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jeudi 11 mai 2023

Prayers on Fire


Prayers on Fire
 
The Birthday Party

1 - Zoo-Music Girl (Rowland S. Howard, Nick Cave) 2:38
2 - Cry (Nick Cave) 2:42
3 - Capers (Rowland S. Howard, Genevieve McGuckin) 2:39
4 - Nick the Stripper (Nick Cave) 3:52
5 - Ho-Ho (Rowland S. Howard, Genevieve McGuckin) 3:07
6 - Figure of Fun (Rowland S. Howard, Nick Cave) 2:48
7 - King Ink (Rowland S. Howard, Nick Cave) 4:41
8 - A Dead Song (Nick Cave, Anita Lane) 2:13
9 - Yard (Nick Cave) 5:04
10 - Dull Day (Rowland S. Howard) 3:04
11 - Just You and Me (Nick Cave, Mick Harvey) 2:03
 

Prayers on Fire
Musicien : The Birthday Party
Parution : 10 avril 1981
Enregistré : décembre 1980 – janvier 1981
Durée : 42:06
Genre : Post-Punk
Producteur : Tony Cohen, The Birthday Party
Label : 4AD

Musiciens :
Nick Cave : chant, saxophone, batterie
Rowland S. Howard : guitare, chant, saxophone
Mick Harvey : orgue, piano, guitare, chant
Tracy Pew : basse, clarinette, contrebasse
Phill Calvert : batterie
Phillip Jackson : trompette
Mick Hauser : saxophone ténor
Stephen Ewart : trompette
 
Mon avis :
 Après un certain Hee-Haw, vrai-faux premier album des Birthday Party – ex Boys Next Door – qui était une compilation de deux LP du groupe, Nick Cave et ses comparses, en ce tout début des années 80, revenaient faire un petit tour dans les bacs avec un second opus, Prayers on Fire, tout aussi déglingué que son prédécesseur et, ma foi, tout aussi difficile d’accès si ce n’est plus… Bon, il faut dire que, dès la pochette, les choses sont compliquées : certes, je reconnais que même une pochette moche ne laisse pas présager du contenu et que, ce qui compte, c’est, avant toute chose, celui-ci, mais bon, à un moment donné, celle de Prayers on Fire, elle n’est franchement pas terrible, c’est un fait ! Fort heureusement, ce fameux contenu, lui, est d’un tout autre niveau, du moins, si vous êtes fan du genre, et là, c’est un tout autre problème… Bon, déjà, les premières années de Nick Cave et de ses Bad Seeds, ce n’est pas à mettre entre toutes les oreilles, loin de là, et ce coté post-punk complètement allumé avec ses faux airs de blues, ma foi, cela effrayait le grand public. Alors, imaginez les Birthday Party qui sont encore plus extrêmes en tout ! Son à couper au couteau, titres d’une violence rare, bruts de coffrages et, au dessus de tout cela, un Nick Cave qui hurle, éructe, parle et, quand le cœur lui dit, chante un peu. Mais comment voulez vous que ce groupe ait put avoir le moindre succès !? C’était, naturellement, tout simplement impossible. Pourtant, quand on y regarde de plus prêt, tout est là, ou presque et l’on sent que la transformation vers les Bad Seeds ne sera que la petite cerise sur le gâteau. Bien entendu, il faudra quelques écoutes pour appréhender un opus comme Prayers on Fire et, ma foi, une fois que cela sera fait, vous vous rendrez compte que celui-ci possède bien des qualités, que, derrière toute cette violence et cette brutalité, il y a du contenu oh combien génial et que, ma foi, si vous êtes fan de Nick Cave ou, dans un sens plus large, de punk rock en général, alors, cet album est, tout simplement, indispensable !
 

