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mercredi 24 mai 2023

Baron Noir – Saison 2


Baron Noir – Saison 2
 
Rickwaert est libéré de prison entre les deux tours de l'élection présidentielle et, aussitôt sorti, et ce malgré son contrôle judiciaire, il s'implique pour assurer la victoire d'Amélie Dorendeu, candidate du PS, qualifiée pour le second tour face à Lionel Chalon, le président du Front national (FN). Après l'élection de cette dernière, Rickwaert envisage alors de rapprocher le PS du mouvement de la gauche radicale de Michel Vidal, fondateur et dirigeant du parti Debout le peuple, mais Dorendeu se rapproche rapidement de Stéphane Thorigny, le chef de file des centristes aux idées libérales. Aux élections législatives qui suivent l'élection présidentielle, Laugier ayant prononcé la dissolution de l'Assemblée nationale avant de démissionner, le Parti socialiste n'obtient qu'une majorité relative : le gouvernement nommé par Dorendeu et dirigé par le Premier ministre Alain Chistera, ancien Premier secrétaire du PS, doit tenter d'adopter ses textes en recherchant le soutien de la gauche radicale de Vidal ou des centristes de Thorigny, d'autant que la présidente, conseillée par Rickwaert, refuse d'utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution.
 

Baron Noir – Saison 2
Réalisation : Ziad Doueiri, Antoine Chevrollier, Thomas Bourguignon
Scénario : Eric Benzekri, Jean-Baptiste Delafon
Musique : Evgueni Galperine, Sacha Galperine
Production : Kwaï, StudioCanal
Genre : Politique, Thriller
Titre en vo : Baron Noir – Saison 2
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : Canal+
Diffusion d’origine : 22 janvier 2018 – 12 février 2018
Langue d'origine : français
Nombre d’épisodes : 8 x 55 minutes

Casting :
Kad Merad : Philippe Rickwaert
Anna Mouglalis : Amélie Dorendeu
Astrid Whettnall : Véronique Bosso
Lubna Gourion : Salomé Rickwaert
François Morel : Michel Vidal
Patrick Mille : Lionel Chalon
Hugo Becker : Cyril Balsan
Scali Delpeyrat : Martin Borde
Jean-Pierre Martins : Bruno Rickwaert
Michel Voïta : Jean-Marc Auzanet
Alain Bouzigues : François Boudard
Philippe Résimont : Daniel Kahlenberg
Eric Caruso : Laurent Mirmont
Damien Jouillerot : Toph
Erika Sainte : Fanny Alvergne
Barbara Grau : Léa Ziegler
Luc Florian : René Malandrin
Pascal Elbé : Stéphane Thorigny
Jean-Luc Couchard : Pascal Carthaud
Jean-Stéphane Souchaud : Olivier Duverne
Frédéric Kneip : Jacques Lambray
Constance Dollé : Aurore Dupraz
Gaëlle Lebert : Corinne Alba, députée LR
Yacine Benaouda : Fouad Oudina
Alban Casterman : un conseiller défense de l'Élysée
Anne-Sophie Lapix : Anne-Sophie Lapix
Patrick Cohen : Patrick Cohen
Lionel Top : Lionel Top
Nicolas Demorand : Nicolas Demorand
Léa Salamé : Léa Salamé
 
