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jeudi 31 mars 2022

L'Habitant de l'Infini – Tome 15


L'Habitant de l'Infini – Tome 15
 
Samouraï sans maître errant sur les routes du Japon médiéval, Manji est immortel. Afin d'expier les crimes commis lorsqu'il était au service d'un cruel seigneur, il porte en lui un mystérieux ver qui guérit ses plus terribles blessures et ne recouvrera sa mortalité qu'après avoir occis mille scélérats. Son chemin croise alors celui de Lin, une jeune femme en quête de vengeance. Séparée encore une fois de Manji, Lin croise la route des deux nouveaux combattants de l’Ittôryû, tandis que l’Immortel, prisonnier dans les geôles du Mugairyû, subit de terribles séances de torture destinées à lui arracher le ver qui lui offre son pouvoir de régénération. L’occasion d’apprécier à nouveau les talents de bretteur hors norme de Kagimura, le puissant maître de cette école de sabre.
 

L'Habitant de l'Infini – Tome 15
Scénariste : Hiroaki Samura
Dessinateur : Hiroaki Samura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Action, Samouraïs, Drame
Titre en vo : Mugen no jūnin vol.15
Parution en vo : 23 janvier 2004
Parution en vf : 24 avril 2006
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Casterman
Nombre de pages : 240
 
Mon avis :
 Indéniablement, les volumes de L’Habitant de l’Infini se succèdent et continuent, inlassablement, à nous surprendre de plus en plus. Il faut dire que, alors que nous sommes arrivés à la moitié de la saga, son auteur, Hiroaki Samura nous prouve une nouvelle fois à quel point celle-ci est tout simplement un incontournable du genre et aurait mérité – je pense ne pas me tromper en affirmant cela – d’être davantage connue du grand public qui lui préfère des œuvres plus modernes, plus enfantines – désolé mais c’est le cas – et, fatalement, moins somptueuses… Car bon, comment dire, après un quatorzième volume qui avait, comme la plupart de ses prédécesseurs – si ce n’est tous – marqués les esprits des fans de ce manga, ce nouveau tome, le quinzième, donc, part dans une direction complètement différente et s’intéresse particulièrement au sort de Manji, tombé entre les mains des hommes du gouvernement, ces derniers étant commandés d’une main de maitre par le charismatique et puissant Kagimura. Ainsi, notre héros, une fois de plus séparé de la jeune Lin – qui, au passage, fait la rencontre d’un couple pour le moins singulier et qui risque de lui attirer des ennuis – va subir moult expériences médicales destinées à percer le secret de son immortalité. Celles-ci occupent une bonne partie de ce quinzième volume et nous permettent, accessoirement, de faire la connaissance de nouveaux protagonistes – dont un médecin aux méthodes peu orthodoxes et qui a parfait ses connaissances en Europe – et de mettre en lumière le terrifiant Kagimura qui semble reléguer, au vu de sa puissance, tous les combattants aperçus jusqu’ici loin derrière lui… Bref, vous l’avez compris, encore un très bon tome de L’Habitant de l’Infini, un manga qui, jusqu’à présent, confirme qu’il est, tout simplement, un des meilleurs de ces trois dernières décennies, ce qui, ma foi, au vu de la concurrence, est une belle prouesse alors, une fois de plus, comment ne pas conclure cette critique en criant bien haut : vivement la suite !
 

Points Positifs
 :
- Encore un bon tome de cet excellent manga qu’est L’Habitant de l’Infini et qui confirme, une fois le plus, tout le bien que l’on peut penser de l’œuvre du sieur Hiroaki Samura : des affrontements spectaculaires, des retournements de situations innatendu, un scénario toujours aussi captivant, de nouveaux protagonistes charismatiques, bref, que demander de plus ?!
- Pas de combats spectaculaires dans ce quinzième volume mais une intrigue qui avance petit à petit et, surtout, le plat de résistance de ce tome, je veux, bien entendu, parler des sombres expériences médicales subies par Manji qui est tombé dans les mains des hommes du gouvernement.
- Comme je le souligne à chaque fois, la partie graphique est une des grandes forces de ce manga. Il faut dire que le mangaka maitrise à merveille son style qui alterne entre crayonnés fort audacieux et planches détaillées de toutes beautés. Un pur régal !
- Sympa de débuter ce volume avec l’intégralité du casting déjà apparu depuis les débuts du manga : cela nous aide à nous rappeler un peu qui est qui…
- Encore une fort belle couverture avec, au demeurant, une Lin plus sexy que jamais.

