Gilets Jaunes, émergence du complotisme et des Fake News, montée en puissance du racialisme et du wokisme, etc. Ma foi, tout cela nous rappelle bien des choses…
- Un casting tout simplement excellent et si, bien entendu, Kad Merad se démarque naturellement, comment ne pas reconnaitre que Anna Mouglalis et François Morel livrent ici de belles prestations !
- Un Mélenchon plus vrai que nature !
- Une bonne reconstitution des différents lieux du pouvoir, ce qui fait que, par moments, on s’y croirait presque.

Points Négatifs :
- On retrouve à nouveau le partit pris dommageable et contestable de la part des auteurs qui nous refond le coup du bien – la gauche – contre le mal – la droite – alors que, au vu des événements de la série depuis ses débuts, on a franchement du mal à voir ces hommes et ces femmes de gauche comme étant des saints…
- Dommage que cette saison, comme les précédentes finalement, n’ai pas été plus longue.

Ma note : 8/10

mercredi 24 mai 2023

Baron Noir – Saison 2


Baron Noir – Saison 2
 
Rickwaert est libéré de prison entre les deux tours de l'élection présidentielle et, aussitôt sorti, et ce malgré son contrôle judiciaire, il s'implique pour assurer la victoire d'Amélie Dorendeu, candidate du PS, qualifiée pour le second tour face à Lionel Chalon, le président du Front national (FN). Après l'élection de cette dernière, Rickwaert envisage alors de rapprocher le PS du mouvement de la gauche radicale de Michel Vidal, fondateur et dirigeant du parti Debout le peuple, mais Dorendeu se rapproche rapidement de Stéphane Thorigny, le chef de file des centristes aux idées libérales. Aux élections législatives qui suivent l'élection présidentielle, Laugier ayant prononcé la dissolution de l'Assemblée nationale avant de démissionner, le Parti socialiste n'obtient qu'une majorité relative : le gouvernement nommé par Dorendeu et dirigé par le Premier ministre Alain Chistera, ancien Premier secrétaire du PS, doit tenter d'adopter ses textes en recherchant le soutien de la gauche radicale de Vidal ou des centristes de Thorigny, d'autant que la présidente, conseillée par Rickwaert, refuse d'utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution.
 

Baron Noir – Saison 2
Réalisation : Ziad Doueiri, Antoine Chevrollier, Thomas Bourguignon
Scénario : Eric Benzekri, Jean-Baptiste Delafon
Musique : Evgueni Galperine, Sacha Galperine
Production : Kwaï, StudioCanal
Genre : Politique, Thriller
Titre en vo : Baron Noir – Saison 2
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : Canal+
Diffusion d’origine : 22 janvier 2018 – 12 février 2018
Langue d'origine : français
Nombre d’épisodes : 8 x 55 minutes

Casting :
Kad Merad : Philippe Rickwaert
Anna Mouglalis : Amélie Dorendeu
Astrid Whettnall : Véronique Bosso
Lubna Gourion : Salomé Rickwaert
François Morel : Michel Vidal
Patrick Mille : Lionel Chalon
Hugo Becker : Cyril Balsan
Scali Delpeyrat : Martin Borde
Jean-Pierre Martins : Bruno Rickwaert
Michel Voïta : Jean-Marc Auzanet
Alain Bouzigues : François Boudard
Philippe Résimont : Daniel Kahlenberg
Eric Caruso : Laurent Mirmont
Damien Jouillerot : Toph
Erika Sainte : Fanny Alvergne
Barbara Grau : Léa Ziegler
Luc Florian : René Malandrin
Pascal Elbé : Stéphane Thorigny
Jean-Luc Couchard : Pascal Carthaud
Jean-Stéphane Souchaud : Olivier Duverne
Frédéric Kneip : Jacques Lambray
Constance Dollé : Aurore Dupraz
Gaëlle Lebert : Corinne Alba, députée LR
Yacine Benaouda : Fouad Oudina
Alban Casterman : un conseiller défense de l'Élysée
Anne-Sophie Lapix : Anne-Sophie Lapix
Patrick Cohen : Patrick Cohen
Lionel Top : Lionel Top
Nicolas Demorand : Nicolas Demorand
Léa Salamé : Léa Salamé
 
