Baron Noir – Saison 1
Baron
Noir – Saison 1
La
campagne présidentielle en France bat son plein avec le second tour qui
s'annonce. Francis Laugier, candidat du Parti socialiste (PS), doit affronter
au second tour Jean-Marc Auzanet (UMP), le président sortant. Le soir du débat
du second tour, l'un de ses plus fidèles alliés et conseillers, Philippe Rickwaert
(député-maire de Dunkerque et promis à la direction du PS), apprend d'une
source policière qu'une perquisition de la brigade financière doit avoir lieu
le lendemain matin au siège de l'Office HLM de Dunkerque. Craignant que les
enquêteurs ne découvrent qu'une partie des fonds a servi à financer la campagne
électorale de Laugier, Rickwaert, Véronique Bosso, sa première adjointe, et
Joël Donfront, le trésorier de l'Office, font disparaître les preuves durant la
nuit. Un problème de trou dans la trésorerie se pose alors et Rickwaert demande
à Joël d'en prendre la responsabilité, tout en garantissant à Laugier qu'il n'y
a aucun problème. Mais Joël choisit alors de se suicider et Laugier, élu
président de la République, préfère lâcher Rickwaert en rase campagne.
Baron Noir – Saison 1
Réalisation
: Ziad Doueiri, Antoine Chevrollier, Thomas
Bourguignon
Scénario
: Eric Benzekri, Jean-Baptiste Delafon
Musique : Evgueni
Galperine, Sacha Galperine
Production : Kwaï,
StudioCanal
Genre : Politique,
Thriller
Titre
en vo : Baron Noir – Saison 1
Pays
d’origine : France
Chaîne
d’origine : Canal+
Diffusion
d’origine : 08 février 2016 – 29 février 2016
Langue
d'origine : français
Nombre
d’épisodes : 8 x 55 minutes
Casting :
Kad
Merad : Philippe Rickwaert
Anna
Mouglalis : Amélie
Dorendeu
Astrid
Whettnall : Véronique
Bosso
Lubna
Gourion : Salomé Rickwaert
Niels
Arestrup : Francis
Laugier
Hugo
Becker : Cyril Balsan
Scali
Delpeyrat : Martin Borde
Jean-Pierre
Martins : Bruno Rickwaert
Michel
Voïta : Jean-Marc Auzanet
Alain
Bouzigues : François
Boudard
Philippe
Résimont : Daniel
Kahlenberg
Eric
Caruso : Laurent Mirmont
Damien
Jouillerot : Toph
Michel
Muller : Gérard Balleroy
Mahdi
Belemlih : Mehdi Fatani
Jade
Phan-Gia : Françoise
Levasseur
Erika
Sainte : Fanny Alvergne
Barbara
Grau : Léa Ziegler
Oscar Copp :
Joël Donfront
Alban Aumard :
Sylvain Buisine
Laurent Spielvogel :
Armand Chambolle
Jean-Michel Fournereau
:
Responsable protocole
Vincent Furic :
Conseiller diplomatique
Daniel Kramer :
Conseiller diplomatique
Sara Verhagen :
Traductrice allemande
Maryne Bertieaux :
Alison
Olivier Bayart :
fils de Véronique
Michaël Darmon :
Michaël Darmon
Jean-Pierre
Elkabbach : Jean-Pierre Elkabbach
Arnaud
Leparmentier : Arnaud Leparmentier
Rebecca Fitoussi :
Rebecca Fitoussi
Antoine Genton :
Antoine Genton
Wendy Bouchard :
Wendy Bouchard
Alice Rougerie :
Alice Rougerie
Audrey Pulvar :
Audrey Pulvar
Mon
avis : Dois-je le souligner encore une
fois ? Dois-je donc, en quelques semaines, revenir sur le fait que, en
temps normal, je ne suis pas un grand fan des séries françaises et que oui,
incontestablement oui, je trouve que celles-ci souffrent de la comparaison avec
leurs homologues britanniques, américaines voir nordiques ? Oui, est-ce
que je dois encore me répéter alors que, en si peu de temps, j’ai eu le plaisir
de me contredire ? Car bon, comment dire… Après avoir chanter les louanges
de Paris
Police 1900 puis de sa suite, Paris
Police 1905, me voici, à présent, à mettre en avant une autre
production hexagonale, toujours chez Canal+,
un certain… Baron Noir !
