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jeudi 1 décembre 2022

The Crown – Saison 5


The Crown – Saison 5
 
Les années 90 viennent de débuter et alors que John Major est le nouveau Premier Ministre, une rénovation indispensable du yacht royal attire l'attention sur le rôle de la reine et pose la question sur la pertinence de la famille royale. Pistés par la presse, Charles et Diana passent une seconde lune de miel en Italie, cependant, leur relation est toujours aussi conflictuelle et le couple va bientôt débuter une guerre médiatique qui va prendre des proportions pour le moins inattendues. Bienvenue au cœur de la décennie la plus compliquée du règne de la Reine Elisabeth II…
 

The Crown – Saison 5
Réalisation : Benjamin Caron, Stephen Daldry, Philip Martin, Julian Jarrold, Philippa Lowthorpe
Scénario : Peter Morgan
Musique : Rupert Gregson-Williams
Production : Left Bank Pictures, Sony Pictures Television
Genre : Historique, Biopic
Titre en vo : The Crown – Season 5
Pays d’origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 09 novembre 2022
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 60 minutes
 
Casting :
Imelda Staunton : Élisabeth II
Jonathan Pryce : Philip Mountbatten
Lesley Manville : Margaret du Royaume-Uni
Dominic West : Prince Charles
Elizabeth Debicki : Diana Spencer
Jonny Lee Miller : John Major
Olivia Williams : Camilla Parker Bowles
Claudia Harrison : Anne du Royaume-Uni
Natascha McElhone : Penelope Knatchbull
Marcia Warren : Elizabeth Bowes-Lyon
Flora Montgomery : Norma Major
Andrew Havill  : Robert Fellowes
James Murray : Andrew d'York
Emma Laird Craig : Sarah Ferguson
Sam Woolf : Prince Edward
Senan West : William de Galles (enfant)
Will Powell : Harry de Galles (enfant)
Salim Daw : Mohamed Al-Fayed
Khalid Abdalla : Dodi Al-Fayed
Timothy Dalton : Peter Townsend
Prasanna Puwanarajah : Martin Bashir
Bertie Carvel : Tony Blair
Humayun Saeed : Dr Hasnat Khan
Chayma Abdelkarimi : Samira Khashoggi
Lydia Leonard : Cherie Blair
Philippine Leroy-Beaulieu : Monique Ritz
Theo Fraser Steele : Timothy Laurence
Jude Akuwudike : Sydney Johnson
Claire Foy : Élisabeth II (jeune)
Alex Jennings : Édouard VIII
Lia Williams : Wallis Simpson
Richard Roxburgh : Bob Hawke
Vanessa Kirby : Margaret du Royaume-Uni (jeune)
 
Mon avis :
 On ne va pas se mentir, cette cinquième saison de The Crown était très attendue pour deux raisons, premièrement, par le simple fait que, depuis ses débuts, la série britannique qui nous narre le règne d’Elisabeth II depuis ses débuts, aura réussi le pari d’attirer un public nettement plus large que celui qui est composé des amoureux de la famille royale britannique, deuxièmement, bien entendu, parce que la Reine nous ayant quitté le 8 septembre dernier, cette nouvelle saison ne pouvait pas laisser le public indifférent. Par la force des choses et en ayant gardé en mémoire l’événement historique qu’aura été la disparition d’Elisabeth II, ce fut donc avec un certain enthousiasme que je me suis plongé dans le visionnage de cette cinquième saison de The Crown, une saison qui, sur le papier, promettait énormément puisque traitant des années 90, une décennie qui, comme chacun sait, aura vu la famille royale connaitre ses plus sombres années principalement en raison des divers scandales qui l’ont toucher dut, principalement, aux divorces des enfants de la Reine et qui, naturellement, se sera achevée par la mort de Lady Di dans un accident de voiture le 31 aout 1997 à Paris… Bref, une saison prometteuse sur le papier mais qui nous aura, il faut le reconnaitre, laisser un peu sur notre faim puisque l’événement que tout le monde attendait, c’est-à-dire, l’accident de Lady Di, ne fut pas traiter dans ces dix nouveaux épisodes de The Crown – on a compris que cela sera donc le cas dans la prochaine saison – ce qui peut paraitre un peu singulier de prime abord même si, malgré cela, le contenu proposer dans cette cinquième saison est loin d’être inintéressant… Nouveau changement de casting important – le troisième pour le couple royal – et, dans l’ensemble, plutôt efficace – même si Dominic West dans le rôle du Prince Charles, c’est un peu bizarre – nouveaux pans de l’Histoire britannique qui nous est rappelé de fort belle manière avec la mise en avant de John Major, le Premier Ministre de l’époque, que l’on a un peu trop rapidement oublié de nos jours, désamour du public pour une royauté de plus en plus déconnectée du monde réel et, naturellement, la fameuse guerre entre Charles et Diana où la fameuse Princesse du Peuple, comme elle était surnommée, n’apparait pas forcément comme ayant le meilleur rôle – ma foi, il est bon de rappeler que celle-ci était loin d’être une sainte… Cependant, malgré tout cela, il faut reconnaitre que cette cinquième saison de The Crown a un peu de mal à tenir la comparaison avec ses devancières, particulièrement les toutes premières saisons qui nous narraient les débuts du règne d’Elisabeth II et qui, en toute franchise, flirtaient allègrement avec la perfection, non pas que l’époque moderne ne soit pas intéressante mais peut-être que les scénaristes se sont un peu trop attardés sur une décennie qui, de mon point de vu, aurait probablement gagnée à être traitée en une seule et unique saison, ce qui, finalement, était plus ou moins le cas depuis les débuts de cette série…
 

Points Positifs
 :
- Une cinquième saison qui aborde les fameuses années 90, une décennie qui restera comme étant la plus compliquée du règne d’Elisabeth II – qui ira même jusqu’à parler, en 1992, d’Annus Horribilis, c’est pour dire. Bien entendu, la plupart d’entre nous ont connu cette période et se souviennent de bon nombre d’événements présentés à l’écran, comme la fameuse guerre entre Charles et Diana.
- Un nouveau changement de casting majeur au sein de la famille royale qui, dans l’ensemble, passe plutôt bien, les nouveaux acteurs et actrices étant plutôt crédible dans leurs rôles respectifs.
- Diana apparait comme étant nettement moins sympathique que l’image conservée par le grand public, ce qui est plutôt logique quand on connait un tant soit peu le personnage.
- La mise en avant d’un Premier Ministre un peu oublié de nos jours : John Major.
- Comme dans les quatre premières saisons, il n’y a rien à redire pour ce qui est de la reconstituions historique, toujours aussi impeccable : décors, costumes, dialogues, mise en avant de certains événements, il n’y a rien à redire. Et puis, que ce soit pour le coté historique comme intimiste de la chose, c’est fou ce que tout cela est crédible.
 
Points Négatifs :
- Selon moi, l’ensemble des années 90 aurait dut être traitée dans cette cinquième saison ou, du moins, celle-ci aurait dut s’achever par la mort de Diana. Cela nous aurait probablement évité quelques épisodes qui s’étirent un peu trop en longueur ou qui n’apportent pas grand-chose à l’intrigue en elle même.
- Dominic West est un bon acteur, c’est un fait, mais j’ai eu un peu de mal à le voir en Prince Charles…
- La mise au second plan – comme ce fut le cas dans la quatrième saison – d’une bonne partie de la famille royale : Philip, Anne, Margareth voir même, par moments, la Reine elle-même !
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 23 décembre 2020

The Crown – Saison 4


The Crown – Saison 4
 
Charles rencontre Lady Diana Spencer en allant chercher sa sœur aînée Sarah pour un rendez-vous. Le parti conservateur remporte les élections générales et Margaret Thatcher devient la première femme Premier ministre du pays. Elizabeth est surprise lorsque Thatcher exprime son mépris pour son sexe lors de leur première audience. En Islande, Charles, qui est en vacances avec des amis, reçoit un appel téléphonique de Mountbatten, qui critique sa liaison avec Camilla. La famille royale apprend plus tard que Mountbatten et trois autres personnes ont été tués par une bombe placée dans son bateau de pêche. L'IRA provisoire assume la responsabilité de l'attaque et Thatcher promet de les vaincre. Charles reçoit une lettre que Mountbatten a écrite le jour de sa mort, l'exhortant à trouver une épouse convenable. Après avoir revu Diana lors d'un concours de saut d'obstacles, Charles demande à Sarah la permission de commencer à sortir avec elle.
 

The Crown – Saison 4
Réalisation : Benjamin Caron, Peter Morgan
Scénario : Peter Morgan
Musique : Rupert Gregson-Williams
Production : Left Bank Pictures, Sony Pictures Television
Genre : Historique, Biopic
Titre en vo : The Crown – Season 4
Pays d’origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 15 novembre 2020
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 52 minutes

Casting :
Olivia Colman : Élisabeth II
Tobias Menzies : Philip Mountbatten
Helena Bonham Carter : Margaret du Royaume-Uni
Gillian Anderson : Margaret Thatcher
Josh O'Connor : Charles de Galles
Emma Corrin : Diana Spencer
Marion Bailey : Elizabeth Bowes-Lyon
Erin Doherty : Anne du Royaume-Uni
Stephen Boxer : Denis Thatcher
Emerald Fennell : Camilla Shand
Charles Edwards : Martin Charteris
Tom Byrne : Prince Andrew
Jessica Aquilina : Sarah Ferguson
Angus Imrie : Prince Edward
Freddie Fox : Mark Thatcher
Rebecca Humphries : Carol Thatcher
Charles Dance : Louis Mountbatten
Tom Brooke : Michael Fagan
Richard Roxburgh : Bob Hawke
Tom Burke : Derek Jennings
Nicholas Farell : Michael Shea
Claire Foy : Élisabeth II (jeune)
 