Points Négatifs :
- Comme je l’ai déjà souligné à quelques reprises, il commence à avoir tellement de protagonistes qu’il est facile de s’y perdre par moments. Rien de bien grave, certes, mais bon…
- Une histoire de vengeance, des duels au sabre spectaculaires, des samouraïs, un geste de fantastique, des antagonistes charismatiques et surpuissants, un héros badass qui protège une jeune fille, une petite dose d’humour, manga oblige… mouais, tout cela est loin d’être franchement original, il faut le reconnaitre…

Ma note : 7,5/10

mercredi 30 mars 2022

Black Science – Mnestérophonie


Black Science – Mnestérophonie
 
Chaque choix ou événement quantique crée une infinité de dimensions. En se basant sur cette théorie, Grant McKay a créé un objet surnommé le Pilier qui permet de voyager à travers ces couches parallèles. Après divers tests concluants, le scientifique prépare une première expédition avec son épouse, ses enfants et des collègues, sauf que les choses ne vont pas se dérouler comme prévu… Après bien des péripéties, Grant et Sara se sont retrouvés et sont partis à la recherche de leurs enfants, Pia et Nate, dans toutes les dimensions et leurs versions alternatives ont fait de même. Seulement, s'ils ne renoncent pas tous à cette quête, le multivers risque de s'effondrer. Alors qu'ils avaient atteint la dimension originelle, le cœur de l'Oignon, et abandonné tout espoir de les retrouver, leurs enfants refont surface en les téléportant dans leur vaisseau. Peut-être est-ce bientôt la fin du cauchemar pour la famille McKay ?
 

Black Science – Mnestérophonie
Scénario : Rick Remender
Dessins : Matteo Scalera
Encrage : Matteo Scalera
Couleurs : Moreno Dinisio
Couverture : Matteo Scalera
Genre : Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Black Science – No Authority But Yourself
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 05 novembre 2019
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 28 février 2020
Nombre de pages : 168
 
Liste des épisodes
Black Science 39-43
 
Mon avis :
 Si Rick Remender est, sans nul doute, un des auteurs de comics parmi les plus talentueux actuellement, s’il y a bien une de ses séries qui sort nettement du lot, c’est bel et bien Black Science. Pas forcément pour les bonnes raisons d’ailleurs car bon, comment dire… depuis ses débuts et tout au long de celle-ci, le lecteur le mieux disposé du monde aura eu droit a un synopsis complexe, que l’on peut qualifier d’exigeant, où il aura accompagner un formidable antihéros bourré de défauts mais terriblement humain, Grant McKay, dans une multitudes de Terres parallèles, en quête des siens et de rédemption, rédemption que, au vu de sa personnalité, de son égo, il ne peux tout a fait obtenir. Bref, Black Science aura été, de bout en bout, une œuvre absolument pas destinée au grand public, quelque chose d’unique, presque, et qui, si les thèmes de prédilections de Remender sont bien entendu au rendez vous – rapports familiaux compliqués, relations entre père et fils – pousse encore plus loin le jusqu’au boutisme de son auteur. A œuvre aussi spéciale, aussi marquante, il fallait, bien évidement, un final à la hauteur de celle-ci, un final qui satisferait à la fois les fans mais aussi, et c’est le plus important, qui soit en parfaite adéquation avec tout ce que le lecteur aura connu jusqu’à alors… Bonne nouvelle, ce final, nous l’avons eu, Remender nous proposant un condensé proche de la perfection pour cette fort belle conclusion de Black Science, quelque chose d’énorme, qui nous surprendra de fort belle manière, qui nous donnera, encore une fois, à réfléchir, sur le sens de la vie, sur notre relation aux autres, à nos proches, à notre famille et à nos propres aspirations. Remender étant un auteur sans concessions, il saura nous rappeler, jusqu’au bout, à quel point son héros, Grant McKay, est un indécrottable insatisfait, un éternel enfant rebelle a toute autorité et qui ne saura pas accepter le bonheur, ce, uniquement parce que celui-ci lui aura été donné par sa némésis. Histoire de mieux remuer le couteau dans la plaie, nous assistons, médusés, a ce qu’aurait put être la vie rêvée de notre héros, si seulement celui-ci… à moins que, éternel recommencement, deux univers coexistent devant les deux choix qu’avaient à effectuer Grant : être heureux ou pas… Bref, une conclusion magistrale pour une saga qui n’aura peut-être pas plu a tout le monde mais qui, j’en suis sur, restera comme étant une des plus originales de son auteur…
 

Points Positifs
 :
- Une conclusion magistrale et en parfaite adéquation avec tout ce que l’on connaissait de Black Science depuis ses débuts. Rick Remender pousse son jusqu’au boutisme jusqu’au bout et nous livre une belle métaphore sur ce qu’est le sens de la vie, la recherche du bonheur et de l’essentiel mais aussi – car cela est au cœur de ce comics – pourquoi, malgré tout, certains individus ne le trouveront jamais… tout simplement parce qu’ils sont incapables de l’accepter…
- Malgré son coté fantastique assumé, Black Science aura été une œuvre bien plus profonde qu’on l’aurait imaginé et qui nous aura donné l’occasion, tout au long de sa parution, de nous faire réfléchir sur nous-mêmes, sur nos relations aux autres, etc.
- Pour ce qui est des dessins, le style de Matteo Scalera peut-être clivant, cependant, si vous appréciez son style – ce qui est mon cas – c’est un pur régal et, histoire de confirmer tout le bien que je pense de cet artiste, son travail sur ses ultimes épisodes de Black Science aura été proche de la perfection !
- Un dernier tome bien plus long que d’habitude, ce qui, ma foi, est une bonne nouvelle vu que, en tant normal, ceux de Black Science étaient bien trop court…
 