Pourtant, dans le cas présent, les choses étaient simples, ou presque : en
effet, depuis quelques années et la parution de la première saison, dont je
vous parle aujourd’hui, en 2016, donc, Baron
Noir jouit d’une certaine célébrité et moult louanges ont été dites au
sujet de cette série. A la fois succès critique qu’auprès du public, Baron Noir nous entraine dans le petit
monde de la politique française, un monde, comme il fallait s’en douter, où se mêlent
magouilles en tous genres, coups bas, trahisons multiples, alliances
improbables et où la loi est bien souvent bafouée, ce, sous des prétextes aussi
fallacieux que la juste cause du parti et des idéaux alors que, en fait, seul
prime la soif de pouvoir et la vengeance. Bien entendu, au petit jeu des
comparaisons, car on ne peut pas s’en empêcher, Baron Noir est très différent de Borgen,
le maitre étalon du genre, mais, quelque part, c’est assez logique : en
effet, la politique française n’a pas grand-chose a voir avec la politique danoise
ou, dans un sens plus large, nordique, qui est autrement plus sérieuse…
Cependant, pour qui s’intéresse un tant soit peu à la chose politique
hexagonale, force est de constater que cette première saison de Baron Noir est un pur régal et qu’il est
difficile, en regardant celle-ci, de ne pas penser à tel épisode de la vie
politique française, tel événement, qui ont put jalonner le pays ces dernières
années. Bien entendu, qui dit bonne série dit casting à la hauteur et si, dans
l’ensemble, celui-ci fait parfaitement le job, comment ne pas reconnaitre que
la grosse, très grosse surprise est la performance du sieur Kad Merad dans un rôle
complètement à contre emploi mais qui lui va terriblement bien – oublions le
comique troupier des débuts, ici, Kad interprète un véritable salaud !
Alors, bien entendu, tout n’est pas parfait non plus dans cette première saison
de Baron Noir mais si certains
défauts sont parfaitement excusables, je serais nettement moins concilient avec
le partit pris des auteurs : décidément, ici, il y a le bien et le mal et
si vous êtes de gauche, malgré les magouilles et toutes vos casseroles, vous
faites tout de même parti du camp du bien alors que, si vous êtes de droite,
définitivement, vous êtes un salaud… Cela est plutôt dommage car bon, quand on
voit les agissements de Kad Merad au cours de cette première saison, il est
difficile d’adhérer a des raccourcis aussi simplistes…
Points
Positifs :
-
Une bonne, que dis-je, une excellente série de politique et, sans aucun doute
possible, le maitre étalon du genre en France. Terriblement crédible, inspirée
de nombreux faits réels, cette première saison de Baron Noir nous entraine au cœur de la chose politique hexagonale
et, ma foi, tout cela n’est pas très joli…
-
Si vous êtes un familier de la politique, force est de constater que bon nombre
d’événements ayant lieu dans cette première saison vous rappelleront, de prêt ou
de loin, quelques affaires. De même, il est facile de voir les inspirations de
certains des protagonistes.
-
Pour ce qui est du casting, celui-ci est bon, très bon même, mais, sans grande surprise,
c’est Kad Merad qui se démarque le plus, surtout qu’il ne nous avait pas
habitué, jusqu’ici, a ce genre de role – mine de rien, il interprète ici un
parfait salaud !
-
Une intrigue intéressante et captivante de bout en bout dans l’ensemble.
-
Une bonne reconstitution des différents lieux du pouvoir, ce qui fait que, par
moments, on s’y croirait presque.
Points Négatifs :
-
Un partit pris dommageable et contestable de la part des auteurs qui nous
refond le coup du bien – la gauche – contre le mal – la droite – alors que, au
vu des événements de cette première saison, on a franchement du mal à voir ces
hommes et ces femmes de gauche comme étant des saints…
-
Quelques longueurs par moments, qui nuisent un peu à l’intrigue, même si celles-ci
ne sont pas très nombreuses.
-
Quelques sous-intrigues ne sont suffisamment pas développées, ce qui est
dommage.
Ma note : 7,5/10
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