Points Positifs
 :
- Encore plus extrême, déglingué et difficile d’accès que son prédécesseur, Prayers on Fire est, selon moi, un superbe album qui, certes, se mérite car il faut y revenir plusieurs fois pour l’apprécier à sa jute valeur, mais qui n’en reste pas moins un excellent opus qui prouve, définitivement, que les Birthday Party étaient un superbe groupe !
- Ce n’est plus une surprise, les albums de Birthday Party sont d’une noirceur peu commune avec une ambiance à couper au couteau, cependant, malgré le coté malsain et désespéré de la chose, si l’on adhère au genre, c’est un pur régal  et ce Prayers on Fire en est un bel exemple.
- Un Nick Cave plus sauvage que jamais et qui hurle, éructe plus qu’il ne chante, certes, mais qui n’en n’est pas moins déjà grandiose.
- Comme je l’avais déjà souligné, The Birthday Party était un sacré bon groupe et entre la présence du fidèle Mick Harvey et les guitares lacérées de Rowland S. Howard, force est de constater que, musicalement, c’est du tout bon !
- Il n’y a peut-être pas de titres qui se démarquent vraiment dans cet album qui est, probablement, plus à prendre dans son ensemble. Mais celui-ci mérite le détour…
 
Points Négatifs :
- Dans l’ensemble, je trouve ce second opus un poil inférieur à Hee-Haw qui possédait, probablement, davantage de titres marquants.
- Peut-être que les fans des Bad Seeds voir ceux d’un Nick Cave plus moderne et apaisé auront du mal avec cet album des débuts, terriblement nerveux et plus punk ?
- Nick Cave est un artiste au style pour le moins particulier et il faut accrocher à son univers et à ses obsessions et je ne suis pas sur que le grand public adhère à tout cela…
- Une pochette franchement moche. Certes, ce n’est pas le plus important, mais bon, là, ce n’est vraiment pas terrible…
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 14 avril 2023

Hee-Haw


Hee-Haw
 
The Birthday Party

1 - Mr Clarinet (Nick Cave) 3:43
2 - Happy Birthday (Nick Cave, Rowland S. Howard, Mick Harvey) 4:00
3 - Hats on Wrong (Nick Cave) 2:48
4 - Guilt Parade (Rowland S. Howard) 2:48
5 - The Friend Catcher (Nick Cave) 4:21
6 - Waving My Arms (Rowland S. Howard) 2:16
7 - Catman (Gene Vincent, Tex Davis) 2:28
8 - Riddle House (Rowland S. Howard) 2:47
9 - A Catholic Skin (Nick Cave) 2:29
10 - The Red Clock (Rowland S. Howard) 2:49
11 - Faint Heart (Nick Cave) 2:59
12 - Death By Drowning (Rowland S. Howard) 3:12
13 - Hair Shirt (Nick Cave) 4:04
 

Hee-Haw
Musicien : The Birthday Party
Parution : 08 décembre 1979
Enregistré : août 1978
Durée : 40:00
Genre : Post-Punk
Producteur : The Birthday Party
Label : Missing Link

Musiciens :
Nick Cave : chant
Rowland S. Howard : guitare, saxophone
Mick Harvey : orgue, guitare, basse
Tracy Pew : basse, clarinette
Phill Calvert : batterie
 
