Dragon
Ball – Tome 17
Gohan
est en train de se transformer en singe géant sous les yeux de Végéta qui se
met alors à paniquer. Tandis que l’enfant change à vue d’œil, il tente de le
tuer mais rien n’y fait. Le Saiyan veut lui arracher la queue mais Gohan, qui
est maintenant très gros, se défend et l’assomme d’un simple coup de poing.
Mais tout comme son père, Gohan ne se contrôle pas vraiment quand il est
transformé et cela permet donc à Végéta d’éviter un coup fatal. Faisant face au
singe géant qui s’apprête maintenant à lui sauter dessus, ce dernier lance une
lame d’énergie en direction de la queue de l’animal. Le coup fait mouche, mais
il est trop tard : Végéta a utilisé ses ultimes forces dans cette dernière
attaque et ne peut plus bouger pour éviter le corps gigantesque qui lui tombe
dessus. Lorsque la poussière retombe, Gohan est redevenu normal mais Végéta a
été littéralement enfoncé dans le sol. A la surprise de Krillin, le Saiyan
n’est pourtant pas encore mort et, très difficilement, ce dernier arrive à
sortir une télécommande qui fait venir à lui sa capsule spatiale. Mais Krillin
ne compte pas le laisser s’enfuir : il se saisit du sabre de Yajirobé et se
dirige en direction de Végéta pour l’achever. Mais quelque chose de
complètement inattendu va alors avoir lieu...
Dragon Ball – Tome 17
Scénariste
: Akira
Toriyama
Dessinateur : Akira
Toriyama
Genre : Shônen
Type
d'ouvrage : Aventure, Action
Titre
en vo : Doragon Bōru vol. 17
Parution
en vo : 10 mai 1989
Parution
en vf : 30 novembre 2011
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 228
Mon
avis : Comme je l’ai déjà souligné dans
mes critiques précédentes, avec la saga des Saiyans, nous avons droit, tout
simplement, au meilleur arc narratif de Dragon
Ball, ce qui ne signifie nullement que les précédents étaient dénués d’intérêt
– ce serait entièrement faux d’affirmer une telle chose vu les grands moments
que le manga nous avait déjà offert – ou que la suite ne sera pas aussi bonne.
Non, disons plutôt que cet arc narratif qui correspond, pour ce qui est de la
version animée, aux débuts de Dragon Ball
Z, est d’une telle intensité dramatique et nous propose, en plus de son
petit jeu de massacre du quinzième
tome, des adversaires tellement puissants que, fatalement, le fan de l’œuvre
culte du sieur Akira Toriyama ne peut qu’éprouver une préférence notable pour celui-ci…
Pourtant, il ne faut pas croire, justement, que la suite est moins intéressante
ou réussie car cela serait, comme je l’ai souligné, dédaigner un autre arc
narratif tout aussi bon, celui de la planète Namek et d’un certain… Freezer !
En effet, après un seizième
volet qui avait mis l’accent sur l’affrontement qui opposait Goku au
charismatique Vegeta, combat qui, pour une fois, avait mis notre héros face à
un adversaire nettement plus puissant que lui, ce nouveau tome de Dragon Ball voit les débuts d’un nouvel
arc narratif qui est la suite directe des conséquences de l’arrivée des Saiyans
sur Terre : ainsi, après avoir réussi a faire fuir Vegeta, nos héros, afin
de pouvoir ressusciter leurs compagnons, décident de partir dans l’espace en
quête de la planète Namek, lieu d’origine de Piccolo et du Tout Puissant et
qui, accessoirement, possède elle aussi ses propres Boules de Cristal – artefacts
au demeurant plus puissants que leurs versions terrestres. Le souci, car on se
doute bien que les choses ne vont pas être aussi simples que prévues, c’est que
Bulma, Krillin et Gohan ne sont pas les seuls a avoir l’idée de partir en quête
de ces Boules de Cristal et qu’ils vont retrouver sur Namek les troupes d’un
certain Freezer, individu terriblement puissant et sous lesquels les Saiyans
étaient aux ordres. Bref, vous l’avez compris, si Vegeta était plus puissant
que Goku et n’a connu la défaite que par un concours de circonstances, Freezer
l’est encore plus et les choses sont nettement mal engagées pour nos héros,
surtout que, une fois de plus, Goku brille par son absence ! Bien entendu,
certains pourraient trouver à redire quand au fait que le mangaka commence à
tomber dans ses travers, c’est-à-dire, nous proposer à chaque fois des
adversaires de plus en plus puissants, mais bon, pour le moment, cela
fonctionne encore et je n’exagère nullement en affirmant que ce nouvel arc
narratif n’a pas grand-chose à envier a celui des Saiyans et que nous
poursuivons, avec lui, les heures de gloire du manga. Bref, encore un excellent
tome de Dragon Ball qui vient, naturellement,
confirmer tout le bien que l’on peut penser de ce manga oh combien culte !
Points
Positifs :
-
Si l’arc des Saiyans était tout bonnement le meilleur du manga, force est de
constater que celui de Freezer n’a pas grand-chose à lui envier et que les
débuts de celui-ci marquent durablement les esprits.
-
Bulma, Krillin et Gohan partent sur Namek en quête des Boules de Cristal
locales, le tyran Freezer et ses troupes ont la même idée, quand à Vegeta, celui-ci
n’a pas dit son dernier mot et se rend également sur place. Bref, voilà une
nouvelle intrigue qui débute de la meilleure des manières et qui promet énormément !
-
Probablement le volet où Akira Toriyama développe le plus son univers :
nouveaux protagonistes, nouvelle planète, nouvelle race avec l’apparition des Nameks.
-
Pour ce qui est des dessins, Akira Toriyama est un mangaka au style
reconnaissable entre mille et même si celui-ci n’est peut-être pas l’artiste le
plus talentueux au monde – il faut le reconnaitre – ses planches n’en restent
pas moins fort plaisantes et nous démontrent fort bien qu’un style original
peut parfaitement faire l’affaire.
-
Naturellement, ceux qui, comme moi, ont connu Dragon Ball par
le biais de son adaptation animé dans les années 80 seront conquis par les
aventures de Goku et compagnie.
Points Négatifs :
-
Premier gros défaut de cette version intégrale qui était, jusque là, sans la
moindre faute : en effet, le combat entre nos héros et Vegeta s’achève
dans les premières pages de celui-ci alors qu’il aurait eu nettement sa place
dans le tome précédent. C’est un peu dommage tout de même…
-
Même si pour le moment, cela fonctionne encore, on commence à noter la
propension du mangaka à nous proposer des adversaires de plus en plus puissants,
voir trop même, par moments : ainsi, Vegeta était hors de porté pour Goku,
c’est un fait, mais Freezer fait déjà son apparition et dépasse en pouvoirs le
Prince des Saiyans…
Ma note : 8/10
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