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samedi 3 avril 2021

Prométhée – Le Treizième Jour


Prométhée – Le Treizième Jour

Depuis le 21 septembre 2019, chaque jour est marqué par une nouvelle catastrophe intervenant à 13h13. La navette Atlantis a disparu avant de réapparaître le surlendemain sur les radars avec, à son bord, un seul survivant. Des bateaux enfouis sous les océans der la Terre sont de nouveau à flot. Des avions se crachent simultanément. La station spatiale internationale s'écrase sur Paris. L'arche des Kerguelen s'est reconstituée. Des sinkholes sont toujours plus nombreux. Bref, les quelques catastrophes s'enchaînent et le douzième jour, l'électricité se coupe partout dans le monde. Les centrales nucléaires ne fonctionnent plus. La population mondiale est prise de panique et de nombreuses dégradations ont lieu. Des rumeurs vont bon train et la plus importante est celle d'une invasion extra-terrestre. Ce n'est pourtant pas de l'espace que les premiers vaisseaux vont arriver... mais de l'intérieur des sinkholes ! Quand tout cela se terminera t-il donc ?


Prométhée – Le Treizième Jour
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore Studios
Couverture : Christophe Bec
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 18 Février 2015
Nombre de pages : 46

Mon avis : Nouveau volume de Prométhée et je dois reconnaitre que, pour être tout à fait franc, au bout de, désormais, onze volumes, je souhaiterais surtout connaitre la conclusion de cette histoire. Car bon, quelque part, c’est un peu le problème avec les séries qui s’attardent en longueur : au début, on est enthousiaste, on crie au génie et on attend avec impatience la suite, puis, au fil du temps et des tomes, une certaine routine s’installe et on se procure la suite par habitude et, pour finir, comment ne pas reconnaitre qu’on n’attend plus qu’une seule chose : la fin ?! Alors bien sur, cette entrée en matière pourrait laisser sous-entendre que mon histoire d’amour avec Prométhée n’est plus ce qu’elle était, que, quelque part, je souhaiterai en finir afin de passer a autre chose mais en fait, et même si oui, effectivement, les derniers tomes tiraient un peu sur la corde, force est de constater que je reste un inconditionnel de la saga, que je reconnais qu’ici, ce diable de Christophe Bec a réaliser un sacré tour de force, surtout pour les inconditionnels de X-Files, et que, histoire d’enfoncer le clou – mais de manière positive – ce onzième tome est vraiment, mais alors vraiment… impressionnant ! Ca y est, le treizième jour est arrivé et la tant attendue invasion extraterrestre a débutée, sauf que, contrairement a ce croyaient les dirigeants humains, celle-ci n’est pas venue de l’espace mais du fond des océans – thème cher a l’auteur mais qui renvoi surtout a un certain ouvrage de Ian Sanderson : Les Invisibles sous les Mers. Du coup, et comme cela était attendu, l’humanité se prend une branlée monumentale au point même que l’on puisse fortement doutée que celle-ci s’en sorte a la fin – mouais, a moins d’un Deus ex machina a La Guerre des Mondes, on est tous foutus ! Bref, un tome qui marque les esprits mais qui, bien entendu, était attendu, mais aussi, n’est pas dépourvu de quelques incohérences pour le moins… euh, navrantes : ainsi, le président des Etats-Unis s’étonne encore de la raclée subie par son armée alors que cela fait quelques tomes que la chose est entendue ; ensuite, il y a l’armée française qui, le cœur sur la mains, attends l’invasion Alien en prenant place sur… le Viaduc de Millau !? Bref, autant se mettre une cible sur le cœur et crier à l’ennemi de tirer droit au but ! Enfin bon, malgré ces quelques soucis scénaristiques et le défaut inhérent depuis le départ qu’il n’est pas toujours facile de suivre tous les protagonistes, Le Treizième Jour reste un bon tome de la saga Prométhée, ni meilleur, ni pire que bon nombre de ses prédécesseurs, mais bon, il est clair que j’ai vraiment hâte maintenant de voir comment tout cela va s’achever et ce, en souhaitant que ce final tant attendu soit a la hauteur de mes espérances car bon, que l’humanité soit anéantie ou pas, ce qui me peinerait le plus serait que Prométhée s’achève en eau de boudin…


Points Positifs :
- Un tome principalement consacré a l’invasion extraterrestre, qui dénote un peu avec ses prédécesseurs mais qui n’en reste pas moins plutôt bon. Tant que pour le design des vaisseaux Aliens que pour leur quasi-invulnérabilité, certaines cases sont franchement impressionnantes.
- D’ailleurs, la scène qui marque le plus cet album, selon moi, est celle où quelques soldats américains se congratulent après avoir tué un Alien, ce qui ne fut pas aisé, et… se retrouvent encerclés par des centaines voir des milliers de vaisseaux ; bref, un combat perdu d’avance…
- On sent une certaine inspiration de La Guerre des Mondes de HG Wells dont le design des tripodes de combats.
- Après une petite baisse de régime dans les tomes précédents, l’intérêt remonte un peu.

Points Négatifs :
- Franchement, scénaristiquement, il y a quelques belles boulettes comme l’étonnement du président américain devant la branlée subie par son armée alors que la chose était prévisible et, surtout, l’armée française qui ne trouver rien de mieux que de se positionner sur… le Viaduc de Millau : ridicule !
- Une fois de plus, il n’est pas toujours évidant de suivre tous les protagonistes et il faudrait presque, a chaque nouvelle parution, relire l’intégralité de la saga pour savoir qui est qui, qui fait quoi, etc.
- Je l’aime bien Stefano Raffaele, c’est un dessinateur convenable mais certaines cases sont un peu en deçà par moments.

Ma note : 7,5/10

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