Mon avis :
 Et tout commença ici, ou presque… En effet, Hee-Haw n’est pas un véritable album ou plutôt si même si les choses sont un poil plus complexes : paru tout d’abord sous la forme d’un EP alors que le groupe se nommait encore Boys Next Door, Hee-Haw est, en fait, une compilation comportant ce fameux EP mais aussi un autre opus paru, lui, en 1980. Du coup, ce n’est pas tout à fait le premier album de The Birthday Party tout en l’étant également. Compliqué ? Ma foi, c’est le cas mais comme, chronologiquement, tout cela ressemble tout de même à une première, autant débuter l’aventure du groupe par ce fameux Hee-Haw… Car il y eut une vie avant les Bad Seeds, une vie encore plus nébuleuse pour le sieur Nick Cave et ses comparses, une vie qui aurait put entièrement tomber dans les oubliettes si l’australien, bien entendu, ne connut pas la carrière que l’on connait. Et, ma foi, force est de constater que cette première vie, débutée en Australie, poursuivie en Grande Bretagne dans les années 90 puis en Allemagne de l’Ouest, est bien plus intéressante qu’on aurait put le penser de prime abord et que, quelque part, avant les Bad Seeds, Nick Cave nous avait déjà pondu quelques petites merveilles ! Sans grande surprise, noirceur et désespoir sont déjà au rendez vous dans cet opus, mais la chose est normale vu que l’australien fait parti de ceux qui semblent être nés sous une sombre étoile, ainsi, dans Hee-Waw, qu’avons-nous si ce n’est une espèce de proto-punk hybride, désespéré, aux guitares grinçantes, au saxophone allumé et dont, au beau milieu de tout cela, éructe la voie entièrement habitée d’un Nick Cave qui hurle, aboie plus qu’il ne chante… Émotionnellement, c’est fort, brut, tranchant, ces gars-là ne trichent pas, la noirceur leur explose littéralement des tripes, le son frappe net et serre la gorge et si, d’un premier abord, tout cela peut sembler pour le moins singulier aux fans des Bad Seeds, une seconde puis une troisième écoute remet tout le monde d’accord : les liens se font entre les deux groupes, l’évolution également et davantage que la présence de Cave et Mick Harvey, ce qui conforte définitivement l’amateur, c’est que, incontestablement, nous avons déjà affaire a un superbe groupe qui, tout simplement, au gré des évolutions futures, ne sera que plus grandiose. Bref, un excellent premier essai – même si ce n’est pas tout a fait un premier album – pour The Birthday Party, groupe obscur qui nous pondra encore deux autres galettes avant de disparaitre en plein vol, mais bon, ceci est bien entendu une autre histoire, nettement plus connue dont j’aurais l’occasion de vous parler ultérieurement…
 

Points Positifs
 :
- Vrai-faux premier album de The Birthday Party – en fait, c’est une compilation de deux opus dont celui de The Boys Next Door, premier nom du groupe – Hee-Haw apparait comme étant une réussite indéniable qui nous montre un Nick Cave certes très jeune mais qui fait déjà preuve d’un talent certain, surtout que, mine de rien, il est très bien entouré ici.
- Un disque d’une noirceur peu commune et qui laisse entrevoir ce que sera la carrière du groupe par la suite et, dans un sens plus large, celle de Nick Cave. Angoissant, sombre, désespéré, voilà un opus qui marque les esprits mais qui n’est pas mettre entre toutes les mains !
- Nick Cave est déjà Nick Cave ! Certes, ici, il hurle a la mort, aboie, éructe plus qu’il ne chante, mais bon, comment ne pas reconnaitre, déjà, les prémices de son univers et de ses thématiques de prédilections…
- Mine de rien, The Birthday Party était un sacré bon groupe et entre la présence du fidèle Mick Harvey et les guitares lacérées de Rowland S. Howard, force est de constater que, musicalement, c’est du tout bon !
- Si Mr Clarinet ou Happy Birthday se démarquent, force est de constater que le reste de l’album n’est pas en reste et que l’ensemble mérite le détour.
 
Points Négatifs :
- Peut-être que les fans des Bad Seeds voir ceux d’un Nick Cave plus moderne et apaisé auront du mal avec cet album des débuts, terriblement nerveux et plus punk ?
- Nick Cave est un artiste au style pour le moins particulier et il faut accrocher à son univers et à ses obsessions et je ne suis pas sur que le grand public adhère à tout cela…
 
Ma note : 8,5/10

jeudi 23 mars 2023

Skeleton Tree


Skeleton Tree
 
Nick Cave and the Bad Seeds

1 - Jesus Alone (Nick Cave, Warren Ellis) 5:52
2 - Rings of Saturn (Nick Cave, Warren Ellis) 3:28
3 - Girl in Amber (Nick Cave, Warren Ellis) 4:51
4 - Magneto (Nick Cave, Warren Ellis) 5:22
5 - Anthrocene (Nick Cave, Warren Ellis) 4:34
6 - I Need You (Nick Cave, Warren Ellis) 5:58
7 - Distant Sky (Nick Cave, Warren Ellis) 5:36
8 - Skeleton Tree (Nick Cave, Warren Ellis) 4:01
 

Skeleton Tree
Musicien : Nick Cave and the Bad Seeds
Parution : 09 septembre 2016
Enregistré : 2014 – 2016
Durée : 39:42
Genre : Rock Alternatif, Ambiant, Electronique
Producteur : Nick Cave, Warren Ellis
Label : Bad Seed Ltd.

Musiciens :
Nick Cave : chant, piano, Wurlitzer, synthétiseur, vibraphone, chœurs
Warren Ellis : synthétiseur, boucles, Würlitzer, piano, guitare, violon, alto, arrangements, boucles de batterie, chœurs
Martyn Casey : basse
Thomas Wydler : batterie
Jim Sclavunos : percussion, vibraphone, cloches tubulaires, chœurs
George Vjestica : guitare acoustique, chœurs
Else Torp : chant (7)
Ellie Wyatt : violon
Charlotte Glason : alto
Joe Giddey : violoncelle
 
Mon avis :
 Incontestablement, nous abordons, en ce jour, l’album le plus problématique de la très longue discographie du grand et inimitable Nick Cave, cependant, par problématique, n’allez donc pas croire que cela signifie que cet opus divise les fans du sombre crooner australien, que certains le considèrent comme étant génial et d’autres tout simplement mauvais, non, le problème est ailleurs et, finalement, autrement plus dramatique… Nous sommes le 14 juillet 2015 et, en ce jours, Nick Cave allait connaitre le plus grand drame qu’un père puisse subir, je veux, bien évidement, parler du décès de l’un de ses fils, Arthur Cave, tout juste 15 ans et qui perdit la vie après avoir chuté d’une falaise. Ainsi, le sieur Cave, un des plus grands drogués de l’histoire du rock et qui, au fil des décennies, chanta la mort tout en apostrophant Dieu, allait être touché dans sa chair par la perte de l’un de ses fils. Drame horrible dont personne ne peut tout à fait se remettre et qui, fatalement, allait grandement marquer l’album qu’il était alors en train d’enregistrer, ce fameux Skeleton Tree… Lors de l’accident, cet opus était en partie enregistré mais Cave, utilisant ce dernier comme un défouloir à son immense chagrin, modifia alors une partie des textes, présentant alors des thématiques comme la mort, la perte et le chagrin personnel. Le résultat ? Un disque plutôt court – sensiblement quarante minutes – mais terriblement oppressant, d’une tristesse infinie et marqué, par moments, par le chant crépusculaire d’un chanteur qui donne l’impression de pouvoir s’effondrer à tout instant. Le souci qui se pose, comme je le disais en préambule, c’est qu’il est tout simplement impossible de juger cet album : incontestablement, il est bon, très bon même et ce basculement vers la musique électronique pure et dure n’est pas pour me déplaire. Cependant, comment écouter Skeleton Tree sans penser au drame qui toucha Cave et ses proches, comment faire l’impasse sur cette mort, comment, par la force des choses, être tout à fait objectif ? C’est tout simplement impossible. Reste un album forcément à part dans la discographie de Nick Cave et qui trouvera son aboutissement, trois années plus tard, avec le très marqué, lui aussi, Ghosteen, quoi que celui-ci sera plus lumineux, un peu, quelque part, comme si le chanteur, le père, avait un peu fait la paix avec lui-même…
 

Points Positifs
 :
- Sans aucun doute possible l’opus le plus inclassable de toute la discographie de Nick Cave, ce, naturellement, en raison du drame personnel qui toucha le chanteur pendant l’enregistrement de celui-ci. Cependant, malgré cela, force est de constater que Skeleton Tree est un très bon album !
- Il est impossible d’écouter cet opus sans penser au décès du fils de Nick Cave et d’imaginer ou de tenter d’imaginer ce que celui-ci a peut ressentir en se remettant au travail après un tel drame. Cependant, il en ressort une force insoupçonnable qui apporte un plus indéniable à l’ensemble.
- Qu’il est loin, très loin le punk rock des débuts, au grand désespoir de certains fans, cependant, ce basculement parfaitement assumé vers la musique électronique n’en fonctionne pas moins d’une superbe façon et celui-ci renforce grandement l’ambiance crépusculaire de cet album.
- Les Bad Seeds se contentent, ici, de jouer les utilités, quand à Warren Ellis, s’il a depuis longtemps pris les rênes du groupe, force est de constater que sa pate artistique est ici partout, ce qui renforce la cohérence de l’ensemble.

