Tender
Prey
Nick
Cave and the Bad Seeds
1 - The Mercy Seat (Nick Cave / Mick Harvey) 7:17
2
- Up Jumped the Devil (Nick Cave / Mick Harvey /
Roland Wolf / Blixa Bargeld / Kid Congo Powers) 5:16
3
- Deanna (Nick Cave) 3:45
4
- Watching Alice (Nick Cave) 4:01
5
- Mercy (Nick Cave) 6:22
6
- City of Refuge (Nick Cave) 4:48
7
- Slowly Goes the Night (Nick Cave) 5:23
8
- Sunday's Slave (Nick Cave) 3:40
9
- Sugar Sugar Sugar (Nick Cave / Mick Harvey) 5:01
10
- New Morning (Nick Cave) 3:46
Tender Prey
Musicien
: Nick
Cave and the Bad Seeds
Parution
: 19 septembre 1988
Enregistré : Août
1987 – Janvier 1988
Durée : 54:34
Genre
: Post-Punk
Producteur : Nick
Cave and the Bad Seeds
Label
: Mute
Records
Musiciens :
Nick
Cave : chant, harmonica, piano, orgue Hammond,
vibraphone, tambourin
Mick
Harvey : guitare acoustique and guitare
électrique, piano, orgue, xylophone, basse, batterie, percussions,
programmation, chœurs
Blixa
Bargeld : guitare, slide guitare, chœurs
Roland
Wolf : guitare, piano, orgue
Kid
Congo Powers : guitare, chœurs
Thomas
Wydler : batterie
Audrey
Riley : cordes, arrangements
Chris
Tombling : cordes
Hugo
Race : guitare, chœurs
Ian
Davis : chœurs
Gini
Ball : cordes
Mon
avis : Après Your
Funeral, My Trial, album de fort belle qualité mais peut-être un poil
moins abouti que ses prédécesseurs, selon moi, je poursuis ma plongée dans la
longue et fructueuse discographie du grand Nick Cave et de ses Bad Seeds avec
un cinquième opus, un certain Tender Prey, qui est, pour la petite
histoire, un des meilleurs de la carrière de l’australien et de son groupe.
Sortit naturellement, en 1988, un peu dans l’indifférence générale aux yeux du
grand public, ce qui peut paraitre, avec du recul, assez incroyable – mais bon,
comme chacun sait, entre les gouts de ce fameux grand public qui préfère
toujours des musiciens disons plus conventionnels et la qualité à proprement
parler, il y a un monde – Tender Prey est une énième
confirmation de l’immense talent du sieur Cave, chanteur et auteur génial,
sombre et torturé à souhait, pas simple d’accès pour un sou mais qui, au fil de
sa longue carrière, aura pondu pas mal de chef d’œuvres au point que l’on
puisse considérer ce dernier comme étant un des artistes majeurs de la fin du
vingtième siècle et du début du vingt-et-unième. Mais pour en
revenir a nos moutons et donc, a ce Tender Prey dont je vous
parle aujourd’hui, il faut savoir que cet album a, depuis longtemps, la faveur
des fans de la première heure du sieur Cave. Il faut dire que cet opus démarre
sur les chapeaux de roues avec l’époustouflant The Mercy Seat,
peut-être l’une des meilleures chansons de toute la carrière de Nick
Cave : pleine de sous-entendus religieux avec ce fameux « Trône
de Dieu » dont il est fait mention, le titre, bien évidement, est
en fait un long monologue d’un condamné a mort qui s’apprête a s’asseoir sur un
autre trône, la chaise électrique. Chanson extraordinaire s’il en est, The
Mercy Seat ouvre donc de fort belle manière le bal et, fort
heureusement, ce n’est pas finit puisque d’autres titres méritent le détour
tout au long de cet album : ainsi, entre Mercy, City
of Refuge, Up Jumped the Devil, Deanna ou Sugar
Sugar Sugar, on n’a guère le temps de s’ennuyer avec cet opus. Bref, un
excellent album que ce Tender Prey, incontestablement, et là, on
arrive peut-être a un point où chacun, suivant ses préférences, considérera que
celui-ci est le meilleur ou l’un des tous meilleurs de la carrière de Nick
Cave. Pour ma part même si je lui préfère d’autres albums, plus anciens ou plus
récents, je reconnais néanmoins que Tendez Prey est un superbe
opus qui mérite amplement le détour – un peu, finalement, comme quasiment tous
les albums de Nick Cave, bien entendu…
Points
Positifs :
- Un
des meilleurs albums de la longue carrière de Nick Cave et, en tous cas, un de
ceux qui met tous ses fans d’accord ou presque. Il faut dire que la qualité est
au rendez vous dans cet opus qui est quasiment parfait de bout en bout et qui
est considéré depuis longtemps comme étant un des incontournables du sieur
Cave.
- The
Mercy Seat, probablement une des toutes meilleures chansons de Nick Cave,
un titre monstrueux, bourré de références religieuses et qui nous narre les
dernières heures d’un condamné a mort. Somptueux !
-
Un opus bourré de bonnes chansons comme Mercy, City of
Refuge, Up Jumped the Devil, Deanna, Sugar
Sugar Sugar ou Slowly Goes the Night.
-
Une fois de plus, les Bad Seeds nous prouvent de fort belle manière à quel
point ces derniers étaient davantage qu’un simple groupe d’accompagnement du
sieur Cave. Après tout, musicalement parlant, ces derniers frôlent avec
l’excellence, tout simplement !
Points Négatifs :
- Il
manque peut-être à Tender Prey une certaine sophistication qui
sera plus flagrante dans les albums suivants, mais bon, ceci est peut-être
davantage une affaire de gouts personnels qu’autre chose.
-
On ne va pas se mentir, Nick Cave est un artiste au style pour le moins
particulier et il faut accrocher à son univers, à ses obsessions et je ne suis
pas sur que le grand public adhère à cette noirceur qui transparait de cet
album. Après, cela reste une affaire de gouts, bien entendu…
Ma note : 8,5/10
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