Baron Noir – Saison 2
Baron
Noir – Saison 2
Rickwaert
est libéré de prison entre les deux tours de l'élection présidentielle et,
aussitôt sorti, et ce malgré son contrôle judiciaire, il s'implique pour
assurer la victoire d'Amélie Dorendeu, candidate du PS, qualifiée pour le second
tour face à Lionel Chalon, le président du Front national (FN). Après
l'élection de cette dernière, Rickwaert envisage alors de rapprocher le PS du
mouvement de la gauche radicale de Michel Vidal, fondateur et dirigeant du
parti Debout le peuple, mais Dorendeu se rapproche rapidement de Stéphane
Thorigny, le chef de file des centristes aux idées libérales. Aux élections
législatives qui suivent l'élection présidentielle, Laugier ayant prononcé la
dissolution de l'Assemblée nationale avant de démissionner, le Parti socialiste
n'obtient qu'une majorité relative : le gouvernement nommé par Dorendeu et
dirigé par le Premier ministre Alain Chistera, ancien Premier secrétaire du PS,
doit tenter d'adopter ses textes en recherchant le soutien de la gauche radicale
de Vidal ou des centristes de Thorigny, d'autant que la présidente, conseillée
par Rickwaert, refuse d'utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution.
Baron Noir – Saison 2
Réalisation
: Ziad Doueiri, Antoine Chevrollier, Thomas
Bourguignon
Scénario
: Eric Benzekri, Jean-Baptiste Delafon
Musique : Evgueni
Galperine, Sacha Galperine
Production : Kwaï,
StudioCanal
Genre : Politique,
Thriller
Titre
en vo : Baron Noir – Saison 2
Pays
d’origine : France
Chaîne
d’origine : Canal+
Diffusion
d’origine : 22 janvier 2018 – 12 février 2018
Langue
d'origine : français
Nombre
d’épisodes : 8 x 55 minutes
Casting :
Kad
Merad : Philippe Rickwaert
Anna
Mouglalis : Amélie
Dorendeu
Astrid
Whettnall : Véronique
Bosso
Lubna
Gourion : Salomé Rickwaert
François
Morel : Michel Vidal
Patrick
Mille : Lionel Chalon
Hugo
Becker : Cyril Balsan
Scali
Delpeyrat : Martin Borde
Jean-Pierre
Martins : Bruno Rickwaert
Michel
Voïta : Jean-Marc Auzanet
Alain
Bouzigues : François
Boudard
Philippe
Résimont : Daniel Kahlenberg
Eric
Caruso : Laurent Mirmont
Damien
Jouillerot : Toph
Erika
Sainte : Fanny Alvergne
Barbara
Grau : Léa Ziegler
Luc
Florian : René Malandrin
Pascal
Elbé : Stéphane Thorigny
Jean-Luc
Couchard : Pascal
Carthaud
Jean-Stéphane
Souchaud : Olivier Duverne
Frédéric
Kneip : Jacques Lambray
Constance
Dollé : Aurore Dupraz
Gaëlle
Lebert : Corinne Alba, députée LR
Yacine
Benaouda : Fouad Oudina
Alban
Casterman : un conseiller
défense de l'Élysée
Anne-Sophie
Lapix : Anne-Sophie
Lapix
Patrick
Cohen : Patrick Cohen
Lionel
Top : Lionel Top
Nicolas
Demorand : Nicolas
Demorand
Léa
Salamé : Léa Salamé
Mon
avis : Malgré mon éternelle méfiance vis-à-vis
des séries françaises, pour ne pas dire, dans un sens plus large, à l’encontre
des productions hexagonales dans un sens plus large, la première saison de Baron
Noir était apparue comme étant une bonne surprise et, en toute
sincérité, avait sut attirer suffisamment mon attention, ne serais-ce qu’en
raison de mes gouts pour la chose politicienne – ce, depuis des années, la
politique m’intéresse et comme en plus, de par mon boulot, je fréquente le milieu,
disons que toute œuvre de fiction traitant du sujet ne me laisse pas indifférent…
Naturellement, il faut savoir remettre les choses dans leurs contextes :
ici, nous sommes tout de même à mille lieux de Borgen
qui, de mon point de vu, reste le maitre étalon du genre, de même, si vous n’êtes
pas un familier du monde politique français, si la thématique ne vous intéresse
guère, alors, je ne suis pas sur que vous puissiez être tout à fait captiver
par une telle série… Quoi qu’il en soit, j’étais tout de même plutôt enthousiaste
vis-à-vis de cette seconde saison et j’avais hâte de découvrir ce que celle-ci nous
promettait. Alors, le résultat aura-t-il été à la hauteur de mes espérances ?
