Walking
Dead – Cette Vie Derrière Nous
Partis
chasser le gibier pour le groupe, Rick et Shane s’engueulent autour de la
relation que ce dernier a entretenue avec Lori, la femme de Rick. Voyant Shane
tenir son père en joue avec son fusil, Carl, le fils de Rick, tire et tue son
co-équipier. Une fois l’enterrement effectué, Rick, en chef du groupe, décide
que la troupe doit partir. Les problèmes ne sont pas seulement liés aux zombis
: sur la route, de nombreux véhicules gênent le passage. Ainsi en poussant une
voiture en travers de la chaussée, Rick voit arriver une ombre qu’il pointe
avec son arme. Il s’agit pourtant bêtement de survivants, au nombre de trois.
Le plus âgé est Tyresse, père de Julie seconde rescapé, accompagnée de son
petit ami Chris. Rick se lie rapidement d’amitié avec ce nouveau quadragénaire,
faisant de lui un membre actif du groupe dans la protection des zombis. Un
soir, Lori a l’air troublé et s’écarte du feu de camp. Rick s’approche d’elle
et lui demande, inquiet, ce qui ne va pas. Sa femme lui avoue alors qu’elle
attend un nouvel enfant…
Walking Dead – Cette Vie Derrière Nous
Scénario : Robert Kirkman
Dessins
: Charlie Adlard
Encrage : Charlie
Adlard
Couleurs : Cliff
Rathburn
Couverture : Tony
Moore
Genre : Fantastique,
Etrange, Horreur
Editeur
: Image Comics
Titre en vo
: Walking Dead –
Miles Behind Us
Pays
d’origine : Angleterre, Etats-Unis
Parution
: 24
novembre 2004
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Delcourt
Date
de parution : 02 juin 2007
Nombre
de pages : 144
Liste
des épisodes
Walking Dead
7-12
Mon
avis : Précédemment, je vous avais
proposé la critique du premier volume de Walking
Dead, célèbre série post-apocalyptique, disant alors tout le bien que
je pensais d’un comics bien plus original que la moyenne (car bon, comment
dire, la plus part des comics ont pour sujet les super héros) et ce, même si le
thème des zombis, en lui-même, ne l’est pas vraiment, original j’entends.
D’ailleurs, ce fut justement l’une des raisons qui avait fait que, pendant des
années, j’avais laissé de côté cette œuvre, estimant, a juste raison, que le
genre zombie (comme celui des vampires ou celui des jeunes garçons magiciens a
cicatrice sur le front) était trop à la mode, bref, que trop de zombis tuaient
les zombis. Pourtant, en franchissant le pas et en découvrant ce premier volume
de la saga de Kirkman et Moore, j’avais découvert une œuvre diablement
intéressante, qui sans renier les canons du genre, bien au contraire, s’intéressait
davantage aux relations entre les personnages… humains, bien entendu… la menace
des morts vivants, bien évidement toujours présente, n’étant que la toile de
fond d’une intrigue où ceux-ci auraient pu être remplacer facilement par
n’importe quel autre menace : extraterrestre, vampires, communistes, etc.
Et donc, après un premier volume haut en couleur, j’étais fin prêt pour la
suite des événements : trois décès à l’issu du premier tome, dont un
dramatique, celui de Shane, notre petit groupe qui décide enfin de prendre la
route, les zombis toujours présents et aussi dangereux et, bien évidemment,
l’interaction entre les personnages qui prime sur l’ensemble, d’un point de vu
scénaristique, même si de nouvelles têtes font leurs apparition et que, dans ce
second tome, nos survivants ne se contentent plus d’être retrancher dans leur
camp, nous sommes donc en terrain connu, et sur ce point, c’est toujours aussi
excellent. Robert Kirkman maitrise fort bien son sujet, nous livrant une
intrigue pesante et des personnages hauts en couleurs, malgré le fait que
ceux-ci ne soient que de simples « mesdames et messieurs tout le
monde » complètement paumés dans un monde devenu fou, ce qui
donne, une fois de plus, un fort bon album où les scènes intimistes alternent
avec celles dramatiques. Du coup, le principal changement est ailleurs, et il
est de taille : le changement de dessinateur. Exit l’excellent Tony Moore
qui m’avait enchanté dans le premier tome pour le britannique Charlie Adlard et
là, comment dire… si l’on reste dans le noir et blanc de circonstance qui fait
la marque de cette œuvre, personnellement, j’accroche beaucoup moins au style
d’Adlard, ce qui est un peu embêtant puisque celui va garder les rênes de la
série… Du coup, que dire de ce second volume de cette fort bonne saga
qu’est Walking Dead ? Eh bien, justement, sans atteindre des
sommets qui en auraient fait sans nul doute un chef d’œuvre, nous avons là une
fort bonne série post-apocalyptique qui reprend donc tous les canons du genre
mais qui, comme je l’ai souligner, met l’accent principalement sur les
relations entre les divers protagonistes, celles-ci étant fort bien narrées au
demeurant – d’ailleurs, sur ce point, les habitants de la ferme où arrivent
Rick et ses compagnons sont fort réussis dans leur volonté de préserver les
zombis. Reste bien sûr, selon moi, la problématique des dessins :
sincèrement, je n’ai strictement rien contre Charlie Adlard mais j’appréciais
tellement le style de Tony Moore, plus précis, que j’avoue avoir eu un peu de mal.
Mais bon, comme je l’ai dit, il va falloir que je m’y fasse puisque Adlard, par
la force des choses, est le principal dessinateur de la série. Reste maintenant
la grande question : la suite sera-t-elle tout aussi bonne ?
Points
Positifs :
- Comme
dans le premier tome, ce qui fait la grande force de Walking Dead,
ce sont les relations entre les protagonistes, en tous cas, davantage que la
toile de fond – les zombies – qui, finalement, ne servent que de prétexte au
scénario de Robert
Kirkman.
Bien évidement, au vu des circonstances et des nouveaux drames qui bouleversent
notre petite communauté, c’est toujours aussi passionnant.
-
C’est fou ce que Robert Kirkman est doué pour nous retransmettre les sentiments
humains: amour, haine, jalousie, colère... une vrai palette d’émotions !
-
Scénaristiquement, c’est toujours aussi bon et comme notre petit groupe voit
enfin du pays, rencontre de nouvelles têtes et fait même un petit séjour du
coté d’une ferme un peu particulière, il s’en passe des choses !
-
Justement, le crédo vis-à-vis des zombies des habitants de la ferme est plutôt
bien trouvé ; fort dangereux mais intéressant.
Points
Négatifs :
-
Je n’ai vraiment rien de personnel a l’égard de Charlie Adlard, mais bon,
sincèrement, en perdant Tony Moore, Walking Dead perd
énormément en qualité pour ce qui est des dessins. Certes, Adlard n’est pas un
tâcheron mais il ne tient pas la comparaison avec le cocréateur de la série,
surtout que si dans l’ensemble, cela reste correct, pour ce qui est des
finitions, particulièrement des visages, c’est plus que léger…
Ma
note : 8/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire