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dimanche 15 janvier 2023

La Crypte du Sorcier


La Crypte du Sorcier
 
Dans les entrailles de la terre, le redoutable sorcier Razaak a été ramené à la vie. Son but : réaliser ses rêves de mort et de tyrannie ; asservir votre pays. Seule l'épée qu'il a depuis longtemps perdue est capable de mettre définitivement un terme à son existence. Une mission des plus redoutables vous attend donc : trouver l'épée, triompher des forces démoniaques qui ne manqueront pas de se mettre sur votre chemin et, enfin, affronter Razaak lui-même. Pour parvenir à vos fins, n'oubliez pas qu'il vous faudra découvrir des talismans sans lesquels l'échec serait inéluctable. Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Alors, bonne chance…
 

La Crypte du Sorcier
Série : Défis Fantastiques n°26
Auteur : Ian Livingstone
Illustration de la couverture : Les Edwards
Illustrations intérieures : John Sibbick
Titre original : Crypt of the Sorcerer
Traduction : Noël Chassériau
Année de l’édition Anglaise : 1987
Sortie de l'édition Française : 24 novembre 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400
 
Mon avis : 
Après une absence pour le moins longue de quelques mois, les Défis Fantastiques – probablement la série la plus connue de Livres dont vous êtes le Héros ou, du moins, celle par qui tout a débuté – sont de retour sur ce blog avec un titre qui est certes loin de faire partit des meilleurs du genre, bien au contraire, mais qui n’en reste pas moins intéressant à mes yeux. Œuvre de l’inimitable Ian Livingstone, cofondateur de la saga avec un certain Steve Jackson, comme chacun sait, La Crypte du Sorcier, vingt-sixième volet des Défis Fantastiques n’est naturellement pas le titre le plus connu de la série même si, pourtant, il l’est tout de même nettement plus que bien d’autres livres jeux parus ultérieurement et qui lui sont nettement supérieur… Ce constat, il le doit au fait que, contrairement à quelques petites pépites oubliées, La Crypte du Sorcier fait partit de ces ouvrages qui ont eu droit, au fil des ans, à de multiples réimpressions dans les nouvelles versions. Le méritait-il ? Probablement pas. La raison ? Disons que celui-ci, comme je l’ai souligné, fut écris par Ian Livingston ce qui explique la chose : eh oui, les deux compères ont toujours préférés mettre en avant leur propres créations plutôt que celles d’autres auteurs qui auraient put leur faire de l’ombre… Ceci étant dit, quid, donc, de cette Crypte du Sorcier ? Et bien, disons que qui dit Ian Livingstone dit, fatalement, One-Thru-Path, ce qui signifie que si vous avez le malheur, a un moment donné de l’aventure – et un seul – de vous écarter du seul et unique bon chemin, vous n’irez pas au bout de l’histoire ! Un procédé familier de l’auteur que l’on ne présente plus et qui est frustrant au possible, surtout lorsque, la plupart du temps, les objets – divers et nombreux – que l’on doit collecter sont placés n’importe où et sans grande logique. Sans grande surprise, donc, La Crypte du Sorcier est un des plus beaux exemples de ce que nous a toujours proposé Ian Livingstone et je comprends que, vu de la sorte, tout cela a de quoi en refroidir plus d’un… Pourtant, à ma grande surprise, je dois reconnaitre que ce livre jeu n’est pas le plus problématique de son auteur, loin de là, et qu’il possède bien des qualités qui, à défaut d’en faire un incontournable – nous en sommes très loin – font que celui-ci se démarque tout de même un peu de ce que le britannique nous a trop souvent proposé. Ainsi, certains lieux parcourus dans l’aventure sortent un peu de l’ordinaire et proposent un chalenge intéressant, certaines rencontres le sont tout autant et on prendra même plaisir à être accompagner par deux compagnons qui – incroyable mais vrai – ne passeront pas l’arme a gauche ! Alors bien sur, le grand méchant est ridicule au possible et le postulat de départ est d’une banalité affligeante, de même, le coté One-Thru-Path est agaçant au possible, quand au fait de se coltiner pour la énième fois le Mage Yaztromo, les Nains de Pont-de-Pierre et la Forêt des Ténèbres, disons que l’on commence à en avoir franchement marre de tout ce petit monde et ses lieux mille fois parcourus. Mais bon, sans être génial et malgré ses défauts, La Crypte du Sorcier est loin d’être un mauvais Défis Fantastique, disons juste qu’il est malheureusement trop représentatif des nombreuses tares narratives de son auteur. Mais bon, si vous n’êtes pas un familier de Ian Livingstone ou que vous découvrir le genre par le biais de ce titre, qui sait, peut-être le regarderez vous autrement ?
 

