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lundi 20 décembre 2021

Le Crépuscule des Maîtres


Le Crépuscule des Maîtres
 
Vous êtes Loup Solitaire, seul et dernier Maître Kaï du Sommerlund. Votre ennemi irréconciliable, le Seigneur des Ténèbres Gnaag de Mozgôar, vous a fait tomber dans un piège de sa façon : un puits de ténèbres, une porte d'ombre qui vous a précipité tout droit dans le monde de Daziarn. C'est là que sont dissimulées les deux dernières Pierres de la Sagesse de Nyxator, qui vous permettront de rendre l'Ordre du Kaï à sa gloire première. A moins que vous ne restiez à tout jamais prisonnier des espaces hors du temps... Vous seul prendrez les décisions utiles au succès de votre mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez besoin que de la Table de Hasard figurant dans cet ouvrage.
 

Le Crépuscule des Maîtres
Série : Loup Solitaire n°12
Auteur : Joe Dever
Illustrations intérieures : Brian Williams
Illustration de la couverture : Donald Grant
Titre original : The Masters of Darkness
Traduction : Nicolas Grenier
Année de l’édition Anglaise : 1988
Sortie de l'édition Française : mars 1990
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 350
 
Mon avis : 
Avec ce douzième tome de Loup Solitaire, sans aucun doute possible une des sagas de Livres dont vous êtes le Héros parmi les plus connues des amateurs du genre, nous atteignons un nouveau tournant majeur au sein de la série puisque celui-ci marque la conclusion du second cycle de cette dernière, cycle qui, pour rappel, avait débuté dans le sixième volume, La Pierre de la Sagesse et qui, en toute franchise, n’avait pas été aussi convainquant que le premier même si, qualitativement parlant, l’ensemble restait acceptable et que le volet précédent, Les Prisonniers du Temps, s’était avéré être une fort belle réussite ! Bref, d’entrée de jeu, Le Crépuscule des Maîtres se pose en tant que volet important au sein de la saga et, première bonne nouvelle, si celui-ci n’est pas une réussite absolue et que certains de ses prédécesseurs lui étaient largement supérieurs, force est de constater que nous avons néanmoins affaire a un bon tome de la saga et que, en tant que conclusion, celle-ci est plus qu’acceptable… Il faut dire que, dans la lignée du tome précédent, Les Prisonniers du Temps, Joe Dever nous offre, une nouvelle fois, une aventure haute en couleur et qui nous tiendra en haleine du premier au dernier paragraphe, ce, en multipliant les situations pour le moins inattendues – on aura même droit a une bataille navale – et les affrontements dantesques – mine de rien, c’est trois Maîtres des Ténèbres auxquels on aura affaire ici ! Certes, on pourra regretter que cette incursion en terres ténébreuses n’ai pas été plus longue tellement il y avait matière à nous proposer une aventure plus danse, cependant, malgré une impression que le potentiel initial de ce Crépuscule des Maîtres n’a pas été totalement atteint, en tant que conclusion a ce second cycle de Loup Solitaire, ce livre jeu atteint son but et, ma foi, de belle manière, ce qui, quelque part, est le principal…
 

Points Positifs
 :
- Une conclusion plus qu’acceptable pour ce second cycle de Loup Solitaire et qui, ma foi, nous entraine dans une aventure assez prenante et qui nous fera voir pas mal du pays : il faut dire qu’entre le long passage, au début, sur un navire puis le voyage en terres des Maîtres des Ténèbres avant que l’on ne parvienne dans leur forteresse principale, il y a de quoi faire !
- Si l’affrontement contre Gnaag de Mozgôar était attendu – quoi qu’il puisse être très rapide – c’est une bonne surprise que l’on ait affaire, également, à deux autres de ses comparses, ce qui renforce le chalenge.
- Dans la lignée du volet précédent, nous avons une fois de plus affaire à une aventure plus longue que d’habitude, ce, en respectant toujours le même nombre de paragraphes. Bien entendu, Joe Dever est toujours aussi doué pour nous tenir en haleine dans ses descriptions et sa narration des événements.
- Pour ce qui est des dessins, Brian Williams livre une prestation sans surprises et fidèle à ce qu’il nous a habitués depuis longtemps, bref, de quoi ravir ses fans.
 
Points Négatifs :
- Dommage que ce volet ne soit pas plus long car bon, même s’il l’est, au départ, je n’aurai pas été contre une aventure plus difficile, plus ardue dans tous les sens du terme. Ici, en effet, on passe pas mal de temps sur le navire, la bataille navale dure des plombes, le voyage jusqu’à la forteresse mérite le détour mais toute la partie dans celle-ci, elle, est un poil trop rapide.
- Loup Solitaire a été absent huit ans : et pendant tout ce temps là, les Maîtres des Ténèbres ne sont pas parvenus à leurs fins ? Mouais, bof…
- Une couverture loin d’être enthousiasmante, il faut en convenir…
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 17 novembre 2021

Les Prisonniers du Temps


Les Prisonniers du Temps
 
Vous êtes Loup Solitaire, seul et dernier Maître Kaï du Sommerlund. Votre ennemi irréconciliable, le Seigneur des Ténèbres Gnaag de Mozgôar, vous a fait tomber dans un piège de sa façon : un puits de ténèbres, une porte d'ombre qui vous a précipité tout droit dans le monde de Daziarn. C'est là que sont dissimulées les deux dernières Pierres de la Sagesse de Nyxator, qui vous permettront de rendre l'Ordre du Kaï à sa gloire première. A moins que vous ne restiez à tout jamais prisonnier des espaces hors du temps... Vous seul prendrez les décisions utiles au succès de votre mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez besoin que de la Table de Hasard figurant dans cet ouvrage.
 

Les Prisonniers du Temps
Série : Loup Solitaire n°11
Auteur : Joe Dever
Illustrations intérieures : Brian Williams
Illustration de la couverture : Donald Grant
Titre original : The Prisoners of Time
Traduction : Nicolas Grenier
Année de l’édition Anglaise : 1987
Sortie de l'édition Française : septembre 1989
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 350
 
Mon avis : 
Onzième volume de Loup Solitaire, sans nul doute une des séries de Livres dont vous êtes le Héros parmi les plus réussies et connues des amateurs du genre, Les Prisonniers du Temps est, sans aucune discussion possible, le volet le plus étonnant de la saga depuis ses débuts. Déjà et, principalement, pour ce qui est du lieu où se déroule l’action de ce tome : Daziarn, un monde parallèle qui nous fait quitter le Magnamund pour une autre Terre qui, par bien des cotés, est fortement inspirée des œuvres de Michael Moorcock – ElricCorum, etc. – tant il est évidant que Joe Dever y a puiser tout ce qui a trait au Chaos et a la Loi, pour ne citer que les exemples les plus évidents. Cette inspiration, plutôt bienvenue pour les fans du Champion Eternel, nous entraine donc dans une aventure aux antipodes de celles auxquels ont était habituer jusqu’alors et, ma foi, un peu de nouveauté, cela ne fait pas de mal vu que ce second cycle de la saga avait un peu tendance à tourner en rond par moments… Mais en dehors du coté exotique de cette aventure, il y aussi le fait, non négligeable, que celle-ci est longue, nettement plus longue que d’habitude, ce, que ce soit par le biais des événements et des rencontres que l’on fait au cours de celle-ci mais aussi par des paragraphes plus longs encore qu’en temps normal – en sachant que Joe Dever a toujours été doué pour la narration, c’est pour dire. Bref, un volet étonnant, original et qui s’avère être bourré de surprises tout en nous proposant – petite cerise sur le gâteau – un casting qui, ma foi, marque les esprits entre nouveaux protagonistes charismatiques et vieilles connaissances. Vous l’avez compris, Les Prisonniers du Temps est un bon, que dis-je, un très bon volet de Loup Solitaire et, selon moi, le meilleur depuis des lustres, ce qui, franchement, est une très bonne nouvelle avant que, enfin, on en finisse avec ce second cycle dans le prochain tome, mais ceci, bien entendu, est une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Le volet le plus original de Loup Solitaire depuis le début de la série. Il faut dire que la délocalisation de l’aventure dans un univers parallèle y est pour beaucoup et apporte nettement une touche de renouveau dans une intrigue qui, sincèrement, commençait un peu à tourner en rond avec cette lutte éternelle contre les Maitres des Ténèbres.
- Bien entendu, les fans de Michael Moorcock auront remarque où Joe Dever à puiser son inspiration pour écrire ce livre-jeu. Le monde de Daziarn nous renvoi évidement à ceux où luttent le Chaos et la Loi et, quelque part, Loup Solitaire apparait ici, au vu de son importance, comme un avatar du Champion Eternel.
- Une aventure longue, très longue en comparaison des volets précédents, ce, tout en maintenant le même nombre de paragraphes. Qui plus est, tout cela est franchement bien écrit, les descriptions sont nombreuses et l’on n’a guère le temps de s’ennuyer, bien au contraire.
- Un casting haut en couleur dans ce onzième volet avec pas mal de petits nouveaux charismatiques. Grosse surprise avec le retour de Vonotar, perdu de vu depuis le troisième tome de la saga, Les Grottes de Kalte.
- Pour ce qui est des dessins, Brian Williams livre une fort belle prestation.
 
Points Négatifs :
- Un des volets parmi les plus durs de la série. Il faut dire que notre héros rencontre quelques adversaires de tailles dans ces pages et que, sans les bonnes armes, c’est tout bonnement impossible. Mais bon, d’un autre coté, si vous avez fait tous les livres précédents, normalement, au vu de votre puissance, cela devrait passer.
- Il y avait peut-être de quoi faire prolonger un peu plus les péripéties de notre héros dans le monde de Daziarn au vu de la richesse de celui-ci.
- Une couverture plutôt moche, il faut en convenir…
 
Ma note : 8/10

jeudi 28 octobre 2021

Dans les Entrailles de Torgar


Dans les Entrailles de Torgar
 
Vous êtes Loup Solitaire, seul et dernier Maître Kaï du Sommerlund. Votre quête inlassable et périlleuse des légendaires Pierres de Nyxator vous a conduit jusqu'aux entrailles de la sinistre forteresse de Torgar, repaire du Seigneur des Ténèbres. Est-ce bien là, au détour d'un sombre souterrain, que se cachent les trois dernières Pierres de la Sagesse ? Si c'est le cas, prenez garde aux pièges diaboliques que le Seigneur des Ténèbres Gnaag de Mozgôar et son armée de Drakkarims n'auront pas manqué de tendre tout spécialement à votre intention ! Vous seul prendrez les décisions utiles au succès de votre mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez besoin que de la Table de Hasard figurant dans cet ouvrage.
 

Dans les Entrailles de Torgar
Série : Loup Solitaire n°10
Auteur : Joe Dever
Illustrations intérieures : Brian Williams
Illustration de la couverture : Jame's Prunier
Titre original : The Dungeons of Torgar
Traduction : Nicolas Grenier
Année de l’édition Anglaise : 1987
Sortie de l'édition Française : septembre 1989
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 350
 
Mon avis : 
Dixième volume de Loup SolitaireDans les Entrailles de Torgar nous amène, petit à petit, vers la conclusion du second cycle de la saga et, en toute franchise, celui-ci est dans la lignée de ses prédécesseurs, c’est-à-dire, qu’il est parfaitement conforme a ce qu’est cette dernière dans l’ensemble, c’est-à-dire, il faut le reconnaitre, que nous sommes bien loin de la qualité du premier cycle, incontestablement… Car bon, comment dire… si cette quête des Pierres de Sagesses n’est pas dénuée d’intérêt, si l’augmentation des pouvoirs Kais apporte son lot de nouveautés et si les nouveaux lieux visités, les nouveaux adversaires, ne sont pas dénués d’intérêt, force est de constater qu’en comparaison du premier cycle, nous sommes un ton en-dessous : qualitativement, les premiers volumes étaient supérieurs, c’est un fait. Cependant, sans être génial, ce second cycle de Loup Solitaire possède quelques bons moments indéniables, comme c’est le cas dans ce dixième tome qui, il faut le reconnaitre, marque surtout les esprits en raison de sa grande bataille rangée du début – du moins, si vous avez choisis cette option. Impressionnante, longue, difficile, surtout en raison de la présence de deux adversaires de haut niveau, celle-ci est l’une des plus intéressantes du genre depuis les débuts de la saga. Hélas, tout cela a un temps et il faut reconnaitre que le reste de l’ouvrage n’est pas du même acabit, en particulier l’exploration des fameux souterrains de Torgar, beaucoup trop expéditifs selon moi – ce n’est pas la première fois que Joe Dever nous fait le coup d’ailleurs, souvenez vous de La Pierre de la Sagesse. Bref, au final, Dans les Entrailles de Torgar est plutôt sympathique et ravira les fans de Loup Solitaire qui retrouvent avec plaisir la suite des aventures de leur héros, par contre, de la a affirmer que nous avons affaire a un bon LDVELH, c’est une toute autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- La bataille du début marque vraiment les esprits de par son intensité, sa brutalité, sa durée, son coté spectaculaire et sa difficulté. Un bon tiers de l’histoire lui est consacrée, ce qui veut tout dire de son importance dans celle-ci.
- Quelques passages marquent également les esprits, comme l’attaque finale contre la forteresse de Torgar, sans oublier, quelques protagonistes hauts en couleurs.
- Joe Dever possède un talent certain de conteur. Certes, ce n’est pas la première fois que je le souligne, cependant, c’est un fait non négligeable car cela renforce l’immersion du lecteur au sein de l’aventure.
- Brian Williams s’en sort plutôt bien aux dessins.
- Une couverture plutôt acceptable.
 
Points Négatifs :
- Il y a tout de même un gros souci dans cet ouvrage : en effet, selon votre choix initial, vous pouvez passer totalement à coté de la bataille principale, c’est-à-dire, le gros morceau de ce dixième tome de Loup Solitaire. Du coup, sans être inintéressant, l’autre chemin, marque nettement moins les esprits, c’est un fait…
- Une dernière partie beaucoup trop courte où l’on arrive bien trop rapidement aux Pierres de la Sagesse. Mine de rien, ce n’est pas la première fois que Joe Dever nous fait le coup.
 
Ma note : 7/10

jeudi 16 septembre 2021

La Métropole de la Peur


La Métropole de la Peur
 
Vous êtes Loup Solitaire, seul et dernier Maître Kaï du Sommerlund. Vous avez pour mission de retrouver la Pierre de la Sagesse de Tahou, enfouie depuis des siècles au cœur d'une métropole souterraine dont l'accès risque d'être difficile – pour ne pas dire impossible. En effet, vos ennemis jurés, les Seigneurs des Ténèbres, redoublent d'efforts pour contrarier vos plans et menacent d'envahir la ville où se trouve précisément l'objet de votre quête. Il vous faudra donc les prendre de vitesse et rivaliser d'adresse et de ruse pour pouvoir pénétrer dans l'antique cité avant que les légions ennemies ne déclenchent l'offensive. Vous seul prendrez les décisions utiles au succès de votre mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez besoin que de la Table de Hasard figurant dans cet ouvrage.
 

La Métropole de la Peur
Série : Loup Solitaire n°9
Auteur : Joe Dever
Illustrations intérieures : Brian Williams
Illustration de la couverture : Pierre-Marie Valat
Titre original : The Cauldron of Fear
Traduction : Pascale Hervieux
Année de l’édition Anglaise : 1987
Sortie de l'édition Française : novembre 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 350
 
Mon avis : 
La première chose qui saute aux yeux, avant même de se lancer dans cette neuvième aventure de cette superbe saga qu’est Loup Solitaire, ce sont les dessins. En effet, désormais, il faudra faire sans Gary Chalk, partit pour d’autres yeux et si son successeur, Brian Williams, n’est pas un manchot pour ce qui est de son coup de crayon, force est de constater que le fan de la première heure ne pourra que regretter l’absence de l’un des cofondateurs de ce qui est, sans nul doute, une des meilleures séries de Livres dont vous êtes le Héros. Première mauvaise nouvelle, donc, ce qui, bien évidement, n’arrange pas les affaires d’un second cycle qui, depuis ses débuts, a toujours autant de mal à atteindre la quasi-perfection du premier… D’ailleurs, sur ce point, il ne faut pas se faire d’illusions : La Métropole de la Peur, aussi sympathique soit-il, reste fort loin des meilleures heures de la saga, finalement, dans la lignée volumes précédents qui, dans l’ensemble, possèdent de bonnes idées mais qui, pour tout un tas de raisons, ont un peu de mal à marquer les esprits comme ceux du premier cycle de Loup Solitaire. Cela est pourtant dommage car La Métropole de la Peur est une aventure plaisante et que certains passages sont, incontestablement, réussis : ainsi, l’exploration de la citée oubliée est bonne, mais terriblement courte, quand a l’affrontement face aux hordes d’invasion après qu’on ait trouvé la Pierre de la Sagesse, indéniablement, en plus de nous surprendre, est une des grandes réussites de ce volume. Hélas, tout cela n’est pas suffisant pour nous enlever l’impression que Joe Dever, malgré son indéniable talent de compteur et ses bonnes idées, aurait put mieux faire. Peut-être pour la prochaine fois ?
 

Points Positifs
 :
- Une aventure assez réussie dans l’ensemble et qui marque les esprits par le biais de deux moments forts : l’exploration des ruines de la citée oubliée et, bien entendu, l’affrontement face aux troupes d’invasion pour un final haut en couleur.
- Les créatures que l’on rencontre dans ce volume sortent un peu de l’univers habituel de la série – je pense aux hommes crocodiles, aux goules ou au dragon. De même, le Zakhan Zimah de Vassagonie, aux pouvoirs impressionnants, est un adversaire de taille – peut-être un peu trop si vous n’avez pas les armes nécessaires…
- Le plaisir de retrouver ce brave Banedon qui nous accompagne une bonne partie de l’aventure.
- Contrairement au volume précédent, on ressent, ici, la menace des Maîtres des Ténèbres.
- Même si Gary Chalk s’en est allé, il faut reconnaitre que son successeur, Brian Williams, s’en sort assez bien – après, il faut s’habituer au changement de style.
 
Points Négatifs :
- Sans vouloir être désobligeant envers Brian Williams – surtout que ce dernier n’est pas un mauvais dessinateur – Loup Solitaire sans Gary Chalk, cela fait bizarre et il faudra un certain temps pour s’y habituer…
- Vraiment dommage que l’aventure ne soit pas plus longue car il y avait de quoi faire beaucoup mieux : l’exemple le plus parlant étant l’exploration de la citée, beaucoup trop courte selon moi.
- Encore une couverture que l’on peut qualifier de bof.
 
Ma note : 7/10 

vendredi 20 août 2021

Dans l'Enfer de la Jungle


Dans l'Enfer de la Jungle
 
Vous êtes Loup Solitaire, seul et dernier Maître Kaï du Sommerlund. Votre longue quête va maintenant vous entraîner au plus profond d'une jungle inexplorée, à la recherche de la Pierre de la Sagesse d'Ohrido. Une mission des plus secrètes. Pourtant, vous ne serez pas seul : Païdo, illustre guerrier et redoutable magicien, vous accompagnera à travers des contrées dévastées par la guerre, pour vous aider à retrouver le Temple Perdu des Anciens Mages où est caché la Pierre. Mais prenez garde : vous allez devoir traverser un marais terrifiant ; et vos ennemis jurés, les Seigneurs des Ténèbres, seront loin de vous faciliter la tâche ! Vous seul prendrez les décisions utiles au succès de votre mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez besoin que de la Table de Hasard figurant dans cet ouvrage.
 

Dans l'Enfer de la Jungle
Série : Loup Solitaire n°8
Auteur : Joe Dever
Illustrations intérieures : Gary Chalk
Illustration de la couverture : Henri Galeron
Titre original : The Jungle of Horrors
Traduction : Pascal Jusforgues
Année de l’édition Anglaise : 1987
Sortie de l'édition Française : octobre 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 350
 
