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dimanche 9 octobre 2022

Saga – Tome 10


Saga – Tome 10

Alors qu'elle célèbre ses dix ans, Hazel et sa mère Alana parcourent toujours la galaxie clandestinement et parviennent, parfois, à trouver un semblant d'apaisement. Installée dans un havre de paix en forêt, la petite famille tente de maintenir une stabilité, malgré la crise d'adolescence prématurée d'Hazel. Mais une menace bien plus grande que les velléités de résistance liées au jeune âge plane sur la famille. Une fois de plus, la guerre fratricide que se livrent les peuples de l'Univers menace tout équilibre.
 

Saga – Tome 10
Scénario : Brian K. Vaughan
Dessins : Fiona Staples
Encrage : Fiona Staples
Couleurs : Fiona Staples
Couverture : Fiona Staples
Genre : Science-Fiction, Space Fantasy
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Saga – Vol 10
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 05 octobre 2022
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 07 octobre 2022
Nombre de pages : 176

Liste des épisodes
Saga 55-60
 
Mon avis :
 Quatre années, quatre longues années pour que, enfin, j’ai eu droit, comme beaucoup d’autres lecteurs, à la suite de ce qui est, sans aucune discussion possible, un des comics parmi les plus aboutis si ce n’est, tout simplement, le meilleur, de la décennie écoulée, je veux, bien entendu, parler du génialissime et inimitable Saga. Œuvre du duo composé de Brian K. Vaughan pour ce qui est du scénario et de Fiona Staples pour ce qui est des dessins, Saga, comics multirécompensée au fil des années, avait été mis en pause, donc, fin 2018, après un neuvième volume dramatique à souhait – mine de rien, nous avions fait nos adieux à deux des protagonistes principaux, le Prince Robot IV et Marko. Forcément, pour les nombreux fans de l’œuvre du sieur Vaughan et de Fiona Staples, l’attente avait été longue, très longue même et, entre ce neuvième volet et ce dixième, paru il y a tout juste quelques jours, le monde aura tout de même connu la pandémie de Covid-19 avec son fameux confinement, la guerre en Ukraine et même, il y a quelques semaines, le décès de la Reine Elisabeth II ! Une éternité plus tard, ou presque, ce fut donc avec un plaisir certain et un enthousiasme tout aussi important que je me suis replongé dans l’univers de Brian K. Vaughan et la première chose qui saute aux yeux, dès les premières pages même, c’est que malgré les quatre années écoulées, Saga est toujours aussi excellent ! Sans grande surprise, nous avons tout de même droit à un saut narratif de trois années et si certains des protagonistes ne reviennent pas tout de suite dans ce dixième album, pour la plupart d’entre eux, ils sont bel et bien au rendez vous et, ma foi, c’est un véritable plaisir que de retrouver Hazel, désormais âgée de dix ans, ainsi que sa mère, Alana, devenu veuve comme chacun sait. Au près de ce duo principal, de nouveaux protagonistes, hauts en couleurs, font leur apparition et, une fois de plus, nous avons droit à une belle flopée de personnages hauts en couleurs, ce, qu’ils soient amenés à durer dans le temps ou non – car comme chacun sait avec Saga, n’importe qui peut y passer à n’importe quel moment ! Naturellement, je ne rentrerais pas dans les détails du scénario et n’en dirais pas plus, me contentant, plutôt, que d’affirmer que malgré les quatre années écoulées, malgré ce dramatique neuvième tome et malgré les nouveaux enjeux en court, Saga est toujours aussi bon. Bref, cela aura valut le temps d’attendre surtout que, à présent, on se doute bien que l’attente entre chaque volet ne sera pas aussi longue, alors, comme j’ai coutume de le dire : vivement la suite !
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir, incommensurable, de retrouver la suite de Saga après quatre longues années d’attente ! Mine de rien, il s’en est passé des choses entre la sortie du neuvième et celle du dixième tome, mais bon, malgré le temps écoulé, la qualité est toujours au rendez vous et ce comic confirme, une nouvelle fois, qu’il reste un des meilleurs du genre à l’heure actuelle !
- Un saut narratif dans le temps, le plaisir de retrouver une bonne partie du casting avec de nouveaux enjeux en court, quand aux nouveaux protagonistes, disons qu’ils marquent déjà les esprits, ce, qu’ils soient amenés à durer dans le temps ou non.
- Scénaristiquement, cela reste toujours aussi captivant et dès les premières pages, on est rapidement mis dans le bain, finalement, comme si les quatre années écoulées n’avaient pas eu lieu…
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a strictement rien à redire : Fiona Staples livre une prestation fidèle a ce qu’elle nous a habitué depuis une bonne décennie, c’est-à-dire, tout simplement parfaite !
 
Points Négatifs :
- Sans grande surprise, ce dixième tome de Saga permet surtout aux lecteurs de se replonger dans l’histoire et à son auteur, le sieur Vaughan, de nous présenter les nouveaux enjeux en court. Les choses vraiment sérieuses risquent de débuter par la suite même si, pour ce que l’on a eu ici, c’est du tout bon !
- Le style de Fiona Staples est tout de même un peu particulier et ne plaira peut-être pas au grand public, mais bon, cela reste une affaire de gouts personnels…
 
Ma note : 8,5/10

lundi 29 août 2022

Tom Strong – Tome 2


Tom Strong – Tome 2
 
Bien loin de son île natale, où ses parents s'adonnaient à toute sorte d'expérience scientifique, Tom Strong est maintenant devenu un homme, ou plutôt un surhomme ! Bravant tous les dangers au service de la justice, il défend le peuple au péril de sa vie, nous assurant rebondissements et aventures en tout genre !
 

Tom Strong – Tome 2
Scénario : Alan Moore, Peter Hogan, Geoff Johns, Mark Schultz, Steve Aylett, Brian K. Vaughan, Ed Brubaker, Michael Moorcock, Joe Casey, Steve Moore
Dessins : Chris Sprouse, Jerry Ordway, John Paul Leon, Pascal Ferry, Shawn McManus, Peter Snejbjerg, Duncan Fegredo, Ben Oliver, Paul Gulacy
Encrage : Karl Story, Trevor Scott, Richard Friend, Jerry Ordway, Hope & Friend, John Dell, John Paul Leon, Pascal Ferry, Shawn McManus, Peter Snejbjerg, Duncan Fegredo, Ben Oliver, Jimmy Palmiotti
Couleurs : Dave Stewart, Wildstorm FX, Michelle Madsen, JD Mettler, Jose Villarrubia
Couverture : Chris Sprouse
Genre : Super-Héros
Editeur : DC Comics
Titre en vo : Tom Strong – vol 2
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : anglais
Parution : 20 avril 2010
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 07 juin 2019
Nombre de pages : 488
 
Liste des épisodes
Tom Strong 20-36
 
Mon avis :
 Comme je l’avais souligné dans la critique du premier volet de Tom Strong, cette œuvre d’Alan Moore est, en apparence, pour le moins pittoresque : à mille lieux d’un certain Watchmen qui, en son temps, aura littéralement révolutionné le genre superhéroique et aura inspiré bien d’autres auteurs qui, par la suite, auront créer des histoires plus sombres, plus violentes, notre sympathique Tom Strong, héros positif s’il en est, avec son coté un peu naïf et son manichéisme assumé en aura dérouté plus d’un. Pourtant, comme c’est souvent le cas chez Alan Moore, les choses sont à la fois plus simples et plus compliquées qu’il n’y parait – oui, les deux à la fois. Formidable hommage à l’age d’or des comics où les choses étaient bien plus simples et où il n’y avait guère besoin de se prendre la tête, Tom Strong fut, en quelque sorte, la réponse de Moore a une décennie, les années 90, où l’extrême violence avait prit le pas sur tout le reste et où la frontière entre héros et vilains était pour le moins mince. Le lecteur lambda, bien entendu, en aura été perturbé devant le coté gnangnan – apparent de la chose – l’amateur de comics éclairé, lui, y aura vu un sympathique retour aux sources, Tom Strong étant une belle déclaration d’amour a une époque littéralement révolue. Forcément, je ne pouvais pas faire l’impasse sur la suite et la fin des aventures de la famille Strong et, ma foi, après avoir apprécié le premier volume, j’ai été plutôt emballé par ce second volet. Bien entendu, tout ce que j’ai put dire de bien au sujet de cette œuvre est valable ici, du coup, je ne vais pas me répéter inutilement, me contentant de souligner la principale différence, notable au demeurant, c’est-à-dire, qu’Alan Moore n’officie que partiellement au scénario – dans le premier arc, le meilleur, et la fin. Ainsi, dans ce second volet de Tom Strong, nous avons tout un tas de grands noms des comics – Brian K. Vaughan, Ed Brubaker, par exemple – et même un certain Michael Moorcock – qui entraine notre héros dans une aventure qui est un beau pastiche de son cycle du Champion Eternel – qui, chacun, donnent leur vision du personnage. Certes, l’ensemble alterne entre le très bon et le tout juste sympathique, mais bon, au final, l’absence de Moore ne se fait guère sentir et cette suite de Tom Strong apparait comme étant une belle réussite. Bref, si vous avec apprécier le premier volume, si vous êtes fans d’Alan Moore et si vous avez une passion pour les pulps et l’age d’or des comics, ne passez pas votre chemin, cela serait faire l’impasse sur une œuvre qui n’est peut-être pas un chef d’œuvre mais qui vous fera passer, à coup sur, un très bon moment !
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de se plonger dans la suite et la conclusion de l’une des œuvres les plus atypiques d’Alan Moore puisque, ici, nous avons affaire a un formidable hommage aux comics de l’âge d’or, avec leurs héros positifs, leur manichéisme, leur amour et leur foi en la science… du moins, en apparence puisque la pate Moore est bel et bien présente.
- Hommage à l’âge d’or des comics, aux pulps, aux films de SF des années 50, aux nanards érotiques avec des femmes nazis, a la JLA et, dans un sens plus large – comme à chaque fois chez Moore – à la culture populaire dans son sens le plus large. Bref, un comics qui ravira les amateurs éclairés.
- Le premier arc narratif, celui d’une Terre parallèle avec un Tom Strong noir, est une pure réussite. Le meilleur moment de cet album, indéniablement !
- Alan Moore n’officie pas sur l’intégralité des épisodes et il y a bon nombre de scénaristes – y compris Michael Moorcock, ce qui ravira les fans de ce dernier – et, dans l’ensemble, ceux-ci nous livrent de très bons épisodes, s’appropriant chacun, de belle manière, l’univers de Tom Strong.
- Pour ce qui est des dessins, il y a moult dessinateurs et s’il y aurait certaines choses au sujet de certains, dans l’ensemble, c’est du très bon !
 
Points Négatifs :
- Comme souvent chez Moore, posséder de bonnes bases en histoire des comics et, dans un sens plus large, en culture populaire, s’avère nécessaire pour mieux saisir toutes les subtilités de ce Tom Strong, sans parler, bien entendu, des nombreuses références qui parsèment les 500 pages de cet album.
- Pour ce qui est des dessins, il y a moult dessinateurs et si la plupart sont très bons, ce n’est pas le cas de tout le monde !
- Quelques épisodes un poil plus moyens que les autres et une conclusion plutôt singulière.
- Ce héros très propre sur lui, ces histoires en apparence simples, ce manichéisme assez présent risque de rebuter bon nombre de lecteurs qui prendront tout cela au premier degré.
 
Ma note : 8/10

vendredi 29 avril 2022

Paper Girls – Tome 6


Paper Girls – Tome 6
 
Les voyages à travers l'espace-temps se multiplient pour Erin, Mac, Tiffany et KJ mais ne se ressemblent pas. Après avoir survécu à leur odyssée temporelle, du fond des âges au terrifiant Cleveland ultra-futuriste de 2171, les Paper Girls Mac, KJ, Tiff et Erin embarquent sans le savoir pour leur dernier voyage. Séparées à travers différentes époques, toutes devront localiser une brèche dans le continuum espace-temps qui pourrait leur permettre de rentrer chez elles, en 1988.
 

Paper Girls – Tome 6
Scénario : Brian K. Vaughan
Dessins : Cliff Chiang
Encrage : Cliff Chiang
Couleurs : Matt Wilson
Couverture : Cliff Chiang
Genre : Aventure, Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Paper Girls – Vol. 6
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 01 octobre 2019
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 02 avril 2021
Nombre de pages : 136

Liste des épisodes
Paper Girls 26-30
 
Mon avis :
 En raison de l’épidémie de Covid-19 qui, comme chacun sait, frappa le monde début 2020 et suite au confinement qui suivit entre mars et mai 2020 – le seul, l’unique, le vrai, pas les adaptations ridicules qui ont lieue depuis et qui ne servent qu’a prolonger, inutilement, les contraintes – la parution du sixième et dernier tome de Paper Girls connu pas mal de retard, un an donc, même si, sur ce blog, cela ne s’est guère remarqué vu que je vous ai proposer l’intégralité des critiques de la saga du sieur Brian K. Vaughan depuis le début de ce mois d’avril. Et donc, pour en venir à ce sixième et dernier volet de Paper Girls, que pouvons nous dire à son sujet ? Et bien, disons que si cette œuvre n’est pas aussi aboutit que peut l’être Saga, maitre étalon de Vaughan, je peux affirmer, sans problème, que je n’ai nullement été déçu ! Ainsi, sans attendre monts et merveilles de cette ultime virée avec Paper Girls, force est de constater que le sieur Vaughan nous livre, ici, une conclusion qui est plus qu’acceptable à sa saga fantastique qui flirte si bien avec les années 80 : nos héroïnes se perdent pour mieux se retrouver, nous avons droit à pas mal d’explications attendues, les diverses intrigues se concluent plutôt bien et, ma foi, le dernier épisode réussit même à être assez touchant tout en étant suffisamment efficace pour que l’on quitte ce comics sur une bonne note. Bref, ici, on en oublierait presque les petits défauts de la série, on passera de coté les quelques tics d’écriture de Brian K. Vaughan et on se contentera d’apprécier, comme il se doit, une conclusion fort agréable qui aura été, finalement, à l’image de ce comics depuis ses débuts, c’est-à-dire, une œuvre sympathique, sans prise de tête, sans prétention et qui m’aura fait passer de bons moments, ce qui, ma foi, est déjà pas mal…
 

Points Positifs
 :
- Une bonne conclusion pour Paper Girls, un comics qui ne restera certes pas dans les annales mais qui n’en fut pas moins une œuvre plutôt sympathique, plaisante à suivre, et qui aura été un bel hommage aux années 80 et aux productions de l’époque, ce, même si, au fil des épisodes, des thématiques plus modernes auront été abordées.
- Scénaristiquement, Brian K. Vaughan aura sut nous tenir en haleine du début à la fin, ce, tout en nous captivant avec un récit rythmé et haut en couleur. Ainsi, dans avec cette conclusion, nous quittons nos héroïnes de la plus belle des manières après de nouvelles péripéties oh combien captivantes.
- Les dessins de Cliff Chiang ne sont pas extraordinaires, selon moi, mais collent bien à cette œuvre.

Points Négatifs :
- Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, Paper Girls est une œuvre sympathique mais loin d’être le truc de l’année ou un incontournable – comme peut l’être Saga par exemple. Bref, c’est plaisant, ça se lit bien mais sans plus…
- Comme je l’ai souligné à chaque fois depuis le début de la série, le style de Cliff Chiang ne plaira pas à tout le monde même si tout cela reste une affaire de gouts personnels.

Ma note : 7,5/10

lundi 25 avril 2022

Paper Girls – Tome 5


Paper Girls – Tome 5
 
Perché sur le toit d’un immeuble futuriste, Mac, Kaje, Erin, Tiffany et son double viennent de réchapper de justesse à une attaque. Elles viennent d’atterrir dans une ville du futur qu’elles ont du mal à identifier d’abord puis, en observant les tours, elles reconnaissent la ville de Cleveland. Elles remarquent aussi que les forces de l’ordre perchées sur des dinosaures volants ne les remarquent pas. A priori, elles sont quasiment invisibles pour les gens du futur. Elles prennent maintenant la direction de la bibliothèque et se fondent dans la foule. Soudain, elles se font interpeler par une dealeuse qui semble parler une langue bien étrange. Elle leur propose tout un tas de produits à vendre. Elle se fait aussitôt repérer par la police qui se dirige vers elle. Un échange de tir a lieu puis une explosion. Mac, Tiffany et les autres s’échappent et filent en direction de la bibliothèque. C’est devenu un endroit bien étrange et les filles tentent de trouver une bibliothécaire. Elles arrivent alors dans une salle où se dresse l’arbre de la connaissance. Mac hésite et touche une pomme de l’arbre afin de poser des questions. L’arbre leur apprend qu’elles sont en 2171…
 

Paper Girls – Tome 5
Scénario : Brian K. Vaughan
Dessins : Cliff Chiang
Encrage : Cliff Chiang
Couleurs : Matt Wilson
Couverture : Cliff Chiang
Genre : Aventure, Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Paper Girls – Vol. 5
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 11 décembre 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 17 mai 2019
Nombre de pages : 136
 