Points Négatifs :
- Un album tellement sombre – le plus noir de la discographie de Nick Cave, ce qui peut parfaitement se comprendre – qu’il ne plaira pas à tout le monde, loin de là. Qui plus est, comment écouter Skeleton Tree sans penser à tout ce qui l’entoure !?
- Comme je l’ai déjà souligné à plusieurs reprises, Nick Cave est un artiste au style pour le moins particulier et il faut accrocher à son univers et à ses obsessions et je ne suis pas sur que le grand public adhère à tout cela…

Ma note : 8,5/10

vendredi 17 février 2023

Back To Black


Back To Black
 
Amy Winehouse
 
1 - Rehab (Amy Winehouse) 3:35
2 - You Know I'm No Good (Amy Winehouse) 4:17
3 - Me & Mr Jones (Amy Winehouse) 2:33
4 - Just Friends (Amy Winehouse) 3:13
5 - Back to Black (Amy Winehouse, Mark Ronson) 4:01
6 - Love Is a Losing Game (Amy Winehouse) 2:35
7 - Tears Dry on Their Own (Amy Winehouse, Ashford & Simpson) 3:06
8 - Wake Up Alone (Amy Winehouse, Paul O’Duffy) 3:42
9 - Some Unholy War (Amy Winehouse) 2:22
10 - He Can Only Hold Her (Amy Winehouse, Richard & Robert Poindexter) 2:46
 

Back To Black
Musicien : Amy Winehouse
Parution : 30 octobre 2006
Enregistré : 2006
Durée : 34:55
Genre : R&B/Soul, Jazz
Producteur : Mark Ronson, Salaam Remi
Label : Island Records
 
Musiciens :
Amy Winehouse : chant, guitare (3, 4, 9), chœurs (3, 7, 9)
Nick Movshon : basse (1, 2, 5, 6, 8, 10)
Homer Steinweiss : batterie (1, 2, 5, 6, 8, 10)
Thomas Brenneck : guitare (1, 2, 5, 6, 8, 10)
Binky Griptite : guitare (1, 2, 5, 6, 8, 10)
Victor Axelrod : piano (1, 2, 5, 6, 8, 10), Wurlitzer, applaudissements (1, 2)
Dave Guy : trompette (1, 2, 10)
Neal Sugarman : ténor saxophone (1, 2, 10)
Ian Hendrickson-Smith : barytone saxophone (1, 2)
Mark Ronson : applaudissements (1), arrangements (1, 2, 5, 6, 8), tambourine (5)
Vaughan Merrick : applaudissements (1, 2, 5, 6, 8, 10)
Perry Montague-Mason : violon, chef d’orchestre (1, 5, 6)
Chris Tombling : violon (1, 5, 6)
Mark Berrow : violon (1, 5, 6)
Warren Zielinski : violon (1, 5, 6)
Liz Edwards : violon (1, 5, 6)
Boguslaw Kostecki : violon (1, 5, 6)
Peter Hanson : violon (1, 5, 6)
Jonathan Rees : violon (1, 5, 6)
Tom Pigott-Smith : violon (1, 5, 6)
Everton Nelson : violon (1, 5, 6)
Bruce White : alto (1, 5, 6)
Jon Thorne : alto (1, 5, 6)
Katie Wilkinson : alto (1, 5, 6)
Rachel Bolt : alto (1, 5, 6)
Anthony Pleeth : violoncelle (1, 5, 6)
Joely Koos : violoncelle (1, 5, 6)
John Heley : violoncelle (1, 5, 6)
Helen Tunstall : harpe (1, 6)
Steve Sidwell : trompette (1, 6)
Richard Edwards : ténor trombone (1, 6)
Andy Mackintosh : alto saxophone (1, 5, 6)
Chris Davies : alto saxophone (1, 5, 6)
Jamie Talbot : ténor saxophone (1, 5, 6)
Mike Smith : ténor saxophone (1, 6)
Dave Bishop : barytone saxophone (1, 5, 6)
Frank Ricotti : percussions (1, 5, 6)
Gabriel Roth : arrangements (1, 2, 5, 6, 8)
Chris Elliott : arrangements orchestraux, chef d’orchestre (1, 5, 6)
Isobel Griffiths : chef d’orchestre (1, 5, 6)
Salaam Remi : contrebasse (3), batterie (3, 9), piano (3, 7); basse (4, 7, 9), guitare (7, 9)
Vincent Henry : barytone saxophone, ténor saxophone (3, 7); guitare (3, 4, 7, 9), clarinette (4, 7), basse clarinette (4), alto saxophone, flute, piano, celeste (7)
Bruce Purse : basse trompette, flugelhorn (3, 4, 7), trompette (4, 7)
Troy Auxilly-Wilson : batterie (4, 7), tambourine (7)
John Adams : Rhodes (4), orgue (4, 9)
Sam Koppelman : percussions (10)
Cochemea Gastelum : barytone saxophone (10)
Zalon : chœurs (10)
Ade : chœurs (10)
 
