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mardi 27 avril 2021

L.A. Woman


L.A. Woman
 
The Doors
 
1- The Changeling (The Doors) 4:21
2- Love Her Madly (The Doors) 3:20
3- Been Down So Long (The Doors) 4:41
4- Cars Hiss by My Window (The Doors) 4:12
5- L.A. Woman (The Doors) 7:53
6- L'America (The Doors) 4:38
7- Hyacinth House (The Doors) 3:12
8- Crawling King Snake (John Lee Hooker) 5:00
9- The WASP (Texas Radio and the Big Beat) (The Doors) 4:15
10- Riders on the Storm (The Doors) 7:15
 

L.A. Woman
Musicien : The Doors
Parution : 19 avril 1971
Enregistré : Novembre 1970 – Janvier 1971
Durée : 48:25
Genre : Blues Rock, Rock Psychédélique
Producteur : The Doors, Bruce Botnick, Joey Levins et Adam McCabe
Label : Elektra
 
Musiciens :
Jim Morrison : chant
Robby Krieger : guitare
Ray Manzarek : basse, orgue, piano, clavier
John Densmore : batterie
Marc Benno : guitare rythmique
Jerry Scheff : basse
 
Mon avis :
 Je sais que cela n’engage que moi et que chaque fan de ce fabuleux groupe que fut, en son temps, les Doors, aura son propre avis sur la question et, justement, sa préférence, mais a mes yeux, si je dois considérer un album du groupe comme étant le meilleur, le plus abouti, c’est tout naturellement vers leur dernier, L.A. Woman, que mes yeux se tournent. Il faut dire que, pour un chant du cygne – dans tous les sens du terme puisque, quelques mois plus tard, Jim Morrison, loin d’être le Sex-symbol qu’il fut, barbu et bouffi, passa l’arme a gauche a Paris avant de passer l’éternité du coté du Père Lachaise – celui-ci est tout bonnement exceptionnel et que, ce L.A. Woman fait parti de ces albums sur lequel tout le monde est d’accord ou presque : c’est-à-dire qu’ils flirtent avec la perfection, rien que ça. Bien évidement, depuis cette très lointaine année 1971, beaucoup d’eau à couler sous les ponts, mais même de nos jours, cet opus n’a pas pris une ride et l’on ressent toujours la même intensité à son écoute. Cela est dut, bien évidement, a un groupe alors au sommet de son art et qui nous prouvait qu’il aurait put continuer de la sorte si le sort en avait voulu, mais aussi, ne l’oublions pas, a un Jim Morrison qui, même barbu et avec quelques kilos en trop, n’avait rien perdu de sa force et de son génie. Ainsi, comment ne pas frissonner de plaisir a l’écoute de sa voix, toujours aussi intense, cette voix, inimitable et reconnaissable entre mille, qui chante, hurle, susurre, déclame ses textes tout en étant accompagné par un groupe au top et qui prouva, pour la toute dernière fois, que les Doors, ce n’était pas uniquement Jim Morrison. Mais bon, la mort de ce dernier mis fin a l’aventure et, pour les autres, ce fut naturellement – et malheureusement – une certaine plongée dans un anonymat qu’ils ne méritaient guère. Mais dans ce L.A. Woman, et pour la dernière fois, nous avons droit au témoignage de ce qu’était alors un des meilleurs groupes au monde, un groupe excellent et qui, avec L.A. Woman – la chanson – livra un dernier chef d’œuvre a ses fans et a tout fan de rock qui se respecte, qu’on se le dise !
 

Points Positifs
 :
- Le meilleur album des Doors selon moi, en tous cas, le plus abouti musicalement parlant et l’un des plus riches en bonnes chansons. C’est simple, ici, s’il manque peut-être les tubes du premier opus du groupe, certains titres sont aussi bons et il n’y a pas de chansons un peu en-deçà, ce qui n’était pas forcément le cas dans les albums précédents.
- La chanson L.A. Woman est tout simplement une des meilleures du groupe.
The ChangelingLove Her MadlyL'America ou Riders on the Storm sont quelques exemples des excellents titres qui parsèment cet album.
- Un Jim Morrison hanté par moments mais toujours aussi génial, et ce, pour la toute dernière fois, ainsi qu’un groupe qui, au passage, est inspiré comme jamais. Il faut dire que, musicalement, nos Doors sont au sommet de leur art.
 
Points Négatifs :
- Il manque peut-être quelques tubes inoubliables comme c’était le cas dans le premier album, moins aboutit musicalement mais un poil plus riche.
 
Ma note : 9/10

samedi 24 avril 2021

Morrison Hotel


Morrison Hotel
 
The Doors
 
1- Roadhouse Blues (Jim Morrison - The Doors) 4:05
2- Waiting For The Sun (Jim Morrison) 4:00
3- You Make Me Real (Jim Morrison) 2:53
4- Peace Frog (Jim Morrison, Krieger) 2:50
5- Blue Sunday (Jim Morrison) 2:12
6- Ship Of Fools (Jim Morrison, Krieger) 3:11
7- Land Ho! (Jim Morrison, Krieger) 4:11
8- The Spy (Jim Morrison) 4:17
9- Queen Of The Highway (Jim Morrison, Krieger) 2:47
10- Indian Summer (Jim Morrison, Krieger) 2:36
11- Maggie M'Gill (Jim Morrison, The Doors) 4:23
 

Morrison Hotel
Musicien : The Doors
Parution : 09 février 1970
Enregistré : Septembre 1969 – Décembre 1969
Durée : 37:25
Genre : Blues Rock, Rock Psychédélique
Producteur : Paul A. Rothchild
Label : Elektra
 
Musiciens :
Jim Morrison : chant, maracas, tambourine
Ray Manzarek : piano, orgue, clavier, basse
Robby Krieger : guitare
John Densmore : batterie
Lonnie Mack : basse
Ray Neapolitan : basse
John Sebastian : harmonica
 
Mon avis :
 Avant dernier album de la courte mais fort prolifique carrière des Doors, Morrison Hotel souffre, depuis sa sortie, en 1970, d’un certain dédain de la plupart des critiques et même du grand public qui a tendance à sous-estimer cet opus. Certes, ici, nous sommes a mille lieux du flamboyant premier album et il faut reconnaitre que le suivant, L.A. Woman, qui sera aussi le dernier, l’écrase a plate coutures, cependant, de là a faire de ce Morrison Hotel un ratage serait non seulement exagérer mais aussi et surtout, oh combien injuste – et puis bon, comment dire, lorsque l’on pense aux deux opus précédents, particulièrement The Soft Parade, il y a de quoi remarquer que, qualitativement parlant, il n’y a pas photo. Quand aux détracteurs, que leur dire… si, effectivement, les deux meilleurs titres de cet album sont les deux premiers – Roadhouse Blues et Waiting For The Sun – et, cela, de loin, il ne faut pas croire que le reste de cet opus est inintéressant : certes, ici, les Doors flirtent de plus en plus avec le blues, genre qui leur va si bien et qui, au passage, est tout simplement parfait pour le timbre de voix de Jim Morrison, de même, certains titres sentent bon la country, mais est-ce vraiment un mal ? Ma foi, je ne le pense pas, disons juste que cela nous prouve que, plutôt que de se limiter a un seul style, le rock psychédélique, qui leur avait si bien réussi jusqu’à alors, nos Doors avaient souhaité évoluer, aborder de nouvelles pistes musicales, de nouveaux genres, et que le résultat final, la célèbre L.A. Woman, en sera le point d’orgue évidant. Ici, tout n’est pas parfait dans ce Morrison Hotel, loin de là, mais bon, pour un coup d’essai, disons que Morrison et les autres s’en étaient sortis pas si mal…
 

Points Positifs
 :
- Un album sous-estimé depuis presque quarante ans mais qui, en toute sincérité, mérite que l’on s’y attarde avec un regard neuf. Ainsi, dans cet opus, les Doors s’essayent de plus en plus a de nouveaux genres – blues, country – et avec une certaine réussite au vu du résultat final.
Roadhouse Blues et Waiting For The Sun sont les deux grands moments de cet album : le premier, blues flamboyant, est la preuve évidente que Jim Morrison était fait pour ce style musical, le second, psychédélique en diable, est un pur bijou du genre.
- La pochette, culte bien entendu et qui est entrée depuis longtemps dans la légende de la musique populaire.
 
Points Négatifs :
- Indéniablement, Morrison Hotel est un opus beaucoup trop court. Il manque peut-être une ou deux chansons qui auraient apporté un plus a l’ensemble – au passage, une ou deux du même calibre que Roadhouse Blues et Waiting For The Sun, histoire de faire de cet album un incontournable.
- De bonnes chansons, certes, mais il manque des grandes chansons, en dehors des deux autres déjà-citées auparavant. C’est un fait.
 
Ma note : 7,5/10

mardi 20 avril 2021

The Soft Parade


The Soft Parade
 
The Doors
 
1 - Tell All the People (Robby Krieger) 3:23
2 - Touch Me (Robby Krieger) 3:12
3 - Shaman's Blues (Jim Morrison) 4:49
4 - Do it (Jim Morrison, Robby Krieger) 3:08
5 - Easy Ride (Jim Morrison) 3:08
6 - Wild Child (Jim Morrison) 2:38
7 - Runnin' Blue (Robby Krieger) 2:33
8 - Wishful Sinful (Robby Krieger) 3:02
9 - The Soft Parade (Jim Morrison) 8:37
 

The Soft Parade
Musicien : The Doors
Parution : 18 juillet 1969
Enregistré : juillet 1968 – juin 1969
Durée : 34:49
Genre : Rock Psychédélique, Blues, Jazz Fusion
Producteur : Paul Rothchild
Label : Elektra
 
Musiciens :
Jim Morrison : chant, chœurs, maracas, tambourine
Ray Manzarek : piano, orgue Gibson G-101, RMI Electra Piano, orgue Hammond
Robby Krieger : guitare, chœurs, chant
John Densmore : batterie
Harvey Brooks : basse (1, 2, 3, 4, 7, 9)
Douglass Lubahn : basse (5, 6, 8)
Paul Harris : arrangements orchestraux (1, 2, 7, 8, 10)
Curtis Amy : saxophone
Reinol Andino : conga
George Bohanan : trombone solo
Jimmy Buchanan : violon
Jesse McReynolds : mandoline
Champ Webb : cor anglais
 
Mon avis :
 Incroyable comment un groupe comme The Doors qui, en son temps, c’est-à-dire, la fin des années 60, début 70, marqua autant les esprits et entra de plein pied au sein de la culture populaire réussit, malgré tout, a nous pondre un album aussi médiocre que ce The Soft Machine !? Bon, je ne vais pas vous mentir, le précédent, Waiting for the Sun, déjà, ne volait pas bien haut et avait démontré les limites d’un groupe pourtant doué, musicalement parlant, auquel il ne restait qu’un chanteur, l’exceptionnel et cultissime Jim Morrison, accessoirement, de plus en plus embourbé – c’est le cas de le dire – dans des problèmes d’alcools et de tensions vis-à-vis de ses comparses… Pourtant, l’on pouvait trouver des excuses à Waiting for the Sun, se dire que cet album n’avait pas été ce qu’il devait être, qu’il y manquait l’exceptionnel The Celebration Of The Lizard, que, après tout, le groupe pouvait avoir donné a un coup de mou, en attendant un sursaut qualitatif ; celui-ci, pour la petite histoire, eu bel et bien lieu, avec le très bon Morrison Hotel, hélas, entre-temps, il fallut se coltiner le fort médiocre The Soft Parade… Ainsi, d’entrée de jeu, ce qui choque les oreilles des fans, ce sont l’ajout d’orchestrations sophistiqués, histoire de collé à l’air du temps – après tout, les Beatles n’avaient-ils pas ouvert la voie a la chose quelques années auparavant – sauf que, ce qui avait toujours fait le charme du son des albums des Doors, c’était un peu cette légèreté musicale avec ses claviers omniprésents tandis que Morrison faisait le job de fort belle manière. Bien entendu, ici, cet ajout, totalement inutile, ne fait que dénaturer le style du groupe, ce qui n’était pas forcément nécessaire vu que, pour ce qui est du matériel proposer dans cet opus, on ne peut pas vraiment dire que nos amis les Doors étaient franchement inspirés… Quelques bons titres, ici et là, méritent le détour, particulièrement au début avec, comme entrée en matière, Tell All the People et Touch Me qui sont assez bons même s’ils sonnent bizarrement aux oreilles des fans du groupe, mais la suite, elle, devient rapidement très lassante, malgré un ou deux sursauts qui ne suffisent pas a sauver les meubles d’un album qui, en toute sincérité, est plus que dispensable… Incroyable donc, je vous disais, que les Doors aient-été capables de nous pondre un tel opus mais le plus inattendu, quelque part, c’est qu’après avoir toucher le fond, le groupe renaitrait de ses cendres pour nous offrir deux derniers albums qui, eux, deviendraient des incontournables… comme quoi, il ne faut jamais désespérer !
 