Points Positifs
 :
- Une aventure qui sent le déjà vu à plein nez mais qui, pourtant, réussit à s’en sortir plus ou moins grâce à certains passages plutôt réussis ainsi que quelques rencontres et adversaires marquants. Qui plus est, les lieux parcourus ne sont pas déplaisants.
- Grande première dans les Défis Fantastiques puisque, pour une fois, nos compagnons ne se font pas tuer !
- Les inconditionnels de Ian Livingstone et de difficulté extrême seront aux anges avec La Crypte du Sorcier
- John Sibbick n’est peut-être pas l’artiste le plus talentueux au monde, cependant, son style particulier est loin d’être déplaisant et il faut reconnaitre que ses illustrations sont, dans l’ensemble, de qualité.
- Une couverture qui manque d’originalité mais qui reste efficace.

Points Négatifs :
- Un scénario mille fois vu et mille fois user  avec un énième sorcier surpuissant qui se rappelle à notre bon souvenir et qui menace, a lui tout seul, le monde entier. Face à lui ? On n’envoi pas une armée ou, au minimum, un groupe d’aventuriers chevronnés mais un seul individu tout juste équipé de sa bite et de son couteau.
- Yaztromo, les Nains de Pont-de-Pierre, la Forêt des Ténèbres : cela commence à lasser grandement de retrouver encore et encore les mêmes lieux, les mêmes individus.
- Ian Livingstone oblige, cela reste un terrible bon vieux One-Thru-Path des familles et vous allez vous arracher les cheveux bien des fois avant de pouvoir trouver le seul et unique chemin qui vous mènera au dernier paragraphe de l’aventure…
- Il faut trouver moult objets, armes, talismans, mots de passes, etc. Naturellement, ceux-ci sont placés au petit bonheur la chance n’importe où et on les retrouve sans la moindre logique.

 Ma note : 6,5/10

mercredi 14 décembre 2022

L'Œil du Dragon


L'Œil du Dragon
 
Une mission de tout repos !... C'est ce que vous avez pensé lorsqu'il vous a été proposé de vous mettre à la recherche de l'Œil du Dragon, un fabuleux talisman caché dans la cité engloutie de Thalios. Mais vous déchantez vite en franchissant les portes de la ville : les Kappas, des créatures venues du fond de l'océan, vous y ont précédé. Et vous aurez besoin de tous vos pouvoirs de Maîtres en Haute Magie pour déjouer leurs pièges et échapper aux dangers qui vous guettent dans la cité en ruine. Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. Vous seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance...
 

L'Œil du Dragon
Série : Dragon d'Or n°6
Auteur : Dave Morris
Illustration de la couverture : Bruno Elettori
Illustrations intérieures : Russ Nicholson
Titre original : The Eye of the Dragon
Traduction : Lola Tranec Dubled
Année de l’édition Anglaise : 1985
Sortie de l'édition Française : mars 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 310
 
Mon avis :
 Sixième et dernier tome de la série Dragon d’OrL’Œil du Dragon – qui, dans la version anglaise, est en fait le quatrième volet de la série – apparait comme étant un des tous meilleurs du lot, si ce n’est, aux yeux de certains, comme étant le plus aboutit. Il faut dire que, si l’on met de coté Le Dieu Perdu que j’avais énormément apprécier – peut-être parce qu’il avait été le premier de la série que je m’étais procurer étant plus jeune mais aussi pour son exotisme – je n’ai jamais été un grand fan de Dragon d’Or : certes, la série était sympa, proposait des aventures plutôt plaisantes, cependant, aucune ne marquait vraiment les esprits comme cela pouvait être le cas dans les Défis Fantastiques, quand au système de combat qui laissait notre sort au hasard, force est de constater qu’il reste le gros point faible de la saga. Cependant, avec L’Œil du Dragon, même si les défauts de la série ne sont jamais bien loin, force est de constater que nous avons tout de même affaire a un LDVELH qui sort du lot, ne serais-ce que pour l’utilisation de sortilèges comme cela avait put être le cas, jadis, dans l’excellente série Sorcellerie ! Un petit plus, non négligeable et qui nous aidera bien dans une aventure qui va s’avérer être plus intéressante qu’on aurait put le penser de prime abord. Certes, au départ, on se dit qu’il ne s’agit que d’une vulgaire chasse au trésor que l’on doit trouver avant les grands méchants, cependant, assez rapidement, celle-ci prend de l’ampleur de par une ambiance plutôt bien retranscrite mais aussi par la possibilité de prendre divers chemins différents afin de parvenir a son but. Certes, à la fin, il faudra avoir quelques objets indispensables pour réussir l’aventure mais plusieurs possibilités existent et, ma foi, explorer l’ancienne cité en ruine est un pur régal, surtout au vu des divers rencontres que l’on y fait. Vous l’avez compris, j’ai plutôt apprécié L’Œil du Dragon et même si ce dernier n’est pas un grand LDVELH, force et de constater qu’il n’en reste pas moins comme étant un bon volet de Dragon d’Or, une série trop moyenne selon moi mais loin d’être inintéressante. Mais à présent, après un très long apparté, il va être temps de revenir enfin faire un petit tour du coté des Défis Fantastiques où moult aventures m’attendent !
 

Points Positifs
 :
- Un des meilleurs volets de Dragon d’Or, tout simplement. Il faut dire que l’exploration de la cité engloutie de Thalios est un pur régal et que, entre les divers chemins que l’on peut emprunter et les diverses rencontres effectuées, on ne s’ennui pas une seule seconde !
- La possibilité d’utiliser des sortilèges est une très bonne idée.
- C’est une bonne chose de pouvoir finir l’aventure en utilisant divers chemins, cela nous change un peu…
- Pour ce qui est des dessins, les fans de Russ Nicholson seront ravis de retrouver cet artiste au style toujours aussi plaisant.
- Une couverture franchement réussie.

Points Négatifs :
- Curieusement, j’ai trouvé l’aventure un peu trop courte et je pense qu’une bonne cinquantaine de paragraphes supplémentaires n’auraient pas été de trop.
- Un style d’écriture peut-être un peu simpliste par moments ?
- Le traditionnel système de combat des Dragon d’Or qui laisse une place total au hasard et qui restera, définitivement, comme étant le gros point faible de la série.

Ma note : 7,5/10

dimanche 13 novembre 2022

Le Château des Ames Damnées


Le Château des Ames Damnées
 
Par-delà les collines et les marais hantés, là où le soleil perd de son intensité avant de disparaître, se dresse le lugubre château de l'archidémon Capon. Depuis la nuit des temps, cet ennemi juré de l'humanité traque les mortels pour s'emparer de leur âme et les livrer pour l'éternité aux tortures les plus cruelles et les plus diaboliques dans son antre infernal. Enfin, on en vient à connaître le secret magique qui permettra d'anéantir le monstre. Et c'est à VOUS qu'est confiée cette périlleuse mission. Mais saurez-vous libérer le monde de cet abominable fléau, ou viendrez-vous grossir les rangs des victimes de Capon ? Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. Vous seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance...
 

Le Château des Ames Damnées
Série : Dragon d'Or n°5
Auteur : Dave Morris et Yves Newnham
Illustration de la couverture : Bruno Elettori
Illustrations intérieures : Leo Hartas
Titre original : Castle of Lost Souls
Traduction : Mona de Pracontal
Année de l’édition Anglaise : 1985
Sortie de l'édition Française : mai 1986
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 309
 
Mon avis :
 Il faut être totalement objectif et, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est-à-dire, la critique du Château des Ames Damnées, cinquième volet de Dragon d’Or, force est de constater que celui-ci nous prouve, une fois de plus, que cette série de Livres dont vous êtes le Héros fut nettement inférieure, qualitativement parlant, aux célèbres Défis Fantastiques ou, bien entendu, à Loup Solitaire. Pourtant, quelques espoirs étaient permis avec ce nouveau LDVELH : en effet, le retour, aux manettes, de Dave Morris, excellent conteur comme chacun sait, avait de quoi nous faire espérer que ce Château des Ames Damnées allait nous entrainer dans une aventure peut-être pas exceptionnelle mais, au moins, suffisamment captivante pour nous faire passer un bon moment. Or, à mon grand regret, il n’en n’est rien… Certes, il y a quelques bonnes idées tout au long du chemin que l’on va parcourir pour parvenir jusqu’à la forteresse de Capon, cependant, une fois que l’on parvient à celle-ci, on peut, sans le moindre problème, parler de déception tant cette dernière brille par son peu de difficulté. De même, Dave Morris est toujours aussi doué pour nous proposer moult scènes peu communes et nous surprendre par la rencontre de quelques protagonistes innatendu, cependant, le manque d’originalité de l’ensemble, son manque de challenge évident et son coté déjà-vu fait que l’on ressort de ce cinquième volet de Dragon d’Or avec la désagréable impression que, plus on avance dans cette série, moins on y trouve un quelconque intérêt. Dommage, elle était bien prometteuse au début pourtant…
 

Points Positifs
 :
- Toute la première partie, avant que l’on ne parvienne à la forteresse, est plutôt réussie et nous fera voir du pays : déambulations dans une citée, voyage dans les bois puis, pour finir, dans un marais. Oui, il y a de quoi faire surtout que l’on y fait quelques rencontres intéressantes.
- Dave Morris est, indéniablement, un bon narrateur, ce qui fait qu’il n’a pas son pareil pour nous entrainer dans une aventure plutôt plaisante et nous surprendre de par tout un tas de bonnes idées, au cours de celle-ci.
- Pour ce qui est des dessins, les fans de Leo Hartas seront ravis de retrouver cet artiste au style certes particulier mais oh combien talentueux.
- Il existe plusieurs chemins pour parvenir au but final, ce qui est toujours une bonne chose.
 
Points Négatifs :
- Un manque d’originalité pour le moins flagrant. Il faut dire que, au bout d’un moment, on commence à en avoir marre de ces forteresses soit disant infernales et qui se ressemblent toutes.
- Ici, comme c’est souvent le cas dans Dragon d’Or, le chemin est nettement plus intéressant que la destination finale, la fameuse forteresse dont on nous vantait les immenses dangers. Visiblement, ceux-ci brillent par leur absence et on a plutôt tendance à s’y balader tranquillement…
- Capon est tout sauf un boss charismatique, bien au contraire.
- Le traditionnel système de combat des Dragon d’Or qui laisse une place total au hasard.
 
Ma note : 5/10

lundi 17 octobre 2022

La Malédiction du Pharaon


La Malédiction du Pharaon
 
Enfoui sous les sables brûlants du désert de Khem, se trouve le tombeau du grand pharaon Kar-Thot. D'immenses richesses attendent celle, ou celui qui les découvrira. Vous savez que de nombreux sont ceux qui ont perdu la vie – sinon la raison – en tentant cette quête. Mais ce n'est pas cela qui vous empêchera de vous lancer, à votre tour, dans l'aventure. Cependant, si vous arrivez à déjouer les traîtrises de la ville d'Arksor, à vaincre le terrible désert de Khem, à trouver le bon chemin menant à la chambre funéraire, dans la pyramide de Kar-Thot, saurez-vous échapper à la Malédiction du Pharaon ? Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. Vous seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance...
 

La Malédiction du Pharaon
Série : Dragon d'Or n°4
Auteur : Oliver Johnson
Illustration de la couverture : Bruno Elettori
Illustrations intérieures : Mark Dunn
Titre original : Curse of the Pharaoh
Traduction : Jean Walters
Année de l’édition Anglaise : 1985
Sortie de l'édition Française : mars 1986
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 301
 
Mon avis :
 Quatrième volet de la série Dragon d’OrLa Malédiction du Pharaon était un livre-jeu que j’attendais avec impatience. La raison ? Tout simplement parce que, contrairement aux autres ouvrages de la série, celui-ci était le seul auquel je n’avais pas joué étant jeune ce qui fait que, ce ne fut donc qu’aujourd’hui que je l’ai découvert pour la toute première fois. De plus, le coté dépaysant de l’aventure qui se déroulait dans une région fortement inspirée de l’Egypte antique – avec ses pyramides, ses pharaons, ses momies, etc. – avait de quoi attirer ma curiosité. Alors, le résultat fut-il à la hauteur de mes espérances ? Bon, pour être tout à fait franc, ce ne fut pas vraiment le cas même si, en toute franchise, La Malédiction du Pharaon est loin d’être inintéressant, loin de là… Bien entendu, ici, on retrouve les traditionnels défauts  de la saga, c’est-à-dire, une faible durée de vie avec un nombre peu important de paragraphes et un système de combat pour le moins hasardeux qui ne prend absolument pas en compte nos propres forces et faiblesses. Cependant, si l’on s’attendait a ces défauts, il faut reconnaitre que, cotée ambiance, on était en doit à une aventure nettement plus marquante, celle de La Malédiction du Pharaon brillant particulièrement par son manque de moments marquants. Cela est plutôt dommage car le coté orientalisant de l’aventure apporte une touche d’originalité a l’ensemble et que, ma foi, déambuler dans une pyramide est un plus indéniable – cela nous change des lieux visités dans la plupart des LDVELH. Hélas, toutes les meilleures attentions du monde ne suffisent pas a faire de cette Malédiction du Pharaon un incontournable, loin de là, ce qui est, selon moi, fort dommage…
 

Points Positifs
 :
- Explorer l’Egypte des Pharaons ou, du moins, une contrée qui en est fortement inspirée, ma foi, c’est une fort bonne chose et rien que pour le coté dépaysant de l’aventure, La Malédiction du Pharaon mérite le détour.
- Certains passages sont assez bons, en particulier lors de l’exploration de la pyramide qui fourmille de pièges en tous genres.
- Il existe plusieurs chemins pour parvenir au but, ce qui est une bonne chose.
- Mark Dunn possède un style particulier mais j’ai plutôt apprécié sur certaines planches.
- A priori, la couverture, avec son serpent géant, n’a rien de bien transcendant, pourtant, je l’aime bien.
 
Points Négatifs :
- Malgré le coté exotique de l’aventure, celle-ci n’est pas suffisamment développée et l’on ne peut pas s’empêcher de se dire que l’on est passé, ici, à coté d’une œuvre qui aurait put être nettement plus aboutie.
- Olivier Johnson n’a pas le même talent de conteur que Dave Morris et cela se voit : pour l’ambiance, du coup, on repassera.
- Le traditionnel système de combat des Dragon d’Or qui laisse une place total au hasard.
- Un paragraphe de plus que d’habitude, mais bon, cela reste toujours aussi court…
 
Ma note : 6/10

vendredi 16 septembre 2022

Le Seigneur de l’Ombre


Le Seigneur de l’Ombre
 
La désolation et la terreur règnent dans le royaume de Lalassa. De puissants sortilèges ont en effet réduit le roi Valafor à l'état d'un vieillard sénile, et c'est Arkayn, le Seigneur de l'Ombre, qui impose au pays sa volonté, qu'il fait respecter grâce à la nécromancie et à la magie noire. Vous êtes un officier de la garde royale, le plus fidèle des chevaliers de Valafor. Dans un souffle, votre roi vous a supplié de mettre fin à l'odieuse tyrannie d'Arkayn, et c'est sans hésiter que vous vous êtes mis en chemin vers la Citadelle de l'Ombre, le repaire du Félon. Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. Vous seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance...
 

Le Seigneur de l’Ombre
Série : Dragon d'Or n°3
Auteur : Oliver Johnson
Illustration de la couverture : Bruno Elettori
Illustrations intérieures : Leo Hartas
Titre original : The Lord of Shadow Keep
Traduction : Jean Walters
Année de l’édition Anglaise : 1984
Sortie de l'édition Française : octobre 1985
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 300
 
Mon avis :
 Ces dernières semaines, je vous ai proposer la critique des deux premiers volumes de la série Dragon d’Or, une série de Livres dont vous êtes le Héros pour ceux qui, trop jeunes, n’ont pas connu l’âge d’or des livres jeux – sensiblement, la seconde moitié des années 80 – Le Tombeau du Vampire et Le Dieu Perdu. Du coup, comme cela faisait belle lurette que je ne vous proposais aucune critique de LDVELH et que je n’avais rien d’autre à me mettre sous la dent, je me suis dit que je pouvais toujours me faire le troisième tome de la saga, Le Seigneur de l’Ombre. Bon, la première chose qui saute aux yeux, c’est que Dave Morris est aux abonnés absents, lui qui avait signé Le Tombeau du Vampire et cosigner, en compagnie d’Olivier Johnson, l’excellent Dieu Perdu. Du coup, c’est son compère, Johnson donc, qui se retrouve seul aux manettes et sincèrement, cela se ressent, ce dernier ne possédant visiblement pas les talents de compteur de Morris. Ensuite, l’aventure est malheureusement des plus banales et après l’exotisme du Dieu Perdu, on se retrouve, pour la énième fois, a devoir sauver un royaume d’un grand méchant de la mort qui tue aussi charismatique qu’une huitre – d’ailleurs, en écrivant ces quelques lignes, j’ai déjà oublier son nom, c’est pour dire. Une aventure loin d’être originale, sans grande surprises et franchement facile : un essai, moins d’une demi-heure et c’était bouclé… mouais, je ne suis pas fan des trucs impossibles a la Livingstone mais là, trop de facilité tue la facilité… Heureusement, il y a quelques bonnes idées, des rencontres sympathiques – je pense à la femme féline – et, bien entendu, les dessins de Leo Hartas qui collent décidément fort bien à cette série. Mais bon, tout cela ne suffit pas, bien entendu, à relever le niveau et ce Seigneur de l’Ombre est bien trop moyen pour marquer les esprits…
 

Points Positifs
 :
- Les dessins de Leo Hartas, un artiste au style pour le moins particulier mais que j’apprécie énormément ; et puis, regardez son homme lézard ou sa femme léopard, ne sont-ils pas sympa ?
- Quelques bonnes idées, quelques rencontres marquantes – drôles comme l’homme lézard, plus sensuelles avec la femme léopard.
- Bon, aller, l’histoire, même peu originale, n’en reste pas moins agréable et ne pas mourir bêtement tous les cinq paragraphes, ça évite les sentiments de frustrations.
 
Points Négatifs :
- Ce n’est franchement pas original pour un sou.
- Quand c’est du Livingstone, on hurle de frustration, mais là, reconnaissons que c’est tout de même un peu trop facile et je ne vois pas comment ne pas réussir cette aventure du premier coup !?
- Le grand méchant est aussi charismatique qu’une huitre et aussi puissant qu’un boss de seconde zone… mouais, peu mieux faire.
- Olivier Johnson n’a pas le même talent de conteur que Dave Morris et cela se voit : pour l’ambiance, du coup, on repassera.
- Le traditionnel système de combat des Dragon d’Or qui laisse une place total au hasard.
 
Ma note : 5,5/10

vendredi 19 août 2022

Le Dieu Perdu


Le Dieu Perdu
 
Dans la pyramide où, jadis, l'on adorait le dieu Katak, un jeu mortel vous oppose à votre pire ennemi : Domontor, le savant fou. A travers les galeries inquiétantes de silence, les salles gardées par des pièges diaboliques où nul n'a pénétré depuis des siècles, vous vous livrez tous deux à un cauchemardesque jeu de cache-cache, à la recherche de l'idole d'or du dieu perdu. Il vous faudra beaucoup d'habileté, d'audace et de chance, pour déjouer les traquenards qui vous seront tendus, et vaincre les êtres monstrueux qui se dresseront sur votre route avant, peut-être, d'affronter Domontor. Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. Vous seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance...
 

Le Dieu Perdu
Série : Dragon d'Or n°2
Auteur : Dave Morris et Oliver Johnson
Illustration de la couverture : Bruno Elettori
Illustrations intérieures : Leo Hartas
Titre original : The Temple of Flame
Traduction : Patrick Floersheim
Année de l’édition Anglaise : 1984
Sortie de l'édition Française : octobre 1985
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 300
 