Mon avis : 
Après un septième tome, La Forteresse Maudite, qui s’était avéré être la première grosse déception dans cette excellente saga qu’est Loup Solitaire, notre héros revient pour une toute nouvelle aventure qui, sur le papier, semble promettre, du moins, davantage que cette pauvre exploration d’un château remplie de monstres qui flirtait un peu trop avec les Défis Fantastiques les plus basiques… Bien évidement, second cycle de la saga oblige, nous avons droit – pour peu que l’on ait jouer a tous les volumes précédents – a un personnage de plus en plus puissant, cependant, la première bonne nouvelle de cet Enfer de la Jungle, c’est que certains passages seront pour le moins ardus. Ensuite, il y a le talent de narration indéniable d’un Joe Dever qui n’a pas son pareil pour nous proposer des descriptions détaillées des lieux que l’on visite, que cela soit notre trajet jusqu’aux fameux marais ou ces derniers eux-mêmes. Autre bonne, que dis-je, excellente nouvelle : pour la toute première fois dans un LDVELH, un compagnon nous accompagne au cours de l’aventure et, surtout, il ne servira pas de chair a canon vu qu’il est présent de bout en bout ! Sincèrement, cela nous change des pauvres types tout juste bons à se faire tuer tôt ou tard. Hélas, ces quelques bonnes nouvelles ne suffisent pas à sauver l’impression finale que l’on peut ressentir vis-à-vis de ce Dans l’Enfer de la Jungle puisque, en effet, ce dernier n’est pas un grand Loup Solitaire… La faute a la déception que l’on ressent une fois arrivés au cœur de cette jungle rempli de marécages : en effet, si le trajet pour y accéder regorge de scènes fortes, on ne peut pas vraiment dire que notre déambulation dans la jungle marque vraiment les esprits… Certes, il y a quelques passages qui marquent les esprits, mais dans l’ensemble, tout cela est trop court et la sensation de danger absolu que l’on espérait brille particulièrement par son absence. Bref, au final, Dans l’Enfer de la Jungle est un Loup Solitaire sympathique, supérieur a son prédécesseur, mais bien loin des meilleurs titres de la saga – il faut dire que, depuis les débuts de ce second cycle, c’est un peu le même problème…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir d’avoir un compagnon, Païdo, qui nous suit tout au long de l’aventure et qui, pour la première fois dans un LDVELH, n’est pas là uniquement pour nous servir de chair à canon. Franchement, cela fait plaisir !
- La première partie, avant que l’on parvienne dans la fameuse jungle, est assez réussie et riche en scènes marquantes.
- Le talent narratif indéniable de Joe Dever qui sait toujours bien nous transporter dans des aventures riches en couleur, comme dans un véritable roman.
- Les illustrations de Gary Chalk.
 
Points Négatifs :
- On était en droit de s’attendre à une jungle un peu plus dangereuse que cela ! Car bon, en dehors de deux ou trois passages plus ou moins ardus, le reste tient davantage de la promenade de santé qu’autre chose…
- Le second cycle de Loup Solitaire n’a toujours pas eu de volume équivalent, en qualité, à ceux du premier ; c’est fort dommage.
- Une couverture un peu bof.
 
Ma note : 7/10

jeudi 8 juillet 2021

La Forteresse Maudite


La Forteresse Maudite
 
Vous êtes Loup Solitaire, seul et dernier Maître Kaï du Sommerlund. La quête que vous avez entreprise va maintenant vous conduire au Dessi, pays des Anciens Mages qui ont accepté de vous aider dans votre périlleuse mission. Mais ils exigent, en retour, que vous les débarrassiez à tout jamais du Seigneur de la Forteresse Maudite, un être dont les desseins diaboliques menacent l'avenir du Dessi. Or, c'est au cœur même de cette sinistre forteresse que se trouve l'objet de votre quête. Pour vous en emparer, il vous faudra déjouer les redoutables pièges qui jalonnent les galeries et les souterrains du lugubre château. Vous seul prendrez les décisions utiles au succès de votre mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez besoin que de la Table de Hasard figurant dans cet ouvrage.
 

La Forteresse Maudite
Série : Loup Solitaire n°7
Auteur : Joe Dever
Illustrations intérieures : Gary Chalk
Illustration de la couverture : Peter Andrew Jones
Titre original : Castle Death
Traduction : Pascale Jusforgues et Alain Vaulont
Année de l’édition Anglaise : 1986
Sortie de l'édition Française : avril 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 350
 
