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mardi 9 août 2022

Elden Ring


Elden Ring
 
Elden Ring se déroule dans le royaume de l'Entre-Terre, quelque temps après la destruction du Cercle d’Elden et la dispersion de ses fragments, les runes majeures. Autrefois honoré par la présence du Cercle et de l'Arbre-Monde, le royaume est maintenant gouverné par les descendants demi-dieux de la reine Marika l'Éternelle, chacun possédant un éclat du Cercle d'Elden qui les corrompt et les empoisonne par leur pouvoir. Le joueur incarne un Sans-éclat, un exilé de l'Entre-terre qui a perdu la grâce du Cercle, rappelé après l'Éclatement, qui doit traverser le royaume pour trouver toutes les runes majeures, restaurer le Cercle d’Elden et devenir le Seigneur d'Elden.
 

Elden Ring
Éditeur : FromSoftware, Bandai Namco Entertainment
Développeur : FromSoftware
Concepteur : Hidetaka Miyazaki
Scénariste : Hidetaka Miyazaki, George R. R. Martin
Musique : Yuka Kitamura, Shoi Miyazawa, Yoshimi Kudo, Tai Tomisawa, Tsukasa Saito
Date de sortie : 25 février 2022
Pays d’origine : Japon
Genre : Action-RPG
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS5
 
Mon avis :
 C’était, bien entendu, le jeu le plus attendu de cette année 2022, celui qui, depuis son annonce lors de l’E3 2019, avait du faire patienter les nombreux fans de Hidetaka Miyazaki, le créateur génial de la série des Souls chez FromSoftware, probablement une des sagas vidéoludiques parmi les plus importantes de la décennie écoulée – en tous cas, celle qui apporta le plus de changement dans le petit monde des jeux vidéos, l’exigence étant revenue, par le biais des différents softs du sieur Miyazaki, au cœur du gameplay, ce, en une époque où la plupart des joueurs aiment la facilité… Bien évidement, la date du 25 février de cette année 2022 fut marquée d’une pierre blanche et si la sortie d’Elden Ring s’annonçait d’avance comme étant un succès, personne n’aurait imaginé qu’il allait être aussi grandiose. Il faut dire que, pour la toute première fois, FromSoftware allait toucher un public bien plus large qu’en temps normal, ainsi, en plus des nombreux familiers des Souls, de nouveaux joueurs tentèrent l’expérience. Certains connurent un sacré choc, il faut le reconnaitre – après tout, on ne se lance pas dans ce genre de softs sans en subir les conséquences – mais pour d’autres, assez nombreux eu demeurant, ce fut une belle, que dis-je, une très belle découverte. Naturellement, les choses étaient peut-être un poil plus facile qu’auparavant avec Elden Ring : ainsi, ici, le joueur pouvait être aidé en de multiples occasions – y compris face aux boss – par des esprits qui pouvaient devenir, rapidement, suffisamment puissants pour faire la différence. De plus, le fait que nous ayons affaire à un monde ouvert changeait nettement la donne : un passage est trop difficile, un boss vous massacre en boucle ? Peut importe ! Faites donc demi-tour, continuez l’exploration, faites vous la main sur des adversaires plus abordables, gagnez en niveaux et en puissance et revenez foutre une belle pâtée à ces boss arrogants qui vous narguaient auparavant ! Un changement assez notable à double tranchant : le grand public y trouvera le moyen de s’accrocher et de continuer – voir de finir – le jeu, les habitués, eux, n’y verront que facilité et il faut reconnaitre que si l’on explore l'Entre-Terre en long et en large, assez rapidement, on peut devenir trop puissant face aux boss qui, dans les autres softs de chez FromSoftwareDark Souls, Dark Souls 2, Dark Souls 3, Bloodborne, Sekiro – Shadows Die Twice et Demon's Souls – représentaient, eux, un véritable chalenge… Mais bon, en dehors de ce qui peut apparaitre pour certains comme étant un défaut, comment ne pas reconnaitre que Elden Ring n’en reste pas moins comme étant le chef d’œuvre annoncé ?! Visuellement, il est sublime et les diverses régions que vous traverserez sont toutes plus magnifiques les unes que les autres. Ensuite, il y a le coté grandiose qui émane de ce soft et vous en aurez, pour peu que, comme moi, vous appréciez vous balader à droite et a gauche, pour des centaines d’heures. Le bestiaire, lui, reprend pour une bonne partie des figures connues de la trilogie Dark Souls avec quelques petites nouveautés mais ce n’est pas vraiment un problème. Quand aux boss, ils se divisent en deux catégories : les sous boss qui sont intéressants mais qui deviennent un peu redondants au bout d’un moment et les véritables boss, bien plus rares et qui, eux, sont réussis – d’ailleurs, certains adversaires comme Radahn le Fléau des Astres ou la redoutable Malenia, l’épée de Miquella, n’ont rien à envier aux boss les plus charismatiques des softs précédents… Bref, vous l’avez compris, Elden Ring est un soft grandiose qui, tout en apparaissant comme étant l’aboutissement de tout ce que les petits gars de chez FromSoftware avaient fait jusqu’à présent, réussit à se sublimer pour vous offrir une expérience peu commune qui marquera les esprits. Certes, cela reste un jeu qui, malgré tout, n’est pas destiné à tout le monde mais peu importe : si vous aimez le genre ou si vous faites parti des petits nouveaux qui ont découvert les Souls-Like par le biais de ce soft, Elden Ring ne peut qu’être considérer, à vos yeux, que comme étant le jeu de cette année 2022. D’ailleurs, après l’avoir achevé, je n’ai pas put le mettre de coté et me suis lancé dans un New Game +, chose que je fais jamais, ce qui, ma foi, veut dire beaucoup de choses…
 