Mon avis :
 On ne va pas se mentir, depuis ses débuts The Crown est, indéniablement, une des séries qui fait le plus parler d’elle, que ce soit en bien ou en mal. En bien, surtout, grâce à une reconstitution historique plutôt fidèle dans l’ensemble, un casting franchement époustouflant qui apporte une crédibilité plutôt étonnante – par ailleurs, le changement d’une partie de celui-ci, dut au vieillissement des personnages, était franchement bien passé lors de la troisième saison – des décors presque plus crédibles que nature, mais aussi, en mal du coté de la famille Royale Britannique qui, reconnaissons le, n’apprécie guère de se voir ainsi écornée, la plupart du temps, aux yeux du public. Pourtant, jusque là, je trouve qu’ils s’en sortaient encore bien : certes, au vu de leur comportement envers Margareth, Charles voir Anne, il était difficile d’éprouver une grande compassion envers la famille royale britannique, mais bon, ce n’était qu’une entrée en matière, savoureuse, certes, mais qui annonçait le plat principal, ou presque, c’est-à-dire, l’entrée dans la vie des protagonistes et dans la série d’une certaine… Diana ! Bon, on ne va pas se mentir, quelque part, c’était ce que l’on attendait depuis le tout début de la série ! Bien évidement, jusqu’ici, The Crown flirtait avec l’excellence, était fort intéressant, historiquement parlant et pour peu que l’on s’intéressait un tant soit peu à la famille royale britannique, ma foi, c’était un pur régal. Mais avec l’arrivée de Diana, il était évidant que l’on allait sortir de la série historique pour le soap, les paillettes et les scandales, et ça, forcément, cela avait de quoi attirer le spectateur, toujours avide de scoops scabreux, même lorsqu’ils ne le reconnaissent pas… Et donc, sur ce point, The Crown a fait le job, cependant, sans tomber dans le grand guignolesque, toujours avec une certaine marque de qualité qui est la sienne, mais sans la moindre complaisance envers tout ce petit monde qui apparait, au fil des saisons, de plus en plus déconnecter avec le monde réel… Alors bien sur, Diana est touchante, paumée au sein de cette famille et il est difficile de ne pas éprouver une certaine compassion pour cette gamine qui rêvait du Prince Charmant et qui se retrouve avec un individu plus agé, vieux dans sa tête et fou amoureux d’une autre. Cependant, ne nous trompons pas, ce n’est pas non plus une oie blanche… Charles ? Bon, certes, il est obligé par sa famille et sa maitresse de se marier avec une femme qu’il méprise et l’on peut, au début, éprouver une forme d’empathie pour ce personnage écrasé par les convenances et sa mère. Cependant, cela ne dure qu’un temps et, à un moment donné, comment ne pas avoir envie de le baffer, comment ne pas avoir envie de lui dire de porter ses couilles : après tout, il n’avait qu’a pas se marier ! Mais bon, convenances, devoir, maman, désir d’être roi, etc. Bref, vous l’avez compris, sur ce plan, cette quatrième saison de The Crown est une réussite : vous vouliez du Diana, vous en avez eu ! Mais ce n’est pas tout et l’autre bonne nouvelle de cette saison, c’est l’excellente pour ne pas dire étonnante performance de Gillian Anderson en Margaret Thatcher plus crédible que nature : j’ai été longuement dubitatif lorsque j’ai appris que la Scully de X-Files allait interpréter la Dame de Fer et, ma foi, je ne peux que m’incliner devant ce que j’ai vu au cours de cette saison… Bref, une fois de plus, The Crown allait allègrement flirter avec la perfection et ravir ses fans de la première heure ? On n’en était pas loin si ce n’était le traitement réservé aux autres personnages qui jouent les utilités : Phillip apparait à peine et n’est plus qu’un second rôle, Anne, on la voit bouder dans son coin, Margareth, un épisode lui est destiné et puis c’est tout, quand au Prince Andrew et a Sarah Fergusson qui promettaient beaucoup, le premier est un troisième rôle, la seconde, une figurante ! Allez, j’irais même plus loin, même la Reine, par moments… Bref, vous l’avez compris, tout en étant bonne, cette quatrième saison de The Crown souffre un peu de la mise au second plan de tout un tas de personnages majeurs mais aussi, reconnaissons le, de quelques épisodes moins intéressants. Certes, dans l’ensemble, cela reste suffisamment bon pour ravir les fans mais nous sommes peut-être un peu en-deçà des premières saisons, nettement plus abouties. Mais bon, pas de quoi perdre le feu sacré et l’envie de découvrir la prochaine saison qui, comme chacun sait, en abordant les années 90, nous parlera d’un certain accident de qui vous savez, mais ceci est une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- L’arrivée de Diana est, bien évidement, le gros événement de cette quatrième saison et, sur ce point, il n’y a rien à redire : choix de l’actrice parfait pour ne pas dire troublant, situations présentées plutôt crédibles, il est clair que la Princesse de Galles apporte un plus notable au casting et que ses démêlées avec son mari sont le point d’orgue de cette saison.
- Le basculement de Charles : de personnage pour lequel on éprouvait, jusqu’à alors, une certaine sympathique au vu de son passé, le bougre devient de plus en plus odieux et même si on conçoit qu’il n’aime pas sa femme, au bout d’un moment, il est difficile de prendre son parti…
- Qualitativement, dans l’ensemble, c’est toujours aussi bon et c’est toujours un véritable plaisir que de retrouver la famille Royale Britannique et de suivre leurs péripéties, une famille, au demeurant, qui apparait de plus en plus déconnectée du monde réel et de moins en moins sympathique.
- Un casting de qualité et toujours aussi crédible. Mention particulière à Gillian Anderson qui est tout bonnement parfaite en Margaret Thatcher plus vraie que nature !
- Comme dans les trois premières saisons, il n’y a rien à redire pour ce qui est de la reconstituions historique, toujours aussi impeccable : décors, costumes, dialogues, mise en avant de certains événements, il n’y a rien à redire. Et puis, que ce soit pour le coté historique comme intimiste de la chose, c’est fou ce que tout cela est crédible.