Mon avis :
 Malgré mon éternelle méfiance vis-à-vis des séries françaises, pour ne pas dire, dans un sens plus large, à l’encontre des productions hexagonales dans un sens plus large, la première saison de Baron Noir était apparue comme étant une bonne surprise et, en toute sincérité, avait sut attirer suffisamment mon attention, ne serais-ce qu’en raison de mes gouts pour la chose politicienne – ce, depuis des années, la politique m’intéresse et comme en plus, de par mon boulot, je fréquente le milieu, disons que toute œuvre de fiction traitant du sujet ne me laisse pas indifférent… Naturellement, il faut savoir remettre les choses dans leurs contextes : ici, nous sommes tout de même à mille lieux de Borgen qui, de mon point de vu, reste le maitre étalon du genre, de même, si vous n’êtes pas un familier du monde politique français, si la thématique ne vous intéresse guère, alors, je ne suis pas sur que vous puissiez être tout à fait captiver par une telle série… Quoi qu’il en soit, j’étais tout de même plutôt enthousiaste vis-à-vis de cette seconde saison et j’avais hâte de découvrir ce que celle-ci nous promettait. Alors, le résultat aura-t-il été à la hauteur de mes espérances ? Disons que j’ai été pour le moins mitigé… Bon, débutons par les points positifs : une fois de plus, en découvrant cette nouvelle saison de Baron Noir, il est difficile de ne pas reconnaitre tel événement qui renvoi à la vie politique hexagonale. De plus, ici, comment ne pas reconnaitre, parmi tout ce petit monde, des protagonistes qui renvoient à leurs équivalents réels : ainsi, untel est un Mélenchon plus vrai que nature, tel autre pourrait être Emanuel Macron – en femme – et puis, ce représentant du Centre, ne serais-ce pas un François Bayrou en plus jeune et, pour finir, nous avons même un personnage qui n’aurait pas dénoté au sein de la famille Le Pen. Bref, vous l’avez compris, dans cette seconde saison de Baron Noir, malgré pas mal de différences, on sent que les scénaristes se sont fortement – et à raison – inspirés de la présidentielle de 2017 et de l’avènement de Macron, de son nouveau monde et de sa soit disant nouvelle manière de faire de la politique. Logique, naturellement. Hélas, malgré une trame générale intéressante et un Kad Merad plus diabolique et manipulateur que jamais, on est tout de même loin de l’intérêt qu’avait put-nous susciter la première saison : trop de magouilles, trop de retournements de situations, une intrigue qui par un peu dans tous les sens – franchement, toute la partie liée au terrorisme n’est pas la plus réussie – et une impression générale que, à force de trop en faire, le spectateur finit par se lasser. Bon, ce n’est pas encore une déception, loin de là, mais l’enthousiasme des débuts n’est plus vraiment et, du coup, c’est avec un regard pour le mois méfiant que je vais me plonger dans la troisième saison…
 

Points Positifs
 :
- Malgré une certaine baisse qualitative indéniable, Baron Noir reste tout de même une bonne série politique qui possède suffisamment d’atouts pour ravir les amateurs du genre. De plus, l’intrigue possède pas mal de bons éléments qui font que l’on passe outre pas mal des défauts de cette saison.
- Si vous êtes un familier de la politique, force est de constater que bon nombre d’événements ayant lieu dans cette seconde saison vous rappelleront, de prêt ou de loin, quelques affaires. De même, pas mal de protagonistes sont fortement inspirés de figures politiques hexagonales.
- Pour ce qui est du casting, celui-ci est bon, très bon même, et, sans grande surprise, c’est Kad Merad qui se démarque à nouveau le plus et qui reste égal à lui-même dans son rôle de magouilleur et de manipulateur génial.
- Il aura fallut Baron Noir pour que l’on ait droit à une femme présidente !
- Une bonne reconstitution des différents lieux du pouvoir, ce qui fait que, par moments, on s’y croirait presque.
 
Points Négatifs :
- On retrouve à nouveau le partit pris dommageable et contestable de la part des auteurs qui nous refond le coup du bien – la gauche – contre le mal – la droite – alors que, au vu des événements de la série depuis ses débuts, on a franchement du mal à voir ces hommes et ces femmes de gauche comme étant des saints…
- Trop de magouilles tuent les magouilles et, par moment, on a l’impression qu’il n’y a plus que cela dans cette seconde saison de Baron Noir.
- Toute la sous-intrigue liée au terrorisme n’apporte pas grand-chose au scénario, si ce n’est le desservir. Sincèrement, on aurait put s’en passer.
- Un scénario qui a, une fois de plus, tendance à partir dans tous les sens.

Ma note : 7/10

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