Points Positifs
 :
- Un des plus grands soft de la décennie écoulée, tout simplement ! Bien évidement, Elden Ring est, avant toute chose, l’aboutissement logique de tout ce que FromSoftware avait fait jusqu’à présent, cependant, ici, tout est sublimé de par le coté grandiloquent de l'Entre-Terre, un monde ouvert vaste, aux régions variées et sublimes, visuellement parlant. Bref, une claque comme on en reçoit trop rarement !
- Si les habitués des Souls-Like trouveront rapidement leurs marques, Elden Ring est fait de telle manière que même les néophytes ont leur chance – en tous cas, bien plus qu’auparavant. Ainsi, entre la structure même du jeu qui nous pousse à l’exploration et, par la force des choses, à la montée de niveaux, et, bien entendu, les esprits qui viennent à notre aide lors de certains passages difficiles et face aux boss, jamais un Soul-Like n’aura été aussi abordable.
- Certes, les boss, très nombreux, sont peut-être moins marquants que ceux des jeux précédents du sieur Hidetaka Miyazaki, cependant, quelques uns sont tout simplement excellents et des figures comme Radahn le Fléau des Astres ou Malenia, l’épée de Miquella, font parti des meilleurs boss de chez FromSoftware.
- La liberté totale est au rendez vous et, selon votre manière de jouer, vous pouvez vous dépêcher de suivre le scénario principal ou bien, alors, explorer, encore et encore, allez de découverte en découverte tout en fouillant la carte dans ses moindres recoins…
- Une aventure dantesque qui vous tiendra en haleine pendant des centaines heures – et, une fois que vous l’aurez achevée, vous n’aurez envie que d’une seule chose en attendant un éventuel futur DLC, y replonger, encore et encore !
- Une claque visuelle comme on en voit trop rarement : l'Entre-Terre est vaste et ses différentes régions fourmillent d’endroits tous plus magnifiques les uns que les autres.
- Des PNJ nombreux et charismatiques avec, en tête de liste, la Sorcière Ranni, bien entendu.
- Comme dans tous les softs de chez FromSoftware, nous avons droit à une bande originale de qualité.
- Un soft qui, en aussi peu de temps, nous sort une légende comme Let Me Solo Her est décidément incroyable !

Points Négatifs :
- Il faut adhérer au concept de la saga et il est clair que ce genre de softs n’est décidément pas fait pour tout le monde. Certes, Elden Ring est plus accessible que ses prédécesseurs, cependant, cela reste un Souls-Like et certains gamers ne sont décidément pas fait pour le genre…
- Les habitués de FromSoftware risquent de trouver Elden Ring un peu trop facile en comparaison de softs aussi durs que Dark Souls 3 ou Sekiro, pour ne citer que deux exemples flagrants et qui proposaient un challenge autrement plus complexe.
- Une certaine redondance avec les sous-boss qui reviennent trop souvent au bout d’un moment. Il en va de même avec les petits donjons qui ont tendance, eux aussi, à se ressembler un peu trop.
- La reprise, a l’animation prêt, de certains ennemis déjà aperçus dans Dark Souls 3 et Bloodborne.

Ma note : 9,5/10

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