Liste des épisodes
Paper Girls 21-25
 
Mon avis :
 Cinquième volume, donc, de Paper Girls et la première chose que l’on peut se dire, c’est que le plaisir de retrouver nos quatre adolescentes livreuses de journaux et, désormais, voyeuses temporelles, est toujours au rendez vous. Alors certes, il ne faut pas se leurrer : aussi sympathique soit Paper Girls, nous n’avons pas affaire, ici, à un chef d’œuvre, Brian K. Vaughan ayant fait bien mieux par ailleurs – doit-on nommer Saga ? Cependant, malgré ce constat, comment ne pas reconnaitre la fraicheur de ce comics, comment ne pas reconnaitre que les héroïnes sont toujours aussi attachantes et que, scénaristiquement parlant, le sieur Vaughan maitrise à merveille son sujet, sachant nous tenir en haleine avec ses multiples voyages à différentes époques, ses nombreuses versions de nos héroïnes, a différents âges, mais aussi, les rebondissements, assez conséquents et inattendus qui jalonnent son intrigue. Du coup, après l’an 2000, traité dans le quatrième tome, nos héroïnes partent pour un futur très lointain, retrouvent un personnage perdu de vu depuis un lointain passé, ont droit a quelques révélations, cela, tandis que deux d’entre elles finissent par faire ce qui… ma foi, était attendu… le passé étant, visiblement écrit et comme on ne peut pas vraiment le modifier… Bref, on passe un bon moment à la lecture de ce cinquième tome de Paper Girls, c’est terriblement rafraichissant et même si ce n’est pas un chef d’œuvre, eh bien, c’est suffisamment sympathique pour que l’on attende la suite avec impatience !
 

Points Positifs
 :
- La suite d’une série franchement sympathique et qui reste toujours aussi plaisante à lire. Il faut dire que Brian K. Vaughan maitrise plutôt bien son sujet et rend, avec Paper Girls, un fort bel hommage a tout un tas de créations des années 80 comme Les GooniesE.T., etc.
- Scénaristiquement, l’auteur sait nous tenir en haleine, tout en nous captivant avec un récit rythmé et haut en couleur. Ainsi, dans ce volume, nous avons droit à quelques révélations surprenantes quant a l’identité de certains protagonistes.
- Les dessins de Cliff Chiang ne sont pas extraordinaires, selon moi, mais collent bien à cette œuvre.
 
Points Négatifs :
- Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, Paper Girls est une œuvre sympathique mais loin d’être le truc de l’année ou un incontournable – comme peut l’être Saga par exemple. Bref, c’est plaisant, ça se lit bien mais sans plus…
- Pas facile de s’y retrouver, par moments, avec tous ces personnages – surtout que l’on a droit a quelques versions des mêmes protagonistes.
- Le style de Cliff Chiang ne plaira pas à tout le monde.
 
Ma note : 7/10

dimanche 17 avril 2022

Paper Girls – Tome 4


Paper Girls – Tome 4
 
Tiffany tente de trouver de l’aide auprès d’un policier. Elle est seule et veut, à tout prix, retrouver ses amies. Le policier l’emmène avec lui dans sa voiture, c’est alors que Tiffany remarque le combat de machines gigantesques, des sortes de Transformers, qui sèment le chaos en se combattant. Pourtant, il semble qu’elle soit la seule à voir ces machines se détruire, le policier, lui, ne voit rien et la fait monter dans sa voiture. Pendant ce temps, ses amies, Erin, Mac et KJ se trouvent dans une galerie commerciale sans savoir à quelle époque elles ont atterri. Elles croisent alors deux garçons qui sortent d’un magasin avec un téléviseur volé. Ces deux là leur apprennent que c’est l’an 2000 et qu’ils profitent du bug du millénaire pour se servir. Soudain, ils entendent un bruit sourd d’explosion et partent en courant. KJ sait que ce n’est pas la fin du monde puisqu’ils ont déjà été en 2016, une chose est sûre maintenant pour elle, il faut retrouver leur amie Tiff. Au même moment, la voiture de police transportant Tiff percute le pied d’un des robots géants. Le policier n’a pas vu l’obstacle visiblement. Tiffany s’en sort et sauve le policier inconscient…
 

Paper Girls – Tome 4
Scénario : Brian K. Vaughan
Dessins : Cliff Chiang
Encrage : Cliff Chiang
Couleurs : Matt Wilson
Couverture : Cliff Chiang
Genre : Aventure, Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Paper Girls – Vol. 4
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 04 avril 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 17 août 2018
Nombre de pages : 136
 
Liste des épisodes
Paper Girls 16-20
 
Mon avis :
 Ce qu’il y a de bien avec Paper Girls, œuvre du sieur Brian K. Vaughan, c’est que si l’on sait parfaitement depuis ses débuts que nous n’avons pas du tout affaire au truc du siècle, on prend toujours autant de plaisir a suivre les mésaventures temporelles de notre quatre héroïnes, anciennes distributrices de journaux. Ainsi, après les années 80 – d’où les jeunes filles étaient originaires – a un futur plus ou moins proche – pour nous – sans oublier un petit tour du coté de la préhistoire, ce quatrième tome nous entraine en plein passage de l’an 2000, ce qui, ma foi, rappellera bien des souvenirs a certains des lecteurs – souvenez vous du fameux bug qui devait provoquer l’apocalypse, on en rigole aujourd’hui mais certains prenaient cela très au sérieux ! Bref, Vaughan continue à balloter ses héroïnes au fil du temps, les déstabilisant sans cesse, surtout lorsqu’elles font face a des versions d’elles mêmes plus âgées, comme c’est le cas ici. Au passage, l’auteur en profite pour faire quelques révélations sur cette singulière guerre entre ancêtres et descendants du futur, ce qui ne peut qu’éveiller notre curiosité même si, il faut le reconnaitre, pour le moment, tout cela reste encore un peu obscur… Ajoutons à cela une tournure scénaristique dans l’air du temps – une des jeunes filles commence à assumer sa préférence pour la gente féminine – mais qui n’est pas désagréable sans oublier, bien entendu, une certaine dose d’humour et l’on obtient, une fois de plus, un tome qui confirme tout le bien que l’on pouvait penser de cette fort sympathique bande dessinée. Certes, Paper Girls n’est pas du même niveau que Saga, maitre étalon du genre pour ce qu’il en est des créations de Vaughan, mais bon, tant que cela restera aussi plaisant à lire, pourquoi bouder notre plaisir ?
 

Points Positifs
 :
- La suite d’une série franchement sympathique et qui reste toujours aussi plaisante à lire. Il faut dire que Brian K. Vaughan maitrise plutôt bien son sujet et rend, avec Paper Girls, un fort bel hommage a tout un tas de créations des années 80 comme Les GooniesE.T., etc.
- Scénaristiquement, il y a quelques avancées comme ces quelques révélations sur le conflit temporel qui a lieu et où sont mêlées nos héroïnes. De plus, pour ce qui est de l’une d’entre elles, on a droit à une évolution dans l’air du temps mais qui n’est pas désagréable.
- Ah, le fameux bug de l’an 2000 qui, bien entendu, rappellera bien des souvenirs a ceux et celles qui ont vécus le passage au troisième millénaire.
- Les dessins de Cliff Chiang ne sont pas extraordinaires mais je trouve qu’ils collent bien à cette œuvre.
 
Points Négatifs :
- Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, Paper Girls est une œuvre sympathique mais loin d’être le truc de l’année ou un incontournable – comme peut l’être Saga par exemple. Bref, c’est plaisant, ça se lit bien mais sans plus…
- Une des héroïnes s’avère être lesbienne : perso, cela ne me gène nullement et cela apporte même un plus a l’intrigue, cependant, cela semble un peu trop dans l’air du temps.
- Le style de Cliff Chiang qui ne plaira pas a tout le monde.
 
Ma note : 7/10

lundi 11 avril 2022

Paper Girls – Tome 3


Paper Girls – Tome 3
 
KJ se réveille un peu brusquement des suites d'un cauchemar. Elle et ses amies sont arrivées dans un lieu et une époque inconnus des suites du saut temporel provoqué par la curieuse machine. Erin est en train de lire les bandes dessinées d'un journal, éclairée par la lumière du feu de camp, espérant trouver des indices sur leur localisation. Alors que KJ reprend doucement ses esprits, elle voit que Tiffany est couchée près du feu, mais que Mac manque à l'appel. Cette dernière est partie à la rivière, une lampe torche à la main. Alors qu'elle arrive auprès du rivage, une jeune femme, visiblement une indigène, la tient en joue avec son arc, portant un bébé dans le dos. KJ et les autres arrivent avant que le pire ne se produise. Elles ne comprennent pas la langue parlée par l'agresseuse qui, bien qu'elle semble avoir leur âge, est la mère de l'enfant. Tout d'un coup, du bruit se fait entendre dans les feuillages alentours. Un monstre sort des fourrées et les attaque. Mac est projetée dans l'eau, suivie de près par KJ qui saute pour sauver son amie. Les autres, quant à elle, parviennent à vaincre le monstre. Plus loin, dans la forêt sauvage, une machine temporelle apparaît...
 

