Narcos – Saison 2
Narcos
– Saison 2
En
cavale dans sa ville, Escobar élabore une stratégie pour ne par se faire
remarquer. Il se fait alors transporter dans le coffre d’un taxi conduit par
Limon, qui deviendra l’un de ses plus fidèles soldats. Pendant ce temps, le
Président de la Colombie, César Gaviria, annonce en direct à la télévision
qu’il ne négociera plus avec Pablo Escobar. Déterminé à en finir avec Escobar,
il offre 1,4 million de dollars à quiconque donnera une information menant à sa
capture.
Narcos – Saison 2
Réalisation
: José Padilha
Scénario
: Chris Brancato
Musique : Pedro
Bromfman, Rodrigo Amarante
Production : Netflix
Genre : Drame,
Policier, Thriller
Titre
en vo : Narcos – Season 2
Pays
d’origine : États-Unis, Colombie
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 02 septembre 2016
Langue
d'origine : anglais, espagnol
Nombre
d’épisodes : 10 x 52 minutes
Casting :
Wagner
Moura : Pablo Escobar
Boyd
Holbrook : Steve Murphy
Pedro
Pascal : Javier Peña
Paulina
Gaitán : Tata Escobar
Joanna
Christie : Connie Murphy
Diego
Cataño : Juan Diego « La
Quica » Díaz
Paulina
García : Hermilda Gaviria
Bruno
Bichir : Fernando Duque
Raúl
Méndez : César Gaviria
Manolo
Cardona : Eduardo Sandoval
Cristina
Umaña : Judy Moncada
Alberto
Ammann : Hélmer « Pacho » Herrera
Damián
Alcázar : Gilberto Rodríguez Orejuela
Eric
Lange : Bill Stechner
Juan
Pablo Shuk : Colonel Hugo Martínez
Stephanie
Sigman : Valeria Vélez
Maurice
Compte : Horacio Carrillo
Julián
Díaz : El Negro « Blackie »
Juan
Sebastián Calero : Navegante
Jon-Michael
Ecker : El León « The Lion »
Leynar
Gómez : Limón
Martina
García : Maritza
Brett
Cullen : Ambassador Arthur Crosby
Germán
Jaramillo : Gustavo de Greiff
Alfredo
Castro : Abel Escobar
Mon
avis : Après l’excellente première saison
de l’une des séries phares de chez Netflix, je veux bien évidement
parlé de Narcos,
ce fut avec un plaisir pour le moins certain et une grande impatience, bref,
loin de mes appréhensions de départ, que je me suis plonger dans la suite,
cette seconde saison, donc, qui, comme chacun l’avait compris – il suffit de
connaitre un peu l’actualité historique de la fin du vingtième siècle pour cela
– allait traiter de la descente aux enfers du plus célèbre des
narcotrafiquants, ce triste sir de Pablo Escobar, et ce, jusqu’à sa mort,
survenue le 2 décembre 1993. Car en effet, si dans la première saison, Escobar
et le reste du Cartel de Medellin semblaient tous puissants, intouchables, même
en prison – et ce, malgré quelques premiers coups du sorts vers les derniers
épisodes – ici, les choses ont bien changées et si cette seconde saison débute
de manière spectaculaire avec un Escobar tout juste évadé de prison – enfin, si
on pouvait appeler la Cathédrale ainsi – force est de constater que, assez
rapidement, ce ne sera qu’une longue et inéluctable descente aux enfers, Pablo
perdant, les uns après les autres, ses sicarios, son empire, son argent et sa
puissance. Tout cela, sur dix épisodes, ce qui, au vu de tous les événements
survenus dans la première saison, autrement plus nombreux, peut paraitre un peu
long, mais malgré ce défaut, bien réel, le spectateur, déjà conquis par la
série, sera une fois de plus captiver par le destin de cet individu mégalomane
et jusqu’au boutiste. Car le plus incroyable, avec du recul, et cela se confirme
en regardant ces deux premières saisons de Narcos, c’est qu’Escobar
ne doit, finalement, sa chute et sa mort qu’a lui-même et qu’en de multiples
occasions, il disposait de multiples portes de sorties. Ce n’est pas arrivé et,
pourchassé par les rivaux du Cartel de Cali, les milices paramilitaires des
Pepes, les américains et le Bloc de Recherche gouvernemental, ce fut finalement
par ces derniers que le patron du trafic de drogue tomba. Une bonne chose, au
demeurant, même si cela ne mit pas fin au trafic, bien entendu… Quoi qu’il en
soit, cette seconde saison de Narcos est le tout naturellement
du monde dans la lignée de la première et tout le bien que j’avais put dire au
sujet de cette série n’a pas changer le moins du monde. Reste maintenant une
interrogation de taille selon moi : quid de Narcos sans
Pablo Escobar ? Car bon, le Cartel de Cali, c’est sympa, mais cela reste
tout de même beaucoup moins sexy que Don Pablo, vous ne trouvez pas !?
Points
Positifs :
-
Assister, épisodes après épisodes, a la lente descente aux enfers de Pablo
Escobar a quelque chose de fascinant et, sincèrement, autant le voir au sommet
de sa puissance, dans la première saison, avait de quoi captiver le spectateur,
autant le voir tomber, loin des fastes d’antant, est tout aussi bon, voir plus.
-
On pourra toujours protester sur une ou deux différences avec la réalité
historique, mais dans l’ensemble, Narcos reste tout de même
assez crédible dans l’ensemble et regarder cette série est presque comme se
plonger dans un documentaire sur les barons de la drogue colombiens avec un
poil de romance en plus.
-
Même si Escobar apparait comme un père et un mari aimant, a aucun moment la
réalité du personnage, son sadisme, sa mégalomanie et ses nombreux méfaits ne
sont occultés. Du coup, lorsqu’il se fait tuer… eh bien, franchement… tant
mieux !
-
Encore une fois, je ne peux que m’incliner devant un casting excellent avec,
bien entendu, en tête de liste, Wagner Moura terriblement crédible en Pablo
Escobar. Et comme la plupart des autres acteurs ressemblent bigrement aux rôles
qu’ils interprètent, cela renforce indéniablement la crédibilité de l’ensemble.
-
Certes, ce n’est plus une surprise mais le choix de Netflix de
faire parler la quasi-totalité des protagonistes en espagnol est une bonne
chose.
-
Le générique n’a certes pas changé – en dehors des présidents américains qui se
succèdent – et c’est tant mieux !
Points
Négatifs :
-
En comparaison de la première saison, je trouve que celle-ci prend par moments
un peu trop son temps, s’attarde davantage sur des détails, et ce, au détriment
finalement du rythme, beaucoup plus rapide auparavant. Certes, ce n’est pas
vraiment une mauvaise chose mais peut-être qu’un meilleur équilibre entre les
deux saisons aurait été préférable.
-
On pourra regretter quelques libertés prises avec la réalité historique, une ou
deux coquilles, mais bon, comme je l’avais dit lors de ma critique de la
première saison, celles-ci sont mineures, donc, ce n’est pas très grave…
Ma
note : 8/10
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