Disons que j’ai été pour le moins mitigé… Bon, débutons par les points positifs :
une fois de plus, en découvrant cette nouvelle saison de Baron Noir, il est difficile de ne pas reconnaitre tel événement
qui renvoi à la vie politique hexagonale. De plus, ici, comment ne pas
reconnaitre, parmi tout ce petit monde, des protagonistes qui renvoient à leurs
équivalents réels : ainsi, untel est un Mélenchon plus vrai que nature,
tel autre pourrait être Emanuel Macron – en femme – et puis, ce représentant du
Centre, ne serais-ce pas un François Bayrou en plus jeune et, pour finir, nous
avons même un personnage qui n’aurait pas dénoté au sein de la famille Le Pen.
Bref, vous l’avez compris, dans cette seconde saison de Baron Noir, malgré pas mal de différences, on sent que les
scénaristes se sont fortement – et à raison – inspirés de la présidentielle de
2017 et de l’avènement de Macron, de son nouveau monde et de sa soit disant
nouvelle manière de faire de la politique. Logique, naturellement. Hélas,
malgré une trame générale intéressante et un Kad Merad plus diabolique et
manipulateur que jamais, on est tout de même loin de l’intérêt qu’avait put-nous
susciter la première saison : trop de magouilles, trop de retournements de
situations, une intrigue qui par un peu dans tous les sens – franchement, toute
la partie liée au terrorisme n’est pas la plus réussie – et une impression
générale que, à force de trop en faire, le spectateur finit par se lasser. Bon,
ce n’est pas encore une déception, loin de là, mais l’enthousiasme des débuts n’est
plus vraiment et, du coup, c’est avec un regard pour le mois méfiant que je
vais me plonger dans la troisième saison…
Points
Positifs :
-
Malgré une certaine baisse qualitative indéniable, Baron Noir reste tout de même une bonne série politique qui possède
suffisamment d’atouts pour ravir les amateurs du genre. De plus, l’intrigue possède
pas mal de bons éléments qui font que l’on passe outre pas mal des défauts de
cette saison.
-
Si vous êtes un familier de la politique, force est de constater que bon nombre
d’événements ayant lieu dans cette seconde saison vous rappelleront, de prêt ou
de loin, quelques affaires. De même, pas mal de protagonistes sont fortement
inspirés de figures politiques hexagonales.
-
Pour ce qui est du casting, celui-ci est bon, très bon même, et, sans grande
surprise, c’est Kad Merad qui se démarque à nouveau le plus et qui reste égal à
lui-même dans son rôle de magouilleur et de manipulateur génial.
-
Il aura fallut Baron Noir pour que l’on
ait droit à une femme présidente !
-
Une bonne reconstitution des différents lieux du pouvoir, ce qui fait que, par
moments, on s’y croirait presque.
Points Négatifs :
-
On retrouve à nouveau le partit pris dommageable et contestable de la part des
auteurs qui nous refond le coup du bien – la gauche – contre le mal – la droite
– alors que, au vu des événements de la série depuis ses débuts, on a
franchement du mal à voir ces hommes et ces femmes de gauche comme étant des
saints…
-
Trop de magouilles tuent les magouilles et, par moment, on a l’impression qu’il
n’y a plus que cela dans cette seconde saison de Baron Noir.
-
Toute la sous-intrigue liée au terrorisme n’apporte pas grand-chose au
scénario, si ce n’est le desservir. Sincèrement, on aurait put s’en passer.
-
Un scénario qui a, une fois de plus, tendance à partir dans tous les sens.
Ma note : 7/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire