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samedi 17 avril 2021

Waiting for the Sun


Waiting for the Sun
 
The Doors
 
1 - Hello, I Love You (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:14
2 - Love Street (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:53
3 - Not to Touch the Earth (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:56
4 - Summer's Almost Gone (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:22
5 - Wintertime Love (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 1:54
6 - The Unknown Soldier (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:22
7 - Spanish Caravan (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:03
8 - My Wild Love (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:01
9 - We Could Be So Good Together (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:26
10 - Yes, the River Knows (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:36
11 - Five to One (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 4:26
 

Waiting for the Sun
Musicien : The Doors
Parution : 12 juillet 1968
Enregistré : mai 1967 – mai 1968
Durée : 32:45
Genre : Rock Psychédélique
Producteur : Paul Rothchild
Label : Elektra
 
Musiciens :
Jim Morrison : chant, percussions
Ray Manzarek : Gibson G-101, Vox Continental, piano électrique, piano, chœurs, claviers, percussions
Robby Krieger : guitare, chœurs
John Densmore : batterie, chœurs, percussions
Douglas Lubahn : basse (1-5, 7, 9, 10, 11)
Kerry Magness : basse (6)
Leroy Vinnegar : basse acoustique (7)
 
Mon avis :
 Album pour le moins singulier que ce Waiting for the Sun dans la courte discographique des Doors puisque, en effet, malgré ce que son titre pourrait laisser croire, la chanson du même nom, assez connue, ne paraitra que deux opus plus tard, dans l’album Morrison Hotel, quand à la durée même de ce disque, disons qu’avec ses petites trente deux minutes, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le pire, parce qu’il y a un pire… c’est que, dans le lot qui nous est proposé ici, force est de constater que nous sommes à mille lieux de ce que le groupe nous avait proposé dans le premier album, oh combien supérieur, voir même dans le second, Strange Days qui, d’ailleurs, n’était pas mon préféré… Bref, un album un peu en deçà dans la discographie des Doors ? Ma foi, oui, j’ose l’affirmer, car bon, comment dire… en dehors de quelques titres intéressants comme The Unknown SoldierFive to OneSpanish Caravan et Hello, I Love You, le reste oscille entre le franchement moyen et le tout juste passable ! Cela peut paraitre curieux pour un groupe aussi bon que le fut, en son temps, les Doors, cependant, c’est un fait, surtout si l’on s’amuse au petit jeu des comparaisons et que l’on se rend compte que Morrison et ses compagnons firent bien mieux auparavant et par la suite – L.A. Woman étant, de mon point de vu, un pur chef d’œuvre ! Après, qu’aurait put donner ce Waiting for the Sun si l’impressionnant The Celebration Of The Lizard, tout juste connu dans ses quelques versions lives, y aurait été inclus ? Sans nul doute un album bien plus intéressant, c’est évidant, hélas, entre l’alcool qui commençait à faire ses ravages, un groupe qui partait un peu dans tous les sens et un manque d’inspiration évidant, il est clair que Waiting for the Sun ne pouvait pas être un bon album, bien au contraire…
 

Points Positifs
 :
- Quelques titres sortent du lot et méritent le détour, comme The Unknown SoldierFive to OneSpanish Caravan et, dans une moindre mesure, Hello, I Love You. C’est peu, très peu pour un groupe de la qualité des Doors, mais bon, il faut faire avec…
- Justement, dans le cas de The Unknown Soldier, nous avons là une magnifique chanson contre la Guerre du Vietnam et la manière dont celle-ci était présentée dans les médias américains de l’époque.
- La voix de Morrison, inoubliable, souvent imité, jamais égalée.
- Musicalement, même si groupe fit mieux et fera mieux par la suite, la qualité est toujours au rendez vous, les membres du groupe étant tout, sauf des manchots.
 
Points Négatifs :
- Un des plus mauvais albums des Doors, tout simplement. Il faut dire que, dans le cas présent, rares sont les titres qui sortent vraiment du lot et que, qualitativement parlant, nous sommes à mille lieux de ce que le groupe fit auparavant ou fera par la suite…
- Quelques chansons sont tellement moyennes qu’elles en sont presque navrantes, quand à My Wild Love, espèce de délire psychédélique où les membres du groupe semblent invoquer le Grand Esprit, c’est le parfait exemple de ces fichus délires hippies de l’époque.
- Ah, si Morrison avait picolé un peu moins et avait été capable de nous pondre une version potable de The Celebration Of The Lizard, sans nul doute, une de ses œuvres les plus monumentales… Sans nul doute que cet album aurait été bien différent et bien plus réussi !
- Même la jaquette n’est pas époustouflante…
 
Ma note : 6/10

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