Bohemian Rhapsody
Bohemian
Rhapsody
En
1970, Farrokh Bulsara, un immigré parsi, est étudiant en art et travaille comme
bagagiste à l'aéroport de Londres-Heathrow. Un soir, dans une petite boîte de
nuit, il découvre sur scène le groupe de rock Smile, alors composé du
guitariste Brian May, du batteur Roger Taylor et du chanteur-bassiste Tim Staffell.
Ce dernier annonce aux deux autres qu'il a décidé de quitter la formation pour
rejoindre un autre groupe qui lui semble plus prometteur. Après le concert,
Farrokh se présente à Brian May et Roger Taylor, qui sont alors dépités. Ils ne
prennent pas au sérieux ce jeune homme au look étrange et Roger Taylor, alors
étudiant en médecine dentaire, se moque même de sa denture si particulière,
mais Farrokh leur fait une démonstration de ses capacités en chant qui les fait
changer d'avis. Après des débuts hésitants, ils sont rejoints par le bassiste
John Deacon. Le groupe se renomme Queen, alors que Farrokh choisit comme
nouveau nom Freddie Mercury, malgré les réticences de son père. Le groupe
commence à se faire remarquer, notamment par les performances scéniques de
Freddie, qui demande par ailleurs en mariage Mary Austin, une vendeuse de
vêtements qu'il fréquente depuis plusieurs mois et qui l'aide à créer ses
costumes de scène.
Bohemian Rhapsody
Réalisation : Bryan
Singer
Scénario : Anthony
McCarten, Peter Morgan
Musique : John
Ottman, Queen
Production : GK
Films, New Regency Pictures, Queen Films Ltd., Tribeca Productions
Genre : Biopic,
Musical
Titre
en vo : Bohemian Rhapsody
Pays
d'origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 24 octobre 2018
Durée : 134
mn
Casting
:
Rami
Malek : Farrokh Bulsara, devenu Freddie Mercury
Lucy
Boynton : Mary Austin, la compagne de longue date
de Freddie Mercury
Gwilym
Lee : Brian May
Ben
Hardy : Roger Taylor
Joe
Mazzello : John Deacon
Allen
Leech : Paul Prenter, le manager personnel de
Freddie
Aaron
McCusker : Jim Hutton, le petit-ami de Freddie
Mercury
Aidan
Gillen : John Reid, le premier manager de Queen
Tom
Hollander : Jim « Miami » Beach, le
second manager
Mike
Myers : Ray Foster, le premier producteur de
Queen chez EMI
Ace
Bhatti : Bomi Bulsara, le père de Freddie Mercury
Meneka
Das : Jer Bulsara, la mère de Freddie Mercury
Priya
Blackburn : Kashmira Bulsara, la sœur de Freddie
Mercury
Neil
Fox-Roberts : M. Austin, le père de Mary Austin
Dermot
Murphy : Bob Geldof
Dickie
Beau : Kenny Everett
Philip
Andrew : Reinhold Mack
Matthew
Houston : Larry Mullen Jr.
Jack
Roth : Tim Staffell, le chanteur-bassiste du
groupe Smile
Michelle
Duncan : Shelley Stern, une journaliste à la
conférence de presse
Jess
Radomska : Cheryl
Max
Bennett : David
Jorge
Leon Martinez : un technicien de tournée
Adam
Lambert : un camionneur
Tim
Plester : RT Baker
Kieran
Hardcastle : le bagagiste à l'aéroport d'Heathrow
Ross
Green : le premier reporter
Martin
Oelbermann : le journaliste TV allemand
Ian
Gabriel Dumdum : le médecin de l'hôpital
Matt
Greenwood : le jeune homme à la clinique
Mon
avis : Mal aimé de la presse rock
française pendant bien des années, le groupe Queen, qui n’en n’avait
strictement rien à secouer, au demeurant, de l’avis de journalistes bobos
parisiens, n’en fut pas moins, indéniablement, un des plus grands de tous les
temps. Ainsi, du début des années 70 a la mort de son charismatique chanteur,
Freddie Mercury, en 1991, Queen fut un des maitres étalons du rock britannique,
un groupe hors-norme, inclassable, au talent certain et dont le sort tort,
finalement, aux yeux de quelques aigris, fut, finalement, d’être populaire –
comme si cela était une tare, pauvres fous ! Le temps, bien entendu,
depuis le décès de Freddie Mercury étant passé, la popularité du groupe, elle,
aux yeux des fans de l’époque, n’en restait pas moins importante, ce qui permit
a certains d’avoir l’idée – pourquoi pas – de proposer un biopic, au cinéma,
sur la vie du chanteur, vie qui, au vu de la personnalité de ce dernier, de sa