Mon avis : 
Après vous avoir proposé, il y a quelques semaines, la critique du Tombeau du Vampire, premier tome de la série Dragons d’OrLDVELH un peu oublié du grand public de nos jours, je n’ai pas put m’empêcher de me lancer dans le second opus de ce concurrent des Défis Fantastiques, le fort intéressant, selon moi, Le Dieu Perdu. Il faut dire, pour la petite histoire, que ce livre jeu fut l’un des premiers du genre que je me suis procurer, et, du coup, mon premier Dragon d’Or : attiré par une couverture que j’avais et trouve toujours superbe – ces cranes enflammés qui s’échappent en volant d’une pyramide située au fin fond d’une jungle – ce Dieu Perdu fut l’un des LDVELH qui m’avait le plus marqué lorsque j’avais débuté ma collection, et, sincèrement, après y avoir rejouer en ce jour, je peux vous assurer que mon avis n’a pas changer d’un iota, bien au contraire. Mais pour expliquer mes sentiments a l’égard de ce Dieu Perdu, reconnaissons que le lieu où se déroule l’histoire est pour le moins original : une jungle amazonienne, des temples qui renvoient a l’Amérique précolombienne et, forcément, un bestiaire et une ambiance locale et, donc, tout un tas d’éléments qui s’éloignent pas mal des autres LDVELH qui ont plutôt tendance a se dérouler dans un monde médiéval fantastique on ne peut plus basique – grosso modo, l’équivalent de l’Europe. Et c’est donc une aventure qui sent bon les conquistadors, les grandes découvertes, la moiteur de la jungle et les vieilles idoles sacrées, auquel on a droit : une aventure dont le synopsis de base est plutôt basique – mouais, un truc de vengeance entre nous et notre ennemi juré, le sorcier Domontor – mais qui, avec ces petits relents d’Indiana Jones, possède non seulement un charme particulier mais qui, s’avère bien plus réussie qu’on pouvait le penser de prime abord… riche en scènes marquantes, adversaires nombreux et dangereux, pièges multiples, Le Dieu Perdu, fort bien écrit d’ailleurs – mais ici, le sieur Oliver Johnson est venu prêter main forte a Dave Morris – est un véritable petit bijou, rempli de surprises – vous aurez même un compagnon pour le moins… simiesque – et qui, selon moi, vaut largement bien des Défis Fantastiques. Dommage que ce fichu système de combat ne vienne ternir un peu l’ensemble et qu’il soit un peu trop court car sinon, on n’aurait pas été loin de la perfection.
 

Points Positifs
 :
- Originalité ! C’est ce qui ressort d’entré de jeu en se plongeant dans Le Dieu Perdu : des livres-jeux qui se déroulent dans la jungle et où l’on explore des temples perdus qui n’ont rien a envié a ceux des mayas ou des incas, il n’y en a pas des masses, bien au contraire. Franchement, ça fait un bien fou de sortir du carcan médiéval fantastique traditionnel avec ses elfes, nains et autres dragons.
- Une ambiance de circonstance fort bien rendue, un bestiaire local parfois étonnant, des pièges a la Tomb Raider ; oh oui, ça nous change !
- Domontor le dément est un redoutable adversaire mais ses sbires sont plutôt pas mal également : entre Attila Fatum et les Gardiens de Cauchemar, on aura de quoi faire.
- Plus complexe que Le Tombeau du Vampire, mais rien d’insurmontable.
- Les illustrations de Leo Hartas sont spéciales mais personnellement, j’aime bien.
- Je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours aimé la couverture du Dieu Perdu : ces cranes enflammés, la pyramide, la jungle… ouais, ça annonce la couleur du contenu.
 
Points Négatifs :
- Encore une fois, on retrouve le gros point faible de tous les Dragons d’Or, c’est-à-dire, le système de combat qui fait complètement place au hasard : ici, l’habileté n’entre pas en compte et même face à de faibles adversaires, vous pouvez passer de vie à trépas.
- Autre point faible récurant de la série : sa durée de vie. 300 paragraphes, c’est peu même si l’aventure est captivante.
- Bon, je reconnais que malgré l’originalité du lieu où se déroule l’aventure, l’intrigue reste plutôt simpliste : on cherche un trésor tout en souhaitant se venger d’un vieil ennemi. On a déjà trouvé plus complexe… mais bien pire aussi.
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 8 juillet 2022

Le Tombeau du Vampire


Le Tombeau du Vampire
 
Dans les cryptes et les labyrinthes d'un inquiétant manoir abandonné, se terre le Baron Ténébron, un ignoble Vampire, gardé par ses créatures de la nuit, et des aventuriers aussi téméraires que vous qu'il a soumis à sa volonté diabolique. En dépit des terribles dangers qui guettent chacun de vos pas, vous n'avez qu'un but : anéantir le Baron Vampire. Mais pour cela, il vous faut découvrir son tombeau. Et le chemin qui y mène n'est pas de tout repos... Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. Vous seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance...
 