Points Négatifs :
- Comme je l’aurai souligné tout au long de mes critiques des différents tomes de Black Science, ce comics est une œuvre complexe, très complexe et l’aura été jusqu’au bout. Exigeante, elle n’aura pas été, de bout en bout, destinée au grand public qui, j’en suis perdu, se sera perdu très rapidement dans les méandres d’un scénario d’une complexité rare…
 
Ma note : 8,5/10

mardi 29 mars 2022

En Thérapie – Saison 2


En Thérapie – Saison 2
 
Banlieue parisienne, mai 2020, le confinement vient tout juste de s’achever, la pandémie de Covid-19 tient le monde en haleine et Philippe Dayan est sous pression. Après la mort du policier d'élite Adel Chibane, son père a décidé de porter plainte et confronte Philippe. Celui-ci a rendez-vous avec Inès, une brillante avocate quadragénaire, qui instruit un dossier de non-assistance à personne en danger impliquant le psychanalyste. Elle prépare ce dernier sans ménagement à l’épreuve de la comparution qui l’attend, non sans avoir pris soin de lui rappeler qu’elle a été brièvement sa patiente une vingtaine d’années plus tôt. Dayan découvre alors avec étonnement les raisons qui poussent la jeune femme à souhaiter venir le consulter à nouveau…
 

En Thérapie – Saison 2
Réalisation : Éric Toledano, Olivier Nakache, Agnès Jaoui, Arnaud Desplechin, Emmanuelle Bercot, Emmanuel Finkiel
Scénario : Clémence Madeleine-Perdrillat, Mary Arnaud, Elise Benroubi, Maya Haffar, Clara Lemaire Anspach, Nils-Antoine Sambuc, Eric Toledano, Olivier Nakache
Musique : Yuksek
Production : Les Films du poisson, Arte, Federation Entertainment, Ten Films
Genre : Drame
Titre en vo : En Thérapie – Saison 2
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : Arte
Diffusion d’origine : 30 mars 2022
Langue d'origine : français
Nombre d’épisodes : 35 x 25 minutes
 
Casting :
Frédéric Pierrot : Dr Philippe Dayan
Eye Haïdara : Inès
Aliocha Delmotte : Robin
Suzanne Lindon : Lydia
Jacques Weber : Alain
Charlotte Gainsbourg : Claire
Agnès Jaoui : Rebecca
Clémence Poésy : Léonora
Pio Marmaï : Damien
Clémence Coullon : Anouk
Sharif Andoura : Maître Rousseau
Carole Bouquet : Esther
Dominique Valadié : la présidente
Christian Benedetti : le procureur
Carole Franck : l’avocate d’Audrey
Elsa Bougerie : la greffière
Milo Machado Graner : Adam Dayan, le fils de Philippe
Louise Labèque : Lisa Dayan, la fille de Philippe
Juliette Duret : la femme d'Adel
 
Mon avis :
 Cela avait été, sans aucune contestation possible, une des séries les plus surprenantes du début de l’année 2021, une série que je n’attendais absolument pas, qui avait pourtant pour elle le fait d’être française – et je ne vais pas vous mentir, les séries françaises et moi, ce n’est pas vraiment une histoire d’amour – et qui, malgré cela, s’était avérée être une bonne, que dis-je, une indéniable réussite. Bien entendu, c’est de En Thérapie que je vous parle, série du duo composé des sieurs Éric Toledano et de Olivier Nakache et qui, en s’inspirant – oui, le concept n’était pas d’eux – d’une œuvre israélienne à succès, BeTipul, avait sut conquérir un certain public amateur de fictions disons, plus complexes qu’en temps normal – d’un autre coté, c’est une production Arte donc il fallait s’attendre à une série aux antipodes des productions d’outre-Atlantique. Cependant, après visionnage des 35 épisodes qui avaient composé cette première saison, j’étais pour le moins dubitatif quand a l’intérêt d’une suite : après tout, cette saison se suffisait, quelque part, à elle-même et j’avais du mal à voir ce que de nouveaux épisodes pouvaient apporter de plus à celle-ci ? Pourtant, ce fut tout de même avec un certain enthousiasme que je me suis lancé dans le visionnage de la seconde saison de En Thérapie, confiant, un an plus tard, que cette suite ne me décevrait nullement et, ma foi, au vu du résultat, force est de constater que non seulement je n’ai pas regretté d’avoir retenté l’expérience En Thérapie, que non seulement cette seconde saison se justifiait amplement mais que, également, celle-ci, par moments, fut presque supérieure à sa devancière ! Ce constat est-il une surprise ? Ma foi, oui et non. Oui car ce n’est jamais facile, pour une série, de revenir en deuxième saison sans décevoir, surtout au vu du concept de ce En Thérapie. Non car, qualitativement, en visionnant ces 35 nouveaux épisodes, je me suis rendu compte que oui, ceux-ci se justifiaient amplement et que, finalement, une seconde voir une troisième saison pouvaient ne pas nuire à cette série décidément pas comme les autres, ce, même si le concept reste toujours plutôt simple : à nouveau, nous suivons sur plusieurs semaines les séances entre un psychanalyste et ses patients. Bref, vous l’avez compris, si vous avez apprécié la première saison de En Thérapie, cette nouvelle saison ne vous décevra nullement, bien au contraire : vous retrouverez avec plaisir tous les éléments qui vous avaient plu dans la première saison, quand au nouveau casting, disons qu’il est encore plus intéressant dans cette suite. Quant à l’éventualité d’une troisième saison ? Ma foi, au vu de la conclusion du dernier épisode, on dirait bien que celle-ci est prévue et, en toute sincérité, cette fois ci, je reconnais qu’une suite a de quoi apporter encore de très bonnes choses à une série qui mérite largement le détour !
 