Points Négatifs :
- Un ou deux épisodes sont nettement en-dessous des autres, ce qui est dommage, surtout pour ce qui est de notre ressentit final sur cette saison.
- La mise au second plant de tout un tas de protagonistes majeurs comme Philip, Anne, Margareth voir même, par moments, la Reine elle-même ! Quelques dialogues et courtes apparitions pour les deux premiers par ci par la, un épisode pour la seconde, bref, ce n’est pas grand-chose…
- J’attendais, avec curiosité, l’arrivée de Sarah Fergusson, personnalité qui, comme chacun sait, fut souvent la une des tabloïds britanniques. Or, a ma grande surprise, celle-ci ne joue même pas les seconds rôles mais se contente de faire de la figuration. J’espère qu’on la verra un poil plus par la suite.

Ma note : 7,5/10

samedi 19 décembre 2020

The Crown – Saison 3


The Crown – Saison 3
 
À la suite des élections générales de 1964, Élisabeth II doit nommer le travailliste Harold Wilson, auteur d'une campagne très marquée à gauche, au poste de Premier ministre. Cette première alternance depuis son accession au trône n'est pas du goût de l'entourage de la reine. Son premier chef du gouvernement, Winston Churchill, meurt peu après. La souveraine a par la suite vent de rumeurs selon laquelle Wilson serait un agent du KGB sous le nom de code Olding. Lorsque le directeur du MI-5 Martin Furnival Jones demande à la voir en tête à tête et lui annonce qu'un espion soviétique évolue dans les plus hautes sphères, elle croit ses soupçons fondés mais apprend qu'il s'agit en réalité d'un homme en qui elle a pleine confiance, le conservateur royal Anthony Blunt. Afin de préserver la réputation du pays et de ses services secrets, Furnival Jones annonce que Blunt ne sera pas arrêté ou jugé. Lors d'une exposition, le prince Philip fait savoir au conservateur qu'il sait tout de ses activités et fera tout pour le faire payer, mais ce dernier le fait chanter sur des soupçons d'adultère liés à Stephen Ward et tous deux en restent là.
 

The Crown – Saison 3
Réalisation : Benjamin Caron, Peter Morgan
Scénario : Peter Morgan
Musique : Rupert Gregson-Williams
Production : Left Bank Pictures, Sony Pictures Television
Genre : Historique, Biopic
Titre en vo : The Crown – Season 3
Pays d’origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 17 novembre 2019
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 55 minutes
 
Casting :
Olivia Colman : Élisabeth II
Tobias Menzies : Philip Mountbatten
Helena Bonham Carter : Margaret du Royaume-Uni
Ben Daniels : Antony Armstrong-Jones, Lord Snowden
Jason Watkins : Harold Wilson, Premier ministre britannique
Marion Bailey : Elizabeth Bowes-Lyon
Erin Doherty : Anne du Royaume-Uni
Jane Lapotaire : Alice de Battenberg
Charles Dance : Louis Mountbatten
Josh O'Connor : Charles de Galles
Emerald Fennell : Camilla Shand
Geraldine Chaplin : Wallis Simpson
Michael Maloney : Edward Heath
Andrew Buchan : Andrew Parker Bowles
John Lithgow : Winston Churchill
Clancy Brown : Lyndon B. Johnson, 36e Président des États-Unis
Mark Lewis Jones : Edward Millward
Tim McMullan : Robin Woods
Derek Jacobi : Édouard VIII
Harry Treadaway : Roddy Llewellyn
David Rintoul : Michael Adeane
Charles Edwards : Martin Charteris
Michael Thomas : Henry de Gloucester
Penny Downie : Alice de Gloucester
Alan Gill : Winkie
Pippa Winslow : Blinkie
Mark Dexter : Tony Benn
Lorraine Ashbourne : Barbara Castle
Aden Gillett : Richard Crossman
Sam Phillips : l'écuyer de la Reine
Sinéad Matthews : Marcia Williams
David Charles : George Thomas
Stuart McQuarrie : George Thomson
Patrick Ryecart : Bernard Fitzalan-Howard
Connie M'Gadzah : Syndey Johnson
Samuel West : Anthony Blunt
Angus Wright : Martin Furnival Jones
Michael Simkins : Patrick Dean
Pip Torrens : Tommy Lascelles
Richard Harrington : Fred Phillips
Colin Morgan : John Armstrong
John Hollingworth : Lord Porchester, Porchie
Rupert Vansittart : Cecil Harmsworth King
Julian Glover : Cecil Boyd-Rochfort
John Finn : Arthur Hancock
Alan David : Ben Bowen Thomas
Henry Pettigrew : Neil Armstrong
Felix Scott : Buzz Aldrin
Andrew Lee Potts : Michael Collins
Togo Igawa : Hirohito
David Wilmot : Arthur Scargill
Jessica De Gouw : Lucy Lindsay-Hogg
Nancy Carroll : Lady Anne Tennant
Dan Skinner : Alastair Burnet
Tim Bentinck : John Betjeman
 