Points Positifs
 :
- Très peu de points positifs a tirer de ce The Soft Parade : il y a, bien entendu, Touch Me, qui mérite le détour et où Jim Morrison brille de milles feux, et deux ou trois autres titres qui s’en sortent plus ou moins, comme Tell All the People, Shaman's Blues ou Do it
- Jim Morrison, bien sur, avec sa voix inimitable et inoubliable, même si on l’a déjà connu bien plus inspiré auparavant.
- Un Robby Krieger plus impliqué que jamais et plutôt en forme.
The Soft Parade, la chanson, ravira les amateurs de ces longs titres à la folle ambiance propre au groupe à ses débuts.
 
Points Négatifs :
- Le plus mauvais album du groupe, rien que ça, et je n’exagère absolument pas ! Il faut dire que, dans le cas présent, il y a fort peu de choses à en tirer en dehors de quelques chansons, ici et là, qui ne sont pas non plus des incontournables, bien au contraire…
- Mais quelle idée à la con d’avoir dénaturé le son du groupe avec l’ajout d’un orchestre !? Non seulement celui-ci n’apporte strictement rien, musicalement parlant, mais, au contraire, il apporte une lourdeur musicale dont on se serait bien passé.
- Plus que la moitié des chansons sont moyennes voir pire, ce qui est bien la preuve que les choses allaient bien mal au sein du groupe a cette époque.
- Même la pochette est moche, décidément, quand tout va mal…
 
Ma note : 5,5/10

samedi 17 avril 2021

Waiting for the Sun


Waiting for the Sun
 
The Doors
 
1 - Hello, I Love You (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:14
2 - Love Street (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:53
3 - Not to Touch the Earth (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:56
4 - Summer's Almost Gone (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:22
5 - Wintertime Love (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 1:54
6 - The Unknown Soldier (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:22
7 - Spanish Caravan (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:03
8 - My Wild Love (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:01
9 - We Could Be So Good Together (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:26
10 - Yes, the River Knows (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:36
11 - Five to One (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 4:26
 

Waiting for the Sun
Musicien : The Doors
Parution : 12 juillet 1968
Enregistré : mai 1967 – mai 1968
Durée : 32:45
Genre : Rock Psychédélique
Producteur : Paul Rothchild
Label : Elektra
 
Musiciens :
Jim Morrison : chant, percussions
Ray Manzarek : Gibson G-101, Vox Continental, piano électrique, piano, chœurs, claviers, percussions
Robby Krieger : guitare, chœurs
John Densmore : batterie, chœurs, percussions
Douglas Lubahn : basse (1-5, 7, 9, 10, 11)
Kerry Magness : basse (6)
Leroy Vinnegar : basse acoustique (7)
 
