Les Prisonniers du Temps
Les
Prisonniers du Temps
Vous
êtes Loup Solitaire, seul et dernier Maître Kaï du Sommerlund. Votre ennemi
irréconciliable, le Seigneur des Ténèbres Gnaag de Mozgôar, vous a fait tomber
dans un piège de sa façon : un puits de ténèbres, une porte d'ombre qui vous a
précipité tout droit dans le monde de Daziarn. C'est là que sont dissimulées
les deux dernières Pierres de la Sagesse de Nyxator, qui vous permettront de
rendre l'Ordre du Kaï à sa gloire première. A moins que vous ne restiez à tout
jamais prisonnier des espaces hors du temps... Vous seul prendrez les décisions
utiles au succès de votre mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez
besoin que de la Table de Hasard figurant dans cet ouvrage.
Les Prisonniers du Temps
Série
: Loup
Solitaire n°11
Auteur : Joe Dever
Illustrations
intérieures : Brian Williams
Illustration
de la couverture : Donald Grant
Titre original : The Prisoners of Time
Traduction : Nicolas
Grenier
Année
de l’édition Anglaise : 1987
Sortie
de l'édition Française : septembre 1989
Edition
Française : Editions
Gallimard (Folio Junior)
Nombre
de paragraphes : 350
Mon
avis : Onzième volume de Loup
Solitaire, sans nul doute une des séries de Livres dont vous
êtes le Héros parmi les plus réussies et connues des amateurs du
genre, Les Prisonniers du Temps est, sans aucune discussion
possible, le volet le plus étonnant de la saga depuis ses débuts. Déjà et,
principalement, pour ce qui est du lieu où se déroule l’action de ce
tome : Daziarn, un monde parallèle qui nous fait quitter le Magnamund pour
une autre Terre qui, par bien des cotés, est fortement inspirée des œuvres de
Michael Moorcock – Elric, Corum, etc. – tant il est
évidant que Joe Dever y a puiser tout ce qui a trait au Chaos et a la Loi, pour
ne citer que les exemples les plus évidents. Cette inspiration, plutôt
bienvenue pour les fans du Champion Eternel, nous entraine donc dans une
aventure aux antipodes de celles auxquels ont était habituer jusqu’alors et, ma
foi, un peu de nouveauté, cela ne fait pas de mal vu que ce second cycle de la
saga avait un peu tendance à tourner en rond par moments… Mais en dehors du
coté exotique de cette aventure, il y aussi le fait, non négligeable, que
celle-ci est longue, nettement plus longue que d’habitude, ce, que ce soit par
le biais des événements et des rencontres que l’on fait au cours de celle-ci
mais aussi par des paragraphes plus longs encore qu’en temps normal – en
sachant que Joe Dever a toujours été doué pour la narration, c’est pour dire.
Bref, un volet étonnant, original et qui s’avère être bourré de surprises tout
en nous proposant – petite cerise sur le gâteau – un casting qui, ma foi, marque
les esprits entre nouveaux protagonistes charismatiques et vieilles
connaissances. Vous l’avez compris, Les Prisonniers du Temps est
un bon, que dis-je, un très bon volet de Loup Solitaire et,
selon moi, le meilleur depuis des lustres, ce qui, franchement, est une très
bonne nouvelle avant que, enfin, on en finisse avec ce second cycle dans le
prochain tome, mais ceci, bien entendu, est une autre histoire…
Points
Positifs :
- Le
volet le plus original de Loup Solitaire depuis le début de la
série. Il faut dire que la délocalisation de l’aventure dans un univers
parallèle y est pour beaucoup et apporte nettement une touche de renouveau dans
une intrigue qui, sincèrement, commençait un peu à tourner en rond avec cette
lutte éternelle contre les Maitres des Ténèbres.
-
Bien entendu, les fans de Michael Moorcock auront remarque où Joe Dever à
puiser son inspiration pour écrire ce livre-jeu. Le monde de Daziarn nous
renvoi évidement à ceux où luttent le Chaos et la Loi et, quelque part, Loup
Solitaire apparait ici, au vu de son importance, comme un avatar du Champion
Eternel.
-
Une aventure longue, très longue en comparaison des volets précédents, ce, tout
en maintenant le même nombre de paragraphes. Qui plus est, tout cela est
franchement bien écrit, les descriptions sont nombreuses et l’on n’a guère le
temps de s’ennuyer, bien au contraire.
-
Un casting haut en couleur dans ce onzième volet avec pas mal de petits
nouveaux charismatiques. Grosse surprise avec le retour de Vonotar, perdu de vu
depuis le troisième tome de la saga, Les
Grottes de Kalte.
-
Pour ce qui est des dessins, Brian Williams livre une fort belle prestation.
Points
Négatifs :
- Un
des volets parmi les plus durs de la série. Il faut dire que notre héros
rencontre quelques adversaires de tailles dans ces pages et que, sans les
bonnes armes, c’est tout bonnement impossible. Mais bon, d’un autre coté, si
vous avez fait tous les livres précédents, normalement, au vu de votre
puissance, cela devrait passer.
-
Il y avait peut-être de quoi faire prolonger un peu plus les péripéties de
notre héros dans le monde de Daziarn au vu de la richesse de celui-ci.
-
Une couverture plutôt moche, il faut en convenir…
Ma
note : 8/10
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