Points Positifs
 :
- Si la première saison de En Thérapie s’était avérée être une réussite indéniable, il apparait que cette nouvelle saison n’a pas grand-chose à lui envier et que, quelque part, elle réussit même la gageure de presque la supplanter, qualitativement parlant. Du coup, c’est toujours un plaisir que de suivre ces nouvelles séances de psychanalyse qui vont nous tenir en haleine tout au long de ces 35 épisodes.
- Un casting de qualité et qui est pour beaucoup pour la réussite de cette seconde saison : naturellement, Frédéric Pierrot est toujours impeccable dans le rôle principal, quand à ses patients, disons que Eye Haïdara, Suzanne Lindon et Jacques Weber sont très bons, quand au jeune Aliocha Delmotte, il est surprenant.
En Thérapie est, bien entendu, une série qui nous amène à en connaitre davantage sur la psychanalyse mais, également, dans un sens plus large, à nous poser des questions sur les doutes et les faiblesses de tout à chacun ainsi que l’importance du dialogue.
- Une mise en scène très sobre, très proche du théâtre mais qui n’en reste pas moins parfaite. Nul besoin de plus pour une telle série.
 
Points Négatifs :
- Même si, dans l’ensemble, j’ai bien aimé cette seconde saison de En Thérapie, je dois reconnaitre que certains épisodes sont un peu en deçà, qualitativement parlant et que l’on n’échappe pas, par moments, à quelques longueurs. Des défauts déjà présents dans la première saison, il faut le rappeler.
- Aussi bonne soit cette série, cela reste une œuvre qui n’est pas destinée au grand public qui risque de trouver tout cela trop longuet, sans rythme et terriblement bavard. Bien entendu, cela reste une affaire de gouts personnels mais il faut le souligner…
- Une Charlotte Gainsbourg un peu apathique au vu de sa prestation.
 
Ma note : 7,5/10

lundi 28 mars 2022

Live Seeds


Live Seeds
 
Nick Cave and the Bad Seeds

1 - The Mercy Seat (Nick Cave, Mick Harvey) 4:43
2 - Deanna (Nick Cave) 4:42
3 - The Ship Song (Nick Cave) 4:18
4 - Papa Won't Leave You, Henry (Nick Cave) 6:28
5 - Plain Gold Ring (Earl Burroughs) 5:03
6 - John Finn's Wife (Nick Cave) 5:43
7 - Tupelo (Nick Cave, Barry Adamson, Mick Harvey) 6:05
8 - Brother, My Cup Is Empty (Nick Cave) 3:13
9 - The Weeping Song (Nick Cave) 3:59
10 - Jack the Ripper (Nick Cave) 3:49
11 - The Good Son (Nick Cave) 4:27
12 - From Her to Eternity (Nick Cave, Anita Lane, Barry Adamson, Blixa Bargeld, Hugo Race, Mick Harvey) 4:53
13 - New Morning (Nick Cave) 3:22
 

Live Seeds
Musicien : Nick Cave and the Bad Seeds
Parution : 28 septembre 1993
Enregistré : 1992 – 1993
Durée : 60:35
Genre : Post-Punk, Rock Alternatif
Producteur : Nick Cave and the Bad Seeds
Label : Mute

Musiciens :
Nick Cave : chant, orgue, piano
Blixa Bargeld : guitare, chœurs
Mick Harvey : guitare, xylophone, chœurs
Martyn Casey : basse guitare, chœurs
Conway Savage : piano, orgue, chœurs
Thomas Wydler : batterie
The Cruel Sea : chœurs
 