mort tragique – dans les grandes lignes, Mercury fut la première grande star
mondiale a mourir du sida – de son indéniable talent et de la valeur de Queen,
possédait donc suffisamment d’éléments pour, peut-être pas en faire un chef
d’œuvre – chose toujours difficile avec un biopic – mais, au moins, un bon
film. Bien évidement, le projet était pour le moins casse-gueule car bon,
forcément, les fans de Queen – et ils sont encore nombreux – attendaient ce
long métrage au tournant et, ma foi, malgré pas mal de critiques, force est de
constater que ce Bohemian Rhapsody s’en sort plutôt bien… Bon,
déjà, passons outre les différences avec la réalité et les arrangements avec
cette dernière : après tout, c’est le lot commun de chaque biopics et je
ne trouve pas que cela nuit énormément a l’intérêt du film de savoir si oui ou
non Freddie connaissait le groupe avant de remplacer le chanteur ou s’il s’est
mis a genoux ou pas en tendant sa bague de fiançailles a Mary Austin, je laisse
ces petits détails sans intérêt a ceux qui souhaitent, uniquement, déglinguer
ce film. Ensuite, il y a la problématique comme quoi Bohemian Rhapsody serait
trop gay ou pas assez : franchement, vous vous doutez bien que dans
certains pays, ce film soit une hérésie tandis que pour les associations LGBT
les plus extrémistes, prétendre que Freddie Mercury chopa le sida car il
couchait a droite ou a gauche, est de l’homophobie – pourtant, comment dire si,
en effet, le sida se propagea parce que les gens ne se protégeaient pas du
temps de l’amour libre… Non, tout cela, quelque part, ce n’est pas important,
non, ce qui compte, c’est de savoir si ce film est, dans l’ensemble, plutôt
fidèle à la vie de Freddie Mercury et de Queen, s’il nous montre, grosso modo,
la montée en puissance d’un groupe génial et si, sans qu’il nous fasse sauter
au plafond, il nous rappelle, par le biais des multiples chansons qui parsèment
celui-ci, a quel point Queen fut, indéniablement, un des groupes majeurs de la
fin du vingtième siècle et que ses titres sont, tout simplement, intemporels.
Dans l’ensemble, c’est le cas, alors, pour une fois, ne nous prenons pas la
tête, sachons apprécier ce que l’on nous propose et puis, replongeons nous,
après, dans la discographie de Queen, car bon, comment dire… c’est un peu
difficile de ne pas avoir envie d’écouter un de leurs albums après ce
film !
Points
Positifs :
-
Un biopic plutôt réussi et qui revient, de manière plutôt convaincante, sur la
vie de Freddie Mercury et le destin de Queen, sans nul doute un des groupes de
rock britanniques les plus importants de tous les temps. Bref, Bohemian
Rhapsody est un excellent film pour les vieux fans du groupe mais
permettra, également, à un public plus jeune, de découvrir, qui sait, le
groupe !?
-
Il est évident de reconnaitre que Rami Malek est plutôt impressionnant et
crédible dans son interprétation de Freddie Mercury, or, c’était loin d’être
gagner au vu de la carrure du personnage.
-
Pour ce qui est du reste du casting, celui-ci est plutôt bon, quand aux autres
membres de Queen, disons que leurs interprètes sont, eux aussi, plutôt bons
dans l’ensemble.
-
Un biopic sur un groupe de rock, forcément, cela nous offre une bande originale
excellente !
-
Le concert de Queen, lors de Live Aid, qui nous ait proposé dans
son intégralité est une bonne manière de conclure ce film. Mine de rien, ce fut
alors un événement majeur en son temps, même si le temps à tendance à nous le
faire oublier…
Points
Négatifs :
-
Bien entendu, entre ce qui nous est proposé à l’écran et la réalité, il y a pas
mal de différences, il faut en convenir et, quelque part, c’est le lot de
chaque biopics. Forcément, cela généra certains, d’autres moins, mais
bon, Bohemian Rhapsody est un film, pas un documentaire.
-
Les homophobes trouveront, bien entendu, que ce film est beaucoup trop gay.
-
Les associations LGBT les plus extrémistes trouveront, bien entendu, que ce
film n’est pas assez gay.
Ma
note : 7,5/10
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