The
Big Lebowski
Jeff
Lebowski, prénommé le Duc, est un paresseux qui passe son temps à boire des
coups avec son copain Walter et à jouer au bowling, jeu dont il est fanatique.
Un jour deux malfrats le passent à tabac. Il semblerait qu'un certain Jackie
Treehorn veuille récupérer une somme d'argent que lui doit la femme de Jeff.
Seulement Lebowski n'est pas marié. C'est une méprise, le Lebowski recherché
est un millionnaire de Pasadena. Le Duc part alors en quête d'un dédommagement
auprès de son richissime homonyme...
The Big Lebowski
Réalisation : Joel
Coen, Ethan Coen
Scénario : Joel
et Ethan Coen
Musique : Carter
Burwell
Production : Polygram
Filmed Entertainment et Working Title Films
Genre : Comédie
Titre
en vo : The Big Lebowski
Pays
d'origine : États-Unis et Royaume-Uni
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 6 mars 1998
Durée : 117
mn
Casting
:
Jeff
Bridges : le Duc
John
Goodman : Walter Sobchak
Julianne
Moore : Maude Lebowski
Steve
Buscemi : Théodore Donald « Donny » Kerabatsos
David
Huddleston : The Big Lebowski
Philip
Seymour Hoffman : Brandt
Peter
Stormare, Flea, Torsten Voges : les Nihilistes
Tara
Reid : Bunny Lebowski
John
Turturro : Jesus Quintana
Sam
Elliott : l'Étranger
Ben
Gazzara : Jackie Treehorn
Leon
Russom : le chef de la police de Malibu
David
Thewlis : Knox Harrington
Jon
Polito : Da Fino
Jimmie
Dale Gilmore : Smokey
Jack
Kehler : Marty
Asia
Carrera : l'actrice qui partage la vedette avec
Bunny dans le film pornographique Logjammin
Mon
avis : Aussi incroyable que la chose
puisse paraitre, je n’avais jamais eu l’occasion de voir The Big
Lebowski, comédie des frères Coen sorti a la fin des années 90 et dont
j’avais, depuis lors, entendu moult louanges a son sujet. Du coup, lorsque
l’occasion s’est présentée hier soir de découvrir, enfin, presque deux
décennies plus tard, cette petite merveille de l’humour absurde, je n’ai guère
hésité et, franchement, je ne l’ai pas regretté le moins du monde. Alors bien
sur, au vu de tout le bien que j’avais lu au sujet de ce film depuis des
années, j’étais pour le moins confiant même si, bien entendu, tant que l’on a
pas vu soit même une œuvre, il est difficile de s’en faire une opinion – dit
ainsi, cela semble d’une logique implacable mais de nos jours, nombreux sont
ceux qui portent aux nues ou critiques une œuvre sans la connaitre – mais
avec The Big Lebowski, non seulement je n’ai pas été déçu mais, qui
plus est, j’ai été agréablement surpris tant ce film dépassa mes espérances. En
effet, si je m’attendais, au mieux, a passer un bon moment pour un dimanche
soir (c’est toujours ça, surtout après trois semaines de grève et un mois de
pluie), force est de constater que je ne m’attendais pas a rire autant :
le scénario est loufoque a souhait, les protagonistes encore plus et, ma foi, a
moins d’être totalement allergique a ce genre de comédies déjantées, il est
difficile de ne pas accrocher a ce Big Lebowski. Car bon, comment
dire, entre une maitrise scénaristique imparable des frères Coen qui
réussissent ici un véritable coup de force – oui, jamais simple de faire un bon
film avec une histoire aussi folle qui part dans tous les sens – des acteurs
franchement excellents – Jeff Bridges, bien sur, mais aussi et surtout John
Goodman dans un rôle hystérique a souhait – et une intrigue complètement
déjantée, oui, mille fois oui, The Big Lebowski est un bon,
que dis-je, une sacrée bonne comédie. Alors oui c’est souvent absurde, oui on
flirte par moments avec le grand n’importe quoi mais peu importe : le Duc
continu à se la couler douce pour notre plus grand plaisir, et, quelque part,
c’est ce qui compte !
Points
Positifs :
- Le
personnage du Duc, interprété par Jeff Bridges bien sur : monumental
faignant, branleur et looser magnifique, celui-ci est tellement excessif dans
son je m’en foutisme qu’il en devient culte. Sincèrement, un antihéros total
mais tellement marrant qu’on ne peut, malgré tout, éprouver une certaine sympathie
pour lui.
-
Le scénario est tellement cintré, part par moments tellement dans le grand
n’importe quoi que tout cela aurait put finir en eau de boudin, or, par une
maitrise parfaite, les frangins Coen réussissent à faire de cette histoire
délirante une belle réussite.
-
Mine de rien, il est génial le personnage interprété par John Goodman :
entre ses coups de colère, son obsession pour le Vietnam et la religion juive,
on ne s’ennui pas une seule seconde avec lui !
- The
Big Lebowski est la preuve éclatante que même les comédies d’apparence
les plus absurdes peuvent être de sacrés bon films.
Points
Négatifs :
- Indéniablement,
c’est drôle, indéniablement, c’est un bon film, mais bon, par moments, on tombe
tout de même dans le grand n’importe quoi. Certes, c’est le propos même du film
mais bon, cela peut parfaitement déplaire à bon nombre de personnes qui
n’accrocheront pas à ce coté excessif de la chose.
-
Même si j’ai bien ri, même si j’ai apprécié ce film, force est de reconnaitre
que ce n’est pas non plus un chef d’œuvre.
Ma
note : 8/10
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