The
Knick – Saison 2
Hiver
1901. Thackery est toujours en clinique de désintoxication mais maintenant
dépendant à l'héroïne, et pratique en secret pour se payer des doses plus
fortes. Edwards a pris sa place de chef de la chirurgie au Knick et espère y
être officiellement nommé, cependant, à la suite de ses blessures pendant les
combats de rue, il souffre d'un détachement de la rétine qui le handicape dans
son métier, et d'un autre côté, le conseil pense à un remplaçant. Sœur Harriet
a été arrêtée pour ses avortements et Cleary, par culpabilité, fait tout pour
la faire libérer. Cornelia revient à New York mais doit vivre sous le toit de
son beau-père pendant quelque temps. L'état de santé mentale de sa femme
s'étant amélioré, Gallinger revient au Knick et en apprenant la position d'Edwards,
décide de ramener Thackery. Pour cela, il l'enlève et l'amène en haute mer pour
une désintoxication de toute substance. Une fois en meilleur état, Thackery
décide d'étudier la dépendance aux drogues en la traitant comme une maladie.
The Knick – Saison 2
Réalisation
: Steven Soderbergh
Scénario
: Jack Amiel, Michael Begler et Steven Katz
Musique : Cliff
Martinez
Production : Anonymous
Content
Genre : Drame,
Médical, Historique
Titre
en vo : The Knick – Season 2
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Cinemax
Diffusion
d’origine : 16 octobre 2015 – 18 décembre 2015
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 10 x 52 minutes
Casting :
Clive Owen
: Dr John «
Thack » Thackery
Andre Holland
: Dr Algernon
Edwards
Jeremy Bobb
: Herman Barrow
Juliet Rylance
: Cornelia
Robertson
Eve Hewson
: Lucy Elkins
Michael Angarano
: Dr Bertram «
Bertie » Chickering Jr.
Chris Sullivan
: Tom Cleary
Cara Seymour
: Sœur Harriet
Eric Johnson
: Dr Everett
Gallinger
David Fierro
: Jacob Speight
Matt Frewer
: Dr J.M.
Christiansen
Maya Kazan
: Eleanor
Gallinger
Leon Addison
Brown : Jesse
Edwards
Grainger Hines
: Capitaine August
Robertson
Lucas Papaelias
: Eldon Pouncey
Ying Ying Li
: Lin-Lin
Richard James
Porter : monseigneur
Joseph Mills Lawlor
Melissa Errico
: Catherine
Christiansen
Zuzanna
Szadkowski : Infirmière
Pell
Danny Hoch
: Bunky Collier
Perry Yung
: Ping Wu
Suzanne Savoy
: Victoria
Robertson
Emily Bergl
: Mme Hemming
Rachel Korine
: Junia
Jennifer Ferrin
: Abigail Alford
Ylfa Edelstein
: infirmière Baker
Ghana Leigh
: Mme Odom
Tom Lipinski
: Phillip
Showalter
Gary Simpson
: Hobart Showalter
Charles Aitken
: Henry Robertson
LaTonya Borsay
: Evaline Edwards
Michael
Nathanson : Dr
Levi Zinberg
Reg Rogers
: Dr Bertram
Chickering, Sr.
Molly Price
: Effie Barrow
Johanna Day
: Eunice Showalter
Happy Anderson
: Mr. James «
Jimmy » Fester
Collin Meath
: Phineas «
Phinny » Sears
Mon
avis : Ce fut avec un enthousiasme
certain que je me suis plonger dans la seconde saison de cette excellente et
originale série médicale qu’est The Knick, retrouvant ainsi le fantasque Dr Thackery et ses collèges de
l'hôpital Knickerbocker, accessoirement, en bien mauvaises postures pour
certains d’entre eux en commençant par notre héros (si le terme convient, ce
qui n’est pas vraiment sur), en pleine cure de désintoxication un peu spéciale
– oui, remplacer la cocaïne par l’héroïne, cela n’a jamais été une solution…
Quoi qu’il en soit, ce fut donc avec un plaisir non dissimulé que j’ai regardé
cette seconde (et, pour l’instant, dernière saison) de The Knick,
surtout que, ayant fortement aimé la première, je m’attendais à passer encore
une fois un très bon moment devant cette série. Et, ma foi, ce fut le cas car
bon, comment dire, si bien évidement, désormais, l’effet de surprise était passé
et les personnages familiers, cela permettait également de rentrer dans le vif
du sujet : les situations s’enchainent toujours aussi rapidement, les
protagonistes sont toujours aussi intéressants et entre certains cas cliniques
complexes – je pense particulièrement aux deux sœurs siamoises – et une mise en
scène toujours aussi impeccable, il n’y a rien a redire, cette seconde saison
de The Knick, spectaculaire et terriblement sexy dans sa conception
plaira aux fans de la première heure. Cependant, il y a un mais qui fait que,
en toute sincérité, cette saison 2 est inférieure a sa devancière : le
fait que, vers la fin, dans les derniers épisodes, on sent que certaines pistes
sont énoncées mais abandonnées en court de route, ce qui laisse une impression un
peu étrange, comme si tout cela n’était pas vraiment finit alors que, au vu des
dernières nouvelles que j’ai put trouver sur le net, il semblerait bien que
cela soit le cas. Dommage car en dehors de ces quelques petites imperfections
et de un ou deux raccourcis facile, cette seconde saison de The Knick est
vraiment bonne, peut-être pas au point qu’on puisse la qualifier de chef
d’œuvre, cela serait exagéré, mais en tous cas largement supérieure a une bonne
partie de la concurrence, et là, c’est une certitude !
Points
Positifs :
-
On reprend bien évidement tout ce qui avait fait le succès de la série dans la
première saison – c’est-à-dire, la mise en scène impeccable, la bande son très
moderne, le coté cinématographiques a grand spectacle et une certaine
exagération par moments mais qui reste plaisante – et c’est reparti pour dix
nouveaux épisodes !
-
Il y a une foule de bons voir de très bons acteurs dans The Knick mais
force est de constater que Clive Owen est largement au-dessus de tout le
monde : fantasque, habité, complètement dans son rôle, excellent, tout
simplement !
-
Entre l’opération des deux siamoises et le final avec l’auto-opération du Dr
Thackery, il s’en passe des choses dans le Knickerbocker !
-
Je l’aime vraiment bien Cleary, un sacré colosse qui ne vit que de magouilles
mais sincèrement amoureux de sa bonne sœur préférée.
Points
Négatifs :
-
Quelques raccourcis un peu embêtants ainsi que des pistes abandonnées en court
de route : ainsi, on n’en apprend pas plus sur le mariage du Dr Edwards
et, vers la fin, on se dit qu’une partie des intrigues secondaires sont
conclues a la va vite. Dommage.
-
Certains n’accrocheront pas à cette esthétique et cette bande originale
particulière.
Ma
note : 8/10
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