Mon avis :
 Il aurait été difficile, a moins d’avoir vécu, depuis une bonne douzaine d’années sur une île déserte, de ne pas avoir entendu parler d’Amy Winehouse. Chanteuse britannique de R&B à la carrière météoritique puisque cette dernière passa l’arme à gauche, suite a ses divers abut (alcool, drogues) le 23 juillet 2017 – à l’age de 27 ans, rejoignant ainsi le fameux club des 27, comprenant, entre autres, Robert Johnson, Brian Jones, Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison et Kurt Cobain – Amy Winehouse aura, néanmoins, marque de son empreinte une scène musicale décidément bien pauvre depuis le tournant des années 2000… Bien entendu, lors de la sortie de ce Back to Black, en 2006 donc, j’avais d’autres chats à fouetter et si je connaissais plus ou moins les titres majeurs de cet opus, ceux qui passaient en boucle sur les ondes radios – RehabYou Know I'm No Good et Back to Black – je ne m’étais jamais décider a franchir le pas en me procurant cet album. Ce fut chose faite il y a peu de temps, donc, comme c’est souvent le cas avec moi et, ma foi, à l’écoute de cet opus, la première chose qui me saute aux yeux, ou, plutôt, aux oreilles, c’est que ce Back to Black est un sacré bon album ! Alors bien entendu, je savais par avance que l’univers musical d’Amy Winehouse nous renvoyait fortement à l’époque bénie de la Motown, à ces fabuleuses chanteuses de R&B comme Ella Fitzgerald, Dinah Washington ou Sarah Vaughan, mais bon, je ne m’attendais tout de même pas à ressentir cette impression que ce disque, au lieu d’avoir 13 ans, ne datait pas des années 60 tellement cette impression de voyage dans le temps est tenace. Mais alors me direz vous, n’est ce pas là un simple copié/collé de ce qui se faisait à l’époque du coté de Motown ? Oh que non ! Amy Winehouse possédait suffisamment de talent, de présence et de charisme pour nous proposer son propre univers, et puis… oui, et puis, cette voix, rauque, d’une sensualité rare – oui, j’adore ce genre de voix – comment ne pas être conquis, même pour quelqu’un comme moi qui, a priori, n’est pas le plus grand fan de R&B !? Bref, vous l’avez compris, Back to Black est, indéniablement, un bon disque, un des meilleurs de ces vingt dernières années – oui, certes, la concurrence étant ce qu’elle est, je ne nierai pas que, du coup, c’est un peu plus facile de se démarquer – un opus que tout fan de musique se doit, au moins, d’écouter une fois dans sa vie. Il est bien entendu dommage que la carrière d’Amy Winehouse fut aussi courte et on saura jamais ce qu’elle aurait été capable de nous pondre par la suite, mais bon, ici, nous rentrons dans des considérations qui n’ont pas lieu d’être et il faudra donc se contenter de trois petits albums, dont, ce magnifique Back to Black
 