Mon avis :
 Déçu par la production de David Briggs sur Henry's Dream, Nick Cave publie ce live peu après la tournée de promotion de cet album, afin de rendre justice aux chansons qu'il estime gâchées par un traitement ne rendant pas les émotions qu'il souhaitait véhiculer sur ce disque. Les Bad Seeds ont presque trouvé leur formation définitive, et c'est donc un groupe d'une rare cohérence que l'on peut entendre à l'œuvre sur ce live. Pour ceux qui avaient besoin de la preuve que les Bad Seeds sont de vraies bêtes de scène, ce disque est pour vous ! Les grands moments qui font d'un concert de Nick Cave une expérience inoubliable, sont là : de l'ouverture – The Mercy Seat et son crescendo cataclysmique – jusqu'à l'adieu apaisé emprunté à Tender Prey – New Morning – ce concert enregistré sur diverses dates de la tournée se vit comme un tour en montagnes russes sans ceinture de sécurité, où chaque virage peut être fatal. Des morceaux comme Papa Won't Leave You Henry ou John Finn's Wife, prennent ici toute leur ampleur dramatique, et on imagine sans peine le chanteur possédé par ses mots, les genoux au sol vivant pleinement chaque syllabe lui sortant de sa gorge meurtrie par sa vie tourmentée. A noter ici l'étonnante relecture du magnifique Plain Gold Ring chanté naguère par la divine Nina Simone, et prenant sous l'égide des Bad Seeds une telle tournure dramatique que l'on pourrait jurer qu'il s'agit là d'un morceau original du groupe. Ce document définitif sur la maîtrise artistique du groupe peut ressembler à une sorte de bilan, tant tout ici semble mis en œuvre pour prouver que l'australien ne sait pas seulement écrire des chansons, mais qu'il sait aussi les mettre en scène. Voici donc un live aux allures de bilan de mi-parcours, qui permettra aux néophytes de se voir confrontés au répertoire varié et cohérent d'un groupe, que l'on peut qualifier d'original et de fascinant.
 

Points Positifs
 :
- Pour un premier live, Nick Cave, toujours aussi bien accompagné par ses Bad Seeds, nous offre un excellent opus qui, indéniablement, ravira les fans de l’australien. Il faut dire que, entre l’énergie brute du groupe qui l’accompagne et un Cave complètement habité, c’est un pur régal que d’écouter ce Live Seeds.
- Que cela soit pour les fans ou les néophytes, cet album est un beau petit best-of, en live, des premières années du groupe.
- Des versions pour le moins intéressantes de certaines des chansons les plus connues de Nick Cave de l’époque.
 
Points Négatifs :
- Bon, cela reste un album live, avec les qualités et les défauts qui vont avec, c’est-à-dire que, si vous rechercher de la nouveauté, ce n’est pas ici que vous la trouverez, mais bon, c’est assez normal.
- On ne peut pas vraiment dire que la pochette de l’album soit une grande réussite, de plus, elle ressemble un peu trop à Exile on Main Street des Rolling Stones pour être honnête…
 
Ma note : 7,5/10

dimanche 27 mars 2022

A Star Is Born


A Star Is Born
 
Jackson Maine se produit dans des concerts qui se vendent bien tout en ayant des problèmes d'alcool et d’addictions qu'il cache au public. Son principal soutien et manager n'est autre que son demi-frère aîné Bobby qui s'occupe de lui. Ally Campana est une jeune autrice-compositrice qui travaille comme serveuse avec son ami Ramon, tout en chantant dans un bar de Drag Queens. Après un concert au Coachella Festival, Jackson arrive dans ce même bar pour boire et découvre Ally qui chante La Vie en Rose. Impressionné par son talent, il partage un verre avec elle. Ally lui révèle qu'elle n'a jamais poursuivi de carrière professionnelle car les gens de l'industrie lui ont trop souvent dit qu'elle avait un nez trop grand et qu'elle n'arriverait jamais à rien. Jackson lui avoue trouver cela séduisant et lui propose d'écrire des chansons ensemble. Elle le ramène chez elle, où elle vit avec son père veuf, Lorenzo, qui dirige un service de chauffeurs avec ses amis. Jackson demande à Ally de venir à son concert le soir même, mais elle refuse malgré l'insistance de Lorenzo. Elle change finalement d'avis et emmène Ramon avec elle. Jackson demande à Ally de chanter avec lui sur scène. Après hésitation, elle cède et finit par être adulée sur les réseaux sociaux grâce à son interprétation de Shallow.
 

A Star Is Born
Réalisation : Bradley Cooper
Scénario : Bradley Cooper, Eric Roth, Will Fetters
Musique : Lady Gaga, Bradley Cooper, Lukas Nelson, Diane Warren, Anthony Rossomando, Mark Ronson
Production : Warner Bros., Live Nation Productions, Metro-Goldwyn-Mayer, Peters Entertainment, Gerber Pictures, Joint Effort
Genre : Drame, Musical, Romance
Titre en vo : A Star Is Born
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 03 octobre 2018
Durée : 136 mn
 
Casting :
Lady Gaga : Ally Campana
Bradley Cooper : Jackson Maine
Sam Elliott : Bobby Maine, le demi-frère de Jackson
Rafi Gavron : Rez Gavron, le producteur d'Ally
Andrew Dice Clay : Lorenzo Campana, le père d'Ally
Dave Chappelle : Noodles, l'ami de Jackson
Anthony Ramos : Ramon, l'ami d'Ally
Michael Harney : Wolfe, un ami de Lorenzo
Rebecca Field : Gail
Michael D. Roberts : Matty
Alec Baldwin : Alec Baldwin
Halsey : Halsey
Willam Belli : Emerald
Greg Grunberg : Le chauffeur de Jackson
DJ Shangela Pierce : Le chauffeur de salle de la soirée Drag Queen
Promise of the Real : Les musiciens de Jackson
 
Mon avis :
 Ce fut, indéniablement, un des films qui fit le plus parler de lui il y a de cela quatre ans, en 2018, un truc énorme selon les médias et les critiques, le long métrage qu’il fallait absolument voir et dont les critiques, comme le public, louaient les performances du duo principal, c’est-à-dire, Bradley Cooper – acteur mais pas chanteur – et Lady Gaga – chanteuse mais pas actrice – bref, un film à voir, ne serais-ce que pour satisfaire ma curiosité et me rendre compte, par moi-même, si tout le tapage fait autour de A Star Is Born était justifié… Bon, inutile de tourner plus longtemps autour du pot, inutile de laisser pour la fin de ma critique mon avis à l’égard de ce film et allons droit au but : non, je n’ai pas aimé A Star Is Born, non, mille fois non… je l’ai trouvé niais, pathétique par moments, sans saveur, tellement prévisible, limite ridicule et je suis sortit de ces plus de deux heures de souffrance indicibles avec la bien curieuse impression que je ne suis pas arriver à saisir la justification de tant de louanges a son égard !? Car bon, comment dire… si vous avez plus de douze ans, si vous êtes une midinette sans grande expérience cinématographique, si vous êtes une vieille fille qui n’a jamais connu la vie de couple et crois encore au prince charmant, si vous êtes fans de vieilles niaiseries imbéciles comme Pretty WomanGhost ou Dirty Dancing, alors oui, A Star Is Born est fait pour vous et vous ravira, vous transportera dans une belle histoire larmoyante où une rock star sur le déclin rencontre une pauvre fille inconnue, se rend compte de son talent, tombe amoureux, la fait connaitre avant que, par la force des choses, cette dernière finisse par s’émanciper, vivre sa propre carrière tandis que lui-même, poursuit sa lente descente aux Enfers… Un scénario d’une simplicité infantile et qui tient sur un timbre poste, qui sent le déjà-vu à plein nez mais qui s’avère être terriblement efficace pour peu que l’on soit fan du genre. Bien évidement, je n’attendais pas grand-chose de A Star Is Born, je savais parfaitement que ce ne serait pas un grand film, mais bon, là où j’ai été surpris, c’est de m’apercevoir a quel point celui-ci est mauvais selon mes critères… Reste, tout de même, la performance du duo principal où Lady Gaga nous prouve qu’elle peut être une actrice mais aussi, chanter de bonnes chansons, et, surtout, celle de Bradley Cooper qui s’est mis à la chansonnette ici et qui, ma foi, est fort crédible dans son rôle de vieille rock star alcoolique. Insuffisant, bien entendu, pour sauver les meubles, mais bon, au moins, je ne pouvais pas nier que ces deux-là ont fait ici une belle performance d’acteurs et que, s’il y avait une seule chose à sauver dans ce film, ce serait celle-ci…
 

Points Positifs
 :
- S’il y a une chose que l’on ne peut enlever à ce film, c’est la performance de son duo principal, Bradley Cooper et Lady Gaga. Le premier, simple acteur, s’est mis au chant et a la guitare et est, effectivement, très bon dans son rôle de vieille gloire du rock sur le déclin. La seconde, bien meilleur chanteuse qu’on pourrait le penser de prime abord, apparait ici comme une actrice plutôt bonne et crédible.
- Musicalement, il y a du très bon dans A Star Is Born et, effectivement, on ne peut nier que les interprétations de Bradley Cooper et Lady Gaga méritent le détour. Quand a Shallow, oui, c’est une belle chanson.
- Le premier tiers du film, sans être enthousiasmant, se laisse plus ou moins regarder…
- Les fans de Promise of the Real – et ceux de Neil Young – seront ravis de retrouver leur groupe favori dans ce film.
 