Mon avis : 
Mais qu’est-ce qui est donc passé par la tête de Joe Dever lorsqu’il se décida a écrire ce septième volume des aventures de Loup Solitaire, car bon, comment dire, encore de nos jours, plus de trente ans après la sortie de celui-ci, on est en droit d’être dubitatif devant le résultat proposé… Il faut dire que, jusque là, cette série de Livres dont vous êtes le héros était tout simplement sans la moindre faute : un univers d’une richesse impressionnante, un protagoniste principal identifié et charismatique, le fait appréciable de vivre des aventures les unes après les autres et de monter en puissance au fil des tomes, sans oublier, bien sur, une narration pour le moins impeccable. Bref, que de bonnes voir de très bonnes choses pour Loup Solitaire ! Et puis, vint La Forteresse Maudite avec sa couverture qui m’avait tant attirée étant adolescent mais aussi et surtout, cette mauvaise impression que dans ce septième tome, Joe Dever nous a pondu un Défis Fantastique ! Car oui, ici, hélas, exit les voyages dépaysant et riches en émotions, exit la narration par moments captivantes, exit les protagonistes secondaires hauts en couleur, exit, quasiment, tout le plaisir qui faisait de cette série un quasi sans fautes et place a l’exploration d’une forteresse ou, plus précisément, de ses souterrains, qui vous ramena aux heures les moins passionnantes des Défis Fantastiques les moins passionnants. Ainsi, dans La Forteresse Maudite, notre héros se baladera dans des couloirs, ouvrira des portes, affrontera des monstres et, de temps en temps, trouvera des objets qui lui seront, ou non, utiles par la suite. Bref, une aventure dont le synopsis tient sur un timbre poste et dont les seuls véritables moments réussis sont le fait que, une fois plongés dans le labyrinthe de la forteresse, on est privé du Glaive de Sommer, ce qui ajoute a la difficulté, ainsi que le grand méchant du jour, le charismatique Zahda, qui, lui, mérite le détour. Bref, une belle petite déception que cette Forteresse Maudite, la première dans une série qui, jusque là, était sans la moindre fausse note…
 

Points Positifs
 :
- Une difficulté plus ardue que d’habitude, surtout que, a un moment donné, on est privé de tout notre équipement y compris le Glaive de Sommer – le passage dans le labyrinthe. Du coup, le challenge n’en est que plus relevé, ce qui nous change des volumes précédents qui, pour rappel, n’ont jamais été insurmontables.
- Le grand méchant du jour, Zahda, est plutôt charismatique. De plus, c’est la première fois que l’on a affaire à un adversaire qui se débarrasse de Loup Solitaire aussi facilement.
- Les illustrations de Gary Chalk.
- Si vous êtes un inconditionnel des Défis Fantastiques, cette Forteresse Maudite pourra vous plaire.
- Quelques adversaires marquent les esprits.
- La couverture reste plutôt réussie.
 
Points Négatifs :
- Joe Dever, avec La Forteresse Maudite, nous a pondu un tome fortement inspiré des Défis Fantastiques et, sincèrement, cela dénote fortement dans la saga, surtout que, du coup, exit les voyages et les superbes descriptions, les rencontres marquantes et tout ce qui faisait le sel de Loup Solitaire jusqu’à alors.
- En plus de nous pondre un ouvrage a la manière des Défis Fantastiques, il apparait que Joe Dever n’est pas a l’aise dans ce style là et que, non seulement ses couloirs et ses pièces sont terriblement vides – cela manque cruellement de description – mais qu’en plus, l’auteur s’embrouille rapidement, au point même que faire une carte devient très rapidement compliqué pour le lecteur.
- Un synopsis qui tient sur un timbre poste : une forteresse où règne le mal, tout un tas de méchants et de monstres y vivent mais sans que l’on sache vraiment pourquoi, un manque de background important…
 
Ma note : 6/10

samedi 26 juin 2021

La Pierre de la Sagesse


La Pierre de la Sagesse
 
Vous êtes Loup Solitaire, seul et dernier Maître Kaï du Sommerlund. Dans la quête que vous avez entreprise pour redonner à votre pays sa splendeur passée, vous allez maintenant vous lancer à la recherche de la Pierre de la Sagesse de Varetta, un fabuleux joyau recelant en son sein le Pouvoir et la Connaissance de vos ancêtres guerriers. Une aventure qui vous fera suivre le chemin du premier Grand Maître Kaï, dans les provinces hostiles dévastées par la guerre sans merci que se livrent entre eux les Seigneurs des Ténèbres, vos ennemis jurés... et vous n'ignorez pas que ces mêmes Seigneurs, sitôt leur conflit terminé, n'auront tâche plus urgente que se lancer à vos trousses... Vous seul prendrez les décisions utiles au succès de votre mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez besoin que de la Table de Hasard figurant dans cet ouvrage.
 

La Pierre de la Sagesse
Série : Loup Solitaire n°6
Auteur : Joe Dever
Illustrations intérieures : Gary Chalk
Illustration de la couverture : Peter Andrew Jones
Titre original : The Kingdoms of Terror
Traduction : Pascale Jusforgues et Alain Vaulont
Année de l’édition Anglaise : 1985
Sortie de l'édition Française : septembre 1986
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 350
 
Mon avis : 
Il est évidant qu’avec La Pierre de la Sagesse, nous parvenons a un premier tournant dans cette excellente saga que fut, en son temps, Loup Solitaire, car après les cinq premiers volumes qui formaient un premier cycle, ce sixième ouvrage nous fait débuter le second, celui que l’on a surnommer Magnakaï et qui verra notre héros acquérir encore plus de pouvoirs, découvrir de nouvelles régions du Magnamund, mais aussi, forcément, se coltiner des adversaires encore plus puissants. Bien évidement, dans cette série de Livres dont vous êtes le héros, tout le plaisir, pour le lecteur, est de jouer les différents tomes dans leurs ordres de parutions : au fil des volumes, Loup Solitaire acquiert de nouveaux pouvoirs, fait des rencontres, trouve des objets qui lui seront utiles par la suite – parfois longtemps après – et, surtout, au fil des diverses aventures, tout cela donne un background fort intéressant, Joe Dever se devant, une fois de plus, d’être saluer pour la cohérence de l’univers qu’il a créer et qui, même aujourd’hui, n’a rien perdu de son charme. Malheureusement, car il y a un mais, La Pierre de la Sagesse est loin d’être a la hauteur de ses prédécesseurs alors que son postulat de départ était plutôt alléchant : partant en quête de la fameuse pierre dans une région, au sud du Sommerlund, où ses petites baronnies sont tout le temps en conflits et où règnent des seigneurs de la guerre et autres troupes de mercenaires, on aurait été en droit de s’attendre a davantage de combats que ceux qui nous sont proposés et, justement, davantage de batailles rangées. Sur ce point, La Pierre de la Sagesse rate le coche. Fort heureusement, a coté de cela, certaines rencontres marquent les esprits comme ce noble dévoyé qui nous causera bien des soucis en invoquant de morts vivants, l’attaque des pirates du fleuve et, bien entendu, le fameux Dakomyd, un monstre singulier qui vous posera quelques soucis si vous ne possédez pas le célèbre Glaive de Sommer. Pas assez, cependant, pour élever le niveau qui, comme je le disais précédemment, est inférieur a celui du premier cycle de la saga, mais suffisamment, en tous cas, pour passer un bon moment et poursuivre les aventures de notre brave Loup Solitaire, en attendant la prochaine, bien entendu…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver Loup Solitaire pour de nouvelles aventures qui vont l’amener a exploré de nouvelles régions du Magnamund, affronter de nouveaux adversaires et, accessoirement, devenir de plus en plus puissant avec ces fameuses disciplines Magnakaï.
- La région traversée, dévastée par d’interminables guerres locales et par la mainmise de celles-ci par des seigneurs de la guerre et diverses troupes de mercenaires est plutôt originale.
- Quelques scènes marquantes dans cette Pierre de la Sagesse : le noble qui invoque des morts-vivants, le magicien qui nous accompagne pendant une petite partie de l’aventure, la compagnie de mercenaires, l’attaque des pirates du fleuve et, bien entendu, le Dakomyd.
- Le style d’écriture de Joe Dever, toujours aussi captivant et digne d’un bon roman.
- Les illustrations de Gary Chalk, bien sur !
 
Points Négatifs :
- Pour une région où divers petites royaumes ne cessent de se faire la guerre depuis des centaines d’années, il est clair que tout cela manque cruellement de… combats. Il est clair que ceux-ci ne sont pas franchement nombreux et que si vous vous attendiez a de grandes batailles rangées, celles-ci brillent par leur quasi-absence.
- Encore une fois, Joe Dever pèche un peu par son final qui est beaucoup trop expédié selon moi. Certes, le combat contre le Dakomyd marque les esprits, mais bon, une fois celui-ci vaincu et la Pierre de la Sagesse retrouvée, comment notre héros est-il sortit d’une ville assiégée et où plusieurs armées se livraient un combat acharné ?
- Inférieur aux premiers ouvrages de la saga, La Pierre de la Sagesse ouvre le second cycle de manière un peu trop moyenne à mon gout.
 
Ma note : 7/10