Le Tombeau du Vampire
Série : Dragon d'Or n°1
Auteur : Dave Morris
Illustration de la couverture : Bruno Elettori
Illustrations intérieures : Leo Hartas
Titre original : Crypt of the Vampire
Traduction : Patrick Floersheim
Année de l’édition Anglaise : 1984
Sortie de l'édition Française : octobre 1985
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 290
 
Mon avis : 
Depuis que je vous propose des critiques de Livres dont vous êtes le Héros sur ce blog, je m’en étais tenu, jusqu’à maintenant, aux séries les plus connues, je veux bien évidement parler des Défis Fantastiques, bien entendu, mais aussi Sorcellerie ! et Loup Solitaire. Cependant, dans le petit monde, cultissime pour certains, des LDVELH, ces derniers ne sont pas les seuls séries dignes d’intérêt, loin de là. Ainsi, prenez Dragon d’Or : largement oublié de nos jours, n’ayant plus eu droit a des rééditions depuis des lustres, ce qui, de mon point de vu, est une immense injustice, cette série, composée de six livres-jeux seulement, vaut bien certains titres des Défis Fantastiques, et je pèse mes mots. Alors bien sur, les points communs sont multiples et le système de combat qui se base uniquement sur la chance est on ne peut plus critiquable, cependant, pour un style d’écriture un peu plus poussé, des ambiances parfois originales voir décalées, je pense que Dragon d’Or est une série qui mérite d’être revue a sa juste valeur. Ainsi, prenez ce Tombeau du Vampire, premier opus de la saga : a priori, rien de nouveau sous le soleil avec une intrigue vu et archi revue où un pauvre aventurier, perdu en pleine nuit, tombe dans un manoir où vit un vampire… Mouais, rien d’original me direz vous, pourtant, oui, pourtant, si dans les grandes lignes, on retrouve bien des poncifs du genre, force est de constater que, par de multiples détails parfois étonnants, l’auteur, le sieur Dave Morris, nous offre un livre-jeu qui se démarque un peu de la norme : pour certains passages un peu oniriques – l’orchestre de squelettes, les licornes qui nous sauvent d’une meute de zombies – d’autres franchement étonnants – la tentative de fuite par une cheminée – et certains cotés un peu… hum, limites barrés que l’on ne retrouve pas, traditionnellement, dans les LDVELH. Alors bien entendu, l’histoire est plutôt simpliste, assez facile en soit et ne devrait pas vous poser de challenge véritablement insurmontable, mais bon, pour certains passages et, surtout, pour les illustrations de Leo Hartas qui apportent une touche un peu poétique a l’ensemble, ce Tombeau du Vampire, sans être exceptionnel, n’en reste pas moins un fort bon livre-jeu qui peut, éventuellement, vous faire passer un bon moment…
 

Points Positifs
 :
- Au départ, on est dubitatif devant cette histoire de vampire qui sent le réchauffé, et puis, petit a petit, en avançant dans le jeu, on se dit que Dave Morris sort un peu des sentiers battus, ne serais-ce que pour une ambiance réussie et certains passages pour le moins étonnants.
- Justement, pour ce qui est de ces passages, j’ai particulièrement apprécié celui où l’on rencontre un orchestre fantôme, le jeu d’échec grandeur nature ou celui où l’on s’échappe par la cheminée et que l’on tombe… oh, surprise !
- Les dessins de Leo Hartas qui apportent une petite touche onirique a l’ensemble.
- Pas de frustrations ici, le chalenge n’étant pas trop compliqué… euh, peut-être trop facile pour certains d’ailleurs.
 
Points Négatifs :
- Le gros point faible de tous les Dragons d’Or, selon moi, est le système de combat qui fait complètement place au hasard : ici, l’habileté n’entre pas en compte et même face à de faibles adversaires, vous pouvez passer de vie à trépas.
- Mouais, c’est une histoire de vampires et l’on retrouve tout les poncifs du genre.
- C’est vraiment trop simple peut-être par moments ; certes, je n’aime pas les LDVELH a la Ian Livingstone mais bon, un peu de difficulté, ça n’a rien de mal.
 
Ma note : 6,5/10