Points Négatifs :
- Un scénario qui tient sur un timbre poste, une intrigue tellement prévisible qu’elle en devient navrante, des raccourcis par foison, des personnages stéréotypés au possible, une flopée de bons sentiments et de dialogues pour le moins niais. Bref, A Star Is Born en presque un cas d’école de tout ce qui ne faut pas faire dans un film !
- Une fois passer le premier tiers, c’est à une brutale descente aux Enfers auquel nous avons droit : ainsi, de moyen, le film devient mauvais puis carrément pathétique pour ne pas dire nul !
- Un postulat de départ tellement usé et abusé que, au bout d’un moment, a moins d’être un parfait néophyte en la matière, il est impossible de ne pas avoir l’impression d’avoir déjà vu tout cela mille fois auparavant.
- Même la logique brille par son absence, ainsi, prenons l’exemple le plus flagrant, c’est-à-dire, celui de l’héroïne : au départ, c’est une chanteuse de talent qui, musicalement parlant, est très typé rock puis, soudainement, lorsque sa carrière démarre, elle change du tout au tout et nous fait du… Lady Gaga avec des danseurs ridicules et un son digne de la plus belle soupe moderne. Pourquoi ? Eh ben, on ne le sait pas et rien, absolument rien ne le justifie !
- Un film impossible à voir si vous n’êtes pas une adolescente de moins de douze ans, une vieille fille sans aucune expérience sentimentale ou un amateur de niaiseries sentimentales a la Dirty Dancing ou a la Ghost
- Les cheveux orange de Lady Gaga.
 
Ma note : 3,5/10

samedi 26 mars 2022

Bohemian Rhapsody


Bohemian Rhapsody
 
En 1970, Farrokh Bulsara, un immigré parsi, est étudiant en art et travaille comme bagagiste à l'aéroport de Londres-Heathrow. Un soir, dans une petite boîte de nuit, il découvre sur scène le groupe de rock Smile, alors composé du guitariste Brian May, du batteur Roger Taylor et du chanteur-bassiste Tim Staffell. Ce dernier annonce aux deux autres qu'il a décidé de quitter la formation pour rejoindre un autre groupe qui lui semble plus prometteur. Après le concert, Farrokh se présente à Brian May et Roger Taylor, qui sont alors dépités. Ils ne prennent pas au sérieux ce jeune homme au look étrange et Roger Taylor, alors étudiant en médecine dentaire, se moque même de sa denture si particulière, mais Farrokh leur fait une démonstration de ses capacités en chant qui les fait changer d'avis. Après des débuts hésitants, ils sont rejoints par le bassiste John Deacon. Le groupe se renomme Queen, alors que Farrokh choisit comme nouveau nom Freddie Mercury, malgré les réticences de son père. Le groupe commence à se faire remarquer, notamment par les performances scéniques de Freddie, qui demande par ailleurs en mariage Mary Austin, une vendeuse de vêtements qu'il fréquente depuis plusieurs mois et qui l'aide à créer ses costumes de scène.
 

Bohemian Rhapsody
Réalisation : Bryan Singer
Scénario : Anthony McCarten, Peter Morgan
Musique : John Ottman, Queen
Production : GK Films, New Regency Pictures, Queen Films Ltd., Tribeca Productions
Genre : Biopic, Musical
Titre en vo : Bohemian Rhapsody
Pays d'origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 24 octobre 2018
Durée : 134 mn
 
Casting :
Rami Malek : Farrokh Bulsara, devenu Freddie Mercury
Lucy Boynton : Mary Austin, la compagne de longue date de Freddie Mercury
Gwilym Lee : Brian May
Ben Hardy : Roger Taylor
Joe Mazzello : John Deacon
Allen Leech : Paul Prenter, le manager personnel de Freddie
Aaron McCusker : Jim Hutton, le petit-ami de Freddie Mercury
Aidan Gillen : John Reid, le premier manager de Queen
Tom Hollander : Jim « Miami » Beach, le second manager
Mike Myers : Ray Foster, le premier producteur de Queen chez EMI
Ace Bhatti : Bomi Bulsara, le père de Freddie Mercury
Meneka Das : Jer Bulsara, la mère de Freddie Mercury
Priya Blackburn : Kashmira Bulsara, la sœur de Freddie Mercury
Neil Fox-Roberts : M. Austin, le père de Mary Austin
Dermot Murphy : Bob Geldof
Dickie Beau : Kenny Everett
Philip Andrew : Reinhold Mack
Matthew Houston : Larry Mullen Jr.
Jack Roth : Tim Staffell, le chanteur-bassiste du groupe Smile
Michelle Duncan : Shelley Stern, une journaliste à la conférence de presse
Jess Radomska : Cheryl
Max Bennett : David
Jorge Leon Martinez : un technicien de tournée
Adam Lambert : un camionneur
Tim Plester : RT Baker
Kieran Hardcastle : le bagagiste à l'aéroport d'Heathrow
Ross Green : le premier reporter
Martin Oelbermann : le journaliste TV allemand
Ian Gabriel Dumdum : le médecin de l'hôpital
Matt Greenwood : le jeune homme à la clinique
 
Mon avis :
 Mal aimé de la presse rock française pendant bien des années, le groupe Queen, qui n’en n’avait strictement rien à secouer, au demeurant, de l’avis de journalistes bobos parisiens, n’en fut pas moins, indéniablement, un des plus grands de tous les temps. Ainsi, du début des années 70 a la mort de son charismatique chanteur, Freddie Mercury, en 1991, Queen fut un des maitres étalons du rock britannique, un groupe hors-norme, inclassable, au talent certain et dont le sort tort, finalement, aux yeux de quelques aigris, fut, finalement, d’être populaire – comme si cela était une tare, pauvres fous ! Le temps, bien entendu, depuis le décès de Freddie Mercury étant passé, la popularité du groupe, elle, aux yeux des fans de l’époque, n’en restait pas moins importante, ce qui permit a certains d’avoir l’idée – pourquoi pas – de proposer un biopic, au cinéma, sur la vie du chanteur, vie qui, au vu de la personnalité de ce dernier, de sa mort tragique – dans les grandes lignes, Mercury fut la première grande star mondiale a mourir du sida – de son indéniable talent et de la valeur de Queen, possédait donc suffisamment d’éléments pour, peut-être pas en faire un chef d’œuvre – chose toujours difficile avec un biopic – mais, au moins, un bon film. Bien évidement, le projet était pour le moins casse-gueule car bon, forcément, les fans de Queen – et ils sont encore nombreux – attendaient ce long métrage au tournant et, ma foi, malgré pas mal de critiques, force est de constater que ce Bohemian Rhapsody s’en sort plutôt bien… Bon, déjà, passons outre les différences avec la réalité et les arrangements avec cette dernière : après tout, c’est le lot commun de chaque biopics et je ne trouve pas que cela nuit énormément a l’intérêt du film de savoir si oui ou non Freddie connaissait le groupe avant de remplacer le chanteur ou s’il s’est mis a genoux ou pas en tendant sa bague de fiançailles a Mary Austin, je laisse ces petits détails sans intérêt a ceux qui souhaitent, uniquement, déglinguer ce film. Ensuite, il y a la problématique comme quoi Bohemian Rhapsody serait trop gay ou pas assez : franchement, vous vous doutez bien que dans certains pays, ce film soit une hérésie tandis que pour les associations LGBT les plus extrémistes, prétendre que Freddie Mercury chopa le sida car il couchait a droite ou a gauche, est de l’homophobie – pourtant, comment dire si, en effet, le sida se propagea parce que les gens ne se protégeaient pas du temps de l’amour libre… Non, tout cela, quelque part, ce n’est pas important, non, ce qui compte, c’est de savoir si ce film est, dans l’ensemble, plutôt fidèle à la vie de Freddie Mercury et de Queen, s’il nous montre, grosso modo, la montée en puissance d’un groupe génial et si, sans qu’il nous fasse sauter au plafond, il nous rappelle, par le biais des multiples chansons qui parsèment celui-ci, a quel point Queen fut, indéniablement, un des groupes majeurs de la fin du vingtième siècle et que ses titres sont, tout simplement, intemporels. Dans l’ensemble, c’est le cas, alors, pour une fois, ne nous prenons pas la tête, sachons apprécier ce que l’on nous propose et puis, replongeons nous, après, dans la discographie de Queen, car bon, comment dire… c’est un peu difficile de ne pas avoir envie d’écouter un de leurs albums après ce film !
 

Points Positifs
 :
- Un biopic plutôt réussi et qui revient, de manière plutôt convaincante, sur la vie de Freddie Mercury et le destin de Queen, sans nul doute un des groupes de rock britanniques les plus importants de tous les temps. Bref, Bohemian Rhapsody est un excellent film pour les vieux fans du groupe mais permettra, également, à un public plus jeune, de découvrir, qui sait, le groupe !?
- Il est évident de reconnaitre que Rami Malek est plutôt impressionnant et crédible dans son interprétation de Freddie Mercury, or, c’était loin d’être gagner au vu de la carrure du personnage.
- Pour ce qui est du reste du casting, celui-ci est plutôt bon, quand aux autres membres de Queen, disons que leurs interprètes sont, eux aussi, plutôt bons dans l’ensemble.
- Un biopic sur un groupe de rock, forcément, cela nous offre une bande originale excellente !
- Le concert de Queen, lors de Live Aid, qui nous ait proposé dans son intégralité est une bonne manière de conclure ce film. Mine de rien, ce fut alors un événement majeur en son temps, même si le temps à tendance à nous le faire oublier…
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, entre ce qui nous est proposé à l’écran et la réalité, il y a pas mal de différences, il faut en convenir et, quelque part, c’est le lot de chaque biopics. Forcément, cela généra certains, d’autres moins, mais bon, Bohemian Rhapsody est un film, pas un documentaire.
- Les homophobes trouveront, bien entendu, que ce film est beaucoup trop gay.
- Les associations LGBT les plus extrémistes trouveront, bien entendu, que ce film n’est pas assez gay.
 
Ma note : 7,5/10