Final
Fantasy 4
Cecil,
chef de l'unité des Ailes Rouges, une flotte d'aéronefs de guerre, attaque
Mysidia et vole le cristal de l'eau, un objet possédant de grands pouvoirs
magiques. De retour à Baron, il questionne son roi sur ses motivations et se retrouve
déchu pour désobéissance. Afin de retrouver sa place, il doit effectuer une
mission au village de Mist. Son ami Kain l'accompagne. À Mist, la mission du
roi se révèle être un piège qui détruit le village. Cette traitrise pousse
Cecil et Kain à se rebeller contre Baron. Ils rencontrent Rydia, la seule
survivante de la catastrophe, qui dans sa colère invoque le puissant esprit
destructeur Titan qui provoque un tremblement de terre. Lorsqu'il reprend
connaissance, Cecil se retrouve seul et transporte Rydia au village voisin de
Kaipo. Après l'avoir sauvé des assassins de Baron, Cecil se fait une nouvelle
amie en la personne de Rydia. Rosa quant à elle, est tombée malade alors
qu'elle était partie à la recherche de Cecil. Sur la route de Damcyan, le groupe
rencontre le grand sage Tellah, à la recherche de sa fille Anna. Arrivé à
quelques foulées du château, le groupe assiste impuissant à la destruction de
celui-ci par les Ailes Rouges et au vol du cristal du feu. Ils ne peuvent que
se désespérer à la vue de la mort des habitants et d'Anna. Fou de rage, Tellah
part seul tuer Golbez, le nouveau chef des Ailes Rouges qui a dirigé l'attaque.
Final Fantasy 4
Éditeur
: Square
Développeur
: Square
Concepteur
: Hironobu
Sakaguchi, Takashi Tokita
Musique
: Nobuo
Uematsu
Date
de sortie : 21 mars 1997
Pays
d’origine : Japon
Genre
: RPG
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PlayStation
Mon
avis : Si j’ai abordé, sur ce blog, le
petit monde des jeux vidéos par l’incontournable premier volet de Tomb Raider,
sans nul doute une des sagas les plus connues du genre vidéoludique,
aujourd’hui, c’est une autre franchise majeure qui a droit aux honneurs dans Le Journal de Feanor, un certain… Final Fantasy ! Maitre étalon du
RPG nippon, la saga de Square aura,
indéniablement, été son plus bel représentant et même si, depuis quelques
années, le genre est un peu tombé en désuétude – il faut reconnaitre que les
heures de gloires sont passées depuis longtemps et que tant la PS3 que la PS4 n’ont guère été vernis par des titres majeurs – force est de
constater que, pour les vieux de la vieille, Final Fantasy, c’était tout de même quelque chose ! Bien
entendu, je parle d’une époque que les plus jeunes n’ont pas connus, que
dis-je, d’une époque où les graphismes de ces softs les auraient fait fuir,
pourtant, si l’on remet les choses dans leurs contextes, c’est une autre
histoire… Ainsi, prenons donc ce Final
Fantasy 4 qui, d’entrée de jeu, souffre énormément de la comparaison avec
le sixième et le septième volet – le premier pour être considéré comme étant le
meilleur de tous, le second sensiblement pour la même raison mais aussi, pour
avoir fait connaitre le genre dans le monde entier – et qui, a priori, semble
plus qu’accuser son âge… Sorti sur la Super
Nintendo – puis sur la Playstation,
première du nom, quelques années plus tard, d’où sa place ici – le quatrième
volet des FF, comme on disait alors,
marque le premier tournant majeur dans la saga de la firme nippone : en
effet, avant celui-ci, les Final Fantasy,
s’ils se démarquaient de la concurrence par leur qualité, ce n’était pas non
plus des chefs d’œuvres absolus, loin de là, mais avec la sortie de ce
quatrième soft, les choses changent radicalement avec, tout d’abord et, pour la
toute première fois, un scénario que l’on peut qualifier de bon, très bon même
– toujours si l’on remet les choses dans leurs contextes, bien sur. Ainsi,
entre une intrigue complexe et captivante, une refonte du système de combat
avec le fameux Active Time Battle,
des personnages nombreux – en tout, douze ce qui est notable – et dont les
têtes d’affiches sont assez travaillés, pas mal de rebondissements
scénaristiques et des méchants charismatiques, force est de constater que, avec
Final Fantasy 4, on franchit
nettement un palier qualitatif. Bien évidement, la suite – en dehors du
cinquième volet, assez spécial et dont je ne vous parlerais pas – sera bien
plus grandiose, mais bon, indéniablement, pour en arriver là, il fallait un
début, un coup d’essai qui, au demeurant, c’est avéré être un coup de
maitre ! Alors bien entendu, avec le temps qui est passé, beaucoup de
recul et, surtout, après avoir jouer au deux chef d’œuvres que sont les sixième
et septième volets de la saga, FF4 a
un peu de mal a soutenir la comparaison, cependant, pour son époque, pour son
importance dans la série et, dans un sens plus large, dans l’univers des RPG en
général, comment ne pouvais-je pas ne pas rendre hommage a ce qui restera comme
étant un des softs les plus importants du genre !?
Points
Positifs :
- Premier
Final Fantasy à être paru sur la Super Famicom – la Super Nintendo, comme elle était connu de par chez nous – ce quatrième
volet est, incontestablement, le premier chef d’œuvre de la saga. Doté d’un
scénario imaginatif et captivant, bourré de bonnes idées et de nombreux
rebondissements, d’une richesse inégalé pour l’époque, FF4 marque indéniablement un tournant dans l’histoire des RPG
nippons.
-
Si, bien entendu, les douze personnages qui composent notre groupe n’ont pas
tous la même importance, il est évidant qu’une bonne moitié d’entre eux sont franchement
réussis et que les têtes d’affiches sont charismatiques – Cécil, Kaïn, Rosa,
Rydia, etc.
-
Golbez, un des méchants les plus charismatiques de la série.
-
Quand je vous disais qu’il y a pas mal de rebondissements au cours du jeu :
entre des personnages qui perdent la vie, des méchants qui ne le sont pas
vraiment, d’autres qui cachent leur jeu, il y a de quoi faire…
-
La bande originale de Nobuo Uematsu, comme il est de coutume dans la série,
surtout dans les premiers volets.
Points
Négatifs :
-
Techniquement, le passage sur la Super
Nintendo se fait sentir, cependant, malgré une nette amélioration vis-à-vis
des épisodes précédents, en comparaison de la concurrence, FF4 à un peu de mal à tenir la route…
-
Bien évidement, ce soft accuse son âge – il date tout de même de 1991 – et, a
moins d’être un vieux de la vieille en plus d’être un amateur du genre, je ne
vois pas comment les plus jeunes d’entre nous pourraient se passionner pour ce
jeu d’une autre époque. Mais bon, il faut remettre les choses dans leurs
contextes…
-
Final Fantasy 4 est un superbe RPG,
cependant, les véritables chef d’œuvres viendront par la suite.
Ma
note : 8/10
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