Prométhée
– Providence
Cela
faisait 12 jours que le monde encaissait jour après jour des catastrophes
entraînant la mort de nombreux humains, et ce à une heure bien précise : 13h13.
Alors que tous attendaient inexorablement le prochain événement, c'est le pire
qui se déroula. De nombreux vaisseaux extra-terrestres ont ravagé la Terre et
alors que les forces armées tout autour du Globe s'étaient préparées à cela,
personne n'avait imaginé que ces envahisseurs ne viendraient pas de l'espace,
mais des mers et des océans. Ce fut une déroute générale pour les armées
terriennes. Depuis lors, les survivants se cachent dans les ruines de bâtiments
laissés debout ou dans des secteurs géographiques moins denses. Pour autant,
les extra-terrestres n'ont pas relâché leur pression. Depuis le ciel, des
vaisseaux surveillent toujours les mouvements humains. Certains meurent,
d'autres s'en sortent... mais d'aucun ne semble capable de comprendre ni de
prévoir les objectifs de ces agresseurs...
Prométhée – Providence
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano
Raffaele
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Christophe
Bec
Editeur
: Delcourt
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 24
juin 2015
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : En fait, ce ne fut même pas une
surprise… Quoi donc ? Mais que le dernier tome (enfin, pour ce qui est du
premier cycle, car bon entretemps, Christophe Bec à souhaiter prolonger l’aventure)
de cette excellente saga qu’est Prométhée ne
serait pas a la hauteur de nos espérances… Cela, je m’y attendais a la lecture
des derniers tomes parus et, bien entendu, après la sortie du Treizième Jour : au vu du contenu de ce dernier et vu qu’il manquait, officiellement,
un album pour conclure la saga, je ne voyais pas comment le sieur Christophe
Bec allait s’en sortir pour nous pondre un final digne de ce nom, comment
allait-il réussir a livrer une conclusion correcte tout en nous dévoilant le
sort des nombreux protagonistes ? A moins de nous offrir un double album,
c’était impossible, et, bien entendu, comme ce ne fut pas le cas, eh ben, je
vous le donne dans le mille, ce fut bel et bien mission impossible !
Dommage car au fil de ces dernières années, j’avais particulièrement apprécié
cette saga : grand amateur d’ovnis et de phénomènes paranormaux depuis des
lustres, j’avais put me réjouir, au fil des tomes et de l’avancée de
l’intrigue, de retrouver tout un tas d’éléments qui m’étaient familiers comme
le mécanisme d’Anticythère, le pilier de Delhi, la théorie des anciens
astronautes, la zone 51, etc. Hélas, vu la complexité de l’intrigue, tome après
tomes, vu que celle-ci prenait son temps pour avancer (qui a dit qu’elle n’a
pas été artificiellement augmentée ?), il me semblait être en droit
d’avoir une fin… comment dire… du même acabit, bref, un peu plus longue. Après
tout, avoir trainé et pris son temps, reconnaissons que Christophe Bec nous a
pondu l’attaque des aliens dans le tome précédant et une conclusion apparente
dans celui-ci ! Apparente car, bien entendu, l’auteur aura décidé de nous
proposer un second cycle – mais cela, on ne le savait pas encore lorsqu’était
paru cet album. Et donc, dans ce volume, à quoi avons-nous eu droit ? Un
massacre en règle de la quasi-totalité des protagonistes et encore, pour ceux
auxquels on a droit de voir le mort vu que pour d’autres, c’est le flou
artistique… Certes, au moins, on a eu droit a toutes les explications que l’on
attendait – encore heureux – mais le pire, c’est qu’avec un ultime tome trop
court, qu’avons-nous ? Tout un tas de planches qui nous montrent le monde
dévasté tel qu’il est après l’attaque des aliens ; le comble du
comble ! Sincèrement, une belle déception… alors oui je l’a craignais, je
ne m’en cache pas, mais a ce point… Vraiment dommage car selon moi, Prométhée fut
l’une des meilleures bande dessinées de ces dernières années, du moins, a mes
yeux, l’une de mes préférées, mais une telle fin… non, mille fois non !
Reste maintenant à savoir ce que donnera ce second cycle qui nous permettra de
poursuivre l’aventure, d’en connaitre davantage sur le sort des protagonistes et,
qui sait, un jour, d’avoir droit a la véritable fin d’une énième œuvre qui
promettait tant au départ et qui, comme beaucoup d’autres, se sera perdu un peu
en court de route…
Points
Positifs :
- Il
y a au moins une chose que l’on ne pourra pas critiquer, c’est que dans ce
tome, on a enfin les réponses a toutes les questions que l’on se posait depuis
des lustres… bon, du moins, dans les grandes lignes…
-
Explications qui, accessoirement, sont en parfait accord avec le reste de la
saga et qui ne dénoteront en aucune manière de la culture ufologue.
-
Sur ce point, l’une des dernières scènes, où Prométhée apporte le feu a des
australopithèques est tout simplement magnifique.
-
Une couverture magnifique, sans nul doute le gros point positif de cet album.
Points
Négatifs :
- Mais
qu’est ce que c’est que cette fin !? Après onze volumes quasiment parfaits
et où Christophe Bec savait prendre son temps, voilà qu’il nous pond une fin
rapide, beaucoup trop rapide où tout est expédié a la va-vite. Bien entendu, il
y a un second cycle de prévu, mais bon, lorsque ce tome est paru, ce n’était
pas vraiment prévu…
-
Un véritable massacre pour la quasi-totalité des protagonistes de l’histoire.
Certes, ce n’est pas une mauvaise chose de faire mourir les personnages, sauf
que… là, ça s’apparente plus a des morts gratuites, sans que l’on ressente la
moindre émotion, et ce, accessoirement, pour des personnages que l’on suivait
depuis des années et qui se font zigouiller pour la plupart en quelques cases,
les uns après les autres…
-
Je l’aime bien Stefano Raffaele mais allez donc reconnaitre certains des
personnages dans cet album, surtout quand ils se font zigouiller en trois
cases !
Ma
note : 4,5/10
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