Mon avis :
 Album pour le moins singulier que ce Waiting for the Sun dans la courte discographique des Doors puisque, en effet, malgré ce que son titre pourrait laisser croire, la chanson du même nom, assez connue, ne paraitra que deux opus plus tard, dans l’album Morrison Hotel, quand à la durée même de ce disque, disons qu’avec ses petites trente deux minutes, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le pire, parce qu’il y a un pire… c’est que, dans le lot qui nous est proposé ici, force est de constater que nous sommes à mille lieux de ce que le groupe nous avait proposé dans le premier album, oh combien supérieur, voir même dans le second, Strange Days qui, d’ailleurs, n’était pas mon préféré… Bref, un album un peu en deçà dans la discographie des Doors ? Ma foi, oui, j’ose l’affirmer, car bon, comment dire… en dehors de quelques titres intéressants comme The Unknown SoldierFive to OneSpanish Caravan et Hello, I Love You, le reste oscille entre le franchement moyen et le tout juste passable ! Cela peut paraitre curieux pour un groupe aussi bon que le fut, en son temps, les Doors, cependant, c’est un fait, surtout si l’on s’amuse au petit jeu des comparaisons et que l’on se rend compte que Morrison et ses compagnons firent bien mieux auparavant et par la suite – L.A. Woman étant, de mon point de vu, un pur chef d’œuvre ! Après, qu’aurait put donner ce Waiting for the Sun si l’impressionnant The Celebration Of The Lizard, tout juste connu dans ses quelques versions lives, y aurait été inclus ? Sans nul doute un album bien plus intéressant, c’est évidant, hélas, entre l’alcool qui commençait à faire ses ravages, un groupe qui partait un peu dans tous les sens et un manque d’inspiration évidant, il est clair que Waiting for the Sun ne pouvait pas être un bon album, bien au contraire…
 

Points Positifs
 :
- Quelques titres sortent du lot et méritent le détour, comme The Unknown SoldierFive to OneSpanish Caravan et, dans une moindre mesure, Hello, I Love You. C’est peu, très peu pour un groupe de la qualité des Doors, mais bon, il faut faire avec…
- Justement, dans le cas de The Unknown Soldier, nous avons là une magnifique chanson contre la Guerre du Vietnam et la manière dont celle-ci était présentée dans les médias américains de l’époque.
- La voix de Morrison, inoubliable, souvent imité, jamais égalée.
- Musicalement, même si groupe fit mieux et fera mieux par la suite, la qualité est toujours au rendez vous, les membres du groupe étant tout, sauf des manchots.
 
Points Négatifs :
- Un des plus mauvais albums des Doors, tout simplement. Il faut dire que, dans le cas présent, rares sont les titres qui sortent vraiment du lot et que, qualitativement parlant, nous sommes à mille lieux de ce que le groupe fit auparavant ou fera par la suite…
- Quelques chansons sont tellement moyennes qu’elles en sont presque navrantes, quand à My Wild Love, espèce de délire psychédélique où les membres du groupe semblent invoquer le Grand Esprit, c’est le parfait exemple de ces fichus délires hippies de l’époque.
- Ah, si Morrison avait picolé un peu moins et avait été capable de nous pondre une version potable de The Celebration Of The Lizard, sans nul doute, une de ses œuvres les plus monumentales… Sans nul doute que cet album aurait été bien différent et bien plus réussi !
- Même la jaquette n’est pas époustouflante…
 
Ma note : 6/10

dimanche 11 avril 2021

Strange Days


Strange Days
 
The Doors
 
1 - Strange Days (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:11
2 - You're Lost Little Girl (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:03
3 - Love Me Two Times (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:18
4 - Unhappy Girl (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:02
5 - Horse Latitudes (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 1:37
6 - Moonlight Drive (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:05
7 - People Are Strange (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:12
8 - My Eyes Have Seen You (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:32
9 - I Can't See Your Face in My Mind (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:26
10 - When the Music's Over (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 10:58
 