Mon avis :
 Ce fut avec un enthousiasme pour le moins certain que je me suis lancé dans la suite de The Crown, la fameuse série britannique qui, sur plusieurs saisons, nous a promis de nous narrer le règne de la Reine Elisabeth II, celle qui, accessoirement, est encore la souveraine britannique. Pour rappel, les deux premières saisons avaient placé la barre plutôt haut : acteurs au top, reconstitution fidèle et, surtout, une écriture de la chose tellement bien soignée et crédible que même ceux qui, en temps normal, n’en n’ont strictement rien a secoué de la vie de la famille royale britannique y auront trouvé leur compte. Pourtant, d’entrée de jeu, un détail chiffonnait ceux qui avaient apprécié les deux premières saisons de The Crown : le fameux changement d’une bonne partie du casting… Pari oh combien risquer, on était en droit de ne pas accrocher aux nouveaux acteurs et actrices qu’on allait découvrir à l’écran, surtout que le renouvèlement était majeur. Qui plus est, au vu de la performance, par exemple, d’une Claire Foy en Elizabeth II, comment pouvions nous imaginer que quelqu’un puisse la remplacer !? Or, dès les premières minutes, alors qu’on était en droit de se poser des questions sur ce fameux changement au casting, celui-ci apparu comme étant oh combien logique, ce, pour deux raisons : au vu de l’âge d’Elizabeth II dans les années 60, Claire Foy était beaucoup trop jeune, quand a celle qui a succéder à cette dernière, Olivia Colman, disons que la ressemblance avec la souveraine en est presque troublante ! Ainsi, ce changement qui aura donné des sueurs froides a plus d’un fan de The Crown se sera révélé salutaire et toutes ces nouvelles têtes – Tobias Menzies, Helena Bonham Carter, Ben Daniels, Charles Dance – auront apporté un plus indéniable et une crédibilité on ne peut plus logique : a personnages plus agés, acteurs plus agés… Pour le reste, c’est-à-dire, l’intrigue de cette troisième saison de The Crown, disons que, dans la lignée de la précédente, nous sommes en terrain familier : chaque épisode met l’accent sur un événement majeur de la période – de 1967 à 1977 – en mettant tel protagoniste en avant, suivant l’importance du dit-événement lui-même. Bien évidement, Elizabeth II occupe royalement le devant de la scène, cependant, entre son époux, le Prince Philippe, sa sœur, la fantasque Margareth – formidablement bien interprété par une Helena Bonham Carter égale à elle-même – et un Prince Charles désormais jeune adulte et qui prend une importance non négligeable dans l’histoire, force est de constater que les figures marquantes de cette troisième saison sont nombreuses – et je n’ai citer que les plus importantes. Bref, si vous êtes fans de The Crown, cette nouvelle saison ne vous décevra nullement et vous entrainera, une fois de plus, dans les coulisses de la famille royale britannique, des coulisses oh combien intéressantes, comme on pouvait s’en douter. Certes, on pourra pinailler sur certaines erreurs historiques, assez légères, ou sur quelques épisodes, un peu en-deçà des autres, mais bon, dans l’ensemble, cette troisième saison est suffisamment bonne pour ne pas nous décevoir et, surtout, nous donner envie de découvrir la suite qui, elle, se déroulera dans les années 80… et, ma foi, comme ceux de ma génération le savent bien, il y a de quoi faire, scénaristiquement parlant avec cette décennie…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver la suite d’une série qui brille, depuis ses débuts, par ses qualités, assez nombreuses au demeurant et qui, sans surprise, est toujours aussi bonne. Ici, l’intrigue va de 1964 à 1977, les protagonistes ont vieillis et, ma foi, au vu des dix épisodes proposés, le fan de The Crown sera ravi de découvrir cette nouvelle période de la vie de la famille royale britannique.
- Les protagonistes ayant tous vieillis, un changement radical eut lieu au casting et, ma foi, force est de constater que celui-ci fut une belle réussite : chapeau bas pour la performance et la crédibilité apportée par Olivia Colman, Tobias Menzies, Helena Bonham Carter, Ben Daniels et Charles Dance !
- Si Elizabeth II est, tout naturellement, le personnage qui brille le plus dans cette saison, il faut reconnaitre la place importante de sa sœur, Margareth, mais aussi l’importance accordée a ses enfants, Charles, bien entendu, assez touchant et que l’on voit autrement désormais, mais aussi Anne.
- Comme dans les deux premières saisons, il n’y a rien à redire pour ce qui est de la reconstituions historique, toujours aussi impeccable : décors, costumes, dialogues, mise en avant de certains événements, il n’y a rien à redire. Et puis, que ce soit pour le coté historique comme intimiste de la chose, c’est fou ce que tout cela est crédible.
- Indéniablement, The Crown est l’œuvre consacrée à la famille royale britannique la plus crédible qu’il m’a été donné de voir.
 