Points Positifs
 :
- Un excellent album de R&B qui nous donne l’impression de plonger dans le temps, nous renvoyant à l’époque de la Motown et de ses chanteuses magnifiques. Indéniablement, Amy Winehouse possédait un talent certain et nous le prouve de fort belle manière dans cet opus, celui qui lui fit acquérir la célébrité.
- Amy Winehouse était, indéniablement, une superbe chanteuse ; cette voix, rauque et sensuelle…
- Si les trois hits que sont RehabYou Know I'm No Good et Back to Black sont, bien entendu, les grands moments de cet album, le reste n’est pas a jeter, loin de là.
- Un ensemble de qualité, musicalement fort bien structuré et qui s’écoute fort bien. La durée, plutôt courte pour notre époque – une trentaine de minutes – est tout simplement parfaite et nous rappelle qu’un bon album n’a nullement besoin de durer des plombes.
- Une jaquette simple mais terriblement efficace.
 
Points Négatifs :
- Peut-être quelques titres un poil inférieurs vers la fin de l’album ?
- Je pense qu’il faut être un fan de R&B, de blues et de jazz pour apprécier totalement Back to Black dans son intégralité. Bien entendu, ce n’est pas vraiment un défaut, juste une affaire de gouts personnels.
 
Ma note : 8/10

dimanche 12 février 2023

Promise


Promise
 
Sade
 
1 - Is It a Crime? (Sade Adu, Stuart Matthewman, Andrew Hale) 6:20
2 - The Sweetest Taboo (Sade Adu, Martin Ditcham) 4:37
3 - War of the Hearts (Sade Adu, Stuart Matthewman) 6:47
4 - You're Not the Man (Sade Adu, Stuart Matthewman) 5:10
5 - Jezebel (Sade Adu, Stuart Matthewman) 5:30
6 - Mr. Wrong (Sade Adu, Stuart Matthewman, Andrew Hale, Paul Denman) 2:52
7 - Punch Drunk (Andrew Hale) 5:25
8 - Never as Good as the First Time (Sade Adu, Stuart Matthewman) 5:00
9 - Fear (Sade Adu, Stuart Matthewman) 4:10
10 - Tar Baby (Sade Adu, Stuart Matthewman) 3:59
11 - Maureen (Sade Adu, Stuart Matthewman, Paul Denman) 4:20
 

Promise
Musicien : Sade
Parution : 04 novembre 1985
Enregistré : Février 1985 – Août 1985
Durée : 54:02
Genre : Smooth Soul, Sophisti-Pop, Quiet Storm, Smooth Jazz
Producteur : Sade Adu, Robin Miller, Ben Rogan, Mike Pela
Label : Epic
 
Musiciens :
Sade Adu : chant
Stuart Matthewman : saxophone, guitare
Paul S. Denman : guitare basse
Andrew Hale : claviers
Dave Early : batterie, percussion
Martin Ditcham : percussion
Terry Bailey : trompette
Pete Beachill : trombone
Jake Jacas : chant (8, 11)
Carlos Bonell : guitare (9)
Nick Ingman : arrangements de cordes (9, 10)
 