Strange Days
Musicien : The Doors
Parution : 25 septembre 1967
Enregistré : 07 février 1967 – 24 août 1967
Durée : 35:24
Genre : Rock Psychédélique
Producteur : Paul Rothchild
Label : Elektra
 
Musiciens :
Jim Morrison : chant, percussions, synthétiseur Moog
Ray Manzarek : claviers, orgue, piano, clavecin, marimbas, chœurs
Robby Krieger : guitares
John Densmore : batterie
Douglas Lubahn : basse
 
Mon avis :
 Fort d’un premier album, sobrement intitulé The Doors, qui, en toute franchise, flirtait allègrement avec la perfection et avait fait connaitre le groupe au monde entier, en cette lointaine année 1967, Jim Morrison et compagnie ne tardèrent guère pour faire à nouveau parler d’eux puisque, quelques mois plus tard, donc, le groupe était de retour avec un second opus, Strange Days, album que certains fans et autres spécialistes considèrent comme étant leur meilleur… Histoire de ne pas aller dans le sens du courant, ce n’est pas mon cas : il faut dire que, à mes yeux, au petit jeu des comparaisons, je lui préfère largement son prédécesseur et que, quitte à choisir, si je ne devais retenir qu’un seul disque des Doors, cela serait l’exceptionnel L.A. Woman, leur tout dernier. Mais bon, sans rentrer dans des débats stériles puisque, comme chacun sait, tout est affaire de gouts personnels, je peux au moins vous dire ce qui me chiffonne dans cet album : déjà, qualitativement, je le trouve nettement inférieur au premier, non pas que Strange Days soit mauvais, bien au contraire, cependant, le premier opus, lui, regorgeait de titres bien plus marquants. Ensuite, de par sa structure, on ne peut pas vraiment dire que Morrison et compagnie se soient foulés, reprenant, ici, la recette qui avait fonctionné dans The Doors : When the Music’s Over concluant Strange Days au bout de ses 11 minutes là où The End le faisait avec presque 12 dans l’opus précédant… Bref, un album, selon moi, trop semblable à son prédécesseur et qui manque, en dehors de quelques titres comme Strange Days, You're Lost Little Girl, Love Me Two Times, Moonlight Drive et People Are Strange, de grandes chansons. Reste, au final, un bon disque, certes, mais pas un grand disque, du moins, ce n’est que mon avis…
 

Points Positifs
 :
- Un second opus inférieur a son prédécesseur, certes, mais qui n’en reste pas moins bon dans l’ensemble. Pour la petite histoire, le groupe utilisa, dans cet album, bon nombre de morceaux qu’ils avaient en réserve et qu’ils n’avaient pas inclus dans leur premier opus, comme quoi, pour des restes, ils étaient pas mal !
Strange Days, You're Lost Little Girl, Love Me Two Times, Moonlight Drive et People Are Strange restent, indéniablement, de bonnes voir de très bonnes chansons.
- Musicalement, il n’y a rien à redire, le groupe fait parfaitement le job, quand à Jim Morrison, eh bien, disons qu’il reste égal à lui-même, c’est-à-dire, exceptionnel ; ma foi, quelle voix !
- Une pochette certes singulière mais plutôt réussie.
 
Points Négatifs :
- En utilisant le matériel mis de coté lors de leur premier opus, le groupe réussit a nous pondre un bon album, certes, mais auquel il manque, qualitativement parlant, les titres épiques du premier, tout cela restant certes dans la moyenne haute de l’époque mais loin d’être inoubliable, loin de là…
- Ils ont poussé le vice jusqu’à conclure cet album comme le précédent, c’est-à-dire, avec un titre de plus de dix minutes…
 