Points Négatifs :
- Difficile de comprendre pourquoi certains événements historiques ont été légèrement modifiés. Certes, on se doute bien qu’un biopic n’est jamais tout à fait fidèle à la réalité, mais bon, certaines inventions sont pour le moins discutables et peuvent finir par décrédibiliser l’ensemble.
- Si nous avons affaire à une bonne troisième saison, un ou deux épisodes apparaissent comme étant un poil inférieur aux autres, scénaristiquement parlant…
 
Ma note : 8/10

jeudi 10 décembre 2020

The Crown – Saison 2


The Crown – Saison 2
 
Alors que s'ouvre une nouvelle ère, la reine Élisabeth tente de s'adapter à un monde qui change tout en préservant l'intégrité de la monarchie et de son mariage. Tandis que Philip part en tournée, Élisabeth, elle, fait une découverte qui la perturbe. Le Premier ministre, Anthony Eden, de son coté, veut riposter quand l'Égypte prend le canal de Suez.
 

The Crown – Saison 2
Réalisation : Benjamin Caron, Stephen Daldry, Philip Martin, Julian Jarrold, Philippa Lowthorpe
Scénario : Peter Morgan
Musique : Rupert Gregson-Williams
Production : Left Bank Pictures, Sony Pictures Television
Genre : Historique, Biopic
Titre en vo : The Crown – Season 2
Pays d’origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 8 décembre 2017
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 60 minutes
 
Casting :
Claire Foy : Élisabeth II
Matt Smith : Philip Mountbatten
Vanessa Kirby : Margaret du Royaume-Uni
Victoria Hamilton : Elizabeth Bowes-Lyon
Greg Wise : Louis Mountbatten
Alex Jennings : Édouard VIII
Lia Williams : Wallis Simpson
Pip Torrens : Alan Lascelles dit « Tommy »
Matthew Goode : Antony Armstrong-Jones
Anton Lesser : Harold Macmillan
Julian Baring : prince Charles (adolescent)
Billy Jenkins : prince Charles (enfant)
Jeremy Northam : Anthony Eden
Will Keen : Michael Adeane
Harry Hadden-Paton : Martin Charteris
Clive Francis : Lord Salisbury
Daniel Ings : Mike Parker
Patrick Ryecart : le duc de Norfolk
Michael C. Hall : John Fitzgerald Kennedy
Jodi Balfour : Jacqueline Kennedy
Chloe Pirrie : Eileen Parker
Jared Harris : George VI
John Lithgow : Winston Churchill
Amir Boutrous : Gamal Abdel Nasser
 