Mon avis :
 Paru en 1984, Diamond Life était apparu, d’entrée de jeu, comme étant un superbe album qui avait imposé Sade – le groupe – et, surtout, Sade Adu – sa chanteuse et sa figure de proue incontestable – comme étant une des toutes meilleures nouveautés musicales de cette année désormais si lointaine – mine de rien, cela fera bientôt quarante ans… Naturellement, celles et ceux qui ne juraient que par le rock pur et dur auront regardé d’un mauvais œil cette pop sophistiquée qui lorgnait allègrement sans vergogne du coté du jazz ainsi que cette chanteuse bien trop belle pour être tout à fait honnête – histoire d’enfoncer le clou, Sade Adu avait débutée en tant que mannequin, ce qui la rendait fatalement suspecte, particulièrement en France où le groupe connu toujours un succès moindre que d’en d’autres pays. Mais cela, quelque part, importait peu : Diamond Life avait suffisamment marqué les esprits du public, le groupe s’était imposé et, après avoir participé au Life Aid, le 13 juillet 1985, où il n’avait nullement démérité auprès de légendes comme Queen, David Bowie, Paul McCartney, U2, Neil Young, Led Zeppelin, The Who et une partie des Stones, il était évidant que Sade apparaissait, alors, comme étant un des groupes majeurs du milieu des années 80. Et, quelques mois plus tard, en novembre 1985, donc, paraissait donc dans les bacs ce second opus, Promise, qui, incontestablement, allait confirmer définitivement tout le bien que l’on pensait de Sade depuis ses débuts, et ce, de la plus belle des manières ! Reprenant sans grande surprise tous les éléments qui avaient fait le succès de Diamond Life, Sade Adu et ses comparses nous revenaient donc, avec Promise, avec un opus certes semblable, dans sa conception, avec son illustre prédécesseur, mais qui n’en restait pas moins, dans l’ensemble, tout aussi bon. Plus long, par moments mieux maitrisé puisque le groupe, désormais, se connait mieux, Promise est, incontestablement, un superbe album qui voit Sade nous livrer, pour la seconde fois, une prestation que l’on peut qualifier d’excellente : aucun titre n’est à jeter dans cet opus qui s’écoute comme un tout, l’ambiance jazzy est toujours aussi plaisante, la voix de Sade – la chanteuse, pas le groupe – toujours aussi enchanteresse – lorsque celle-ci chante l’amour, nous autres, pauvres auditeurs, avons toujours l’impression qu’elle s’adresse à nous – et, histoire d’enfoncer le clou, dans le bon sens du terme, nous avons droit à un nouveau hit absolu, le fameux The Sweetest Taboo, probablement la toute meilleure chanson de la carrière du groupe, a égalité, naturellement, avec Smooth Operator… Bref, vous l’avez compris, avec Promise, Sade confirmait définitivement tout le bien que l’on pouvait penser de ce groupe et s’imposait définitivement comme étant un des tous meilleurs groupes de son temps. La suite, fatalement, ne sera pas aussi somptueuse, mais cela, quelque part, importe peu : après tout, après deux chefs d’œuvres, il était difficile de maintenir un tel niveau d’excellence à chaque fois…
 

Points Positifs
 :
- Après un premier album, Diamond Life, que l’on peut qualifier sans aucune discussion possible de chef d’œuvre absolu, Promise confirme définitivement que Sade fut, au cours des années 80, un des tous meilleurs groupes au monde, et ce, tous genres confondus, bien entendu. Quasiment aussi bon que son prédécesseur, se second opus frôle, tout simplement, lui aussi, avec la perfection.
- Comme je l’avais souligné dans ma critique de Diamond Life, que serait Sade sans sa chanteuse ? Possédant une voix rare, capable de chanter un peu n’importe quoi et excellent, naturellement, dans ce style qui flirte allègrement avec le jazz et la soul, Sade Adu fait montre, une fois de plus, de son immense talent.
- Bien entendu, si l’on ne devait en retenir qu’un seul, The Sweetest Taboo se démarquerait naturellement tant cette chanson est un hit absolu. Cependant, n’allez pas croire que Promise ne possède pas d’autres titres majeurs : Is It a Crime?, War of the Hearts, You're Not the Man, Jezebel, Fear ou Maureen sont de superbes chansons…
- Jazz, de la soul, une pop sophistiqué mais, surtout, un formidable mélange des genres qui n’a rien perdu de sa force, malgré les quatre décennies écoulées.
 
Points Négatifs :
- Il est indéniable que Never as Good as the First Time est un titre sympathique, cependant, son coté pop dénote grandement au vu de toutes les autres chansons de cet opus.
- Bon, là, à moins d’être totalement allergique au style musical de cet album ou d’être un fan obtus d’un genre précis et de détester les autres – bref, d’être un sacré intégriste – je ne vois pas ce que l’on peut trouver comme défauts à Promise !?
 
Ma note : 8,5/10