Paper Girls – Tome 3
Scénario : Brian K. Vaughan
Dessins : Cliff Chiang
Encrage : Cliff Chiang
Couleurs : Matt Wilson
Couverture : Cliff Chiang
Genre : Aventure, Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Paper Girls – Vol. 3
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 08 août 2017
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 06 octobre 2017
Nombre de pages : 160
 
Liste des épisodes
Paper Girls 11-15
 
Mon avis :
 Tandis qu’avec Saga, Brian K. Vaughan aura, en quelque sorte, révolutionné le petit monde des comics en remettant a l’honneur le space-opéra mais mis a la sauce moderne et sans la moindre concession, avec Paper Girls, l’auteur préfère nous livrer une œuvre moins ambitieuse, certes, mais qui, en mettant a l’honneur les œuvres de fictions des années 80, n’en reste pas moins plutôt sympathique et, au demeurant, fort agréable a lire – surtout pour ceux et celles qui, ayant connu cette décennie, peuvent repérer les multiples références qui parsèment chaque épisode. Ainsi, après un premier volume qui nous présentait les protagonistes et le synopsis de ce comics puis, un second tome qui entrainait nos héroïnes dans un futur qui était, pour nous autres lecteurs, notre propre présent, dans ce troisième album de Paper Girls, Brian K. Vaughan continue a balloter ses protagonistes dans le temps en envoyant ses héroïnes dans le passé, en pleine préhistoire. Bien évidement, cela, a priori, n’a rien de bien original et les allers retour dans le passé et le futur sont la condition sine qua non de toute œuvre traitant du voyage dans le temps, cependant, là où l’auteur réussit parfaitement son coup, c’est que, sans avoir créer un chef d’œuvre absolu, il faut en convenir, Paper Girls n’en reste pas moins toujours aussi efficace dans son genre, c’est-à-dire : nous divertir et nous faire passer un bon moment ! Ainsi, dans ce lointain passé qui occupe l’intégralité des lieux de ce troisième tome de la saga, nos quatre jeunes filles vont rencontrer une adolescente qui essaie de protéger son fils des mains des trois hommes qui l’ont violée, affronter quelques créatures locales, faire la rencontre d’une exploratrice du temps, se rendre compte que, justement, les allers retours entre les époques semblent légions et même, pour deux d’entre elles, commencer a ressentir des sentiments particuliers. Le lecteur, ravis, n’en perdra pas une miette et parviendra a la dernière page en ayant passé un fort agréable moment, ce qui, ma foi, est le principal. Bref, troisième essai et troisième réussite pour ce Paper Girls, sans nul doute l’une des BD les plus sympas du moment !
 

Points Positifs
 :
- Brian K. Vaughan continue à balloter ses héroïnes dans le flux temporel et, cette fois ci, leur fait faire un petit tour du coté de la préhistoire. Un dépaysement plutôt conséquent au vu des deux premiers volumes.
Paper Girls reste toujours aussi plaisant à lire et demeure indéniablement comme étant un fort sympathique divertissement : c’est fun, sans prise de tête, et alors, si vous êtes un vieux de la vieille, ce genre de récits faits a la manière de ceux des années 80 vous rappellera bien des souvenirs.
- Nos quatre héroïnes, toujours égales à elles mêmes… et un rapprochement à venir, apparemment, pour deux d’entre elles…
- Entre la jeune mère qui essaie de protéger son enfant, l’exploratrice du temps et les trois hommes des cavernes bestiaux, il y a peut de nouveaux personnages, mais bon, au moins, ceux-ci sont efficaces.
- Le style de Cliff Chiang est plutôt clivant et ne plaira pas a tout le monde, cependant, je trouve qu’il colle plutôt bien a l’ambiance de la série.
 
Points Négatifs :
- Ne nous emballons pas non plus : comme je l’ai déjà dit, Paper Girls est une bande dessinée hautement sympathique, fort plaisante, mais est fort loin d’être un chef d’œuvre, loin de là. Un divertissement avant toute chose, ce qui est déjà bien, mais ceux et celles qui sont plus exigeants passeront probablement leur chemin.
- Comme je l’ai dit, le style de Cliff Chiang est clivant, donc, s’il plaira a certains, ce ne sera pas le cas pour d’autres qui le trouveront probablement un poil simpliste…
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 6 avril 2022