Mon avis :
 Malgré mon éternelle méfiance vis-à-vis des séries françaises, pour ne pas dire, dans un sens plus large, à l’encontre des productions hexagonales dans un sens plus large, la première saison de Baron Noir était apparue comme étant une bonne surprise et, en toute sincérité, avait sut attirer suffisamment mon attention, ne serais-ce qu’en raison de mes gouts pour la chose politicienne – ce, depuis des années, la politique m’intéresse et comme en plus, de par mon boulot, je fréquente le milieu, disons que toute œuvre de fiction traitant du sujet ne me laisse pas indifférent… Naturellement, il faut savoir remettre les choses dans leurs contextes : ici, nous sommes tout de même à mille lieux de Borgen qui, de mon point de vu, reste le maitre étalon du genre, de même, si vous n’êtes pas un familier du monde politique français, si la thématique ne vous intéresse guère, alors, je ne suis pas sur que vous puissiez être tout à fait captiver par une telle série… Quoi qu’il en soit, j’étais tout de même plutôt enthousiaste vis-à-vis de cette seconde saison et j’avais hâte de découvrir ce que celle-ci nous promettait. Alors, le résultat aura-t-il été à la hauteur de mes espérances ? Disons que j’ai été pour le moins mitigé… Bon, débutons par les points positifs : une fois de plus, en découvrant cette nouvelle saison de Baron Noir, il est difficile de ne pas reconnaitre tel événement qui renvoi à la vie politique hexagonale. De plus, ici, comment ne pas reconnaitre, parmi tout ce petit monde, des protagonistes qui renvoient à leurs équivalents réels : ainsi, untel est un Mélenchon plus vrai que nature, tel autre pourrait être Emanuel Macron – en femme – et puis, ce représentant du Centre, ne serais-ce pas un François Bayrou en plus jeune et, pour finir, nous avons même un personnage qui n’aurait pas dénoté au sein de la famille Le Pen. Bref, vous l’avez compris, dans cette seconde saison de Baron Noir, malgré pas mal de différences, on sent que les scénaristes se sont fortement – et à raison – inspirés de la présidentielle de 2017 et de l’avènement de Macron, de son nouveau monde et de sa soit disant nouvelle manière de faire de la politique. Logique, naturellement. Hélas, malgré une trame générale intéressante et un Kad Merad plus diabolique et manipulateur que jamais, on est tout de même loin de l’intérêt qu’avait put-nous susciter la première saison : trop de magouilles, trop de retournements de situations, une intrigue qui par un peu dans tous les sens – franchement, toute la partie liée au terrorisme n’est pas la plus réussie – et une impression générale que, à force de trop en faire, le spectateur finit par se lasser. Bon, ce n’est pas encore une déception, loin de là, mais l’enthousiasme des débuts n’est plus vraiment et, du coup, c’est avec un regard pour le mois méfiant que je vais me plonger dans la troisième saison…
 

Points Positifs
 :
- Malgré une certaine baisse qualitative indéniable, Baron Noir reste tout de même une bonne série politique qui possède suffisamment d’atouts pour ravir les amateurs du genre. De plus, l’intrigue possède pas mal de bons éléments qui font que l’on passe outre pas mal des défauts de cette saison.
- Si vous êtes un familier de la politique, force est de constater que bon nombre d’événements ayant lieu dans cette seconde saison vous rappelleront, de prêt ou de loin, quelques affaires. De même, pas mal de protagonistes sont fortement inspirés de figures politiques hexagonales.
- Pour ce qui est du casting, celui-ci est bon, très bon même, et, sans grande surprise, c’est Kad Merad qui se démarque à nouveau le plus et qui reste égal à lui-même dans son rôle de magouilleur et de manipulateur génial.
- Il aura fallut Baron Noir pour que l’on ait droit à une femme présidente !
- Une bonne reconstitution des différents lieux du pouvoir, ce qui fait que, par moments, on s’y croirait presque.
 
Points Négatifs :
- On retrouve à nouveau le partit pris dommageable et contestable de la part des auteurs qui nous refond le coup du bien – la gauche – contre le mal – la droite – alors que, au vu des événements de la série depuis ses débuts, on a franchement du mal à voir ces hommes et ces femmes de gauche comme étant des saints…
- Trop de magouilles tuent les magouilles et, par moment, on a l’impression qu’il n’y a plus que cela dans cette seconde saison de Baron Noir.
- Toute la sous-intrigue liée au terrorisme n’apporte pas grand-chose au scénario, si ce n’est le desservir. Sincèrement, on aurait put s’en passer.
- Un scénario qui a, une fois de plus, tendance à partir dans tous les sens.

Ma note : 7/10