Prométhée
– Le Treizième Jour
Depuis
le 21 septembre 2019, chaque jour est marqué par une nouvelle catastrophe
intervenant à 13h13. La navette Atlantis a disparu avant de réapparaître le
surlendemain sur les radars avec, à son bord, un seul survivant. Des bateaux
enfouis sous les océans der la Terre sont de nouveau à flot. Des avions se
crachent simultanément. La station spatiale internationale s'écrase sur Paris.
L'arche des Kerguelen s'est reconstituée. Des sinkholes sont toujours plus
nombreux. Bref, les quelques catastrophes s'enchaînent et le douzième jour,
l'électricité se coupe partout dans le monde. Les centrales nucléaires ne
fonctionnent plus. La population mondiale est prise de panique et de nombreuses
dégradations ont lieu. Des rumeurs vont bon train et la plus importante est
celle d'une invasion extra-terrestre. Ce n'est pourtant pas de l'espace que les
premiers vaisseaux vont arriver... mais de l'intérieur des sinkholes ! Quand
tout cela se terminera t-il donc ?
Prométhée – Le Treizième Jour
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano
Raffaele
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Christophe
Bec
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 18
Février 2015
Nombre
de pages : 46
Mon
avis : Nouveau volume de Prométhée et je dois reconnaitre que, pour être tout à fait
franc, au bout de, désormais, onze volumes, je souhaiterais surtout connaitre
la conclusion de cette histoire. Car bon, quelque part, c’est un peu le
problème avec les séries qui s’attardent en longueur : au début, on est
enthousiaste, on crie au génie et on attend avec impatience la suite, puis, au
fil du temps et des tomes, une certaine routine s’installe et on se procure la
suite par habitude et, pour finir, comment ne pas reconnaitre qu’on n’attend
plus qu’une seule chose : la fin ?! Alors bien sur, cette entrée en
matière pourrait laisser sous-entendre que mon histoire d’amour avec Prométhée n’est
plus ce qu’elle était, que, quelque part, je souhaiterai en finir afin de
passer a autre chose mais en fait, et même si oui, effectivement, les derniers
tomes tiraient un peu sur la corde, force est de constater que je reste un
inconditionnel de la saga, que je reconnais qu’ici, ce diable de Christophe Bec
a réaliser un sacré tour de force, surtout pour les inconditionnels de X-Files,
et que, histoire d’enfoncer le clou – mais de manière positive – ce onzième
tome est vraiment, mais alors vraiment… impressionnant ! Ca y est, le
treizième jour est arrivé et la tant attendue invasion extraterrestre a
débutée, sauf que, contrairement a ce croyaient les dirigeants humains,
celle-ci n’est pas venue de l’espace mais du fond des océans – thème cher a l’auteur
mais qui renvoi surtout a un certain ouvrage de Ian Sanderson : Les
Invisibles sous les Mers. Du coup, et comme cela était attendu, l’humanité
se prend une branlée monumentale au point même que l’on puisse fortement doutée
que celle-ci s’en sorte a la fin – mouais, a moins d’un Deus ex machina a La
Guerre des Mondes, on est tous foutus ! Bref, un tome qui marque les
esprits mais qui, bien entendu, était attendu, mais aussi, n’est pas dépourvu
de quelques incohérences pour le moins… euh, navrantes : ainsi, le
président des Etats-Unis s’étonne encore de la raclée subie par son armée alors
que cela fait quelques tomes que la chose est entendue ; ensuite, il y a
l’armée française qui, le cœur sur la mains, attends l’invasion Alien en
prenant place sur… le Viaduc de Millau !? Bref, autant se mettre une cible
sur le cœur et crier à l’ennemi de tirer droit au but ! Enfin bon, malgré
ces quelques soucis scénaristiques et le défaut inhérent depuis le départ qu’il
n’est pas toujours facile de suivre tous les protagonistes, Le
Treizième Jour reste un bon tome de la saga Prométhée, ni
meilleur, ni pire que bon nombre de ses prédécesseurs, mais bon, il est clair
que j’ai vraiment hâte maintenant de voir comment tout cela va s’achever et ce,
en souhaitant que ce final tant attendu soit a la hauteur de mes espérances car
bon, que l’humanité soit anéantie ou pas, ce qui me peinerait le plus serait
que Prométhée s’achève en eau de boudin…
Points
Positifs :
- Un
tome principalement consacré a l’invasion extraterrestre, qui dénote un peu avec
ses prédécesseurs mais qui n’en reste pas moins plutôt bon. Tant que pour le
design des vaisseaux Aliens que pour leur quasi-invulnérabilité, certaines
cases sont franchement impressionnantes.
-
D’ailleurs, la scène qui marque le plus cet album, selon moi, est celle où
quelques soldats américains se congratulent après avoir tué un Alien, ce qui ne
fut pas aisé, et… se retrouvent encerclés par des centaines voir des milliers
de vaisseaux ; bref, un combat perdu d’avance…
-
On sent une certaine inspiration de La Guerre des Mondes de HG
Wells dont le design des tripodes de combats.
-
Après une petite baisse de régime dans les tomes précédents, l’intérêt remonte
un peu.
Points
Négatifs :
- Franchement,
scénaristiquement, il y a quelques belles boulettes comme l’étonnement du
président américain devant la branlée subie par son armée alors que la chose
était prévisible et, surtout, l’armée française qui ne trouver rien de mieux
que de se positionner sur… le Viaduc de Millau : ridicule !
-
Une fois de plus, il n’est pas toujours évidant de suivre tous les
protagonistes et il faudrait presque, a chaque nouvelle parution, relire
l’intégralité de la saga pour savoir qui est qui, qui fait quoi, etc.
-
Je l’aime bien Stefano Raffaele, c’est un dessinateur convenable mais certaines
cases sont un peu en deçà par moments.
Ma
note : 7,5/10
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