Mon avis :
 Il était apparu, après visionnage de la première saison de The Crown, série de Netflix qui retraçait la vie de la reine Elisabeth II, que celle-ci – la série, pas la reine – était une véritable réussite. Pour les amateurs de reconstitutions historiques, pour les férus d’histoire mais aussi, ne l’oublions pas, pour les nombreux inconditionnels de la famille royale britannique qui nous prouvent, encore de nos jours, que la royauté n’a rien de dépassé en 2020 – mais cela, c’est peut-être quelque chose que les français, eux, ne comprennent pas même si leur fameuse Cinquième République et ces chefs de l’état aux pouvoirs omnipotents ont quelque chose de royal… Quoi qu’il en soit, après une première saison réussie et qui s’intéressait particulièrement aux premières années du règne d’Elisabeth II, sous la houlette d’un Premier Ministre, Winston Churchill, tout juste auréolé du prestige de sa victoire face a l’Allemagne nazi, cette seconde saison de The Crown était assez attendue : pour voir si la qualité serait toujours au rendez vous mais aussi pour, au passage, en apprendre un peu plus sur les aléas de la vie de la famille royale en une période a priori plus calme, historiquement parlant – ce qui, en fait, n’était pas vraiment le cas… Et donc, pour ce qui est de la première question, la réponse est assez facile puisque oui, et de loin, la qualité intrinsèque de cette série est toujours au rendez vous : reconstitution d’une fidélité par moments étonnante, acteurs inspirés et bigrement ressemblants avec les figures historiques qu’ils interprètent, musique, dialogues, mise en scène… décidément, il n’y a rien à dire. Pour ce qui est de la seconde question, là, les choses changent un peu et si dans la première saison, la partie historique a proprement parlée était davantage mise en avant, ici, le coté intimiste de la famille royale occupe le devant de la scène : ainsi, entre la vie chaotique de Margareth, la scolarité bien difficile d’un Prince Charles et, surtout, les déboires conjugaux du couple royal qui, malgré tout, restent ensemble, on ne s’ennui guère même si, par moments, on regrette un peu que certains événements historiques soient mis au second plan – je pense a la crise de Suez. Cependant, malgré ce parti pris pour le coté intimiste des protagonistes, force est de constater que ce choix est tout sauf mauvais et que si l’on aurait peut-être préféré un meilleur équilibre entre les problèmes des membres de la famille royale et les événements historiques, il est clair que, après visionnage de cette seconde saison de The Crown, on en ressorte avec la satisfaction que celle-ci ait maintenu un degré qualitatif assez élevé, et ce, pour notre plus grand plaisir…
 

Points Positifs
 :
- Une seconde saison plus intimiste et qui nous entraine dans les secrets d’alcôves de la famille royale mais qui n’en reste pas moins réussie, ces derniers étant, bien souvent, captivants. Il faut dire que la plupart des protagonistes ont eu ou connaissaient une passe difficile à cette époque et que, forcément, cela ne pouvait qu’attirer l’intérêt du spectateur.
- Comme dans la première saison, il n’y a rien à redire pour ce qui est de la reconstituions historique, toujours aussi impeccable : décors, costumes, dialogues, mise en avant de certains événements, il n’y a rien à redire. Et puis, que ce soit pour le coté historique comme intimiste de la chose, c’est fou ce que tout cela est crédible.
- Un casting tout bonnement excellent et sur lequel il n’y a rien à redire. De plus, non seulement les acteurs sont bons mais en plus, c’est fou ce qu’ils ressemblent aux figures historiques qu’ils interprètent.
- Je maintiens ce que j’avais dit lors de ma critique de la première saison de The Crown, c’est-à-dire que cette série est l’œuvre consacrée à la famille royale britannique la plus réussie que j’ai put voir.
 
Points Négatifs :
- Dommage que certains événements historiques aient été a peine évoqués ou uniquement en toile de fond – je pense principalement à la crise du Canal de Suez.
- Curieux tout de même comment on passe d’un épisode uniquement consacré a Margareth a un autre où celle-ci brille par son absence avant de la remettre en avant, etc.
 
Ma note : 8/10