Ma note : 7,5/10

jeudi 8 avril 2021

The Doors


The Doors
 
The Doors
 
1 - Break On Through (To the Other Side) (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:29
2 - Soul Kitchen (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:35
3 - The Crystal Ship (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:35
4 - Twentieth Century Fox (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:34
5 - Alabama Song (Whisky Bar) (Brecht, Weill) 3:20
6 - Light My Fire (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 7:08
7 - Back Door Man (Dixon) 3:34
8 - I Looked at You (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:22
9 - End of the Night (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:53
10 - Take It as It Comes (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:17
11 - The End (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 11:42
 

The Doors
Musicien : The Doors
Parution : 4 janvier 1967
Enregistré : 24 août 1966 – 29 septembre 1966
Durée : 44:29
Genre : Rock Psychédélique
Producteur : Paul Rothchild
Label : Elektra
 
Musiciens :
Jim Morrison : chant
Ray Manzarek : orgue, piano, clavier, chœurs
Robby Krieger : guitare, basse, chœurs
John Densmore : batterie, percussions, chœurs
Larry Knechtel : basse
Paul A. Rothchild : chœurs
 
Mon avis :
 Ayant fêté son demi-siècle il y a trois ans, The Doors, premier opus du groupe du même nom, n’a absolument rien perdu de son intensité initiale ; il faut dire que, d’entrée de jeu, le groupe de Jim Morrison avait tout compris et avait frapper très fort, sortant ce qu’il faut bel et bien appeler un pur chef d’œuvre – seulement égalé, quelques années plus tard, avec leur dernier opus, L.A. Woman – tandis que son chanteur, beau comme le diable, entrait immédiatement au panthéon des rock stars de l’époque. Mais si The Doors, l’album, marque toujours autant les esprits, cinquante ans plus tard, c’est bien évidement pour son contenu, ses chansons, particulièrement pour ses hits, devenus immédiatement des incontournables, comme Break On Through (To the Other Side)Light My FireThe End, ses reprises légendaires comme Alabama Song (Whisky Bar) ou Back Door Man, voir même des chansons moins connues comme The Crystal Ship mais qui n’en restent pas moins de fort qualité. Bref, un album parfait, quasiment, et qui aura sut faire sa place au sein de la féroce concurrence de l’époque, ce qui veut tout dire… Bien évidement, le charisme fou de Jim Morrison aura été pour beaucoup pour le succès des Doors, cependant, il ne faut pas oublier le reste du groupe, fort talentueux, original et qui, dès cet album, impose sa marque musicale avec cette omniprésence des claviers de Ray Manzarek. Un opus légendaire, donc, d’un groupe qui le fut tout autant et qui sortit encore quelques belles perles avant leur somptueux chant du cygne que fut L.A. Woman. Un opus vieux d’un demi-siècle et qui, j’en suis persuader, sera encore écouté lorsqu’il fêtera ses cent ans, ce qui, ma foi, ne sera pas le cas de bien d’autres albums…
 

Points Positifs
 :
- Pour un premier album, les Doors frappent très fort et imposent d’entrée de jeu leur marque de fabrique, c’est-à-dire, l’intensité incroyable de Jim Morrison au chant et, bien sur, les claviers de Ray Manzarek – la basse étant nettement en retrait vu que le groupe ne possédait pas de bassiste. Ajoutons a cela des textes recherchés voir osés par moments et l’on obtient le cocktail parfait pour obtenir une quasi-perfection !
- Entre des hits comme Break On Through (To the Other Side)Light My Fire ou The End et des superbes reprises comme Alabama Song (Whisky Bar) ou Back Door Man, force est de constater que cet album ne pouvait être qu’un incontournable.
- Mine de rien, quelle voix que celle de Jim Morrison, quelle intensité dans celle-ci, et ses textes…
- Si les autres titres de The Doors sont un peu en retrait, ils n’en restent pas bons et participent a la cohérence et a la qualité générale de l’ensemble.
 
Points Négatifs :
- Il manque encore une certaine complexité musicale qui ne sera acquise qu’au fil du temps et des albums, celle-ci atteignant son summum dans L.A. Woman. Ainsi, ici, certains titres sont encore trop courts, malheureusement.
 
Ma note : 8,5/10