Paper Girls – Tome 2


Paper Girls – Tome 2
 
Juin 2016, il est presque 5 heures du matin lorsqu'Erin Tieng roule en direction de son boulot. En chemin, elle a sa sœur au téléphone, toutes les deux évoquent l'état de santé de leur mère. Soudain, sur la route, trois adolescentes se retrouvent dans la lumière de ses phares. L'une d'elle prend la parole. Elle dit s'appeler Erin Tieng, être livreuse de journaux et avoir besoin d'aide pour une de ses amies. La conductrice descend et ne comprend pas. C'est elle Erin ! Après quelques vérifications dont certains secrets que seule elle peut connaître, elle en déduit que l'adolescente n'est autre qu'elle-même et qu'elle vient du passé. L'adulte décide alors de les ramener chez elle et de réfléchir ensemble à la meilleure façon de trouver KJ. Là-bas, les trois paper girls hallucinent devant les progrès de la technologie. Alors qu'elles voient la télévision, un flash spécial annonce que des lumières aveuglantes se sont produites au dessus de la Terminal Tower. Les filles doivent se rendre au plus vite sur place...
 

Paper Girls – Tome 2
Scénario : Brian K. Vaughan
Dessins : Cliff Chiang
Encrage : Cliff Chiang
Couleurs : Matt Wilson
Couverture : Cliff Chiang
Genre : Aventure, Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Paper Girls – Vol. 2
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 06 décembre 2016
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 17 mars 2017
Nombre de pages : 160
 
Liste des épisodes
Paper Girls 6-10
 
Mon avis :
 Sans atteindre les sommets narratifs d’un Saga, probablement l’un des meilleurs comics de ces dernières années, le premier volume de Paper Girls, œuvre du sieur Brian K. Vaughan avait sut attirer l’attention d’une frange du public, et ce, de par sa légèreté, son coté rétro assumé – encore et toujours les années 80 – et son inspiration qui rappelait aux plus agés d’entre nous des films comme Les Goonies. Alors bien entendu, dans ce second volume, l’effet de surprise est passé et le lecteur est désormais familier avec les protagonistes de cette histoire de science-fiction abracadabrantesque, retrouvant avec plaisir les quatre jeunes héroïnes, ou plutôt, trois d’entre elles puisque l’un des membres du casting brille par sa quasi-absence. A sa place, une autre version de l’une des jeunes filles, la Erin Tieng de 2016, car oui, nos jeunes filles se retrouvent propulsées dans leur futur, à notre époque, et la rencontre des deux Erin nous vaut quelques scènes plutôt amusantes. Le récit, lui, est sans surprise, c’est-à-dire que Vaughan nous entraine une fois de plus dans une intrigue où l’aventure s’écrit avec un a majuscule et où on ne s’ennui pas une seule seconde ; après, il faut reconnaitre que tout cela est plutôt léger et qu’il faut prendre Paper Girls pour ce qu’il est, c’est-à-dire, un divertissement sans prise de tête et qui ne révolutionnera en aucune façon le monde des comics, loin de là. Mais bon, comme on prend toujours autant plaisir a la lecture des péripéties de nos jeunes héroïnes, comme certaines scènes sont franchement loufoques – des tardigrades géants, il fallait oser – comme en plus, deux Erin ne suffisaient pas et qu’il y en a une troisième et que, par-dessus le marché, la jeune Mac saura nous émouvoir en apprenant une terrible nouvelle, pourquoi bouder son plaisir et ne pas profiter de cette sympathique série qu’est Paper Girls !?
 

Points Positifs
 :
- Une série qui ne paye pas de mine, sympathique et toujours aussi plaisante a lire. Il faut dire que Brian K. Vaughan maitrise plutôt bien son sujet et a sut nous pondre un BD qui sent bon les films d’aventures des années 80.
- Deux, non, trois versions de Erin, des Tardigrades géants, de l’aventure, de l’humour et même de l’émotion – il faut dire que ce qu’apprend Mac, ça marque les esprits !
- On quitte les années 80 pour basculer de plein pied en 2016 et la vision qu’on les jeunes héroïnes de notre époque est plutôt bien trouvée.
- Le style de Cliff Chiang peut paraitre simpliste de prime abord, pourtant, il colle plutôt bien a l’ambiance de l’ensemble.
 
Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre que Paper Girls est avant toute chose un agréable divertissement et que cette BD ne révolutionnera en aucune façon la face des comics, loin de là. C’est léger, ça se lit bien, mais sans plus.
- Avec son inspiration très marquée années 80, Paper Girls en possède les qualités comme les défauts. Et puis, il risque de laisser de marbre un certain public qui ne possède pas les références pour ne pas avoir connu cette décennie.
- Les dessins de Cliff Chiang collent bien à l’ambiance de cette BD, cependant, ils risquent de ne pas plaire à tout le monde et certains les jugeront trop simpliste.
- L’effet de surprise des débuts est passé.
 
Ma note : 7/10