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jeudi 4 novembre 2021

La Mariée du Diable


La Mariée du Diable
 
L'action se passe sur une des Îles Åland en 1666, au commencement de ce qui a été la chasse à la sorcière la plus étendue et systématique de l'histoire scandinave. Seize femmes vont être accusées d’être des sorcières, et sept d’entre elles seront exécutées. Le personnage principal, Anna, tombe éperdument amoureuse du mari de son amie Rakel. Pour briser le couple, la jeune femme l'accuse d'être une sorcière. Quand Rakel est arrêtée, Anna se rend compte de la terrible erreur qu'elle a commise. Débute alors une bataille solitaire pour réparer son action…
 

La Mariée du Diable
Réalisation : Saara Cantell
Scénario : Saara Cantell, Leena Virtanen
Musique : Konsta Sohlberg
Production : Gotafilm, Periferia Productions Oy, Schuberth International Film, Sun & Moon Pictures Intl, Pomor Film ANS
Genre : Drame historique
Titre en vo : Tulen Morsian
Pays d’origine : Finlande
Parution : 09 septembre 2016
Langue d'origine : finnois, suédois
Durée : 110 min
 
Casting :
Tuulia Eloranta : Anna   
Magnus Krepper : Psilander 
Kaija Pakarinen : Valborg Magnusdotter 
Claes Malmberg : Bryniel Kjellinus 
Elin Petersdottir : Rakel
Lauri Tanskanen : Elias
Sonja Halla-aho : Lovisa 
Johanna Af Schultén : Ulrica Johansdotter 
Maria Sid : Lisbeta Skarp 
Pirkko Hämäläinen : Ebba Matsenkia 
Antti Reini : Karl Jönsson
 
Mon avis :
 Grande première sur ce blog puisque, depuis que celui-ci existe, je n’avais pas eu l’occasion de vous parler d’un film finlandais. Certes, séries et longs métrages nordiques ont souvent eu l’occasion de briller sur Le Journal de Feanor, mais pour ce qui est de la Finlande, pays un peu a part des autres nations nordiques de part une langue, le finnois, aux origines différentes des autres, c’est donc une première… et, ma fois, si le résultat ne fut pas exceptionnel, loin de là, force est de constater que tout n’est pas à jeter dans cette Mariée du Diable. Ainsi, il y a le contexte historique, oh combien intéressant pour peu que vous soyez passionner d’Histoire et plus particulièrement de ces fameuses chasses aux sorcières qui, pendant bien longtemps, en Europe puis aux Amériques, furent responsables de la torture et de la mort de milliers de femmes. En effet, si le sujet n’est pas une nouveauté au cinéma, dans le cas présent, c’en est un puisqu’il aborde la problématique de la chasse aux sorcières en Finlande et, plus précisément, ce cas bien réel qui eut lieu en 1666, dans l’une des Îles Åland et où sept femmes – innocentes, mais faut-il le préciser – furent condamnées a mort. Du coup, ne serais-ce que pour cette mise en avant d’un événement historique méconnu sous nos latitudes, La Mariée du Diable mérite le détour, sauf que, malgré toutes les bonnes intentions de ce film, celui-ci rate le coche, la faute a une protagoniste principale, la jeune Anna, non seulement inintéressante mais, qui plus est, carrément détestable quasiment tout au long du film – sauf vers la fin mais, à ce moment là, qui avait encore la moindre compassion pour son sort ?! Cela et le cas du juge, protagoniste oh combien plus intéressant mais relégué au second plan alors que, en toute franchise, il méritait d’être le héros de cette histoire… Bref, vous l’avez compris, malgré un postulat de départ intéressant et instructif, je n’ai pas vraiment adhéré a cette Mariée du Diable, cela est bien dommage car le potentiel était là, mais bon, ce film n’étant pas mauvais, si la thématique de la chasse aux sorcières vous passionne, le jeu peut en valoir la chandelle, ne serais-ce que pour le coté exotique du lieu de l’action…
 

Points Positifs
 :
- Le coté instructif pour les amateurs d’Histoire : ainsi, La Mariée du Diable nous permet de découvrir une partie de l’Histoire de la Finlande, au XVIIe siècle, a une époque où le pays était une province suédoise et où eu lieu une vague importante de chasse aux sorcières, comme un peu partout en Europe.
- L’originalité de l’intrigue, forcément. Cela nous change grandement des périodes historiques que l’on a l’habitude de voir au cinéma.
- Pour ce qui est de la reconstitution historique en elle-même – décors, costumes – il n’y a rien à redire.
 
Points Négatifs :
- Un personnage principal, Anna, complètement antipathique et qui s’avère être une véritable tête à claque détestable. Certes, vers la fin, gagne en profondeur, mais bon, cela ne change guère l’impression négative que l’on a à son sujet.
- A contrario, le personnage du juge aurait mérité d’être davantage approfondi : de par ses tourments entre son rôle et ses doutes mais aussi en raison de sa relation plutôt trouble vis-à-vis d’Anna et qui est passée totalement sous silence. Dommage, il aurait dut être le protagoniste principal.
- Un film au sujet intéressant, c’est un fait, mais qui rate un peu le coche finalement…
 
Ma note : 6,5/10

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